Test du Samsung Galaxy Z Flip 4 : il a une meilleure autonomie, il a tout compris

Plus d'autonomie et moins de flip

Samsung remet le couvert avec un format (pour le moment) unique. Le Galaxy Z Flip 4 a une mission simple : peaufiner et corriger tout ce qui pouvait l'être. On pense notamment à l'autonomie médiocre du Z Flip 3, qui ne l'avait pas empêché d'emporter de nombreuses louanges du fait de son format si particulier. Que vaut cette dernière mouture ? On vous répond dans ce test.
Samsung Galaxy Z Flip 4 sous OneUI 4.1 // Source : Frandroid
Samsung Galaxy Z Flip 4 sous OneUI 4.1 // Source : Frandroid

Ce test a été réalisé le 24 Août 2022 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

 

Samsung raffine un peu plus son smartphone à clapet nouvelle génération en changeant quelques éléments de design, en ajoutant un peu plus de capacité de batterie et en changeant de puces. Assez pour justifier une nouvelle génération ? On en discute dans ce test.

Fiche technique

Modèle Samsung Galaxy Z Flip 4
Dimensions 71,9 mm x 165,2 mm x 6,9 mm
Interface constructeur One UI
Taille de l’écran 1,9 pouces, 6,7 pouces
Définition 2640 x 1080 pixels
Densité de pixels 425 ppp
Technologie Super AMOLED
SoC Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1
Puce graphique Adreno 730
Stockage interne 128 Go, 256 Go, 0 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 12 Mp
Capteur 2 : 12 Mp
Capteur photo frontal 10 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K
Wi-fi Wi-Fi 6 (ax)
Bluetooth 5.1
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Oui
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 3700 mAh
Poids 187 g
Couleurs Violet, Bleu, Rose, Gris
Indice de réparabilité ?
7,6/10
Prix 1 109 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé à partir d’un exemplaire prêté par la marque.

Le test en vidéo

Design

Le Galaxy Z Flip 4 est évidemment un smartphone au design unique. Plutôt que de s’employer à enfoncer d’autres portes ouvertes tout au long de ce paragraphe, intéressons-nous surtout à ce que Samsung a amélioré dans sa formule, ce qui nous plait et ce qui nous déplait. Car si d’apparence ce nouveau Flip ressemble beaucoup à son prédécesseur, pas mal de petits détails viennent un peu changer l’expérience.

Le point vraiment différenciant ici, ce sont sans doute les tranches plus plates que jamais. À leur contact, on s’aperçoit à quel point celles du Flip 3 étaient en réalité arrondies. En pratique, cela permet de rendre le Z Flip 4 beaucoup plus stable sur une table.

Nous nous sommes même retrouvés à l’utiliser bien plus en position flex, plié à l’horizontale, en multi-fenêtré avec une appli de chaque côté de l’écran. Pratique quand on veut garder un œil sur des flux ou des conversations, ou encore quand on veut regarder une vidéo tout en suivant une livraison. Autre usage que j’ai pu multiplier ici : pour regarder des vidéos sur une surface molle, comme un matelas, le téléphone est bien plus approprié que celui qui le précède.

En main, le Flip 4 paraît aussi bénéficier de cette nouvelle approche. Plus stable, mieux « calé » dans la paume, la direction prise par Samsung paraît bien vite une bonne idée à tous les étages. Au contact de la peau, la sensation est complètement différente de l’année dernière. On ressort avec quelque chose bien plus proche d’une sensation métallique.

Ces nouvelles tranches se veulent aussi plus solides, souligne Samsung. Sans leur donner un blanc-seing sur le sujet, nous pouvons tout de même souligner que le téléphone n’a aucun signe de dégâts après une dizaine de jours passés à son contact. On ne pouvait pas en dire autant du Z Flip 3 qui collectionnait les rayures aussi vite qu’il attirait les regards sur sa plastique avantageuse. Le port d’une coque reste donc conseillé, mais paraît moins obligatoire si vous êtes soigneux·ses.

Pour terminer sur ces tranches, soulignons qu’elle hérite ce coup-ci d’une finition brillante, qui permet de contraster avec le revêtement mat que le dos du téléphone adoptera (sauf si vous choisissez le Bespoke où tout sera brillant). On retrouve ainsi un peu ce que le géant coréen proposait sur ses Galaxy S22, avec un côté un peu moins cliquant ce coup-ci, plus sobre.

La pliure et l’écran

Passons à la pliure. Celle-ci est bien toujours visible, ne vous leurrez pas. Mais comme l’année dernière, soulignons le fait que lorsque vous regardez du contenu bien en face du téléphone, vous ne voyez absolument pas la pliure.

Le principe est donc clair : on profite d’un grand écran 6,7 pouces sans avoir à subir l’encombrement d’un smartphone à grand écran. Pour rappel, plié, le Z Flip 4 mesure 84,9 x 71,9 x 15,9 mm. Ajoutons qu’il pèse 187 g, de sorte qu’on ne le sent pas du tout comme un poids au fond de sa poche.

En revanche, ce choix à un coût et pas seulement pour votre porte-monnaie. En effet, la diagonale du Z Flip 4 conserve son format 22:9. Résultat, l’écran est tout de même très allongé, ce qui peut ne pas être le plus pratique à la verticale. L’avantage, c’est que par rapport à un smartphone traditionnel, vous n’aurez aucun mal à prendre l’habitude de légèrement plier l’écran pour atteindre l’endroit où vous souhaiter tapoter. Autre petit souci du 22:9, pour tous les contenus types YouTube, vous aurez de larges bandes noires sur les côtés. Si vous souhaitez zoomer, la coupure est trop brutale dans l’image. On ne profite donc pas pleinement de cette grande dalle. En revanche, à l’instar d’un Xperia 1 IV, le Z Flip 4 est tout indiqué si vous aimez regarder des films sur smartphone. En effet, on est ici tout proche de l’image d’un film dont on retire les bandes noires en haut et en bas.

Un autre aspect important à prendre en compte avant d’acquérir un Z Flip 4, c’est qu’il ne se ferme pas complètement. Conjuguez cela avec le fait que sa pliure marque effectivement un léger creux dans l’écran et résultat, vous aurez assez régulièrement des petites poussières qui s’invitent sur votre écran. En clair, si vous êtes un peu maniaque, ce smartphone n’est probablement pas fait pour vous. Pour terminer sur l’écran, ajoutons qu’il est percé d’un poinçon central et qu’il comporte des bordures assez prononcées, mais bien équilibrées, ce qui fait qu’elles ne jurent pas tellement.

Les détails techniques à connaître

Pour terminer le tour du propriétaire, retenez que le Z Flip 4 est compatible dual SIM, qu’il possède une certification IPX8, ce qui signifie qu’il peut être plongé dans l’eau. Le capteur d’empreinte est situé sur le côté, au même niveau que le bouton d’alimentation. Il est très réactif. La coque du téléphone est protégée par du verre Gorilla Victus, ce qui lui évite d’attraper trop vite des rayures. En outre, le nouveau revêtement mat empêche les traces de doigt d’y élire domicile.

Sous le menton, vous trouverez le port USB-C ainsi qu’une grille à haut-parleur. Le second haut-parleur est logé au-dessus du poinçon.

Écran

L’écran du Z Flip est une dalle Oled de 6,7 pouces, ratio 22:9, en 120 Hz adaptatifs. Selon nos mesures, elle peut descendre à 24 IPS au plus bas, un chiffre légèrement supérieur aux 48 IPS de l’année dernière, un critère de plus pour expliquer son gain en autonomie.

Comme d’habitude, les dalles de Samsung sont somptueuses, les détails nous apparaissent avec une grande clarté et on sent la myriade de couleurs qui couvent. Nos tests réalisés avec notre sonde et le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays tendent à confirmer cette première bonne impression.

Sans trop entrer dans les détails, retenez qu’il y a un mode vif et un mode naturel et que comme souvent, le vif affiche un très large panel de couleurs (123 % du DCI-P3 et 184 % du sRGB) tandis que le mode naturel apparait plus terne, même s’il couvre parfaitement le sRGB à 103 %.

Le pendant de cette explosion de couleurs est bien entendu la précision de l’écran qui s’en ressent. Le delta E moyen en mode vif est 5,24 en luminosité poussée à fond, ou 6,76 en plein soleil. En mode standard en revanche, le delta E moyen est exceptionnel. Il descend sous la barre symbolique des 3, sous lesquels l’œil humain ne voit plus de différence en affichant 2,16.

Quel que soit le mode choisi, la température de couleurs est plutôt correcte. Comptez 6805K en vif, soit non loin des 6500 K visés pour une lumière naturelle, et 6307K en mode dit naturel. Dommage cependant qu’aucun des deux ne propose une température impeccable. On peut toutefois jouer avec les réglages du téléphone qui permettent de s’en rapprocher.

La luminosité est plutôt satisfaisante également. Comptez 804 cd/m² en plein soleil, et 710 cd/m² en activant le mode « luminosité supplémentaire ». Dans l’ensemble, on a donc une très bonne dalle dont il est difficile de se plaindre. Elle fait le café comme on dit vulgairement.

Logiciel

Doit-on encore présenter One UI 4 (Android 12), ici dans sa version 4.1.1 ? Efficace, garnie de nombreuses fonctionnalités, avec un accent particulier mis sur l’utilisation à une main, utilisation intelligente de Monet et ses palettes de couleurs, on apprécie clairement les choix faits ici. Retenez qu’il s’agit d’une interface très accessible, ergonomique et qui ne manque de rien.

Un point lui est souvent reproché toutefois, une certaine tendance aux animations un poil lente. Sachez que sur cette version 4.1.1, celles-ci sont un peu plus réussies et fluides que d’habitude, mais on continue de devoir composer avec des ralentissements et des lags absolument inexplicables par moment et pour le moins agaçants. Ne vous attendez donc pas non plus à la fluidité des ColorOS et autre iOS.

Mesdames et messieurs, le mode plein écran du Z Flip 4 (quand il bugue).

Signalons tout de même un petit bug sur cette version, le confort visuel, à savoir le mode qui passe l’écran en orange le soir, avait tendance à rester allumé la journée, quel que soit le réglage que nous choisissions. Un petit désagrément dirons nous.

Le mode Flex

Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, le Z Flip 4 propose un mode Flex, un terme qui désigne en clair la manière qu’a l’interface de s’adapter lorsqu’on plie sa charnière pour poser le téléphone peu ou prou à 90°. C’est sans conteste l’usage le plus différenciant du téléphone et sa vraie valeur ajoutée.

Concrètement, une liste restreinte d’applications comme Google Duo ou YouTube bénéficient d’une interface vraiment dédiée. Sur la plateforme de vidéos de Google, les vidéos passent au format carré sur la partie haute de l’écran tandis que les commentaires s’installent en bas. Mais il est bien entendu possible de profiter du mode Flex sur toutes les autres applications. Pour ce faire, il suffit de se rendre dans le Labs où vous trouverez une liste déroulante. Une fois une app ajoutée, vous aurez accès à tous ces réglages :

  • Ouvrir les notifications ;
  • prendre une capture d’écran ;
  • contrôler la luminosité ;
  • contrôler le volume ;
  • ouvrir un pavé tactile(exclusif aux Flip et Fold 4 pour le moment) ;
  • contrôle de lecture sur les apps de musique et SVoD.

Cela permet concrètement d’utiliser le Z Flip sans support et de gérer des tâches légères de loin tout en faisant en autre chose, travailler sur un PC ou regarder des vidéos par exemple. J’ai eu aussi tendance à beaucoup plus laisser trainer mon téléphone qu’avec un smartphone classique et revenir dessus changer de morceau de musique ou répondre à une notification. En cela, le Z Flip devient bien vite le hub central de la maison un peu façon Google Nest.

Dommage cependant que Samsung n’aille pas un tout petit peu plus loin, en travaillant davantage avec les apps. Je pense notamment à Spotify, qui affiche deux barres de lecture en haut et en bas. On pourrait par exemple imaginer laisser plus de place aux pochettes et aux paroles en haut, ce qui raffinerait encore l’expérience.

Écran externe

Si le côte Flex permet de rapprocher le Z Flip d’un hub, on pourrait dire que son écran externe de 1,9 pouce le rapproche d’une montre connectée ou d’un bracelet connecté. Entendons par-là qu’il permet de se tenir au courant de ses notifications, sa musique, ses appels même, sans avoir besoin d’ouvrir le téléphone et donc de vraiment entre en interaction avec lui.

Car oui, parmi les petites nouveautés du Z Flip 4, notons la possibilité de passer des appels sans avoir besoin d’ouvrir le téléphone, ou encore de gérer une pièce en domotique via SmartThings.

Soyons clairs, vis-à-vis de cet écran externe, il y a deux écoles : celles et ceux qui ne supportent pas de devoir ouvrir leur téléphone dès qu’ils veulent consulter une notification, et ceux qui, comme votre serviteur, ressentent une forme de paix grâce à ce petit écran. Car lorsque le Flip est fermé, on est alors moins tenté de sauter sur les réseaux sociaux sans cesse. Là encore, il s’agit d’un cas d’usage tellement particulier, qu’il vous faudra vous demander s’il vous parle ou pas du tout avant d’acheter le Flip 4.

Photo

Le Samsung Galaxy Z Flip 4 est équipé de deux modules photo arrière et d’un capteur selfie derrière poinçon. Voici leurs capacités respectives :

  • Grand-angle, 12 Mpx, f/1,8, 24 mm, Dual Pixel PDAF et OIS ;
  • Ultra grand-angle, 12 Mpx, f/2,2, 123° ;
  • Selfie, 10 mégapixels, f/2,4, 26 mm.

Grand-angle

La science de la photo computationnelle de Samsung frappe encore, malgré des capteurs un peu moins bien équipés que sur les S22 ou sur le Fold 4. Si l’on peut bien entendu avoir quelques réserves sur les couleurs un peu trop saturées des verts et des bleus, difficile de ne pas reconnaître une certaine esthétique dans le rendu qui nous est offert.

 

On peut aussi saluer une vraie fiabilité, en ceci qu’il est vraiment rare d’appuyer sur le déclencheur et d’en sortir un cliché inexploitable (sauf grimace peu ragoutante). C’est exactement ce qu’on attend sur un téléphone et le résultat est réussi.

Ultra grand-angle

Si l’ultra grand-angle est très proche de son collègue sur la partie couleur et piqué, on sent tout de même clairement l’absence de stabilisation optique par un focus un peu moins bien maitrisé. La lumière est aussi rendue de manière un peu plus terne.

De nuit

De nuit, difficile de dire qu’on sent réellement une différence avec l’année dernière. Samsung assure que son capteur est plus grand, il est donc censé capter plus de lumière. Changement ou pas, le mode nuit réussit son pari. Sur le premier cliché ci-dessous, on garde tout de même un lens flare, mais le piqué obtenu dans la perspective au fond de la rue est assez bluffant. Sur le second cliché, on constate qu’en cas d’ombre importante, on perd un peu en détails. Malgré la stabilisation optique, le focus n’est pas non plus parfait, attention donc à ne pas trop bouger.

L’ultra grand-angle perd complètement le naturel de la scène en transformant les éclairages orange de la scène en un blanc plus classique. On constate également que les lens flare sont à la fête, que ce soit à gauche ou au fond, où le lampadaire est bien plus cramé que sur le cliché ci-dessus. On constate aussi un petit manque de netteté sur la façade de gauche. Ceci étant dit, il est rare de voir un module ultra grand-angle conserver autant de détail et le mode nuit parvient tout de même à faire son office, à savoir éclairer une scène en partie plongée dans le noir.

Selfie

Ci-dessous, dans les deux premiers clichés, vous trouverez un selfie pris avec le capteur dédié. Pour le dernier, il s’agit d’une photo prise avec le capteur principal du téléphone à l’aide de l’écran externe. Si le capteur selfie s’en sort très bien et se place très proche de son homologue, le gain en termes de piqué est indéniable avec le capteur principal.

Portrait

Le mode portrait reste bien une des grandes forces de Samsung. Sur ce le premier cliché, avec un éclairage mauvais à base de néon, il réussit à dégager un résultat à l’esthétique soigné. Le flou d’arrière plan est bien progressif et les cheveux ne sont que très peu coupés. Le piqué sur mon collègue Anthony est aussi très bon. En extérieur, sur le second cliché, on constate qu’il peine un peu plus à gérer l’HDR sur mon collègue Clément, mais l’effet de flou d’arrière-plan est toujours aussi bon.

Vidéo

En vidéo, le Galaxy Z Flip offre la possibilité de filmer en 4K/60 FPS. Si le coeur vous en dit, vous pouvez bien sûr profiter du retour de l’écran externe pour vous filmer en selfie avec le capteur prinicipal. Voici d’ailleurs ce que cela donne (attention, l’option n’est offerte qu’en 4K/30 FPS maximum).

Performances

Le Samsung Galaxy Z Flip 4 est équipé de la meilleure puce disponible sur le marché européen, le Snapdragon 8+ Gen 1. Intègre 8 Go de RAM et 128, 256 ou 512 Go de stockage selon les configurations.

Modèle Samsung Galaxy Z Flip 4 OnePlus 10T Motorola Edge 30 Pro Samsung Galaxy S22 Oppo Find X5 Pro
AnTuTu 9 795057 754073 970568 749281 855644
AnTuTu CPU 188228 126624 217910 205545 171555
AnTuTu GPU 330284 416631 488162 259697 436545
AnTuTu MEM 125553 100661 160328 144378 120533
AnTuTu UX 150992 110157 164168 139661 127011
PC Mark 3.0 13121 10443 14651 13695 11416
3DMark Wild Life N/C N/C 8086 5374 9771
3DMark Wild Life framerate moyen N/C N/C 48.40 FPS 32 FPS 58.50 FPS
3DMark Wild Life Extreme 2341 2696 N/C N/C N/C
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen 14 FPS 16 FPS N/C N/C N/C
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) 57 / 34 FPS 60 / 47 FPS 54 / 32 FPS 36 / 23 FPS 59 / 47 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 38 / 44 FPS 60 / 97 FPS 55 / 63 FPS 43 / 43 FPS 60 / 95 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 81 / 92 FPS 60 / 218 FPS 112 / 148 FPS 94 / 115 FPS N/C
Lecture / écriture séquentielle 1491 / 979 Mo/s 1637 / 1108 Mo/s 1710 / 1000 Mo/s 1635 / 992 Mo/s 1558 / 1216 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire 49848 / 51605 IOPS 23462 / 67117 IOPS 80634 / 85516 IOPS 81767 / 74077 IOPS 74053 / 69400 IOPS
Voir plus de benchmarks

Sans trop s’appesantir sur les benchmarks, notons que le Z Flip dépasse d’une courte tête les Galaxy S22 et autre OnePlus 10T, mais le Motorola Edge 30 et l’Oppo Find X5 Pro dominent toujours les débats.

Le Z Flip 4 est incontestablement un téléphone très puissant capable de lancer n’importe quelle application sans trembler et qui tourne comme une horloge au quotidien. Il offre en outre une chauffe relativement contenue sur des usages très gourmands comme le jeu 3D. En revanche, ne vous attendez pas à un glaçon, il lui arrive de s’exciter un peu, mais il n’est jamais brulant, fort heureusement.

Sur Fortnite, que nous lançons moins pour profiter des personnages de Dragon Ball que pour pousser la puce un peu dans ses retranchements, le téléphone n’a aucune peine à lancer le jeu en 60 fps, avec les détails graphiques sur moyen. Sur Genshin impact en revanche, le téléphone peine à faire tourner le jeu en moyen de manière parfaitement fluide. J’entends par là que s’il est bien possible de choisir ce réglage, le jeu affiche parfois des pertes de performances un peu gênante. En réglages faibles en revanche, vous pouvez jouer confortablement.

Batterie

Ne boudons pas notre plaisir. Samsung a semble-t-il, entendu le principal grief qui était fait à l’encontre du Z Flip 3. Le Galaxy Z Flip 4, sans hériter d’une autonomie complètement folle, remet le curseur là où on l’attendait au minimum, c’est-à-dire tout juste dans la moyenne basse.

C’est ce que démontre notre test labo réalisé avec ViSer, qui simule une utilisation en continu du téléphone. La progression est assez fulgurante. Il passe d’une dernière place sur le Flip 3 avec 7 h 46 avant de toucher les 10 %, à 11 h 39. Un chiffre qui n’a rien d’époustouflant, mais qui au vu de la petite batterie du téléphone (3700 mAh) est une belle prouesse.

Au quotidien, j’ai vraiment ressenti la différence avec mes six mois passés aux côtés du Z Flip 3. Le téléphone, en plus d’offrir plus d’heures d’utilisations, m’a semblé clairement plus endurant. En particulier, lorsqu’on le laisse tranquille, le téléphone garde bien mieux la charge que son prédécesseur, qui avait tendance à se vider de sa batterie tout seul.

Le Z Flip 4 rentre donc bien dans la catégorie des téléphones qu’on peut utiliser une journée complète sans trop trembler, du moment que l’on conserve un usage pas trop intense.

Charge

En partant de 4 %, comptez 1h14 de charge. Dans le détail, voici ce que cela donne sur la première demi-heure. Ce n’est pas fameux et la charge n’est évidemment pas le plus gros argument de vente de Samsung sur ce téléphone.

  • 5 minutes : 9 % ;
  • 10 minutes : 11 % ;
  • 15 minutes : 17 % ;
  • 30 minutes : 25 % ;

Audio

Le Z Flip 4 intègre donc deux haut-parleurs stéréo. Commençons par un bon point : aucun des deux ne prend vraiment le dessus sur l’autre. Ensuite, quel que soit le volume sonore, on évite l’écueil des aigus qui agressent ou des basses qui mangent tout. La signature apparait donc plutôt médium à fort volume et les aigus gagnent en puissance si on se rapproche d’un volume de 50 à 60 %. Ajoutons que le volume maximal n’est pas forcément très élevé. Ne comptez pas sur le Z Flip pour faire office d’enceintes dans une petite soirée.

Réseaux et communications

En appel, le Galaxy Z Flip 4 se montre plutôt bon élève, avec une bonne réduction de bruit active qui parvient à conserver une voix claire et intelligible. Sur un boulevard pour le moins fréquenté, le Z Flip 4 parvient à filtrer la majorité des bruits. Ceux qui passent restent en arrière-plan et ne cassent pas les oreilles. Comme d’habitude, quelques bruits soudains comme les klaxons s’invitent un peu à la fête tout de même.

J’ai pu rencontrer ici ou là lors de mon test quelques soucis de captation de la 4G, notamment dans le métro, soucis que je ne rencontrais pas forcément avec d’autres téléphones. Concrètement, le débit capté pouvait s’effondrer inexplicablement jusqu’à ne presque plus rien capter.

Pour le reste, il s’agit d’un téléphone 5G, qui puise dans toutes les bandes réseau exploitées actuellement par les opérateurs. Pour le reste de la connectivité, comptez sur du Bluetooth 5.2 et autre WiFi 6.

Prix et date de sortie

Le Samsung Galaxy Z Flip 4 se négocie 1109 euros avec 8 Go de RAM et 128 Go de stockage, 1169 euros pour 256 Go de stockage et 1289 euros en 512 Go. L’édition Bespoke, qui permet de choisir les coloris des deux coques ainsi que du cadre, coûte 100 euros supplémentaires. En édition classique, quatre coloris sont proposés : violet lavande, noir graphite, or rose et bleu, tous mats. La version Bespoke propose des coloris dits « glossy ».

Notre avis sur Le Samsung Galaxy Z Flip 4

Design
9
La grande force du Z Flip 4 réside sans conteste ici. L'écran externe et le mode Flex sont toujours aussi plaisants à utiliser. L'IPX8 sur un téléphone pliant est une vraie force et les nouvelles tranches plates renforcent l'impression de robustesse générale. Il ne reste plus qu'à effacer complètement la pliure centrale et on s'approche de la perfection.
Écran
8
S'il tire un peu sur les bleus et manque un peu de calibration en mode vif, l'écran du Z Flip propose tout de même une belle luminosité et une belle couverture colorimétrique. Mention spéciale au 22:9 pour regarder des films.
Caméra
7
Si la photo à la Samsung fait toujours mouche (belles couleurs, piqué efficace, mode portrait au top, mode nuit maitrisé), l'absence de téléobjectif lui fait perdre un point par rapport à ses concurrents au même prix.
Performances
8
Le Snapdragon 8+ Gen 1 fait mouche. Puissant, mais mesuré sur la chauffe, il affronte sans souffrir tous les usages du quotidien. En jeu 3D toutefois, il n'est pas aussi à l'aise que certains petits camarades équipés de la même puce, même s'il arrive tout de même à tout lancer sans trembler.
Logiciel
7
One UI 4.1.1 est une bonne interface où rien ne manque, facile à prendre en main et munie de nombreuses fonctionnalités cachées très pratiques. Les modes spécifiques au pliant sont vraiment intéressants. En revanche, de trop nombreux lags et ralentissements lui font perdre un point.
Autonomie
6
L'année dernière, nous mettions 4/10 au Galaxy Z Flip 3 et ses 3300 mAh. Le Z Flip 4 passe à 3700 mAh et maitrise beaucoup mieux le sujet. En résulte un téléphone jamais flamboyant sur le sujet, mais tout de même dans la moyenne et au-dessus du S22 Ultra par exemple. La charge reste trop lente, comptez plus d'une heure pour faire le plein.
Réparabilité
7,6
/10
INDICE DE RÉPARABILITÉ
Note finale du test
8 /10
En une génération, le Galaxy Z Flip passe d'un smartphone enthousiasmant, mais avec un gros défaut (l'autonomie) à un téléphone enthousiasmant avec quelques concessions pour sa gamme de prix.

Bien sûr, votre propension à trouver qu'il sort du lot dépendra de votre adhésion à son format si particulier. Écran 22:9 parfait pour les films, compacité, gestion des notifications sans ouvrir le téléphone, mode Flex qui évite de se trimbaler un stand partout... d'une personne à l'autre, les raisons de l'adorer sont certainement aussi importantes que celles qui vous amèneront à choisir un format plus traditionnel. Citons par exemple sa photo, qui bien que bonne, ne vaut pas ce qu'on connaît à une même gamme de prix chez la concurrence (ou même chez Samsung avec ses S22), l'obligation d'ouvrir le téléphone à chaque fois qu'on souhaite interagir avec, les quelques lags de One UI 4.1.1 ou encore sa charge très lente.

Une chose est certaine, le Galaxy Z Flip 4 ne sera plus disqualifié pour son autonomie. Celle-ci passe de médiocre sur le 3 (7h et quelques d'utilisation) à moyenne (11h). Une moyenne basse certes, mais qui n'a plus rien d'un défaut rédhibitoire. Et qui, à nos yeux, justifie sans doute la hausse de prix.

Points positifs du Samsung Galaxy Z Flip 4

  • L'écran externe

  • Le mode Flex

  • Compact de chez compact

  • Écran Oled de toute beauté

  • Bon niveau général en photo

Points négatifs du Samsung Galaxy Z Flip 4

  • Autonomie qui reste moyenne

  • Charge lente

  • Pas de téléobjectif

  • Quelques lags indésirables

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