Samsung au Japon, ce n’est pas encore gagné

 

Le pays du Soleil Levant ne voudrait-il pas de Samsung ? C’est ce qu’indique le journal Korea Herald, qui précise que les parts du géant coréen sur le sol japonais vont en diminuant.

samsung au japon

L’accueil des produits de Samsung chez les Nippons n’a visiblement pas été très chaleureux, déclare le média. Les Japonais préfèrent encore des produits de fabrication locale tels que Sony ou encore Sharp, traditionnellement concurrents des appareils des pays voisins, qu’il s’agisse de la Corée du Sud ou de l’autre géant de la mobilité, la Chine.

Selon une étude de Strategy Analytics, Samsung aurait vendu seulement 1 million de mobiles au Japon au troisième trimestre 2013. Un chiffre médiocre dans un pays où l’on s’intéresse beaucoup aux nouvelles technologies. Ce chiffre correspond d’ailleurs à 9,9 % de part de marché et continue de baisser. Il est par exemple passé de 1,9 million d’unités au dernier trimestre de 2012 à 1,3 million au premier trimestre de l’année en cours. À l’inverse, au niveau mondial, Samsung arrive en tête avec 25,7 % de PDM sur le mobile et 32,1 % sur les smartphones selon le cabinet Gartner.

Samsung moins bon que Sharp

Les analystes s’accordent à dire que les ventes décevantes de Samsung dans le pays des samouraïs résultent de la forte concurrence des iPhone d’Apple, très populaire auprès des Japonais et désormais disponible chez NTT DoCoMo, premier opérateur du pays, sans parler de la présence des fabricants locaux. Apple a donc mieux fait que Samsung en vendant 3,8 millions de ses iPhone 5c et 5s depuis leur lancement. Vient ensuite Sony qui a vendu 1,9 million d’unités au troisième trimestre pour une part de 18,9 % du marché local. Même Sharp est meilleur élève que Samsung en ayant vendu 100 000 téléphone de plus que lui… Mais s’il faut comparer, rappelons tout de même que la présence de Samsung au Japon reste encore récente.

Pourtant, Samsung a bien essayé de s’imposer au Japon en fabricant des smartphones à clapet comme le SM-W2014, tournant sous un Qualcomm S800 et spécialement destiné au public japonais, toujours très friand de ce type d’appareil. Mais il semblerait que la firme coréenne ait encore du chemin à faire avant de pouvoir atteindre les sommets dont elle est désormais habituée sur les autres marchés à travers le monde. Retenons tout de même que près de 10 % du marché nippon reste un score non-négligeable, et ce d’autant plus que Samsung s’est ainsi octroyé la place de firmes japonaises telles que NEC ou Panasonic, lesquelles ont toutes deux annoncé leur intention de cesser de produire des smartphones destinés au grand public nippon.


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