Test du Samsung TQ75QN800C : un TV Ultra HD 8K Mini-LED (presque) abordable

une expérience de divertissement vraiment complète

Nous avons testé la Samsung QN800C avec sa dalle Neo QLED embarquant un système de rétroéclairage Mini-LED et son image Ultra HD 8K. Elle promet, comme les précédentes, des images éclatantes, lumineuses avec une certaine maîtrise de la colorimétrie. On peut compter sur les technologies gaming ainsi qu’un nouveau processeur pour gérer la qualité d’image et le système Tizen regroupant plusieurs univers de divertissement. En voici nos impressions.
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Le téléviseur Samsung TQ75QN800C est un modèle haut de gamme, positionné juste en dessous de la référence ultime en matière d’affichage Ultra HD 8K chez le fabricant sud-coréen, la série QN900C (plus lumineuse et dotée d’un système audio plus puissant). Il est équipé d’une dalle LCD avec un filtre Quantum Dots pour les couleurs et d’un système de rétroéclairage Mini-LED prometteur d’effets de blooming particulièrement limités. Cette série profite d’un nouveau chipset qui gère la mise à l’échelle, la qualité d’image ainsi que les fonctionnalités gaming et la gestion du système Tizen.

Les possibilités de gaming ne sont pas oubliées, surtout qu’on peut directement jouer via les services de cloud gaming, ou préférer un PC ou une console à brancher sur l’une des quatre entrées HDMI 2.1, donc toutes compatibles avec les dernières technologies d’optimisation.

Le Samsung QN800C est disponible en version 65, 75 et 85 pouces. Nous avons pu tester la deuxième pour vous livrer nos impressions.

Fiche technique

Modèle Samsung TQ75QN800C
Dimensions 1668,3 mm x 955,6 mm x 17,6 mm
Définition maximale 7680 x 4320 pixels
Taille de l’écran 75 pouces
Compatible HDR HDR10+
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 8
Puissance des haut-parleurs 70 watts
Sortie audio Haut-parleurs
Système d’exploitation (OS) Tizen
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa, Samsung Bixby
Efficacité énergétique G
Prix 2 527 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un téléviseur Samsung TQ75QN800C prêté par la marque.

Design : dans la droite lignée du précédent

La série QN800C propose un design assez semblable aux précédentes générations. Une très grande place est faite à l’image avec un cadre extrêmement fin d’à peine 1 mm.

Les bordures noires mesurent 8 mm, ce qui est très raisonnable vu la diagonale de 75 pouces (190 cm) de l’écran. Le cadre est en aluminium, largement troué sur tout le pourtour.

L’écran est totalement plat, bien entendu à l’avant, mais également à l’arrière. Il fait 1,9 cm d’épaisseur, une mesure raisonnable au regard du gabarit de la télévision. À titre de comparaison, le Sony XR-75X95L (de 75 pouces aussi) fait 3 cm au niveau de sa partie la plus fine et 6 cm là où c’est le plus épais…

Cette finesse est possible grâce à l’utilisation d’un boîtier déporté, le fameux boîtier One Connect qui contient toute l’électronique et les connectiques. Il est relié à l’écran par un seul câble, ce qui permet d’en simplifier l’installation. Comme sur la précédente série, Samsung livre deux câbles qui permettent de faire la liaison entre le boîtier One Connect et l’écran, l’un mesurant 20 cm de l’autre 2,4 m, afin de placer le boîtier dans un meuble, par exemple, ou à proximité, si l’écran est accroché au mur.

L’écran est accroché au pied par quelques vis, à l’arrière. Le pied est central, constitué de trois éléments à assembler. L’écran est ainsi surélevé de 6 cm, ce qui permet de glisser une barre de son dessous.

Prévoyez une largeur de 36 cm pour le pied avec une profondeur de 29 cm, ce qui permet de poser le téléviseur — parfaitement stable — sur un meuble peu large et peu profond malgré sa taille. En outre, il est toujours possible d’accrocher le téléviseur au mur, via un support de fixation à la norme VESA400.

Connectiques : 4 entrées HDMI 2.1 à disposition

Comme sur la précédente série QN800B, toutes les connectiques sont regroupées au sein du boîtier One Connect. Il y a un port Ethernet, une sortie audio optique numérique, deux entrées satellite, une entrée Antenne, un port PCMCIA, trois prises USB-A et quatre entrées HDMI 2.1, dont une est compatible eARC pour le retour audio vers une barre de son ou un amplificateur.

Il y a, bien entendu, un connecteur propriétaire permettant de relier le boîtier One Connect au téléviseur.

On peut compter sur les fonctions eARC, VRR (Variable Refresh Rate) et ALLM (Auto Low Latency Mode) sur les prises HDMI ainsi que la prise en charge des signaux Ultra HD à 120 images par seconde ou Ultra HD 8K à 60 images par seconde avec un débit jusqu’à 40 Gbit/s. Rappelons qu’il faut « ouvrir » les ports HDMI depuis les paramètres en réglant le signal d’entrée sur le mode Étendu, car sinon, ils ne pourront pas exploiter tout leur potentiel.

Toutes les prises peuvent être cachées par une plaque en plastique qui vient recouvrir les connectiques et organiser les câbles pour une fuite vers l’arrière du meuble. Notez que la TV est compatible Wi-Fi 6E (plus performant que le Wi-Fi 6) et Bluetooth. On peut compter sur la présence des assistants Google, Alexa et celui de Samsung, Bixby. Le système est compatible AirPlay 2 pour les appareils Apple.

Image : rétroéclairage maîtrisé malgré une haute luminosité

Le téléviseur Samsung TQ75QN800C est doté d’une dalle LCD de type IPS (In Plane Switching) et non pas VA (Vertical Alignment) comme la précédente QN800B, aussi de 10 bits 100/120 Hz affichant une définition Ultra HD 8K (7680 x 4320 pixels) avec un système de rétroéclairage Mini-LED.

On compte le même nombre de zones de Mini-LED que sur la série QN800B soit, 1300 zones réparties sur l’intégralité de la surface de l’écran. La technologie Mini-LED permet d’avoir des sources lumineuses beaucoup plus petites (environ 40x moindre) que des LED classiques ce qui permet d’obtenir plus de contrôle sur les zones et tenter de limiter les effets de blooming qui touchent les TV LCD, à contrario des TV OLED totalement exemptes de ce problème de halo autour des zones les plus lumineuses de l’image sur des fonds sombres. Après plusieurs heures passées en sa compagnie à regarder différents programmes et nos séquences de tests, nous devons constater que l’effet de blooming est particulièrement maîtrisé. Malgré quelques halos autour de certains menus, le téléviseur propose des images assez bien contrastées sans en faire trop et tout en limitant la fuite de lumière autour des objets très lumineux.

Pour être tout à fait transparents, sur notre modèle de test, les coins supérieurs gauche et droite étaient empreints d’un effet de blooming plus important que sur le reste de la dalle. Cela a pu se voir sur certaines séquences particulièrement sombres, mais de façon assez disparate selon les contenus affichés.

Avec une source TNT, la TV propose une très belle mise à l’échelle avec un bon piqué et sans que l’image soit trop lissée. Comme sur la précédente série, la compensation des mouvements est excellente, sans aucun décrochage, ce qui est une très bonne chose. C’est valable aussi bien pour les films ou séries d’action que pour les programmes sportifs, où l’image s’avère très précise.

Les modes d’image sont réduits par rapport à d’autres marques, ce qui permet de moins s’y perdre, notamment pour les personnes qui ne consultent que rarement les menus de réglages. On retrouve donc les modes Dynamique, Standard, Cinéma et Filmmaker. Le mode Standard propose des images lumineuses avec un contraste marqué et des couleurs plaisantes. Avec le mode Filmmaker les couleurs sont moins saturées, paraissant plus naturelles et plus fidèles.

Nous avons pu relever un taux de contraste natif de 5630:1, ce qui est satisfaisant, mais inférieur à la série QN800B sur laquelle nous avons mesuré 7040:1, dans les mêmes conditions, la faute à la dalle IPS, contre VA sur la précédente. Rappelons que les dalles IPS profitent d’un contraste plus faible, mais de plus larges angles de vision.

Avec des contenus SDR, c’est le mode Filmmaker qui propose les meilleurs résultats puisque nous avons mesuré une fidélité extrême des couleurs. Le Delta E moyen a été relevé à 1,42, ce qui est nettement en dessous du seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Difficile de trouver à redire sur ce point, le téléviseur proposant ainsi l’un des Delta E moyen les plus bas que nous ayons pu obtenir jusqu’à présent.

Le gamma moyen a été relevé à 2,43, ce qui est extrêmement proche de la valeur cible de 2,4. Pour ne rien gâcher, le téléviseur propose une très grande précision dans le suivi des valeurs de référence sur l’échelle de gris avec une excellente stabilité sur toute l’échelle de gris. La température de couleurs moyenne a été mesurée à 6716 K, soit un résultat légèrement supérieur à la valeur cible de 6500 K, donc produisant des images un peu trop froides par rapport au rendu attendu. La couverture de l’espace colorimétrique rec709 est de 99,6 %, ce qui est excellent.

Avec des contenus HDR et une définition Ultra HD, le téléviseur produit des images magnifiques profitant d’une large plage dynamique avec un rendu très agréable à l’œil. Les scènes du documentaire Les Parcs Nationaux : Ces Merveilles du Monde diffusé sur Netflix sont parfaitement fluides et on a l’impression d’une certaine profondeur de champ. Lors du visionnage de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir diffusée sur la plateforme Prime Video, l’image paraît bien contrastée, les contours sont bien définis et on a aussi droit à une forte luminosité toutefois sans en faire trop non plus, ce qui reste appréciable. Rappelons que cette série prend en charge les formats HLG, HDR10 et HDR10+ et fait toujours l’impasse sur le format HDR Dolby Vision.

Avec des contenus HDR, c’est encore le mode d’image Filmmaker qui propose les meilleurs résultats en termes de calibrage, en sortie de carton. Dans ces conditions, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 1,42. En mode Filmmaker, nous avons relevé un pic de luminosité de 1588 cd/m² sur une mire à 10 % de la totalité de la surface de l’écran alors que la précédente série proposait, dans les mêmes conditions, un pic de luminosité de 1620 cd/m². La courbe est très bien suivie sur l’échelle de gris. En plein écran, le téléviseur garde un niveau de luminosité assez élevé puisque nous l’avons mesuré à 509 cd/m², ce qui est important, mais légèrement inférieur à la mesure relevée sur la série QN800B (584 cd/m²).

Enfin, l’espace colorimétrique DCI-P3 est couvert à 94,64 %, d’après nos mesures en mode Filmmaker, tandis que l’espace colorimétrique BT2020, le plus exigeant est couvert à 73,2 %. C’est bien mieux que les couvertures des mêmes espaces colorimétriques proposés par la précédente génération (respectivement de 87 % et 64 %) et même très légèrement supérieur aux valeurs mesurées sur le QN95B de Samsung (respectivement 93,3 % et 70 %). Ces mesures restent toutefois bien en dessous de celles que nous avons pu réaliser sur le Samsung S95B qui utilise la technologie QD-OLED. Ce dernier propose des couvertures de 99 % pour le DCI-P3 et de 89 % pour le BT2020, toujours avec le même mode d’image, Filmmaker.

Gaming : HDMI 2.1, moins d’une image de retard, mais une colorimétrie saturée

Le téléviseur TQ75QN800C est bien équipé de quatre entrées HDMI 2.1. Toutes supportent les technologies d’affichage optimisées pour les jeux vidéo, dont l’ALLM et le VRR acceptant également les signaux G-Sync et FreeSync Premium s’il y a une liaison avec un PC gaming ou une console de jeux. Notez, en plus, la compatibilité avec le standard du groupe HGiG pour la gestion des images HDR.

Le mode Jeu permet d’activer automatiquement la réduction du retard à l’affichage. Dans ce cas, nous avons pu relever un input lag de seulement 9,8 ms ce qui est excellent, proche des meilleurs dans ce domaine que sont les dernières TV Panasonic avec un délai de 9,3 ms, par exemple. Ce temps signifie qu’il y a moins d’une image de décalage entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran.

Comme sur les précédentes séries, on peut afficher une barre de jeu contenant des indications sur les différents paramètres actifs et, le cas échéant, accéder à quelques réglages, dont le format d’image par exemple. Attention, malheureusement, comme d’habitude chez Samsung, la fidélité des couleurs n’est pas vraiment au rendez-vous en mode Jeu puisqu’on a droit à des couleurs assez flashy, certes plaisantes, mais assez peu naturelles.

Lors de nos mesures, nous avons constaté que les mires n’étaient pas très homogènes, notamment sur les bords. Dans ces conditions, nous avons effectivement relevé un Delta E moyen de 7,77 ce qui est nettement supérieur au seuil de 3. Malgré cela, le téléviseur Samsung TQ75QN800C se révèle être un excellent compagnon pour les jeux vidéo, que vous jouiez régulièrement ou occasionnellement, il répondra toujours présent.

Rappelons effectivement les possibilités d’accès aux plateformes de cloud gaming pour jouer sans PC ni console.

Audio : vers plus de précision

Le système audio du QN800C s’appuie sur la présence de quatre haut-parleurs de 7,5 watts accompagnés de deux haut-parleurs de 10 watts chacun et deux woofers (10 watts chacun) proposant ainsi une puissance totale de 70 watts, selon Samsung, comme sur le QN800B. Il reste toutefois moins puissant que le système intégré sur le QN900C. Notez que le téléviseur peut aussi jouer le rôle d’enceinte centrale au cas où il serait associé à un système audio Samsung, comme avec les barres de son Q Series de 2020, 2021, 2022 et 2023. Dans ce cas, on a droit à un son véritablement ample et particulièrement immersif.

En l’état, le TV propose un environnement sonore plutôt agréable et que nous avons trouvé plus précis que sur la série QN800B. Cela est dû au traitement du nouveau chipset. Le son paraît plus ample et la sensation de spatialisation est tout à fait satisfaisante.

Le suivi des objets est également plaisant. Le nouveau téléviseur de Samsung profite de la fonction Object Tracking Sound+, plutôt efficace, permettant d’associer le son d’un objet à son mouvement à l’écran. On a droit à une bonne dose de bas-médiums. Dommage, l’ensemble manque toutefois d’un peu de chaleur que l’on aurait pu obtenir avec plus de basses. On apprécie la fonction Adaptative Sound+ qui permet de dégager la quintessence de certaines scènes comme les ambiances de stade ou les échanges chantés d’un opéra, par exemple.

En outre, notez la possibilité d’adresser un signal Dolby Atmos sans fil à une barre de son compatible de la marque, évitant d’avoir un câble entre le téléviseur et l’appareil audio.

Interface : un système plus réactif qu’avant et très complet

Comme toutes les autres télévisions de la marque, celle-ci est animée par le système Tizen en version 7. La configuration de la TV peut s’effectuer entièrement depuis un smartphone avec l’application SmartThings installé dessus. Cette étape est vraiment très bien pensée. Il suffit de se laisser guider. Néanmoins, lors de nos tests, nous devons signaler que cette procédure n’a pas été totalement fonctionnelle étant donné que nous n’avions pas de son, à son issue. Nous avons recommencé la configuration de base, toujours depuis l’application, mais pour un résultat identique. Ce n’est qu’en passant par la configuration via la télécommande que nous avons eu un système entièrement opérationnel.

Au démarrage, Tizen est plus réactif que sur les précédents modèles. Cela se sent immédiatement et on a droit à une bonne fluidité lors de la navigation dans les différents menus. Tizen 7 propose une page d’accueil mettant en avant le service Samsung TV Plus qui permet de profiter de plusieurs chaînes gratuites, diffusées via Internet. Une bande horizontale contient les applications les plus souvent utilisées. L’ordre est personnalisable. Dessous, plusieurs contenus sont proposés et au fil de l’utilisation des différentes plateformes, des titres sont suggérés, selon ce que l’on regarde.

Tizen 7 propose une nouvelle colonne, à gauche. Celle-ci permet d’accéder à un module de recherche, au mode Ambient qui sert à afficher des fonds d’écran et à la rubrique Jeu. Celle-ci renvoie aux plateformes Microsoft Xbox, Nvidia GeForce Now et Utomik pour des jeux en mode cloud. En plus, depuis peu, on peut profiter des services de streaming Antstream Arcade (des classiques de l’arcade rétro) et Blacknut.

Samsung revendique ainsi l’accès à plus de 3000 jeux vidéo. C’est l’une des grandes forces de ce téléviseur, la possibilité de jouer sans console ni PC, directement sur l’écran en ayant pris soin de connecter un clavier, une souris ou une manette de jeu. Un très grand nombre de jeux sont accessibles, via les différents comptes et sans aucune installation.

La rubrique Médias n’est, selon nous, toujours pas bien nommée. Elle renvoie à la page d’accueil. Enfin, la rubrique intitulée Menu permet d’accéder aux différents périphériques connectés comme une caméra USB, le cas échéant, Samsung TV Plus et les disques durs partagés sur le réseau domestique. La fonction Multiview est aussi disponible permettant de partager l’écran pour afficher plusieurs sources simultanément. Le lecteur de médias intégré permet de lire des contenus particulièrement exigeants puisque nous avons pu visionner notre film test Gemini Man au format MKV avec un débit de 80 Mbits/s sans aucune saccade.

Le système Tizen est toujours apte à l’installation de nombreuses applications dont celles de streaming parmi les plus populaires. En outre, rappelons aussi que les abonnés Orange, Bouygues Telecom et SFR profitent des applications préinstallées, respectives, ce qui permet de se passer d’une box.

Les paramètres du téléviseur s’affichent sous la forme d’un bandeau, en bas de l’écran et peuvent prendre une forme plus complète pour entrer dans les détails. Ce dernier menu est accessible en restant appuyé sur le bouton contenant une icône représentant une roue crantée sur la télécommande.

Une petite télécommande très ergonomique et écolo

La télécommande livrée avec le téléviseur est quasiment identique à la précédente. Les extrémités sont désormais légèrement arrondies alors qu’elles étaient plates avant. Au niveau des touches, on a droit à la même organisation avec la disparition de la touche pour lancer la fonction MultiView. Elle était placée juste au-dessus de la croix directionnelle. Extrêmement compacte, elle est toute noire avec des boutons positionnés idéalement pour les trouver facilement sous les doigts. Malheureusement, il n’y a toujours pas de rétroéclairage au programme, ce que nous regrettons toujours un peu. Toutefois, avouons qu’on s’en sort bien sans la regarder grâce, justement, à des touches dont les emplacements ont bien été pensés.

On y trouve quatre touches d’accès direct aux plateformes Netflix, Disney+, Prime Video et Samsung TV Plus. On peut compter sur la présence d’un microphone pour les ordres vocaux. Elle est Bluetooth, mais a tout de même besoin de pointer vers le téléviseur pour l’éteindre via un signal infrarouge. De plus, elle est alimentée par une batterie qui se recharge à l’énergie solaire, avec les ondes Wi-Fi et si cela ne suffit pas, dispose d’un port micro-USB pour la brancher quelques instants. C’est très bien pensé encore une fois et permet de supprimer les piles habituellement utilisées pour ce type d’accessoire.

Consommation

Nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « Les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant quatre heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Samsung QT75QN800C consommait 99,5 Wh. Cette consommation est plutôt raisonnable lorsqu’on sait que nous avons pu relever une consommation moyenne de 114 Wh pour la TV Samsung QN800B de 65 pouces de l’année dernière, donc avec une diagonale plus petite.

Pour la série en HDR (mode Filmmaker) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 190 Wh ce qui est assez important. La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série QN800C est déclinée en 65, 75 et 85 pouces pour des prix respectifs de 3990 euros, 5490 euros et 7990 euros.

Note finale du test
8 /10
Profitant d’une excellente calibration en sortie de carton avec des réglages optimisés pour profiter de la multitude de contenus disponibles, ce téléviseur propose des images magnifiques, lumineuses, sublimant les sources HDR et n’oubliant pas de limiter les effets de blooming sans toutefois arriver à la perfection, mais on n'en est pas loin.

La présence d’une dalle IPS reste un mystère pour nous étant donné qu’elle propose un contraste plus faible que celui de l’an passé (dalle VA), mais qui peut tout de même être satisfaisant au regard de la gestion du système de rétroéclairage, très performant. On peut profiter de ce téléviseur en pleine journée même si le meilleur rendu sera apprécié dans l’obscurité.

Le système s’est montré plus réactif que sur la précédente génération, proposant ainsi une navigation agréable et rapide dans les différents menus. On apprécie la large offre applicative concernant aussi bien les services de streaming que ceux dédiés aux jeux. Les fonctions gaming sont bien de la partie permettant de dire qu’il s’agit d’un excellent écran pour jouer. La partie audio est en progression même si elle manque de basses, on peut en apprécier les tentatives de spatialisation et le bon suivi des objets à l’écran.

Points positifs du Samsung TQ75QN800C

  • Qualité et fluidité des images

  • Fidélité des couleurs et luminosité

  • Effets de blooming limités

  • Boîtier One Connect

  • Télécommande ergonomique et écologique

  • Dolby Atmos sans fil et bonne spatialisation

  • Input lag très faible

  • Tizen enfin réactif

  • Qualité de la mise à l’échelle des contenus

Points négatifs du Samsung TQ75QN800C

  • Pas de Dolby Vision

  • Absence de prise casque

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