Voici les Renault Estafette et Trafic électriques : ils récupèrent la meilleure technologie des Tesla

 
Renault présente ses trois nouveaux utilitaires électriques : les Trafic, Estafette et Goélette. Conçus en collaboration avec Volvo et CMA CGM, ils reprennent trois noms historiques tout en bénéficiant d’une technologie novatrice : il s’agit de software-defined vehicles, ou SDV. On vous explique.
Renault Estafette // Source : Renault

Si l’actualité récente de Renault tourne essentiellement autour de ses voitures électriques, la marque n’abandonne pas pour autant sa (fructueuse) division liée aux véhicules utilitaires.

En témoigne la communication du jour, qui présente toute la nouvelle gamme d’utilitaires électriques. On y découvre le nouveau Trafic, mais aussi deux nouveautés : l’Estafette et la Goélette. Des noms du passé pour des véhicules assez novateurs.

Une collaboration avec Volvo et CMA CGM

À vrai dire, le style de ces trois utilitaires électriques n’est pas une grande surprise, puisqu’ils avaient été dévoilés sans logo il y a quelques jours seulement par Flexis, la coentreprise entre Renault, Volvo et CMA CGM, chargé du développement des utilitaires.

Source : Renault

L’Estafette est donc un véhicule l’urbain, aux proportions inhabituelles : 5,27 m de long, 1,92 m de large, mais 2,60 mètres de haut – de quoi faciliter les livraisons, une personne de 1,90 m pouvant être debout. Le style est une version « assagie » du concept de 2024.

Renault Estafette // Source : Renault

Les aspects pratiques sont cependant omniprésents, comme l’immense pare-brise, les portes coulissantes ou un rideau coulissant à l’arrière. Aucun mot, cependant, sur l’habitacle.

Le Trafic, lui, entame sa quatrième génération en embrassant l’électrique. Ses proportions sont plus convenues que l’Estafette, mais sa hauteur sous les 1,90 m lui ouvrira l’accès à bien des parkings souterrains. Peu de détails, mais Renault promet « un rayon de braquage équivalent à celui d’une Renault Clio ».

Renault Trafic // Source : Renault

Quant à la Goélette, il s’agit d’un dérivé du Trafic, partageant sa partie avant tout en prenant ses libertés à l’arrière. Disponible en châssis cabine, avec un box ou une benne, sa polyvalence devrait permettre de répondre à de nombreux besoins.

Une architecture novatrice

La partie la plus intéressante de ces trois utilitaires électriques n’est cependant pas leur nom ou leur style, mais plutôt parce qu’il s’agit de véhicules dits « SDV » – pour « software-defined vehicle ».

Renault Goelette // Source : Renault

Très concrètement, cette architecture permet de connecter quasiment l’intégralité de la voiture – allant donc bien plus loin que la « simple » mise à jour des écrans qu’on peut voir aujourd’hui chez les constructeurs traditionnels.

Le meilleur exemple des SDV est Tesla, qui a conçu ses voitures depuis la Model S sur cet exemple. Résultat : des voitures continuellement mises à jour, qui peuvent recevoir des améliorations sur la vitesse de recharge, la consommation, la conduite autonome et bien d’autres aspects, le tout par une simple connexion internet.

L’habitacle des utilitaires révélés par Flexis // Crédit : Flexis

Si Renault reste encore discret sur les caractéristiques techniques de ses Trafic, Estafette et Goélette, la présentation de Flexis indiquait une recharge en 18 minutes grâce à une architecture 800 volts et une autonomie allant jusqu’à 450 km selon le cycle WLTP. Les utilitaires seront fabriqués à l’usine de Sandouville (76) à partir de 2026.


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