On ne vous en parlait pas plus tard que ce matin : la rumeur folle d’une fusion entre Renault et le tentaculaire groupe Stellantis (maison de 14 marques automobiles différentes, dont Peugeot, Citroën, Fiat, Opel, Jeep, DS ou encore Maserati), annoncée par un journal italien.
Une rumeur qui a de quoi surprendre (et peut-être un peu s’inquiéter)… mais qui n’aura manifestement pas lieu, d’après Automotive News Europe, qui cite une source proche du ministère de l’Économie français.
Un petit résumé
Pour vous la faire courte, le quotidien italien Il Messaggero annonçait il y a quelques jours l’étude par le gouvernement français d’une énorme fusion entre les deux groupes automobiles nationaux, Renault et Stellantis, dans le but d’être plus compétitif dans le domaine de la voiture électrique – un milieu qui doit faire face à la déferlante chinoise d’un côté (notamment portée par BYD) et de Tesla de l’autre.
Une rumeur qui pouvait poser un certain nombre de questions en termes de maintien d’usines et de masse salariale en Europe, et qui fut rapidement démentie par le président de Stellantis. L’État français, qui détient 15 % des parts de Renault (faisant de lui le premier actionnaire de la marque) et 6,1 % des parts de Stellantis, vient à son tour de contredire cette information.
Une confiance en Renault
Bien loin d’une volonté de fusion, le gouvernement semble au contraire avoir toute confiance en Renault – plus particulièrement dans sa stratégie de partenariats.
La marque française est connue pour son alliance avec Nissan (et Mitsubishi plus récemment), mais son fameux plan d’action, dénommé « Renaulution« , lui a ouvert les portes de bien d’autres acteurs : citons Google (puisque les derniers modèles, comme la Mégane E-Tech ou le Scénic E-Tech disposent d’Android Automotive) ou encore Qualcomm.
Renault a d’ailleurs créé fin 2023 la division « Ampère », uniquement dédiée au développement de sa gamme électrique, elle aussi avec une forte connotation software. Ambition : produire des voitures électriques réussies et abordables, au moins au niveau d’un équivalent thermique. La future Twingo électrique, prévue à 20 000 euros en 2026, en est un bon exemple.
Bref, une simple rumeur qui ne devrait pas avoir de lendemain, mais qui montre bien que jamais rien n’est établi dans le petit monde de l’automobile.
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