Face à la domination de Garmin sur le segment des montres de sport et à la montée en puissance de Suunto et Coros, Polar n’a pas dit son dernier mot. Le constructeur finlandais a contre-attaqué mi-octobre en dévoilant sa nouvelle montre GPS multisport, la Polar Vantage V3. Dotée d’un électrocardiogramme, d’un GPS multibande, d’un écran Oled et d’un système de cartographie, elle promet de faire davantage que la Forerunner 965, mais à un prix plus accessible. De quoi convaincre ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet de la Polar Vantage V3.
Fiche technique
Modèle | Polar Vantage V3 |
---|---|
Dimensions | 12,5 mm x 47 mm x 50,8 mm |
Technologie | Li-Po |
Définition de l’écran | 454 x 454 pixels |
Dalle | AMOLED |
Mémoire interne | 32 Go |
Poids | 39 g |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Indice de protection | 5 ATM |
Fiche produit |
La montre de ce test nous a été fournie par Polar.
Un design sobre… pour une montre de sport
Pour sa montre, multisport, Polar semble avoir repris les choses de zéro. Si la Vantage V3 est logiquement le modèle venant succéder à la Polar Vantage V2, le constructeur a revu sa formule sur de nombreux points. Certes, la montre embarque toujours un boîtier rond avec cinq boutons suffisamment texturés pour bien tomber sous les doigts, mais Polar a revu aussi bien l’intégration de l’écran que celle du bracelet intégré.
On a affaire ici à une montre plutôt large avec un format de 47 x 50,8 x 14,5 mm pour un poids de 39 grammes sans bracelet et de 57 grammes avec le bracelet fourni. Surtout que la montre n’est proposée qu’en un seul et unique format. Concrètement, on est dans la même veine que ce que peut proposer Garmin avec sa Forerunner 965 (47,1 x 47,1 x 13,2 mm, 52 grammes). Néanmoins, le modèle de Polar est un peu plus fin. Surtout, ses bordures sont largement arrondies. Un choix de design qui tranche avec les formes plutôt anguleuses des montres de sport concurrentes.
Pour les matériaux utilisés, la Polar Vantage V3 profite d’un boîtier en aluminium, tout comme la fine lunette autour de la protection en verre. Pour l’écran justement, c’est du verre Gorilla Glass 3 incurvé qui a été utilisé par le constructeur. De quoi assurer un minimum de solidité, même si, en face, Garmin propose un boîtier en titane et une protection plus récente du verre de Corning, le Gorilla Glass DX.
L’une des principales nouveautés de la Polar Vantage V3 réside dans son écran, sur lequel on reviendra en détail plus tard. Signalons d’ores et déjà qu’il occupe bien plus de place dans le boîtier que sur la Vantage V2, avec des bordures plus fines tout autour. C’est un bon point pour éviter de gâcher de la place et permettre une lisibilité accrue. Concrètement, alors que l’écran de la Polar Vantage V2 n’occupait que 42,1 % de la surface totale du boîtier, celui de la Polar Vantage V3 bien désormais habiller 56,4 % de la montre.
L’autre nouveauté à noter se situe au niveau du bracelet en silicone proposé avec la montre, et au système d’accroche intégré. Polar propose en effet un système d’accroche standard, avec des cornes espacées d’une largeur de 22 mm. De quoi vous permettre de changer facilement de bracelet si vous le souhaitez en dehors de vos sessions sportives. Il faut dire que le verre incurvé de la montre et son aspect assez rond peut la rendre plutôt adaptée à une utilisation en dehors de vos entraînements. Surtout, le système d’accroche étant un simple système de pompe à relâchement rapide, vous pourrez y adjoindre n’importe quel bracelet au format standard, y compris un bracelet de montre acheté chez un horloger.
On notera également que la Polar Vantage V3 est annoncée comme résistante à 50 ATM. La montre ne craindra donc pas plus la pluie qu’un coup sous le robinet ou une session de nage en piscine. Elle ne sera cependant pas adaptée à de la plongée sous-marine en profondeur.
Un écran Oled de bonne qualité
Alors que les précédents modèles Vantage de Polar utilisaient un affichage LCD MIP transflectif — une technologie classique sur des montres de sport — la Polar Vantage V3 marque l’arrivée de l’affichage Amoled sur la gamme Vantage. Ce n’est toutefois pas une nouveauté pour Polar qui proposait déjà un affichage similaire pour sa montre Ignite 3. Il s’agissait cependant d’une montre davantage orientée vers le segment fitness et lifestyle et non pas vers les sports d’extérieur, le trail ou la course à pied comme la Vantage V3, plus haute en gamme.
Pour rappel, l’affichage MIP transflectif a pour avantage d’être lisible, même sans rétroéclairage, et de ne pas souffrir des reflets du soleil. En comparaison, l’affichage Oled permet un contraste bien plus élevé, des couleurs plus vives et une meilleure lisibilité dans un cadre plus sombre. Par ailleurs, les dalles Oled utilisées sur des montres de sport proposent généralement une définition plus haute, pour un affichage plus détaillé.
Pour aller plus loin
Écran Amoled ou MIP transflectif : quelle est la meilleure technologie d’affichage pour les montres de sport
La Polar Vantage V3 arbore un écran rond de 1,39 pouce de diamètre pour une définition de 454 x 454 pixels, soit une densité de 326 pixels par pouce (ppp). À titre de comparaison, Apple propose, sur son Apple Watch Series 9, une densité identique de 326 ppp. On est donc parmi ce qui se fait de mieux en termes d’affichage sur une montre connectée.
Si Polar ne communique pas sur la luminosité de l’écran de la Vantage V3, force est de constater que j’ai pu consulter la montre sans aucun problème, non seulement en intérieur, mais également durant mes sessions de course à pied en plein jour. Les entraînements nocturnes étant de plus en plus fréquents en cette période de l’année, l’affichage Amoled a aussi du bon, puisque je profite alors mieux de l’affichage de la montre dans l’obscurité. On notera par ailleurs que la Polar Vantage v3 est dotée d’un capteur de luminosité pour ajuster l’éclairage de l’écran à la lumière ambiante.
La montre profite également d’un affichage always-on qui peut être activé à certains horaires — par exemple, de 9h à 23h — simplement en programmant un mode « ne pas déranger » sur les heures nocturnes.
Malheureusement, Polar fait plutôt dans la sobriété en ce qui concerne les cadrans proposés sur sa montre. Seuls quatre types de cadrans sont proposés (analogique, numérique avec l’heure, numérique avec les secondes, numérique avec la date). Néanmoins, il est possible d’aller assez loin en termes de personnalisation en choisissant un fond d’écran, une couleur dominante et les données affichées en complications.
Une montre de sport à l’interface de montre connectée
Pour naviguer dans l’interface de la Vantage V3, on retrouve les boutons de contrôles positionnés de manière classique pour une montre Polar.
Concrètement, voici donc les contrôles proposés par chaque touche :
- appui court en haut à gauche : allumage / extinction de l’écran ;
- appui long en haut à gauche : verrouillage de l’écran ;
- appui court en bas à gauche : accès au menu principal / retour en arrière ;
- appui long en bas à gauche : synchronisation avec le smartphone ;
- appui court sur les boutons haut et bas à droite : navigation dans les tuiles ;
- appui long sur le bouton central à droite : lancer un entraînement.
Par ailleurs, la Polar Vantage V3 dispose également d’un écran tactile qui va lui aussi permettre de naviguer dans l’interface. Polar promet d’ailleurs avoir intégré un processeur 129 % plus rapide que celui de la Vantage V2 pour améliorer la fluidité de son interface — notons également que la montre profite de 37 Mo de mémoire vive et de 32 Go de stockage. Avec l’écran tactile, on va pouvoir :
- glisser vers la gauche ou la droite : navigation dans les tuiles ;
- glisser vers le bas : accès aux paramètres rapides ;
- glisser vers le haut : accès aux notifications.
En fait, on a droit ici à une interface qui rappelle bien davantage celle d’une montre connectée classique — sous Wear OS, RTOS ou Harmony OS — qu’une interface de montre de sport comme celles de Coros ou Garmin. Cela se traduit notamment par les tuiles de données, positionnées à droite ou à gauche du cadran d’accueil, qui vont vous donner un aperçu de votre activité, de votre calendrier d’entraînement, de votre suivi du sommeil, de votre température cutanée, de la boussole ou des heures de lever et de coucher du soleil. On pourra d’ailleurs saluer le soin apporté par Polar à la présentation de ces widgets, tout en nuances et en dégradés de couleurs.
Malheureusement, on ne pourra pas en dire de même pour l’accès aux applications en appuyant sur le bouton inférieur gauche. On se retrouve alors dans un menu monochrome avec de grandes icônes blanches sur fond noir — comme s’il s’agissait d’un écran MIP — pour accéder aux différentes options :
- démarrer l’entraînement ;
- Serene (exercices de respirations) ;
- Strava Live Segments (pour les itinéraires de course) ;
- ravitaillement (pour fixer des rappels d’hydratation ou de glucides) ;
- chrono ;
- tests (pour lancer une mesure d’ECG, de SpO2 ou de performance en course à pied) ;
- réglages.
On regrettera également qu’il ne soit finalement possible, avec l’écran tactile, que de faire défiler les menus ou de les valider, mais pas de revenir en arrière avec un glissement vers la droite, comme c’est pourtant le cas avec la plupart des montres connectées.
Rappelons aussi que la Polar Vantage V3 est avant tout une montre conçue pour le sport et le suivi d’entraînement. En dehors des fonctions qui y sont liées, elle ne propose finalement que très peu d’usages. Signalons tout de même le contrôle de la lecture de musique depuis le smartphone, via un widget dédié, la boussole ou l’affichage de la météo.
La montre va également vous permettre de recevoir et d’afficher les notifications reçues sur votre smartphone. Néanmoins, comme c’était déjà le cas avec la Polar Pacer Pro, cette gestion est particulièrement frustrante. Il est impossible de sélectionner a priori les applications qui peuvent envoyer des notifications à votre poignet. Si vous accepte les notifications, vous les acceptez d’office pour toutes les applications… et il faudra attendre que chaque application fasse vibrer votre poignet pour les blacklister une par une a posteriori.
C’est vraiment dommage alors que toutes les montres concurrentes — sportives ou non — permettent d’afficher la liste des applications et de les valider a priori.
L’application Polar Flow
Comme toute montre connectée, la Polar Vantage V3 va nécessiter une application pour se connecter à votre smartphone. En l’occurrence, il s’agit de l’application Polar Flow, disponible aussi bien sur Android que sur iPhone.
En ouvrant l’application, on va retrouver le bilan de sa journée, avec le statut de charge cardiaque, l’objectif d’activité, la qualité du sommeil ou la température de la peau. Il faudra accéder au menu sandwich, en haut à gauche, pour accéder aux autres menus : activité, calendrier, sommeil, température de la peau… et dans l’option « Dispositifs » pour accéder aux paramètres de la Vantage V3.
De là, on va pouvoir choisir si on affiche l’heure en format 12h ou 24h, à quel poignet elle est arrimée, si on active ou non les notifications du téléphone (avec les aléas déjà signalés plus haut) ou les horaires de programmation du mode ne pas déranger.
Malheureusement, l’application Polar est particulièrement velue à appréhender. Prenons l’exemple de l’écran « activité ». Il se compose de trois onglets pour les vues par jour, par semaine ou pas mois, chacun décomposé en plusieurs codes couleurs en fonction de l’activité pour chaque période. Par exemple, en vue quotidienne, on a affaire à un cercle affichant votre état sur 24 heures et, à chaque moment, l’intensité de l’activité, le tout résumé en temps passé en repos, en exercice faible, modéré ou intense.
Une fois que l’on se penche sérieusement dessus, on finit par comprendre ce que l’on regarde, mais on aurait aimé des données plus accessibles et condensées, sans utiliser six codes couleurs, des graphiques bâtons, des courbes et des camemberts en même temps.
Une montre au suivi sportif précis et plutôt complet
Si les Polar Pacer et Pacer Pro étaient avant tout orientées vers la course à pied ou le triathlon, la Polar Vantage V3 propose quant à elle des fonctions dites « multisport ». Bien évidemment, on va retrouver des données liées à la course à pied, au vélo ou à la natation, mais également au trail ou à la randonnée. Au total, Polar indiquer proposer plus de 150 profils sportifs sur sa montre.
Pour suivre ces différentes activités, la montre est logiquement équipée d’une bardée de capteurs. On va retrouver un accéléromètre pour compter le nombre de pas, un altimètre barométrique pour l’ascension, une boussole magnétique pour le suivi d’itinéraire, un cardiofréquencemètre optique, un oxymètre optique et une puce GPS.
Fait suffisamment rare sur une montre de sport pour le souligner, la Vantage V3 est également dotée d’un électrocardiogramme. Si Garmin commence peu à peu à proposer cette fonctionnalité sur certaines de ses montres — notamment les Garmin Venu 3, Venu 2 Plus, Epix Pro Gen 2 ou Fenix 7 Pro — c’est une bonne surprise sur une montre de sport relativement milieu de gamme.
La précision du GPS de la Polar Vantage V3
La Polar Vantage V3 est dotée d’un suivi de géolocalisation GNSS double fréquence (L1 + L5) compatible avec les constellations GPS, Glonass, Galileo, BeiDou, QZSS.
Par ailleurs, la montre va vous permettre d’afficher une cartographie détaillée durant vos entraînements. Une fonction particulièrement pratique pour les sorties en trail, en course à pied ou à vélo et qui ne se trouve généralement que sur les modèles haut de gamme. Bien évidemment, on va également retrouver d’autres fonctions comme un fil d’ariane, afin de suivre un itinéraire programmé en amont, un retour en arrière et même, grâce à des partenariats avec Komoot et Strava, la possibilité de télécharger des segments de course.
Pour évaluer la précision du GPS de la Polar Vantage V3, je l’ai portée à mon poignet gauche pendant 4 sorties de course à pied. En parallèle, j’avais sur mon poignet droit une Forerunner 255, une montre compatible GNSS double fréquence. Dans les deux cas, j’avais opté pour le suivi GPS le plus précis possible. J’ai ensuite comparé à la fois la distance parcourue à chaque sortie, mais également les tracés des itinéraires.
Courses | Référence | Polar Vantage V3 | Écart |
---|---|---|---|
Course 1 | 6,979 km | 7,018 km | +0,56 % |
Course 2 | 8,763 km | 8,645 km | -1,35 % |
Course 3 | 4,462 km | 4,496 km | +0,76 % |
Course 4 | 10,993 km | 11,016 km | +0,21 % |
Total | 31,197 km | 31,175 km | -0,07 % |
Dans l’ensemble, on constate une distance particulièrement proche entre les deux montres. Durant mes différentes sorties, elles avaient d’ailleurs tendance à vibrer au même moment, à quelques secondes près, pour indiquer le passage d’un kilomètre supplémentaire. On a donc bel et bien un suivi GPS très précis sur le modèle de Polar, qui n’a pas grand-chose à envier à ce que peut proposer Garmin.
En se penchant sur les tracés, on peut cependant observer quelques différences.
Sur ce premier tracé, je courais en pleine ville, à proximité d’immeubles. La Polar Vantage V3 a eu un peu de mal à bien me positionner, me faisant légèrement zigzaguer. C’est tout de même bien mieux que ce que peuvent proposer certaines montres bien moins orientées vers l’activité sportive.
Sur le deuxième tracé en revanche, en plein bois de Vincennes, la Vantage V3 n’a pas du tout été gênée et a réussi à bien suivre mon parcours, malgré la présence d’arbres au-dessus de moi.
La précision de la fréquence cardiaque de la Polar Vantage V3
Du côté du suivi de la fréquence cardiaque, la Polar Vantage V3 embarque quatre diodes émettrices et quatre capteurs pour analyser l’absorption de lumière verte — et en déduire la fréquence cardiaque de l’utilisateur.
Afin d’évaluer les mesures de la montre, j’ai porté la Polar Vantage V3 durant plusieurs sorties en course à pied et ai comparé les mesures avec celles d’une ceinture de fréquence cardiaque de référence, la Garmin HRM Pro.
Mesure de référence | Polar Vantage V3 | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 155 bpm | 154 bpm | -0,33 % | +0,03 % |
FC max | 166 bpm | 166 bpm |
Sur cette première sortie, j’ai conservé une intensité identique du début à la fin de la séance, sans grande variation. Un exercice dans lequel la montre de Polar s’en est très bien sortie, puisqu’elle a réussi à mesurer une fréquence cardiaque moyenne très proche de celle de la ceinture thoracique, avec un écart moyen de seulement -0,33 %.
Mesure de référence | Polar Vantage V3 | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 163 bpm | 161 bpm | -1,00 % | +0,89 % |
FC max | 188 bpm | 187 bpm |
Les choses se sont en revanche gâtées pour une séance d’intensité avec des intervalles fractionnés. Sur cet exercice, avec de grosses variations de fréquence cardiaque, on peut constater un défaut inhérent aux montres connectées : un certain retard à l’allumage. C’est de là que vient le décalage que l’on peut constater pour chaque pic.
Par ailleurs, sur certains intervalles, comme autour de 37 minutes, la Polar Vantage V3 n’a pas réussi à mesurer une fréquence cardiaque aussi haute que celle mesurée par la ceinture Garmin. Enfin, sur la récupération, durant les quinze dernières minutes, la montre de Polar avait tendance à mesurer une fréquence cardiaque bien plus faible que la ceinture Garmin.
Autres fonctions de sport et de santé de la Polar Vantage V3
Comme on l’a vu, en plus du nombre de pas, du tracé GPS ou de la mesure de la fréquence cardiaque, la Polar Vantage V3 intègre d’autres mesures de santé. C’est le cas notamment de l’électrocardiogramme au poignet, une fonction relativement rare encore sur les montres de sport.
La montre va également pouvoir mesurer la température de la peau, et ce afin de vous donner la variation de la température à la surface de la peau pendant la nuit. Concrètement, Polar va se servir de cette métrique, en plus de la mesure de la VFC, pour analyser votre niveau de récupération pendant la nuit avec sa fonction « Nightly Recharge ».
C’est loin d’être la seule fonction proposée par le constructeur finlandais sur sa montre. Parmi les autres fonctions de sport et santé intégrées à la Vantage V3, on peut signaler :
- Hill Splitter : performances dans les dénivelés durant un entraînement
- SleepWise : prédiction du niveau d »énergie en fonction de la qualité du sommeil
- Training Load Pro : statut d’entraînement (se désentraîne, maintien, productif ou excessif)
- FitSpark : suggestions d’entraînements quotidiens
- FuelWise : assistant de ravitaillement d’hydratation et de glucides
- Recovery Pro : statut de récupération en fonction de la charge d’entraînement passée et du niveau de stress
Pour la course à pied, la Polar Vantage V3 peut également mesurer plusieurs données en plus de la simple allure ou la fréquence cardiaque. C’est le cas, sans surprise, de la cadence ou de l’altitude, mais également de la puissance mesurée au poignet, exprimée en watts.
Notons enfin que les entraînements sur la Polar Vantage V3 peuvent être automatiquement exportés vers Strava, Komoot, TraingPeaks, MyFitnessPal ou Nike+.
Une autonomie d’une semaine
Polar a intégré une batterie de 488 mAh dans sa montre. De quoi lui permettre, selon le constructeur, de fonctionner jusqu’à 288 heures, soit 12 jours, en mode montre connectée, sans entraînement. L’autonomie en entraînement, avec suivi GPS et de géolocalisation, est quant à lui annoncé à 61 heures, et jusqu’à 140 heures en mode économie de batterie.
De mon côté, j’ai utilisé la Polar Vantage V3 avec l’écran activé en permanence (affichage always-on), en sélectionnant le suivi GPS le plus précis et avec la mesure de la fréquence cardiaque en continu.
Avec ces paramètres, j’ai pu utiliser la montre pendant six jours et demi avant que la batterie ne passe de 100 à 5 % de batterie. Sous les 5 %, la Vantage V3 se comporte alors comme une montre classique, sans possibilité d’accéder aux menus ou de lancer un entraînement. Sur ces six jours, j’ai utilisé la montre pendant 2 heures et 54 minutes avec le GPS activé à l’occasion de trois entraînements en course à pied.
Si la montre n’a pas atteint les douze jours promis, elle propose tout de même une autonomie à la hauteur des modèles concurrents. Pour rappel, dans les mêmes conditions, la Forerunner 965 avait tenu tout juste 7 jours avant de passer de 10 à 0 % de batterie.
Pour la recharge de la montre, Polar utilise un système magnétique avec un câble USB-C fourni. Malheureusement, aucun chargeur secteur n’est proposé avec la montre et il vous faudra donc utiliser celui de votre téléphone ou, à défaut, une prise libre sur votre PC. Comptez moins de deux heures pour une charge de la montre, de 5 à 100 % de batterie.
Appel et communication
La Polar Vantage V3 va se connecter au smartphone en passant par le Bluetooth 5.1.
La montre ne profite malheureusement pas d’une connexion Wi-Fi — pour le téléchargement de la cartographie, il faudra passer par la câble de charge connecté à un ordinateur — pas plus que d’une connexion NFC. Aucun service de paiement sans contact n’est ainsi proposé sur la montre.
La Vantage V3 n’est par ailleurs équipée ni de haut-parleur ni de microphone. Elle ne pourra donc pas être utilisée pour passer des appels téléphoniques.
Prix et date de sortie
La Polar Vantage V3 est disponible depuis le 25 octobre. La montre est proposée en un seul format de 47 mm, mais en trois coloris : noir (bracelet noir, boîtier noir), bleu (bracelet bleu, boîtier aluminium) ou blanc (bracelet blanc, boîtier aluminium). La montre de sport est affichée au prix de 599 euros.
À ce tarif, la Polar Vantage V3 s’affiche comme une concurrente de la Garmin Forerunner 965, de la Suunto Vertical ou de la Coros Apex 2 Pro.
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