Depuis l’arrivée de Luca de Meo à la tête du groupe Renault en 2020 et l’annonce de la stratégie « Renaulution », le constructeur français est sur tous les fronts et annonce régulièrement plusieurs nouveautés en termes d’électromobilité.
Entre le lancement de la nouvelle Renault Mégane E-Tech l’an dernier, l’annonce des futures R5 et 4L 100 % électriques à l’horizon 2024 et 2025, le lancement de Mobilize, l’arrivée d’un futur grand SUV électrique… L’actualité ne faiblit pas chez le constructeur au losange.
Et elle ne devrait pas faiblir de si tôt, puisque la marque française vient d’annoncer la redéfinition des contours de son alliance avec Nissan et Mitsubishi. Renault et Nissan ont formé une alliance depuis 1999, et les nouveaux termes de cet accord vont courir sur les 15 prochaines années.
L’après Mégane électrique avec une recharge ultrarapide
Si on pouvait s’étonner du manque de synergie entre les Renault et Nissan électriques, tout va changer d’ici les prochaines années. Les deux constructeurs ont annoncé une nouvelle collaboration pour le développement de plusieurs voitures électriques de segment C. Le premier modèle en question sera présenté à partir de 2026. Il s’agira sans doute d’un modèle qui arrivera après la Mégane E-Tech que nous connaissons actuellement.
Les deux marques partageront de nombreux éléments, à commencer par une nouvelle architecture de 800 volts. Équipant déjà de nombreux modèles comme les Kia EV6, Hyundai Ioniq 5 et autres Porsche Taycan, celle-ci permet notamment de profiter d’une recharge plus rapide, de l’ordre de 18 minutes pour passer de 10 à 80 %. Mais pour l’heure, on ne connaît pas la puissance maximale qui pourra être encaissée par la voiture.
La future Nissan Micra électrique sera produite en France
Dans le même temps, l’Alliance a aussi annoncé l’arrivée d’un nouveau modèle électrique de segment B produit en France. Il s’agira d’une Nissan, et très certainement de la future Micra qui reposera sur la plateforme CMF-BEV conçue par Renault pour la Renault 5 électrique qui arrivera en 2024. La Nissan Micra électrique sera produite dans l’usine ElectriCity de Renault et arrivera en 2026.
Renault et Nissan vont aussi travailler sur un projet en commun, à savoir le FlexEVan, un utilitaire électrique que Renault a annoncé en novembre 2022. Dans les faits, c’est Nissan qui rejoint le losange dans ce projet et devrait apporter son expertise technique dans le domaine de l’utilitaire 100 % électrique.
Cela ne nous concernera pas en Europe, mais Nissan va profiter de l’expérience de Renault en matière de véhicule low-cost pour lancer plusieurs petits modèles électriques sur la base de la Spring. Ces modèles seront à destination de marchés émergents comme l’Amérique latine ou encore l’Inde.
Une nouvelle infrastructure de recharge commune
Outre les nouveautés produits, Renault et Nissan vont aussi changer plusieurs choses en matière de distribution, notamment en Europe. Renault, Nissan et Mitsubishi comptent développer un réseau de distribution en commun, avec des concessionnaires qui distribueront les trois marques. Ces derniers permettront d’avoir des synergies sur le service après-vente, le financement et les pôles de voitures d’occasion. De quoi permettre aux trois constructeurs de réaliser des économies en infrastructures tout en multipliant son réseau.
L’autre nouveauté intéressante, c’est le déploiement conjoint d’infrastructures de recharge en Europe et chez les concessionnaires des deux parties. Les deux marques n’ont pas donné plus de détails à ce sujet, mais ces infrastructures de recharge devraient rester assez embryonnaires compte tenu du fait qu’elles se limiteront simplement aux concessionnaires.
Enfin, Renault et Nissan auront aussi recours à des partenaires industriels communs pour le recyclage des batteries en fin de vie. Rappelons que Renault, Veolia et Solvay ont créé une usine pilote en France pour recycler en boucle fermée les métaux contenus dans les batteries électriques.
Renault avait aussi annoncé l’arrivée d’une « Re-Factory », à Flins, avec l’installation d’une ligne de démantèlement de véhicules et batteries électriques à partir de 2024, afin d’augmenter sa capacité à recycler et à s’approvisionner en pièces et matières en boucles courtes.
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