Prise en main du Snapdragon G3x Gen 1 : la Switch pensée par Razer et Qualcomm

 
Nous avons pu tester le Snapdragon G3x Gen 1, lors du Tech Summit organisé par Qualcomm à Hawaï (États-Unis). Une machine qui préfigure peut-être l’avenir du jeu mobile.
Les dimensions sont généreuses. // Source : Frandroid

Lors du Tech Summit, Qualcomm ne s’est pas contenté de présenter son Snapdragon 8 Gen 1 et ses nouvelles puces ARM pour PC Windows. La firme de San Diego a aussi dévoilé une nouvelle gamme de SoC dédiée au jeu mobile, le Snapdragon G3x Gen 1.

Nous avons pu prendre en main la puce avec son kit de développement réalisé en partenariat avec Razer. Un kit qui prend la forme d’une console portable façon Steam Deck.

Rappelons que cette machine n’est destinée qu’aux développeurs, mais qu’elle profile, du moins en partie, les machines qui seront équipées de la puce gaming de Qualcomm.

Un gabarit impressionnant

La première chose qui frappe lorsqu’on s’empare de cette machine, c’est sa taille. On est loin d’un form factor de smartphone auquel on aurait ajouté deux Joy-Con.

Prise en main Kit de développement Snapdragon G3x Gen 1. // Source : Frandroid

À la place, on a une machine qui mesure largement une taille de PC 13 pouces, mais qui est étonnement légère en main.

Une bonne prise en main malgré tout

Les mains ont largement la place de s’installer grâce aux poignées situées en bas. Pour le reste, on est très proche de ce que propose une manette de Xbox légèrement modifiée. Seuls les boutons centraux ont changé, avec à gauche, deux boutons Select et Menu (qui ne fonctionne qu’une fois sur deux, soit dit en passant) et de l’autre, un bouton Start.

L’emplacement des joysticks semble convenir à une préhension naturelle. Les gâchettes et boutons d’épaule répondent bien tout en opposant une résistance suffisante. En résumé, on est sur un niveau de finition convenable.

Une webcam Full HD est située sur le dessus. // Source : Frandroid

Il n’y a que l’emplacement de la webcam qui fait, à notre goût, un peu tache. Razer a décidé de l’entourer d’une large plaque de plastique un peu cheap.

En dessous, on trouve le bouton d’alimentation bien centré, un cache pour carte microSD, des boutons de volume et une entrée jack 3,5 mm. L’arrière révèle une grille pour le ventilateur.

Une interface intuitive

Si vous avez déjà utilisé un téléphone Android dans votre vie et une manette, vous ne devriez pas être perdu dans l’interface. Le kit de développement tourne d’ailleurs sous Android 11. En tapotant à droite de l’écran, on retrouve même la barre de navigation. Sur le haut, on retrouve le volet des raccourcis simplifié. C’est en gros un téléphone Android modifié.

Razer et Qualcomm ont tout de même ajouté une surcouche logicielle plus adaptée à une machine de jeu. Les applications et jeux y sont présentés sous forme de tuiles. En bas, cinq raccourcis permettent d’accéder au Play Store, à une galerie photo, à un menu des applications sous forme de liste, aux paramètres et aux options d’alimentation de l’appareil.

Que ce soit en jeu ou dans l’interface, le kit de développement peut être manipulé à la fois en tactile ou avec ses boutons. Signalons aussi que le Xbox Cloud Gaming était installé sur ses machines et qu’il fonctionnait parfaitement.

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