En parallèle de sa Galaxy Watch 6 Classic et de ses smartphones pliants Galaxy Z Flip 5 et Galaxy Z Fold 5, Samsung a présenté, fin juillet, sa nouvelle montre connectée standard, la Samsung Galaxy Watch 6. Si elle présente de nombreuses similitudes avec sa cousine à lunette, elle valait bien un test dédié. Le voici. Notez bien qu’en raison des caractéristiques très proches de la Samsung Galaxy Watch 6 et de la Samsung Galaxy Watch 6 Classic, les fonctions seront identiques entre les deux modèles, tout comme l’écran, l’autonomie, la navigation ou les fonctions de santé.
NB : Dans ce test nous allons donc surtout nous contenter sur le design de la montre, seule différence avec la Galaxy Watch 6 Classic. Pour les autres éléments de la Galaxy Watch 6, vous pouvez donc reporter vers notre test complet de la Samsung Galaxy Watch 6 Classic.
Fiche technique
| Modèle | Samsung Galaxy Watch 6 |
|---|---|
| Dimensions | 428 mm x 444 mm x 1 mm |
| Norme wifi | Wi-Fi 4 (n) |
| Définition de l’écran | 480 x 480 pixels |
| Dalle | Super AMOLED |
| Mémoire interne | 16 Go |
| Poids | 33 g |
| Capteur de rythme cardiaque | Oui |
| Analyse du sommeil | Oui |
| Accéléromètre | Oui |
| Capteur de lumière ambiante | Oui |
| Indice de protection | IP68 |
| Fiche produit |
La montre de ce test nous a été prêtée par Samsung.
Un design résolument élégant
Si Samsung joue l’élégance avec sa Galaxy Watch 6 Classic, le constructeur a une approche plus futuriste et plus design avec sa Galaxy Watch 6.
La montre est en effet démunie de lunette rotative, ce qui permet donc à son écran de s’exprimer clairement. Concrètement, la principale nouveauté en termes de design entre la Galaxy Watch 5 de l’an dernier et la Galaxy Watch 6 de 2023 réside dans les bordures bien plus réduites autour de l’écran. En effet, pour un gabarit identique, le modèle 40 mm intègre désormais un écran de 1,31 pouce, contre 1,2 pouce pour la Galaxy Watch 5. Le modèle 44 mm profite quant à lui d’un affichage de 1,47 pouce, contre 1,4 pouce sur le modèle de l’an dernier. Concrètement, on a donc affaire à deux montres différentes :
- Galaxy Watch 6 40 mm : 29 grammes, 38,8 x 40,4 x 9,0 mm
- Galaxy Watch 6 44 mm : 33 grammes, 42,8 x 44,4 x 9,0 mm
Forcément, ces bordures plus fines autour de l’écran permettent de profiter d’un design bien plus agréable à l’œil, avec un liseré noir bien plus fin tout autour du cadran. C’était déjà notable avec la Galaxy Watch 6 Classic, ça l’est davantage encore avec la Galaxy Watch 6 standard, en l’absence de lunette autour de l’écran. Néanmoins, il convient de tempérer ses ardeurs : si Samsung a fait un grand pas en réduisant les bordures de la Galaxy Watch 6, on est encore loin de l’effet bord à bord des Apple Watch et notamment de l’Apple Watch Series 8. Les bordures sont toujours là, bien visibles autour de l’écran.
La Galaxy Watch 6 se démarque également du modèle Classic par les matériaux utilisés sur son boîtier. Ici, pas d’acier inoxydable, mais seulement de l’aluminium. Certes, le matériau peut paraître moins « noble » et sera plus sensible aux rayures, mais il présente tout de même l’intérêt de la légèreté. Comptez par exemple 52 grammes pour la Galaxy Watch 6 Classic en version 43 mm (le plus petit format) et 33 grammes pour la Galaxy Watch 6 en version 44 mm (le plus grand format). Il en résulte une montre qui sait se faire oublier à votre poignet, y compris pendant les activités où vous bougez les bras : elle reste solidement fixée à votre poignet, sans avoir tendance à s’écarter de la peau.
Autre conséquence de ce format léger et sans lunette, la Galaxy Watch 6 a un aspect plutôt futuriste avec des lignes plutôt organiques. Ici, rien d’anguleux, tout est fait pour proposer des lignes courbes et naturelles. Cela se remarque d’autant plus avec les bracelets que Samsung propose désormais depuis deux générations. Légèrement taillés au niveau des cornes, ils vont prolonger la forme du boîtier afin d’avoir une montre longiligne de laquelle rien ne dépasse… enfin presque. Notons tout de même la présence des deux boutons sur la tranche droite, un en haut et un en bas. Contrairement à la Galaxy Watch 6 Classic, ils ne sont d’ailleurs pas séparés par une excroissance du boîtier, mais intégrés directement dans la forme ronde de la montre.
Pour revenir aux bracelets, signalons que Samsung utilise le même système de bracelet standard au format 20 mm que sur la Galaxy Watch 6 Classic. Le constructeur a opté par ailleurs pour un système de relâchement rapide à bouton, afin de changer plus facilement de bracelet, mais la montre reste compatible avec tous les bracelets à broche standard. Le bracelet en silicone fourni par défaut avec la montre est par ailleurs identique à celui de la Galaxy Watch 5 avec un système de boucle et de bracelet extérieur qui vient se ranger entre l’autre partie du bracelet et la peau du poignet. Un système pratique pour que rien ne dépasse, mais pas évident pour faire glisser le bout de bracelet à l’intérieur.
Un écran de belle facture
La Samsung Galaxy Watch 6 est déclinée en deux formats, avec des tailles d’écran différentes pour chacun :
- Galaxy Watch 6 Classic 40 mm : 1,31 pouce, 432 x 432 pixels, 330 pixels par pouce (ppp)
- Galaxy Watch 6 Classic 44 mm : 1,47 pouce, 480 x 40 pixels, 327 pixels par pouce (ppp)
Concrètement, on a donc droit à des modèles avec des écrans plus grand que sur la Galaxy Watch 5 de l’an dernier. Pour rappel, le modèle 40 mm profitait alors d’une dalle ronde de 1,31 pouce de diamètre (330 ppp) et le modèle 44 mm d’un écran de 1,4 pouce (327 ppp). Si la densité d’affichage n’augmente pas considérablement avec les Galaxy Watch 6, cela reste cependant largement suffisant pour profiter de l’écran confortablement sans avoir à distinguer individuellement chaque pixel.
En y regardant de plus près, on a par ailleurs des écrans parfaitement identiques à deux de la Galaxy Watch 6 Classic en version 43 ou 47 mm. Samsung a donc décidé d’utiliser les mêmes dalles d’une version à l’autre. La seule différence ne vient pas de l’écran en lui-même, mais de son aspect bord à bord plus marqué sur la Galaxy Watch 6 en l’absence de lunette tournante autour.
Rappelons l’écran profite donc d’une luminosité maximale de 2000 cd/m² inédite sur le marché — à l’exception de l’Apple Watch Ultra — d’un mode always-on, d’un mode sommeil paramétrable et de nombreux cadrans proposés sur le Google Play Store. C’est donc un sans faute de ce côté-là pour la Galaxy Watch. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésite pas à vous reporter sur le test de la Galaxy Watch 6 Classic qui profite du même écran.
Une montre très complète
Pour sa montre connectée, Samsung utilise ici une nouvelle puce Exynos W930 ainsi que 2 Go de RAM et 16 Go de stockage. La montre est équipée de la même interface One UI Watch 5, basée sur Wear OS 4, que la Galaxy Watch 6 Classic. Elle profite également des mêmes boutons latéraux pour naviguer dans l’interface, revenir en arrière, lancer des raccourcis et retourner au cadran d’accueil.
Rappelons rapidement que la Galaxy Watch 6 est une véritable montre connectée basée sur un écosystème ouvert. Elle intègre ainsi nombre d’applications par défaut et permet également d’en télécharger de nombreuses autres depuis le Google Play Store.
La seule différence avec la Galaxy Watch 6 Classic en termes d’usage réside en fait dans l’absence de lunette tournante. À la place, et comme sur toutes les Galaxy Watch standard, Samsung a intégré une lunette virtuelle. Ainsi, en faisant glisser son doigt tout autour de l’écran, on peut simuler une lunette afin de faire défiler les différents écrans. Ça marche, notamment grâce à de légères vibrations, mais c’est une simple virtualisation. Clairement, la copie est loin derrière l’originale et, rapidement, on se prend plutôt à utiliser l’écran classique pour passer d’un écran à l’autre ou pour faire défiler les menus.
Pour toutes les autres fonctions de la Galaxy Watch 6, vous pouvez vous tourner vers le test de la Galaxy Watch 6 Classic, puisque le système, la navigation et les menus sont parfaitement identiques.
Des fonctions poussées pour la santé
Sur le plan des mesures de sport et de santé, là aussi la Galaxy Watch 6 est une copie conforme de la Galaxy Watch 6 Classic.
La montre est capable de prendre de nombreuses mesures comme la fréquence cardiaque en continu, la saturation pulsée en oxygène dans le sang, votre niveau de stress, vos différentes phases de sommeil et même votre température pendant la nuit.
La Galaxy Watch 6 est également capable de réaliser un électrocardiogramme ou de prendre votre tension, à condition toutefois que vous ayez un smartphone Samsung.
Pour évaluer les performances du suivi de la fréquence cardiaque et du GPS, j’ai couru plus d’une heure et demie avec la montre au poignet et j’ai comparé les mesures à celles d’une montre de sport Garmin, la Forerunner 255 (pour le GPS) et à une ceinture cardiofréquencemètre Garmin HRM-Pro (pour la fréquence cardiaque).
Du côté du suivi GPS, la Samsung Galaxy Watch 6 fait aussi bien que la Watch 6 Classic. Elle parvient elle aussi à une distance parcourue très proche de la très fiable Forerunner 255, avec 15,570 km — contre 15,576 pour la Garmin. Cependant, lorsqu’on regarde le tracé en détail, on observe un tracé un peu moins précis, notamment lorsque je courais dans les rues, près des bâtiments. La montre sera ainsi efficace pour calculer votre allure moyenne globale ou la distance totale parcourue, mais pourra manquer de fiabilité pour l’allure en temps réel.
Pour la mesure de la fréquence cardiaque, on observe les mêmes légers soucis que sur la Galaxy Watch 6 Classic, à savoir une tendance à surévaluer la fréquence cardiaque d’un ou deux battements par minute en moyenne. La montre aura parfois également un peu de mal à s’adapter aux changements d’intensité, mais on a tout de même affaire à un cardiofréquencemètre très efficace.
| Mesure de référence | Samsung Galaxy Watch 6 | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
|---|---|---|---|---|
| FC moyenne | 167 bpm | 168 bpm | +0,57 % | +0,57 % |
| FC max | 192 bpm | 192 bpm |
Un à deux jours d’autonomie
La Galaxy Watch 6 embarque la même batterie que la Galaxy Watch 6 Classic, à savoir un accumulateur de 300 mAh pour le modèle 40 mm et de 425 mAh pour la version 44 mm. Dans mon cas, c’est la version 44 mm que j’ai testé, avec la même batterie de 425 mAh que la Galaxy Watch 6 Classic en version 47 mm.
Pour évaluer la batterie de la montre, j’ai opéré deux cycles de batterie. Le premier avec écran always-on activé, mesure de la fréquence cardiaque et du stress en permanence et de la SpO2 et de la température durant la nuit. Sur cette période, j’ai pu utiliser la montre pendant 31 heures avant qu’elle ne tombe à court de batterie. Une autonomie commune avec la Galaxy Watch 6 Classic qui avait tenu 30 heures avec le même exercice.
Pour le second cycle, j’ai désactivé l’écran always-on, la mesure de stress et de température et passé la fréquence cardiaque à une mesure toutes les dix minutes. Avec cette configuration, la Samsung Galaxy Watch 6 s’en sort mieux avec une autonomie de 56 heures, soit un peu plus de deux jours. On dépasse donc légèrement les 48 heures annoncées par Samsung.
Rappelons que la montre est compatible avec la charge sans fil, mais uniquement via le protocole WPC. Comptez un peu moins d’une heure et demie pour une charge complète à l’aide de la base magnétique avec prise USB-C fournie par le constructeur.
Prix et date de sortie
La Samsung Galaxy Watch 6 est disponible depuis le 11 août 2023. La montre est disponible en deux formats et déclinée en deux configurations : Wi-Fi et Bluetooth ou Wi-Fi, Bluetooth et 4 G. Logiquement, le prix va ainsi varier en fonction du modèle sélectionné, de 319 à 399 euros :
- Samsung Galaxy Watch 6 40 mm Wi-Fi+Bluetooth : 319 euros
- Samsung Galaxy Watch 6 40 mm Wi-Fi+Bluetooth+4G : 369 euros
- Samsung Galaxy Watch 6 44 mm Wi-Fi+Bluetooth : 349 euros
- Samsung Galaxy Watch 6 44 mm Wi-Fi+Bluetooth+4G : 399 euros
La montre est par ailleurs proposée en deux coloris : graphite noir ou argent. Si le constructeur fournit d’emblée un bracelet sport en silicone, il vous faudra cependant payer un peu plus cher pour d’autres bracelets, en similicuir ou en tissus.
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