Prise en main du Realme GT 6 : une belle promesse de puissance et d’élégance

Un capot lumineux

 
Après une conférence de presse assez excitante pour le lancement du Realme GT 6, nous avons dégoté un produit pour une prise en main de 24 heures. Nos premières impressions ? On tient peut-être là une belle surprise.

Jusqu’à présent, Realme réalise un comeback discret avec le lancement de deux mobiles depuis janvier 2024, le Realme C67 et le Realme 12+. Deux produits qui plaisent sans briller. Le constructeur passe la sixième avec son nouveau Realme GT 6. Lors de son officialisation le 20 juin 2024, sa fiche technique, comme les promesses faites par la marque et bien sûr le prix très agressif, nous ont impressionnés. Nous l’avons utilisé toute une journée pour une première prise en main avant un test complet.

Une esthétique séduisante aux atours du haut de gamme

Dès la première prise en main, le Realme GT 6 fait une belle impression. Son design épuré n’est pas le plus original qui soit, mais son élégance, ses lignes épurées, sa finesse, ses bords courbés avec soin et ses choix esthétiques au dos le rendent plus que séduisant. L’écran occupe 91,8 % de la surface d’affichage, avec une belle diagonale de 6,78 pouces et un poinçon central.

Le smartphone est en plastique, avec une armature en aluminium, recouverte d’une couche de verre Corning Gorilla Glass Victus 2, le plus résistant existant jusqu’à présent. Il se décline en deux couleurs, vert et argent, avec un large aplat brillant de la même couleur, qui encadre le bloc optique. Ce dernier comprend trois optiques cerclées de métal, ce qui lui apporte une petite touche de sophistication en plus.

Le Realme GT 6 affiche des dimensions de 162 x 75 x 8,6 mm pour un poids de 199 grammes. Il profite d’une conception équilibrée, le poids est assez bien réparti. Les boutons de mise en marche et de gestion du volume sont placés sur la tranche droite.

Ils sont bien positionnés et passer de la gestion du volume au bouton de sortie de veille se fait sans trop plier le pouce. Proposé à moins de 600 euros, il affiche un look vraiment réussi et qui se donne des allures de haut de gamme.

La fluidité au rendez-vous

Le Realme GT 6 est doté d’un écran Amoled de 6,7 pouces avec une définition de 2700 x 1264 pixels. Nos premières impressions sont positives avec une colorimétrie vive et un bon niveau de contraste. Le taux de rafraîchissement adaptatif de 1 Hz à 120 Hz s’est montré très convaincant lors de nos usages comme la navigation web et la lecture de vidéos, mais nous n’avons pas eu le temps de tester des jeux vidéo.

Là où Realme a fait le show, c’est avec la luminosité qui peut atteindre les 6 000 nits (pic local de luminosité) et devrait globalement atteindre les 1 600 nits. Une excellente nouvelle pour ceux qui aiment profiter de contenu HDR, par exemple.

Sous le capot, le Realme GT 6 embarque le puissant processeur Snapdragon 8S Gen 3 couplé à 8, 12 ou 16 Go de RAM et de 256 Go à 512 Go de stockage. Lors de notre prise en main, le smartphone a géré sans effort le multitâche et les applications gourmandes en ressources.

Photo : des performances solides, mais sans révolution

Realme n’a jamais vraiment brillé dans le domaine de la photographie et nous ne nous attendions pas vraiment à grand-chose. Le bloc photo du Realme GT 6 comprend trois capteurs :

  • 50 Mpx grand-angle en f/1,4 ;
  • 8 Mpx ultra grand-angle en f/2,2 ;
  • 50 Mpx en f/2,8 pour le téléobjectif.

Un équipement solide que Realme a décidé de booster à l’intelligence artificielle, suivant la philosophie de Google Pixel, d’associer l’IA pour mieux interpréter le réel. Il faut admettre que nous étions sceptiques, jusqu’à prendre nos premiers clichés.

Ainsi, les photos obtenues affichent un très beau piqué, une colorimétrie vive, certes flatteuse, mais qui plaît beaucoup au grand public, surtout jeune, que Realme a clairement ciblé durant la conférence de presse.

Nous reviendrons dessus lors de notre test complet, mais le résultat est déjà assez intéressant et bien supérieur à ce que propose la marque actuellement. Il faudra pourtant des tests plus poussés avant de se positionner réellement.

En conditions de faible luminosité, le Realme GT 6 se débrouille très bien. Il faut surtout bien viser les zones que l’on veut mettre en valeur pour obtenir le meilleur résultat.

Dernier petit point bluffant, la vidéo dans le noir. En usant de l’IA, le smartphone parvient à capturer ce que nos yeux ne voient pas, couleurs incluses.

Un rendu assez impressionnant, surtout mis en comparaison avec un iPhone 15 Pro.

Une autonomie prometteuse à confirmer

La batterie du Realme GT 6 est conçue avec une architecture à double cellule, pour une charge plus rapide et une meilleure dissipation de la chaleur. Elle affiche une capacité totale de 5000 mAh, et après un usage intensif, nous pensons que la promesse d’une bonne journée d’utilisation sera respectée.

Mais nous n’avons pas eu le temps de tester la charge rapide à 120W, qui selon Realme devrait recharger le téléphone à 100 % en moins d’une heure.

Un flagship killer, vraiment ?

L’expression flagship killer est souvent utilisée, mais rares sont les cas où le titre est vraiment mérité. Ici, sans pouvoir encore l’affirmer avec certitude, nos premières impressions sont très positives. Une conception élégante et robuste, de la puissance, des qualités photographiques boostées par l’IA et une autonomie prometteuse, ce sont autant de points où le GT 6 semble briller.

Surtout que son prix est très agressif, avec une réduction au lancement. Ainsi, comptez 550 euros jusqu’au 1er juillet, puis 600 euros pour le GT 6 8 Go + 256 Go. Le GT 6 12 Go + 256 Go est à 600 euros jusqu’au 4 juillet, puis 700 euros ensuite. Enfin, le GT 6 16 Go + 512 Go est commercialisé à 700 euros jusqu’au 4 juillet, pour ensuite passer à 800 euros.

Vous noterez que même au prix fort, le rapport qualité/prix semble pencher en sa faveur. Nous allons commencer les tests réels très rapidement pour vérifier nos premières impressions. Le premier flagship killer de 2024 vient peut-être d’un constructeur que l’on n’attendait pas.

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