Test du Samsung QE65QN800B : enfin un téléviseur Ultra HD 8K qui vaut le coup ?

Smart TV • 2022

Avec sa dalle Neo QLED capable d’afficher une image Ultra HD 8K et son système de rétroéclairage Mini-LED, le téléviseur Samsung QE65QN800B promet des images éclatantes, particulièrement lumineuses tout en maîtrisant sa colorimétrie. Le phénomène de blooming qui touche les TV LCD s’annonce comme minimum alors que la compatibilité avec les technologies gaming semble maximale, le tout orchestré par le système Tizen proposée sous une nouvelle interface. En voici notre test complet.
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Ce test est valable pour les variantes suivantes :

 

Le téléviseur Samsung QE65QN800B est un modèle haut de gamme, positionné juste en dessous de la référence ultime en matière d’affichage Ultra HD 8K chez le fabricant sud-coréen, la série QN900B (plus lumineuse et avec un système audio plus puissant). Il est équipé d’une dalle LCD VA avec un filtre Quantum Dots pour les couleurs.

Le système de rétroéclairage Mini-LED est prometteur d’effets de blooming particulièrement limités. Embarquant le dernier processeur de traitement d’image développé par Samsung, il veut mettre les contenus à l’échelle d’une manière aussi magistrale que possible et dans ce domaine, vu la pauvreté du catalogue des contenus Ultra HD 8K disponibles, il y a du boulot.

N’oublions pas les aptitudes certaines en matière d’affichage de jeux vidéo, le téléviseur disposant de 4 entrées HDMI 2.1, donc toutes compatibles avec les dernières technologies d’optimisation. Le QN800B est disponible en version 65, 75 et 85 pouces, nous avons pu tester la première pour vous livrer nos impressions.

Fiche technique

Modèle Samsung QE65QN800B (2022)
Dimensions 1443,7 mm x 897,7 mm x 298,4 mm
Définition maximale 7680 x 4320 pixels
Taille de l’écran 65 pouces
Compatible HDR HDR10+
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 8
Puissance des haut-parleurs 70 watts
Sortie audio Haut-parleurs, Optique
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa, Samsung Bixby
Efficacité énergétique G
Indice de réparabilité ?
8,7/10
Prix 2 381 €
Fiche produit

L’exemplaire de test nous a été prêté par la marque.

Design : un pied central qui sert aussi de support pour le boîtier One Connect

La série QN800B reprend le design de la précédente génération, QN800A, lui-même s’inspirant de la série Q800T qui commence à dater.

On a donc droit à une très large place faite à l’image avec des bords extrêmement fins. Tout autour de l’image, ceux-ci font 6 mm d’épaisseur, auxquels il faut rajouter 2 mm à peine pour l’encadrement en aluminium de la dalle. L’écran profite d’une épaisseur de seulement 1,8 cm sur toute sa surface.

Cette prouesse de finesse pour une TV LCD est possible grâce à l’externalisation de la partie électronique contenue dans le boîtier One Connect qui vient trouver sa place sur l’arrière du pied du téléviseur ou plus loin, dans un meuble par exemple. Selon l’installation que l’on compte réaliser, on utilisera le câble de 20 cm entre le boîtier One Connect et la connectique propriétaire au dos du téléviseur, ou le cordon de 2,4 m. C’est exactement le même principe que sur la génération précédente.

L’écran est maintenu parfaitement stable grâce à un pied central constitué de trois éléments à assembler. Une fois monté, le pied permet de surélever l’écran de 6,5 cm exactement, mais une barre de son de 7 cm ne pose pas de problème à être placée devant. Les plus fines peuvent même se glisser légèrement dessous pour être sur le même plan que la dalle. Comme sur le précédent modèle, le pied fait 36 cm de large pour 30 cm de profondeur. Il est en position centrale, ce qui permet d’installer le téléviseur sur un meuble relativement peu large.

Connectiques

Comme évoqué plus haut, toutes les connectiques sont réunies au sein du boîtier One Connect. On retrouve un port Ethernet, une sortie audio optique numérique, deux entrées satellite, une entrée Antenne, un port PCMCIA, trois prises USB-A et quatre entrées HDMI 2.1 dont une est compatible eARC pour le retour audio vers une barre de son ou un amplificateur. Notez également la présence du connecteur propriétaire permettant de relier le boîtier One Connect au téléviseur. On peut compter sur les fonctions eARC, VRR (Variable Refresh Rate) et ALLM (Auto Low Latency Mode) sur les prises HDMI ainsi que la prise en charge des signaux Ultra HD 4K à 120 images par seconde ou Ultra HD 8K à 60 images par seconde avec un débit jusqu’à 40 Gbit/s.

Petit rappel, n’oubliez pas d’ouvrir les ports HDMI depuis les paramètres en réglant le signal d’entrée sur le mode Étendu, car sinon, ils ne pourront pas exploiter tout leur potentiel. Toutes les prises peuvent être cachées par une plaque en plastique qui vient recouvrir les connectiques et organiser les câbles pour une fuite vers l’arrière du meuble. Notez que la TV est compatible Wi-Fi 6 et Bluetooth. On peut compter sur la présence des assistants Google, Alexa et celui de Samsung, Bixby. Le système est compatible AirPlay 2 pour les appareils Apple.

Image, rétroéclairage maîtrisé malgré une très haute luminosité

Le téléviseur Samsung QE65QN800B est doté d’une dalle LCD de type VA (Vertical Alignment) de 10 bits 100/120 Hz affichant une définition Ultra HD 8K (7680 x 4320 pixels) avec un système de rétroéclairage Mini-LED. On dénombre 1300 zones de Mini-LED réparties sur l’intégralité de la surface de l’écran.

La technologie Mini-LED permet d’avoir des sources lumineuses beaucoup plus petites (environ 40x moindre) que des LED classiques ce qui permet d’obtenir plus de contrôle sur les zones et limiter les effets de blooming qui touchent les TV LCD, a contrario des TV OLED totalement exemptes de ce problème de halo autour des zones les plus lumineuses de l’image sur des fonds sombres. Force est de constater que le blooming est particulièrement maîtrisé ici, ce qui n’est pas le cas sur le Sony Z9K, aussi un modèle Ultra HD 8K utilisant le Mini-LED.

Les séquences vidéo que nous avons soumises au téléviseur nous ont pleinement satisfaits à ce niveau. Les zones lumineuses ne sont pas entourées par des halos, mais proposent des contours relativement nets entre les parties claires et sombres. Ce n’est pas parfait non plus, mais l’effet est limité. Toutefois, le blooming est encore très présent sur les différents menus et autour des options des barres de navigation lors de la lecture d’un média, ce qui est toujours un peu gênant.

La dalle intègre un filtre antireflet plutôt performant qui limite les reflets des sources lumineuses qui peuvent se trouver dans la pièce ou venant de fenêtres. Il ne peut toutefois pas lutter contre une large baie vitrée située devant le téléviseur.

Avec une source TNT, ce téléviseur propose une mise à l’échelle léchée et assez lissée. Il y a une belle exploitation des millions de pixels présents sur la dalle et nous avons droit à extrêmement peu d’effets d’escalier. Nous n’avons pas constaté de problème d’entrelacement comme ce fût le cas sur le Sony Z9K.

La compensation des mouvements est ici parfaite, sans aucun décrochage, ce qui est une très bonne chose. C’est aussi valable pour d’autres types de contenus comme les émissions sportives, par exemple. Dans ce cas, l’image s’avère précise. Bonne chose, les modes d’image ne sont pas nombreux, ce qui évite de perdre l’utilisateur. Il y a les modes Dynamique, Standard, Cinéma et Filmmaker. Le mode Standard permet d’obtenir des images un peu sombres par rapport à d’autres modes, mais propose un contraste bien marqué avec des couleurs vives et plaisantes. C’est un peu moins le cas avec le mode Filmmaker activé qui privilégie des couleurs plus naturelles, mais moins éclatantes et moins marquées de contraste.

Il y a différents niveaux de contraste possibles sur ce téléviseur. Avec la fonction Local Dimming Bas, nous avons relevé un taux de contraste de 1847:1 et avec le niveau Standard, ce taux monte jusqu’à 7040:1, toujours en natif ce qui est excellent, presque autant que le TCL 65C935 sur lequel nous avons mesuré un taux de contraste de 7519:1 dans des conditions similaires.

Avec des contenus SDR, c’est le mode Filmmaker qui propose les meilleurs résultats puisque nous avons mesuré une fidélité des couleurs juste avec un Delta E moyen de 2,96 ce qui reste en dessous du seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Les personnes plus exigeantes pourront changer quelques détails dans les paramètres de l’image pour obtenir une plus grande fidélité des couleurs. Le gamma moyen a été relevé à 2,42, ce qui est extrêmement proche de la valeur cible de 2,4. Pour ne rien gâcher, le téléviseur propose une très grande précision dans le suivi des valeurs de référence sur l’échelle de gris. La température de couleurs moyenne a été mesurée à 6853 K, soit un résultat supérieur à la valeur cible de 6500 K, donc produisant des images un peu trop froides par rapport au rendu attendu. La couverture de l’espace colorimétrique rec709 est de 99,3 %, ce qui est excellent.

Avec des contenus HDR et une définition Ultra HD, le téléviseur produit des images magnifiques, très contrastées, comme nous avons pu le constater sur le documentaire Les Parcs Nationaux : Ces Merveilles du Monde. À côté du téléviseur Philips 65OLED937, un modèle OLED testé simultanément, il n’est pas toujours évident de faire la différence entre les noirs proposés sur l’un et l’autre. L’image profite d’un excellent niveau de détails, mais le TV Philips se distingue tout de même en produisant certaines zones avec plus de précision que sur le TV Samsung, pourtant dotée d’une dalle Ultra HD 8K. Il faut dire que le rendu avec le mode Home Cinéma du Philips 65OLED937 est extrêmement performant et impressionnant, révélant des détails insoupçonnés sur l’image.

Lors du visionnage de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, diffusée sur Prime Video, l’image paraît moins contrastée que sur le Philips qui offre des noirs plus profonds. Rappelons que dans ce cas, la TV Samsung propose du HDR classique contre le dynamique Dolby Vision, un format toujours pas supporté par les téléviseurs de la marque sud-coréenne. Ce modèle prend en charge les formats HLG, HDR10 et HDR10+. Toujours sur la même série, les couleurs sont moins vives sur l’écran QN800B que sur la Philips 65OLED937, empreintes d’un léger voile.

Le téléviseur Samsung QN800B a pour lui une parfaite compensation des mouvements, quel que soit le contenu. Par exemple, sur notre film étalon Gemini Man (UHD avec un débit vidéo à 80 Mbit/s), le rendu est magnifique, le téléviseur ne loupant absolument rien de l’action ni des moindres détails, aussi fins soient-ils. Les couleurs des peaux sont magnifiques même si le résultat final, toujours en comparaison avec le Philips OLED937, est meilleur sur ce dernier grâce à son niveau de contraste plus profond. Sur les scènes d’explosion, le téléviseur Samsung éclaire n’importe quelle pièce moyenne, ce qui est un peu moins que le cas sur le modèle Philips.

Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode d’image Filmmaker qui procure les meilleurs résultats en matière de calibrage en sortie de carton. En effet, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 2,15, restant inférieur à 3, mais pouvant être optimisé pour les plus exigeants. Toujours en mode Filmmaker, nous avons relevé un pic de luminosité de 1620 cd/m² sur une mire à 10 % de la surface totale de l’affichage, contre 1390 cd/m² pour la précédente génération, dans les mêmes conditions. La courbe montre une luminosité très légèrement plus importante que ce qu’elle ne devrait être entre 50 % et 70 % de l’échelle de gris. En plein écran, le téléviseur garde un niveau de luminosité assez élevé puisque nous l’avons mesuré à 584 cd/m² ce qui est important.

Enfin, l’espace colorimétrique DCI-P3 est couvert à 93,8 %, d’après nos mesures en mode Filmmaker tandis que l’espace colorimétrique BT2020, le plus exigeant, est couvert à 72,4 %. C’est bien mieux que les couvertures des mêmes espaces colorimétriques proposés par la précédente génération (respectivement de 87 % et 64 %) et même très légèrement supérieur aux valeurs mesurées sur le QN95B de Samsung (respectivement 93,3 % et 70 %). Ces mesures restent nettement en dessous de celles que nous avons pu réaliser sur le Samsung S95B qui utilise la technologie QD-OLED offrant des couvertures de 99 % pour le DCI-P3 et de 89 % pour le BT2020, toujours avec le même mode d’image.

Gaming : c’est du tout bon, mais toujours sans Dolby Vision

Le téléviseur QE65QN800B dispose de 4 entrées HDMI 2.1. Elles supportent les technologies d’affichage optimisées pour les jeux vidéo, dont l’ALLM et le VRR acceptant également les signaux G-Sync et Freesync Premium s’il y a une liaison avec un PC gaming ou une console de jeux. Notez la compatibilité avec le standard du groupe HGiG pour la gestion des images HDR.

Le mode Jeu active automatiquement la réduction du retard à l’affichage. Nous avons pu relever un input lag de seulement 9,7 ms, ce qui est excellent, proche des meilleurs dans ce domaine que sont les TV Panasonic avec un délai de 9,3 ms, comme le TCL 55C635, talonnés par les derniers TV LG C1, G1, C2, G2 et Samsung S95B, par exemple. Ce délai représente moins d’une image de décalage entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran.

Comme sur les autres récentes TV de la marque, on peut afficher une barre de jeu contenant des indications sur les différents paramètres actifs et, le cas échéant, accéder à quelques réglages, dont le format d’image par exemple. Attention, comme d’habitude chez Samsung, la fidélité des couleurs n’est pas vraiment au rendez-vous en mode Jeu puisqu’on a droit à des couleurs assez flashy qui sont plaisantes, mais assez peu naturelles. Cela s’est d’ailleurs vérifié lors de nos mesures puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 7,31 ce qui est nettement supérieur au seuil de 3. Avec cela, le téléviseur Samsung QE65QN800B se révèle être un très bon compagnon pour les jeux vidéo, que vous jouiez régulièrement ou occasionnellement, il répondra toujours présent.

Audio : elle mérite mieux

Comme le modèle QN800A, celui-ci est doté d’un système évolué sur 4.2.2 canaux. L’ensemble est composé plus précisément de quatre haut-parleurs au dos, deux sur les côtés et deux autres sur la partie haute. Le tout délivre une puissance de 70 watts, selon Samsung. Il est toutefois moins puissant que le système intégré sur le QN900B. Le téléviseur peut aussi tenir le rôle d’enceinte centrale au cas où il serait associé à un système audio Samsung, comme avec les barres de son Q Series de 2020, 2021 ou 2022. Dans ce cas, on a droit à un son véritablement ample et particulièrement immersif. Sinon, en l’état, la TV propose un environnement sonore agréable. L’ensemble manque toutefois un peu d’une certaine chaleur que l’on aurait pu obtenir avec plus de basses.

On bénéficie d’une certaine spatialisation, mais qui reste trop frontale. Attention aux distorsions lorsque le volume est trop élevé. Un niveau modéré ne pose aucun problème. L’ensemble se montre alors relativement cohérent sur l’ensemble du spectre. On apprécie la fonction Adaptative Sound+ qui permet de dégager la quintessence de certaines scènes comme les ambiances de stade ou les échanges chantés d’un opéra, par exemple. En outre, la TV profite également de la fonction Object Tracking Sound+, plutôt efficace, permettant d’associer le son d’un objet à son mouvement à l’écran. Comme sur la série QN95B, notez la possibilité d’adresser un signal Dolby Atmos sans fil à une barre de son compatible de la marque, évitant d’avoir un câble entre le téléviseur et l’appareil audio.

L’interface façon Samsung avec des menus un peu dans tous les sens

Exactement comme le téléviseur Samsung QE65QN95B, celui-ci est animé par le système Tizen en version 7. La configuration du téléviseur peut entièrement s’effectuer depuis un smartphone avec l’application SmartThings installé dessus. Cette étape est vraiment très bien pensée. Il suffit de se laisser guider. Au démarrage, Tizen est un peu lent à se réveiller, ce qui fait qu’il faut parfois attendre quelques dizaines de secondes avant d’avoir vraiment la main et commencer à naviguer de manière fluide entre les différentes fonctions.

L’aspect graphique de Tizen 7 a été repensé par rapport aux précédentes versions. Une page d’accueil s’affiche en premier, mettant en avant le service Samsung TV Plus qui permet de profiter de plusieurs chaînes gratuites, diffusées via Internet. Une bande horizontale contient les applications les plus souvent utilisées. L’ordre est toutefois personnalisable. Dessous, plusieurs contenus sont proposés et au fil de l’utilisation des différentes plateformes, des titres sont suggérés, selon ce que l’on regarde. Tizen 7 propose une nouvelle colonne, à gauche. Celle-ci permet d’accéder à un module de recherche, au mode Ambient qui sert à afficher des fonds d’écran et à la rubrique Jeu. Celle-ci renvoie aux plateformes Microsoft Xbox, Google Stadia (qui ne sera bientôt plus d’actualité) et Nvidia GeForce Now pour des jeux en mode cloud.

La rubrique Médias n’est, selon nous, pas forcément bien nommée. Elle renvoie à la page d’accueil. Enfin, la dernière rubrique intitulée Menu permet d’accéder aux différents périphériques connectés comme une caméra USB, le cas échéant, Samsung TV Plus et les disques durs partagés sur le réseau domestique. La fonction Multiview est aussi disponible permettant de partager l’écran pour afficher plusieurs sources simultanément. Le lecteur de médias intégré permet de lire des contenus particulièrement exigeants puisque nous avons pu visionner notre film test Gemini Man au format MKV avec un débit de 80 Mbit/s sans aucune saccade. Seule l’avance à un point dans le film (ou la série) est un peu délicate, car l’affichage n’apparait plus après quelques secondes et impossible de reprendre le contrôle de la lecture.

Le système Tizen n’a pas à rougir des autres interfaces en termes de fourniture d’applications puisque les plus populaires y sont disponibles. Les abonnés Orange et Bouygues Telecom profitent des applications préinstallées, respectives, Orange TV et Bouygues TV ce qui permet de se passer d’une box. Outre sa lenteur à sortir de veille, on a toujours un peu de mal à savoir où l’on se trouve dans l’interface parmi les nombreuses vignettes. La sélection des différents éléments graphiques à l’écran est, selon nous, pas assez marquée.

Les paramètres du téléviseur s’affichent sous la forme d’un bandeau, en bas de l’écran et peuvent prendre une forme plus complète pour entrer dans les détails. Ce dernier menu est également accessible en restant appuyé sur le bouton contenant une icône représentant une roue crantée sur la télécommande.

Une petite télécommande très ergonomique et écolo

La télécommande livrée avec le téléviseur est identique à la précédente et à celle livrée avec le modèle QN95B, par exemple. Extrêmement compacte, elle est toute noire avec des boutons positionnés idéalement pour les trouver facilement sous les doigts. Malheureusement, toujours pas de rétroéclairage au programme, ce que nous regrettons toujours un peu. Il faut tout de même avouer qu’on s’en sort bien sans la regarder grâce, justement, à des touches dont les emplacements ont bien été pensés.

Elle se compose de quatre touches d’accès direct aux plateformes Netflix, Disney+, Prime Video et Samsung TV Plus. On peut compter sur la présence d’un microphone pour les ordres vocaux. Elle est Bluetooth, mais a tout de même besoin de pointer vers le téléviseur pour l’éteindre via un signal infrarouge. Elle est alimentée par une batterie qui se recharge à l’énergie solaire, avec les ondes Wi-Fi et si cela ne suffit pas, dispose d’un port micro-USB pour la brancher quelques instants. C’est très bien pensé encore une fois et permet de supprimer les piles habituellement utilisées pour ce type d’accessoire.

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Samsung QE65QN800B consommait 114 Wh. Cette consommation est plutôt raisonnable lorsqu’on sait que nous avons pu relever une consommation moyenne de 176 Wh pour la TV Sony XR-75Z9K, certes de 75 pouces, donc un peu plus grande.

Pour la série en HDR (mode Filmmaker) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 175 Wh ce qui est assez important, mais moindre que celle de la Sony XR-75Z9K sur laquelle nous avons relevé 263 Wh (Dolby Sombre) et 302 Wh (Dolby Lumineux). La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série QN800B est déclinée en 65, 75 et 85 pouces pour des prix respectifs de 3490 euros, 4990 euros et 5990 euros.

Note finale du test
8 /10
Malgré des paragraphes précédents qui peuvent peut-être donner le sentiment que le téléviseur Samsung QN800B n’est pas à la hauteur, notre avis est tout de même positif à son sujet. On apprécie le rendu de la technologie Mini-LED grâce à un nombre important de zones, et donc une meilleure maîtrise des effets de halos lumineux autour des zones claires sur des fonds plus sombres. Les résultats sont meilleurs que sur le téléviseur concurrent Sony Z9K. Le panneau de Quantum Dots aide à obtenir une excellente colorimétrie pour une fidélité des couleurs satisfaisante. Le haut pic de luminosité à plus de 1600 cd/m² est un plus pour des visionnages en pleine journée et on peut également apprécier le niveau de contraste particulièrement élevé. Les traitements d’optimisation sur la mise à l’échelle ne sont pas aussi précis que sur les modèles Philips, mais ils restent tout à fait cohérents et permettent de profiter de séquences qui restent assez naturelles et agréables.

Le système est fourni en applications dont celles des opérateurs pour leurs box TV et un menu dédié aux plateformes de cloud gaming. Les fonctions gaming sont bel et bien au rendez-vous, parfaitement adaptées au branchement d’une console ou d’un PC, ce qui fait de ce téléviseur un allié pertinent et efficace pour les plus grandes batailles ou les courses les plus endiablées. La télécommande ergonomique, pratique et écologique est un vrai plus. Dommage que le système audio soit en retrait par rapport à l’image proposée, mais avec une barre de son de la marque, l’ensemble peut proposer un son assez ample et dynamique pour mieux en profiter.

Points positifs du Samsung QE65QN800B

  • Qualité, luminosité et fluidité des images

  • Bon contrastes, effets de blooming limités

  • Boîtier One Connect

  • Télécommande ergonomique et écologique

  • Configuration facile

  • Dolby Atmos sans fil

  • Aptitudes pour le gaming dont un input lag très faible

Points négatifs du Samsung QE65QN800B

  • Tizen lent à démarrer

  • Audio en retrait

  • Pas de Dolby Vision

  • Absence de prise casque

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