La Renault 5 E-Tech electric (ou R5 électrique) était attendue de pied ferme. Il faut dire qu’une voiture 100 % électrique, « abordable », fabriquée en France, qui peut devenir la première voiture du foyer, ça fait rêver. Le constructeur français a profité du salon de Genève pour lever le voile sur le design final et les principales caractéristiques techniques du véhicule, que vous pouvez retrouver dans notre article dédié. De notre côté, nous avons eu la chance d’approcher la voiture, mais aussi de monter à bord comme vous pouvez le lire dans cet article et le voir dans la vidéo un peu plus bas.
La R5 électrique est très attendue puisqu’elle fait partie de la vague des premières voitures électriques abordables, vraiment polyvalente. Elle est censée venir tenir tête à la Citroën ë-C3, mais aussi faire oublier, en partie, la Dacia Spring. Cette dernière a permis de rendre bien plus accessible les voitures électriques, mais avait aussi beaucoup de défauts.
Renault a un gros challenge qui l’attend, puisque la firme française reprend le nom de l’ancienne Renault 5, commercialisée à partir de 1972. C’était l’une des voitures les plus vendues de son temps, avec les autres 205 et Golf d’époque. On retrouve quelques clins d’œil à la première R5, mais Renault a voulu s’éloigner de la proposition d’antan, pour proposer une voiture « rétrofuturiste » et non pas « néo-rétro » des mots même de Gilles Vidal, le directeur du design Renault.
Avec la Renault 5 E-Tech électrique, le constructeur français veut proposer un véhicule avec le moins de concessions possibles, malgré un tarif serré. Il est question d’un prix de départ sous les 25 000 euros pour les versions d’entrée de gamme. La version que nous avons eue la chance de voir fait partie des finitions haut de gamme.
Vidéo
Fiche technique
Modèle | Renault 5 E-Tech électrique |
---|---|
Dimensions | 3,92 m x 1,77 m x 1,5 m |
Puissance (chevaux) | 150 chevaux |
0 à 100km/h | 8 s |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Vitesse max | 150 km/h |
OS embarqué | Android Automotive OS |
Taille de l’écran principal | 10 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Prix entrée de gamme | 25000 euros |
Prix | 33 490 € |
Fiche produit Voir l’essai |
Design
Quand Renault nous a dévoilé le design final de la R5 électrique, j’ai été franchement impressionné. Et pour cause : le dessin reprend quasiment trait pour trait l’étude de style, qui avait été dévoilée en 2021 sous la forme du Renault 5 Concept. C’est assez rare qu’un concept-car conserve sa forme lors du passage en version de série. Et pourtant, Renault l’a fait, sous la pression de Gilles Vidal, qui a imposé aux ingénieurs ses contraintes de style.
Alors bien entendu, quelques concessions ont été réalisées en termes de design pour permettre la commercialisation de cette voiture électrique. Mais ce qui est sûr, c’est que l’effet « wahou » du concept-car est conservé avec la Renault 5 E-Tech de série.
Nous avons pu voir les coloris vert, jaune et bleu. La version jaune, fidèle au concept, fera clairement tourner les têtes sur son passage. Nous avons également pu apercevoir, sur des images, les versions blanche et noire de la voiture. Elle devient beaucoup plus sobre et passe partout, mais avec les traits reconnaissables.
Chaque média avait le droit à un peu de temps avec un coloris unique. De notre côté, comme vous pouvez le voir en vidéo, nous avons hérité de la version bleue. Ce ne serait pas forcément mon choix premier, mais il faut dire que le bleu est réussi. Plutôt sombre, avec des accents plus clair à la lumière.
Globalement, le design de la R5 électrique est celui d’une voiture compacte, de segment B. On peut donc la comparer à une Renault Clio, à la Citroën ë-C3, la Renault Zoé ou encore la Peugeot e-208. La R5 électrique mesure 3,92 mètres de long pour 1,77 mètre de large et 1,5 mètre de hauteur. Elle est donc plus longue que la Twingo, mais plus courte que la Clio.
Si la face avant peut faire penser à une Clio un peu vintage, les phares à LED omniprésents rappellent qu’on est face à une voiture électrique vendue en 2024. On trouve ainsi les magnifiques feux de jour à LED au niveau des anti-brouillards. Mais on a également une autre signature lumineuse, au niveau des optiques avant, qui prend une forme de pupille. C’est ce qui permet d’annoncer à Renault que sa R5 a un petit air humain.
On continue avec la prise d’air sur le capot, reprise de la R5 originelle des années 70. Cette fois-ci, ce n’est pas une prise d’air, mais un indicateur de charge, sous forme de 5 éclairé, qui permet d’afficher l’état de recharge de la batterie lorsque le conducteur s’approche de la voiture.
Rien de particulier à dire sur les côtés de la voiture, si ce n’est les ailes un brin élargies, qui peuvent faire penser à la R5 Turbo d’antan. Et surtout, les jantes, contrairement à la Dacia Spring, sont grandes : 18 pouces pour toutes les versions, avec des enjoliveurs pour la finition Evolution, et des jantes en alliages sur les finitions Techno et Iconic Cinq.
L’arrière de la voiture est globalement réussi, avec une reprise du style des optiques de la R5 originelle. C’est-à-dire au format vertical. Ce qui donne une belle signature lumineuse qui devrait permettre de reconnaître du premier coup d’œil cette voiture dans la nuit.
Si vous aimez la personnalisation, vous allez aimer la Renault 5. Le constructeur prévoit un programme de personnalisation, avec par exemple, pour l’extérieur, la possibilité de choisir la couleur du jonc qui souligne le pavillon. Le toit peut également être peint dans la couleur de la carrosserie, ou noir.
Bref, vous l’aurez compris, chez Survoltés, on est fan du design de la Renault 5 E-tech électrique, et on pense qu’elle devrait faire l’unanimité. Mais attention aux couleurs un peu trop pop, à l’image du vert, assez spécial.
Il est maintenant temps, de passer à l’habitacle !
Habitabilité
À l’intérieur, on est surpris par l’accueil de l’habitacle. Les matériaux ont été choisis avec soin, mais surtout, un travail particulier a été réalisé pour la présentation de chaque élément.
Ce qui saute aux yeux, d’entrée de jeu, c’est l’immense écran de 10 pouces, qui joue le rôle de combiné d’instrumentation, derrière ce volant à la forme si particulière. Ce dernier intègre de nombreux boutons, que ce soit pour gérer le système d’infotainement, mais également pour gérer les aides à la conduite.
En plein milieu de la planche de bord, trône fièrement l’écran d’infotainement de 10 pouces (7 pouces sur la finition d’entrée de gamme). Sous celui-ci, les buses d’aération surplombent de nombreux boutons physiques, permettant d’avoir accès aux fonctions principales de confort de la voiture, sans passer par l’écran tactile.
Vous êtes un brin écolo et vous aimez les textures qui sortent de l’ordinaire ? Renault vous a écouté. Les textiles de l’habitacle sont majoritairement réalisés en matériaux recyclés. Vous aimez les jeans ? Bonne nouvelle : il est possible de choisir une sellerie recyclée à 100% à partir de bouteille d’eau en plastique en tissu Denim.
Alors oui, on est loin du luxe des cuirs que l’on trouve dans de nombreuses berlines électriques des segments supérieurs. Mais on est loin des vulgaires tissus sans vie et beaucoup trop sobres de certaines créations abordables. Mention spéciale pour les surpiqures présentes sur la partie droite du tableau de bord, comme un clin d’œil au passé de la R5.
En termes d’espace à bord, on est dans une voiture compacte, il n’y a pas à dire. Mais franchement, c’est loin d’être ridicule, surtout du haut de mon mètre quatre-vingt-quatre. Sur les sièges avant, je suis à mon aise. À l’arrière, c’est une autre histoire. Je tiens au chausse pied et je ne ferais pas 1000 km comme ça. Mais sur un trajet du quotidien, ça passe largement.
Un petit tour du côté du coffre : c’est une compacte, alors ce n’est pas ultra-spacieux. Mais on a tout de même le droit à 326 litres (277 dm³ VDA). C’est à peu près la même contenance qu’une Renault Zoé, mais surtout, un peu plus que la Peugeot e-208, donnée pour 309 litres (265 dm³ VDA).
Renault annonce 19 litres de rangement dans l’habitacle, avec la console centrale, la boîte à gants et les vides poches des portières.
Aux places avant, l’accoudoir central permet de séparer l’espace en deux, et offre aussi un peu de rangement. On trouve deux ports USB-C à côté de l’allume-cigare. Un chargeur sans-fil est également de la partie.
Infotainement
Bonne nouvelle ! La Renault 5 E-Tech intègre l’un des meilleurs systèmes d’exploitation automobile : Google Automotive, aussi appelé Android Automotive. Sauf sur la version d’entrée de gamme, avec l’écran de 7 pouces, qui se contente de la radio, mais aussi de la compatibilité Android Auto et Apple CarPlay pour profiter des applications de son smartphone.
Sur les versions avec Google Automotive, Renault propose le Play Store de Google, avec une cinquantaine d’applications : Google Maps, Google Assistant, Waze, YouTube, Chrome, etc. Un véritable smartphone sur roue pour reprendre l’expression consacrée !
Malheureusement, la voiture était en mode démo, la partie logicielle ne semblait pas encore finalisée. Nous n’avons donc pas pu jouer avec le système. Et pourtant, il donne envie. C’est le même que sur Renault Mégane E-Tech et Scenic E-Tech, mais avec quelques évolutions qui devraient prochainement se retrouver sur les deux grandes sœurs via une mise à jour logicielle.
Car oui, désormais, les voitures peuvent être mises à jour comme des ordinateurs ou des smartphones. Comme chez Tesla. De quoi apporter des nouveautés, que ce soit en termes de confort, ou de puissance (comme chez Tesla), durant toute la durée de vie du véhicule.
Bref, la R5 signe l’arrivée de Reno, un assistant virtuel, à l’image de Google Assistant. Il est possible de lui demander, à la voix, de réaliser des actions (régler la température de l’habitacle par exemple), mais il peut aussi, de lui-même, préconiser des actions. Vous entrez dans une zone polluée les fenêtres ouvertes ? Reno va vous proposer de fermer celles-ci.
L’autre nouveauté réside dans le planificateur d’itinéraire, qui évolue pour être plus précis, et notamment tenir compte de davantage de facteurs extérieurs (météo, circulation, etc.). L’objectif : vous indiquer, sur longs trajets, les arrêts recharge à effectuer ainsi que leur durée.
Aides à la conduite
Renault frappe fort sur les aides à la conduite, vraiment nombreuses sur la R5 électrique. On retrouve, un système de surveillance d’attention du conducteur, le freinage automatique d’urgence en marche arrière, la détection avant avec correction de trajectoire d’urgence, la détection arrière avec correction de trajectoire d’urgence et la sortie sécurisée des occupants.
Mais ce n’est pas tout, car l’option Active Driver Assist permet d’aller encore plus loin, et de proposer la conduite semi-autonome de niveau 2. Dans la pratique, il s’agit d’un régulateur adaptatif de vitesse couplé à un centrage dans la voie. La voiture conduit donc presque toute seule sur autoroute par exemple.
Le constructeur français pousse le bouchon un peu plus loin, avec ce qu’on appelle la conduite collaborative, sous les 50 km/h. Le conducteur peut agir sur la direction, en conduite semi-autonome, pour laisser par exemple passer un motard, sans que l’aide se désactive. Très pratique et disponible chez les concurrents allemands, par exemple, mais pas chez Tesla.
Attention au freinage régénératif : la conduite à une pédale (le fameux mode one-pedal des voitures électriques) ne sera disponible que pour les modèles produits à partir de début 2025. Et inutile de compter sur une mise à jour logicielle pour corriger le tir, car c’est un système entier à changer.
Trois moteurs différents
Un seul bloc moteur sera produit par Renault, mais il sera décliné en trois puissances différentes. Questionnée à ce sujet, la marque nous confirme que le moteur sera bridé logiciellement. On peut donc s’attendre à ce que des petits malins vendent des kits pour débrider la pleine puissance. Du tuning 2.0.
On retrouve un moteur d’une puissance de 95 ch (70 kW) délivrant un couple de 215 Nm en entrée de gamme. On passe ensuite au bloc de 120 ch (90 kW) avec un couple de 225 Nm. Et enfin, le plus puissant génère 150 ch (110 kW) pour un couple de 245 Nm. De quoi propulser le petit bolide de 0 à 100 km/h en moins de 8 secondes. Quant aux reprises, de 80 à 120 km/h, elles sont expédiées en moins de 7 secondes.
C’est assez rapide pour une voiture aussi compacte, mais il est vrai que les voitures électriques nous ont habitué à un peu mieux. Mais n’oublions pas qu’il s’agit ici d’une voiture compacte. Et que ces chiffres sont plus performants que l’immense majorité des voitures thermiques, y compris les berlines allemandes.
Attention toutefois : le bloc le plus puissant sera uniquement disponible avec la grande batterie de 52 kWh. Tandis que le bloc le moins puissant fera l’impasse sur la recharge bidirectionnelle que nous détaillerons un peu plus bas.
Renault promet un silence d’or dans l’habitacle. Grâce, notamment, à la suspension du moteur, qui « bénéficie d’une double filtration qui utilise la masse du chargeur pour amortir les vibrations acoustiques du moteur (gain de 10 dB) participant au silence ressenti dans l’habitacle« . Mais ce n’est pas tout : un pare-brise acoustique est installé de série et Renault a installé le « smart cocoon« , un « un absorbant breveté nouvelle génération qui isole la batterie de l’habitacle. Il s’agit de la meilleure solution actuelle du marché« .
Il faudra vérifier tout cela sur la route, surtout que Renault nous annonce l’intégration d’un train arrière multi-bras, que l’on a l’habitude de retrouver sur les voitures du segment supérieur. De quoi promettre une tenue de route et un confort appréciable.
Autonomie, batterie et recharge
L’autonomie théorique de la Renault 5 E-Tech electric est de 400 km sur le cycle mixte WLTP avec la batterie de 52 kWh. C’est dans la moyenne des autres citadines électriques : la Zoé pouvait déjà parcourir 395 km WLTP avec une batterie de 52 kWh également (mais différente de la R5), tandis que les électriques de Stellantis (Peugeot e-208, Opel Corsa electric) peuvent parcourir 410 km WLTP avec une batterie de 48 kWh net. Pour la version 40 kWh (disponible à partir de mars 2025), il faudra tabler sur 300 km d’autonomie.
400 km d’autonomie théorique est largement suffisant pour traverser la France en reliant Paris à Marseille, à condition que la voiture se dote d’une recharge rapide. Et la bonne nouvelle, c’est que c’est bien le cas pour la R5. Sur une borne rapide, en courant continu, avec une puissance de 80 ou 100 kW selon la taille de la batterie, il faut 30 minutes pour passer de 15 à 80 %. Soit environ 35 minutes pour l’exercice du 10 à 80 %.
Attention toutefois : en version d’entrée de gamme, avec le plus petit moteur de 70 kW et la batterie de 40 kWh, la R5 est totalement dépourvue de recharge rapide. Elle doit se contenter de la recharge en courant alternatif, qui prend plusieurs heures.
C’est dans la bonne moyenne des voitures électriques, mais c’est assez fort pour une voiture compacte du segment B. Pour en revenir aux 208 et Corsa électriques, elles font un 20-80 % en 30 minutes avec une batterie un peu plus petite. On peut toutefois citer la MG4, qui réalise l’exercice en entre 26 et 38 minutes selon la taille de la batterie. Mais elle fait partie du segment supérieur.
En courant alternatif, sur une borne de recharge plus lente (comme à domicile par exemple ou dans les parkings), la R5 électrique intègre un chargeur d’une puissance de 11 kW. De quoi faire le plein en 4 à 5h selon la taille de la batterie.
Mais ce qui risque de faire le plus de bruit dans la Renault 5 E-Tech, outre son rapport qualité / prix, c’est l’intégration – c’est une première en France – d’un chargeur bidirectionnel compatible avec les fonctions V2H (vehicule-to-home) et V2G (vehicule-to-grid). Cela va bien au-delà de la fonction V2L (vehicule-to-load) que l’on connaît déjà sur certaines voitures électriques et qui permet d’alimenter un appareil électrique (barbecue à gaz, tondeuse, etc).
Sur la R5 E-Tech, le V2L permet de faire sortir, via un adaptateur, jusqu’à 3,7 kW de puissance de la batterie de la voiture. Mais le V2G va bien au-delà et promet une petite révolution des usages.
V2G : le coût de la recharge divisé par deux
La Renault 5 E-Tech electric est donc la première voiture qui permet de diviser par deux, selon le constructeur, le coût de la recharge à domicile. Comment ? Avec la recharge bidirectionnelle, qui permet d’alimenter la maison, mais aussi le réseau électrique du voisinage, grâce à la voiture électrique.
Plus concrètement, lorsque vous branchez la R5 sur une borne dédiée, conçue et produite par Mobilize, filiale de Renault, la voiture va pouvoir envoyer l’énergie contenue dans la batterie à la borne. Et celle-ci décidera si elle s’en sert pour alimenter la maison, ou pour la revendre à votre fournisseur d’électricité. Plus cher que vous n’aurez acheté cette électricité.
Le cas d’usage le plus concret est le suivant : la nuit, lorsque l’électricité est la moins chère, la borne va décider, d’elle-même, de recharger la voiture. Et la journée, en cas de pic de consommation dans le pays, et lorsque l’électricité coûte le plus cher, votre fournisseur d’énergie va communiquer avec la borne pour lui acheter une partie de l’énergie de votre batterie.
Pour réussir cela, Renault a noué un partenariat avec un fournisseur d’énergie, The Mobility House. Et la marque promet que les revenus issus de la revente d’énergie « pourront correspondre à environ 50% en moyenne du coût de la recharge à domicile« . En d’autres termes, cela reviendrait à diviser par deux le montant de la facture d’électricité dédié à la recharge.
Mais attention, on ne connaît pas encore tous les détails de cette offre, et notamment les tarifs. Renault précise que « ce contrat garantit de fournir cette électricité à un tarif aussi compétitif que le prix de référence du marché« . Mais est-ce que ce sera vraiment plus intéressant que les offres spéciales, comme EDF Tempo ou ZenFlex ?
Interrogé à ce sujet, un porte-parole de Mobilize nous a indiqué que Renault avait analysé les offres de la concurrence, et que la leur sera très compétitive. Et surtout, que contrairement aux offres précitées d’EDF, il n’y aura pas de contraintes qui imposent de différer certaines consommations gourmandes en énergie (chauffage, cuisine, lave-linge, etc.). On attend de voir.
Prix et disponibilité
La R5 électrique sera disponible à la commande en septembre 2024. Les prix et l’ensemble de la gamme tarifaire sera connu avant l’été. Pour le moment, la seule certitude est que la version d’entrée de gamme, avec la petite batterie, sera vendue « avec un prix d’entrée d’environ 25 000 euros« . Auparavant, le constructeur français annonçait un tarif inférieur à ce montant.
Mais attention, car au départ, seule la version 52 kWh et les finitions les plus haut de gamme seront disponibles. De quoi anticiper un prix d’au moins 35 000 euros pour le démarrage.
La batterie de 40 kWh et les finitions d’entrée de gamme seront disponibles plus tard, à partir de début 2025.
Dans tous les cas, la voiture sera éligible au bonus écologique, grâce à un assemblage en France. Les batteries seront entièrement produites en France dès mars 2025. Il s’agit sûrement de la voiture électrique française la plus française.
Notre avis
Que penser de cette Renault 5 E-Tech ? Personnellement, et je pense que cela se ressent à la lecture de ce papier, je suis fan. Une petite voiture, intégrant une petite batterie, qui se recharge vite et qui est largement plus abordable que l’immense majorité du secteur. Cerise sur le gâteau : qui dispose de la recharge bidirectionnelle pour réduire le coût de la facture d’énergie. Que demander de plus ?
Ah si, je sais ce qu’il faut demander de plus : les vrais prix. Car à 25 000 euros, elle a toutes ses chances, clairement. Mais on sait tous que rares sont les clients qui signeront un chèque de ce montant. Le système de finitions, de motorisations, de batteries et d’options va faire flamber la facture.
En face, la R5 électrique devra composer avec la Citroën ë-C3, avec un rapport qualité / prix exemplaire. Mais avec un niveau de technologies largement inférieur. La nouvelle Dacia Spring pourrait aussi faire de l’ombre, même si la perte du bonus écologique devrait lui faire mal. Les futures Tesla Model 2 et Volkswagen ID.2 pourraient être les vrais challengers. Mais elles se font désirer, et laissent le champ quasiment libre à cette R5, qui a finalement toutes ses chances.
Pour se faire un avis définitif, vous l’aurez compris, il faudra attendre d’un côté les prix, mais également de rouler avec la voiture. Puisque après tout, c’est à ça que ça sert, une voiture.
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