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Renault planche déjà sur le renouvellement de ses voitures électriques de segment C, les Mégane et Scénic E-Tech. Pour tenter de rattraper son retard sur les véhicules électriques, le constructeur veut partir d’une nouvelle page en utilisant une nouvelle plateforme. Cependant, la fin de l’association avec Nissan demande à Renault de supporter les coûts de développement seul. Sauf si le constructeur au losange s’associe avec un constructeur chinois, en l’occurrence Geely. Une solution envisagée mais aujourd’hui écartée.
Une vraie partie d’échec
Depuis 2018, l’alliance Renault-Nissan a du plomb dans l’aile. Et récemment, le constructeur japonais de l’alliance a déclaré préférer travailler avec Honda pour ses prochaines voitures électriques.
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Renault se retrouve donc seul, alors que le développement des remplaçantes des Mégane et Scénic E-Tech a déjà débuté. Renault ne pourra pas utiliser la plateforme CMF-EV, développée en partenariat avec Nissan, qui l’utilise pour l’Ariya. Il faut donc, pour Renault, trouver un nouveau partenaire pour partager les coûts de développement de cette plateforme, destinée à ces deux modèles attendus en 2028.
Geely a été une piste privilégiée
Comme le rapportent les informations des Échos, Renault aurait tenté une association avec le groupe chinois Geely. L’idée était d’utiliser et d’adapter une plateforme déjà existante dans le groupe asiatique, regroupant des marques comme Geely Auto, Lotus, Volvo, Lynk & Co et Smart.
Cette solution a été examinée l’été dernier, mais n’a pas été retenue pour des raisons de coûts. Pourtant, Geely et Renault travaillent déjà ensemble en Corée du Sud pour des moteurs thermiques avec la filiale Horse, et maintenant au Brésil, avec Renault do Brasil, qui a ouvert son capital aux Chinois. Ces antécédents n’ont malheureusement pas permis d’arriver à un accord entre les deux constructeurs pour le développement de la future plateforme C-EV.
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Du côté des syndicats, le CFE-CGC défend un développement en France et en interne de la plateforme C-EV. Selon Guillaume Ribeyre, délégué syndical central du CFE-CGC : « Dans le cadre du contrat social 2025-2027, les salariés français ont accepté des efforts pour accroître la compétitivité de l’entreprise. La direction doit, en contrepartie, donner des garanties sur le plan de charge de l’ingénierie, sur la C-EV, entre autres ».
Et les syndicats auront à cœur de conserver le développement de la plateforme en France, surtout depuis la décision de Renault d’exporter une partie du développement de la Renault Twingo en Chine pour gagner du temps. En effet, des études prouvent que l’industrie automobile chinoise se révèle bien plus rapide que les homologues européens et américains.
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En ne permettant pas cette plateforme partagée, Renault passe à côté de ce qui aurait pu devenir la voiture électrique française la plus intéressante. En effet, Geely a dans sa production la Zeekr 001, qui arrive à atteindre 1 000 km d’autonomie CLTC, tout en se chargeant de 10 à 80 % en 10 minutes. Les technologies Geely permettant ces caractéristiques auraient pu se retrouver à bord de la prochaine Mégane et du prochain Scénic. Maintenant, Renault se retrouve seul pour développer une voiture utilisant une plateforme offrant une charge rapide. La charge est actuellement l’un des défauts des Megane et Scénic. Quant au moteur, Renault a déjà montré des signes d’un rapprochement avec l’équipementier français Valeo.
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