Le tout-électrique ? Chez Dacia, on verra le plus tard possible. C’est ce qu’il faut retenir des récentes déclarations de Denis Le Vot, patron de la filiale à bas coûts du groupe Renault, qui prévoit pour sa part un passage au 100 % électrique après 2035, et surtout pas avant. Cette transition interviendrait alors six ans après celle promise par Renault (en 2030), et se matérialiserait à la date butoir prévue par les régulateurs européens. Après 2035, la vente de véhicules à moteur thermique sera en effet (pratiquement) interdite au sein de l’Union européenne.
« Renault va s’efforcer d’être le champion des moteurs électriques, ce qui comporte un risque », a notamment estimé Denis Le Vot, qui voit Dacia comme une sorte de contrepoids aux décisions stratégiques potentiellement ‘risquées’ de sa maison mère. « C’est aussi la raison d’être de Dacia. En fonction de la vitesse de conversion du marché aux moteurs électriques et de l’appétit des clients, Dacia est là. Les deux peuvent coexister », a-t-il poursuivi.
Dacia : une électrification progressive, en fonction de la baisse des prix
La transition de Dacia vers l’électrique est pourtant amorcée, avec le lancement de sa Spring (qui représente actuellement 12% des commandes passées par les clients de la marque, note Automotive News). La firme a également dévoilé il y a quelques jours un concept de buggy « électrique » taillé pour les baroudeurs.
Pour autant, Dacia ne veut pas s’emballer : son objectif est toujours de proposer des véhicules à bas prix (y compris pour ses activités au sein des pays émergents), ce qui implique une transition progressive vers le tout-électrique, à mesure que les technologies requises et les batteries se feront plus abordables.
Dans l’entre-temps, Dacia compte s’appuyer sur des modèles hybrides pour chercher son équilibre en cette période critique pour l’industrie automobile. La firme doit notamment lancer en 2023 son crossover hybride Dacia Jogger, basé sur la technologie Renault E-Tech, elle-même introduite en 2020.
Comme le précise Automotive News, Renault doit pour sa part dévoiler le mois prochain sa stratégie visant à créer deux divisions distinctes, l’une pour les véhicules électriques, l’autre pour ceux qui seront toujours basés sur des moteurs thermiques. Une réorganisation interne nécessaire pour le groupe, pionnier sur l’électrique grâce à son alliance avec Nissan et la Renault Zoé, mais qui s’est (au moins en partie) laissé distancer sur ce terrain par la concurrence, particulièrement allemande et américaine.
Pour aller plus loin
La voiture électrique est-elle un véhicule propre ?
Rendez-vous un mercredi sur deux sur Twitch, de 17h à 19h, pour suivre en direct l’émission SURVOLTÉS produite par Frandroid. Voiture électrique, vélo électrique, avis d’expert, jeux ou bien témoignages, il y en a pour tous les goûts !
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix