Après avoir présenté ses Galaxy S24 en début d’année, Samsung dévoile ses Galaxy A. Une gamme très populaire et appréciée grâce à leur positionnement tarifaire intéressant, et qui est bien souvent les best-sellers de la marque. Parmi les petits nouveaux, on a le A25 5G. Le précédent modèle, le Galaxy A24, n’était pas commercialisé en France. Les utilisateurs et utilisatrices auront un choix en plus, à côté des Galaxy A35 et Galaxy A55.
Proposé à moins de 320 euros, il affiche de très belles qualités. Mais est-ce qu’il a les bonnes armes pour rivaliser avec les récents Xiaomi Redmi Note 13 Pro 5G, Nothing Phone (2a) et Honor Magic 6 Lite ? Ils ont beau être proposés à un tarif plus élevé, ce sont des modèles avec 256 Go. De notre côté, nous testons la version 128 Go, qui est donc plus accessible. Voyons ce qu’il vaut à travers ce test.
Modèle | Samsung Galaxy A25 |
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Dimensions | 76,5 mm x 161 mm x 8,3 mm |
Interface constructeur | One UI |
Taille de l’écran | 6,5 pouces |
Définition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 396 ppp |
Technologie | Super AMOLED |
SoC | Samsung Exynos 1280 |
Puce graphique | Mali-G68 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 13 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K @ 30 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sur le côté |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Poids | 197 g |
Couleurs | Noir, Bleu, Jaune |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un Samsung Galaxy A25 5G acheté par la rédaction de Frandroid.
Design : un entrée de gamme soignée
Samsung ne néglige pas l’apparence de ses modèles moins chers. Ici, le Galaxy A25 s’inspire fortement de ses confrères vendus plus cher. À l’arrière, on retrouve un module photo, qui n’est pas sans rappeler ceux des modèles plus haut de gamme de la marque.
Introduits d’abord sur les S23, les trois capteurs du A25 sont séparés, donnant une apparence très épurée. Ils ne ressortent pas beaucoup, ce qui lui permet de rester assez stable lorsqu’il est posé sur une table. Au vu de son prix, il n’est pas étonnant de retrouver un dos en plastique et non en aluminium. La signature Samsung est bien là, bien qu’un peu ternie par l’usage de matériaux moins noble. Il attire facilement les traces de doigts, mais son revêtement pixelisé fait son petit effet.
Sur la face avant se dessine une encoche en forme de « U ». Un design qui commence à dater et plutôt difficile à accepter vu que d’autres références sur le marché ajoute un objectif en poinçon, soit au milieu de l’écran, soit sur la gauche, plus discret. Même si cette encoche est un poil cheap, je la trouve moins imposante que celle de mon iPhone 11 Pro Max. En revanche, les bordures inégales m’ont un peu gêné. Il est important de rappeler que la plupart des appareils Android sur cette tranche de prix, affichent des contours assez épais atour de l’écran, mais on aurait tout même apprécié un effort sur ce point. Sur le A25 5G, le « menton » est assez proéminent. En lançant une vidéo, l’expérience de visionnage reste tout de même agréable.
Les dimensions de l’appareil sont de 161 par 76,5 par 8,3 mm. Autant dire qu’il ne conviendra pas aux petites mains, ou celles et ceux adeptes de petits téléphones. Côté poids, il affiche sur la balance 197 g. J’ai d’ailleurs été surprise par la légèreté du téléphone, comparé à celui que j’utilise au quotidien, il est plaisant à manipuler.
Confort en main du Samsung Galaxy A25
Une dalle de 6,5 pouces, c’est assez grand, mais ce n’est pas inhabituel de retrouver une diagonale de cette taille. Seuls les possesseurs de petites mains pourront être dérangés. La préhension de ce smartphone est très bonne, grâce à ses tranches plates et arrondies sur les coins, un peu à la manière des iPhone : on n’a jamais peur qu’il nous glisse des doigts.
Sur le côté droit du téléphone, les touches de volume ainsi que le bouton de verrouillage, qui sert de lecteur d’empreintes, sont positionnés assez haut et sont difficiles à atteindre d’une main. Pour revenir sur le capteur d’empreinte, il m’est arrivé de voir apparaître un message d’erreur s’afficher une seule fois. Je pense avoir mal compris au départ, il suffit de poser son doigt et non pas d’appuyer. Le reste du temps, il s’est montré très réactif et fiable.
Pour continuer le tour du propriétaire, sa tranche du bas accueille un port USB-C, une prise jack 3,5 mm — un bon point pour les utilisateurs n’ayant pas de casque sans fil ou des écouteurs Bluetooth — et aussi les grilles du haut-parleur. Le côté gauche du smartphone abrite, pour sa part, un emplacement de carte double SIM et microSD pour agrandir le stockage (extensible jusqu’à 1 To supplémentaire).
Enfin, le Galaxy A25 n’est doté d’aucune certification IP. Il faudra faire attention et éviter surtout de le faire tomber dans l’eau.
Écran : enfin de l’Amoled
Ce Galaxy A25 5G est équipé d’un écran Amoled de 6,5 pouces qui apporte des contrastes infinis et des noirs profonds. Il supporte une définition FHD+ satisfaisante de 1080 par 2340 pixels, mais surtout un taux de rafraîchissement maximal de 120 Hz, qui offre une sensation de fluidité agréable. À noter qu’il y a un mode Always-On, avec plusieurs options : un appui pour afficher l’écran, un affichage permanent ou avec des heures programmées, ou encore en cas de nouvelles notifications. À 320 euros, c’est rare, bravo à Samsung.
À l’usage, j’ai été particulièrement surprise par la qualité de l’écran. Il ne jurerait sans doute pas face à une gamme de prix supérieure. Le savoir-faire de Samsung en matière d’écran se fait ressentir, et on apprécie de retrouver cette technologie qui n’a pas toujours été présente sur ces modèles à petits prix. On pense au Galaxy A23 par exemple, qui se contentait d’une dalle LCD. On imagine que Xiaomi a dû jouer un rôle dans cette transition.
Le A25G est passé sous notre sonde afin de mesurer techniquement les performances de son écran à l’aide du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. Au niveau de la luminosité, Samsung promet jusqu’à 1 000 nits et de notre côté, nous avons pu mesurer 930 cd/m² en mode vif, et 1 470 cd/m² en mode HDR, soit deux excellents scores. Vous n’aurez pas besoin de plisser les yeux en plein soleil pour consulter le téléphone.
L’espace colorimétrique est très bon : le mode de couleurs par défaut est le mode « vif » et pour celui-ci, nous avons mesuré une couverture de 171 % du sRGB et de 114 % du DCI-P3, un spectre de couleurs pourtant plutôt exigeant. Il est un peu moins bon sur la précision des couleurs : le delta E moyen en mode HDR atteint les 5,76, un peu éloigné du chiffre idéal visé de 3. En SDR, l’écran offre un delta E moyen de 4,37. Des résultats plutôt cohérents au vu du prix de l’appareil, qui a des difficultés à afficher le cyan bleu, ainsi que le vert et les tons couleur chair.
Terminons par la température des couleurs. La valeur qu’on cherche à atteindre ou à se rapprocher le plus, est 6 500K. Plus elle va être élevée, plus la couleur va tendre vers le bleu, et à l’inverse, en dessous, elle va tendre vers le rouge. Selon nos mesures, on a retenu une température de couleurs moyenne de 6 870K. On tend un peu vers le bleu, mais cela reste satisfaisant.
Logiciel : le charme de One UI 6
Le Samsung Galaxy A25 intègre la dernière mouture de l’interface de la firme sud-coréenne, à savoir OneUI 6 basée sur Android 14. La dernière fois que j’ai eu l’occasion d’utiliser un appareil de la marque, c’était le Samsung Galaxy SIII avec Android 4 et TouchWiz. Une époque très lointaine, et si j’avais bien apprécié l’expérience, à l’époque, je peux surtout comprendre pourquoi One UI fait partie des interfaces favorites sur Android.
Sans avoir toutes les fonctionnalités des smartphones haut de gamme, le Galaxy A25 possède tout ce qui fait le charme et l’identité de One UI. Au quotidien, c’est une interface très agréable à utiliser, particulièrement fluide et aux animations léchées. Couplé au taux de rafraîchissement de l’écran à 120 Hz, c’est un plaisir pour les yeux. Le panneau des paramètres rapides fait peau neuve, avec une interface claire et efficace. On peut le personnaliser à sa guise, en ajoutant ou en supprimant des paramètres rapides, qui sont assez nombreux.
Pour ouvrir le tiroir d’applications, il suffit de glisser son doigt depuis le bord droit de l’écran : de quoi accéder rapidement à ses applications favorites. Beaucoup d’applications sont déjà préinstallées… Entre la suite de Google, celle de Microsoft et les app de Samsung, on en compte plus d’une vingtaine. Il y a même l’application Netflix, Tik Tok, et Snapchat. Pour cette dernière, ce n’est pas étonnant puisque le constructeur met en avant dans son appareil photo, un mode « amusant » qui reprend les filtres du réseau social.
Les « modes » équivalent Android aux routines d’iOS, sont aussi de la partie. Il en existe six : Sommeil, Cinéma, Conduite, Exercice, Détente et Travail. Vous pouvez vous-même personnaliser le vôtre comme bon vous semble. Pour ma part, j’ai profité du mode Travail, qui s’active dès lors que vous vous rapprochez de votre lieu de travail. Vous pouvez ensuite choisir de désactiver le son et la vibration des appels, des notifications et autres alertes. Toutefois, le système vous permet de définir des exceptions selon vos préférences. Le niveau de personnalisation est très bien affiné, jusqu’à configurer un fond d’écran spécifique pour le mode sélectionné. Pour le reste, One UI reste une interface colorée et personnalisable à gogo. Une galerie de thème est proposée, mais une fois appliqué, les animations étaient moins fluides, avec quelques latences. J’ai donc privilégié un fond d’écran classique.
Autre point qui me semble important d’aborder, ce sont les suggestions intelligentes que l’on trouve sur l’application photo. On a une fonction « remastériser » et « effaceur d’objet » (les ombres/les reflets). Cette dernière est assez bluffante, puisqu’elle donne la possibilité d’effacer un objet ou une ombre figurant sur le cliché. Cette action se fait très facilement : il suffit d’entourer l’élément ou de rester appuyer dessus puis de procéder à vos modifications. Dans mon cas, j’ai effacé l’ombre présente sur mes lunettes et le résultat est très convaincant.
Le fabricant ne nous déçoit pas non plus sur la longévité de ce modèle avec les mises à jour proposées : quatre générations de mises à jour Android et cinq années de mises à jour sécurité pour durer dans le temps. Il devrait recevoir à l’avenir Android 18. Alors oui, Samsung vient de proposer 7 ans de mises à jour sur ses Galaxy S24, se mettant, au passage, au même niveau que Google avec ses Pixel 8, mais sur cette gamme de prix, le A25 5G s’en sort plutôt bien face à ses concurrents qui ont tendance à proposer 2 ou 3 ans de mises à jour.
Performances : une puce Exynos qui a ses limites…
Le Samsung Galaxy A25 5G est équipé d’une puce Exynos 1280 disposant au choix de 6 ou 8 Go de RAM selon la version choisie. Un processeur milieu de gamme conçue par la marque, qui a déjà fait ses preuves, sur le Galaxy A53.
Au quotidien, le téléphone est agréable à utiliser : les animations sont fluides, les applications se lancent sans mal et on n’attend jamais longtemps devant un écran de chargement. Quelques ralentissements interviennent de temps à autre, mais cela reste minime. C’est un bon compagnon pour traîner sur les réseaux sociaux, lancer ses applications Svod préférées, et faire du multitâche.
En jeu, le Galaxy A25 n’est pas taillé pour supporter de telles expériences. J’ai pu lancer plusieurs jeux, à commencer par Genshin Impact. J’ai dû prendre mon mal en patience pour pouvoir y jouer. La première fois, le jeu a mis une bonne quinzaine de minutes avant de se lancer, avec un temps de chargement où les images étaient saccadées. Ce problème est aussi intervenu pendant les cinématiques. J’ai pu régler les paramètres graphiques en « Faible » et les FPS à 30. Résultat : l’expérience est convenable, mais force est de constater que des ralentissements sont présents, notamment dans les moments de combat. Le smartphone chauffe légèrement, spécialement au niveau de l’écran, mais ça reste maîtrisé.
Il ne faut pas s’attendre à mieux sur Fortnite. Il n’a pas réussi à atteindre les 60 FPS avec la qualité graphique faible, et même en passant sur du 30 FPS, difficile de profiter d’une expérience fluide.
En téléchargeant le jeu Call of Duty Mobile, l’expérience m’a paru plus réussie. Je n’ai pas rencontré de problème lors du démarrage, et j’ai pu jouer avec la qualité des graphismes moyens avec une fréquence d’image « très élevée » confortablement.
Modèle | Samsung Galaxy A25 | Xiaomi Redmi Note 13 Pro 5G | Nothing Phone (2a) | Honor Magic 6 Lite |
---|---|---|---|---|
AnTuTu 10 | 473694 | 576453 | 647981 | 487337 |
AnTuTu CPU | 148793 | 194938 | 189064 | 167884 |
AnTuTu GPU | 106769 | 115690 | 178334 | 47413 |
AnTuTu MEM | 86562 | 120696 | 124988 | 140219 |
AnTuTu UX | 131570 | 145129 | 155595 | 131821 |
PC Mark 3.0 | 13307 | 12354 | 9784 | 11914 |
3DMark Slingshot Extreme | N/C | 4509 | 5761 | 4040 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | N/C | 4695 | 940 | 3938 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | N/C | 3961 | 3612 | 4443 |
3DMark Wild Life | 2323 | 3004 | 4128 | 2382 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 13.92 FPS | 17.99 FPS | 24.72 FPS | 14.27 FPS |
3DMark Wild Life Extreme | 642 | 793 | 1149 | 611 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 3.85 FPS | 4.75 FPS | 6.88 FPS | 3.66 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 16 / 10 FPS | 16 / 14 FPS | 32 / 21 FPS | 12 / 11 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 21 / 24 FPS | 18 / 29 FPS | 34 / 40 FPS | 16 / 24 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 59 / 63 FPS | 50 / 71 FPS | 60 / 99 FPS | 46 / 62 FPS |
Geekbench 6 Single-core | 970 | 1011 | 1088 | 939 |
Geekbench 6 Multi-core | 2078 | 2710 | 2566 | 2723 |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | 2306 | 2192 | 3255 | 1668 |
Lecture / écriture séquentielle | 496.80 / 92.62 Mo/s | 920.2 / 801.01 Mo/s | 489.20 / 522.60 Mo/s | 1912.92 / 1793.85 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | N/C | 59872.66 / 54642.37 IOPS | N/C | 73582.82 / 74958.64 IOPS |
Les benchmarks le confirment : si vous cherchez un modèle qui offre de performances à couper le souffle, passez votre chemin. Sa puce n’est pas un monstre de puissance, vous l’avez compris. On la retiendra donc surtout pour sa fluidité (bien que les animations de One UI donnent parfois l’impression que le téléphone ralentit) et le fait qu’elle ne chauffe presque pas.
Photos : une partition réussie
Voici la configuration photo du Galaxy A25 5G :
- Un capteur principal de 50 Mpx
- Un capteur ultra-grand-angle de 8 Mpx
- Un capteur macro de 2 Mpx
- Un capteur selfie de 13 Mpx
Capteur principal
De jour, le capteur principal est capable de prendre de belles photos, avec les couleurs vives typiques de Samsung dont le traitement est apprécié par la plupart.
De jour, les couleurs ressortent assez bien et se voient parfois embellies par rapport à la réalité. En revanche, on peut voir que le Galaxy A25 lisse parfois certains détails, générant ainsi une étrange impression de flou ici et là dans la scène. La plupart du temps, ce n’est pas vraiment gênant.
Mode 50 Mpx
Par défaut, le capteur principal capture des clichés en 12 mégapixels, mais il est possible de basculer sur le mode 50 mégapixels. Ce mode va surtout être utile pour aller chercher du détail, et trouve son intérêt pour cropper dans l’image. Dans les faits, il fonctionne bien et offre une meilleure finesse dans les détails, mais on capte moins de lumière en contrepartie. Au quotidien, le mode par défaut reste satisfaisant.
Mode nuit
En pratique, le Galaxy A25 ne s’en sort pas trop mal. On peut observer sur les différents clichés capturés, que le smartphone fait de gros efforts pour saisir les sources lumineuses disponibles et produire des scènes plus lisibles dans zones sombres. Attention, le traitement est dénaturé dans certains endroits déjà éclairés.
Le mode nuit avec l’ultra-grand-angle est quant à lui inexploitable.
Mode portrait
Si le résultat n’est pas des plus probants, le mode portrait fait ce qu’on lui demande, à savoir mettre en avant un sujet avec un arrière-plan flou. L’intensité peut d’ailleurs être réglée selon 7 niveaux, et d’autres modes sont disponibles, comme studio, monochrome, effet tourbillon, etc. Il peut arriver à produire de jolis clichés, mais manque de précision sur le détourage. On peut le voir notamment au niveau des cheveux, où les contours sont assez grossiers. Toutefois, on apprécie le niveau de netteté au niveau du visage.
Le capteur ultra grand-angle
Dans l’ensemble, le mode ultra-grand-angle est correct et satisfera l’ensemble des utilisateurs souhaitant capturer plus de choses dans la scène devant vos yeux. Sachez tout même qu’on perd un peu en finesse des détails sur la végétation et tous les micro-détails, mais difficile de lui reprocher tant c’est un classique pour un ultra grand-angle.
Sur la première photo, lorsqu’on observe l’herbe sur la droite et particulièrement l’arbre à droite, il y a une grosse perte de détails et de précision. Alors que, celle de droite, où les conditions lumineuses sont meilleures, on a un meilleur rendu même si la netteté peut faire défaut dans les coins et sur les côtés, avec l’apparition de grain.
Le capteur macro
Le Galaxy A25 accueille un capteur macro… Il est compliqué de ne pas considérer ce troisième capteur comme un brin inutile au vu des rendus ci-dessous.
Le capteur selfie
La caméra avant fait globalement du bon travail. Pour avoir de beaux selfies, il est nécessaire d’être dans de bonnes conditions de lumière, ce qui veut dire en extérieur le plus souvent.
Cela ce confirme avec les photos prises en intérieur : ici, il y a un manque de détail au niveau du visage, avec une tendance à lisser les traits. Mais en extérieur, le Galaxy A25 arrive à rattraper quelques textures de ma peau ou de mes vêtements, tout en créant un flou d’arrière-plan léger, mais relativement naturel.
Enfin, Samsung met en avant un mode nommé « amusant » qui reprend les filtres disponibles sur l’application Snapchat. Un mode qui n’a pas vraiment d’intérêt, mais qui a le mérite d’être là pour les adeptes de filtres en tout genre. Mon collègue, Omar Belkaab, s’est d’ailleurs prêté au jeu, et pourrait presque passer le casting pour jouer Toad dans le prochain film Super Mario Bros.
Autonomie : correct, mais on s’attendait à mieux
Le Samsung Galaxy A25 5G dispose d’une batterie de 5 000 mAh. Une capacité suffisamment importante pour ne pas vous laisser tomber en milieu de journée. Bien au contraire : le constructeur promet d’ailleurs une autonomie qui dure jusqu’à deux jours.
Dans les faits, le téléphone encaisse plutôt bien les tâches qu’on lui incombe, à condition de ne pas être trop gourmand. En partant à 8 h 30 de chez moi avec 100 %, je suis arrivée à 20 h avec 25 % d’autonomie. C’est correct, mais assez limité si on souhaite enchaîner avec une soirée, ou un resto. Durant cette journée, j’ai échangé par messages, traîné sur les réseaux sociaux, mais aussi regardé une série, où le téléphone a perdu 3 % pour une session d’une trentaine de minutes. J’ai également lancé des jeux 3D durant 30 minutes et fait quelques photos. Une journée plutôt complète pour le A25 5G qui montre ses limites en fin de journée. Les deux jours paraissent donc un peu optimistes pour quelqu’un qui un usage poussé. Vous pouvez toutefois tabler sur une journée si vous avez un usage plus modéré.
Pour avoir une valeur plus objective, nous avons soumis cet appareil à un test d’autonomie, comme tous les autres que nous testons via notre protocole automatisé SmartViser. Il simule l’utilisation active d’un smartphone (navigation sur le web, SMS, appels, vidéo, écoute de musique, téléchargements, etc.). Résultat : 9 heures et 26 minutes. Un score assez faible, qui confirme qu’il n’est pas fait pour un usage intensif.
Recharge
C’est un point sur lequel Samsung pêche un peu. En proposant une puissance de charge maximale de 25 Watts, le Galaxy A25 accuse un léger retard vis-à-vis de ses camarades, qui tablent plutôt sur du 33 W voire 67 W pour certains. Sachez que le Galaxy S24 profite de la même puissance.
Voici ce qu’a donné notre test de charge, en partant de 10 %.
- 24 minutes : 50 %
- 45 minutes : 80 %
- 82 minutes : 100 %
On constate que les derniers pourcentages sont plus difficiles à récupérer. Presque une heure et demie pour passer de 10 % à 100 % donc. Il faut reconnaître que c’est peu long en 2024. À titre de comparaison, le Redmi Note 13 4G lui met entre 70 et 75 minutes pour avoir une charge complète.
Réseau et communication
Le Samsung Galaxy A25 5G est, comme son nom l’indique, compatible avec toutes les bandes 4G et 5G utilisées en France. Il est également compatible avec le WiFi 5 et le Bluetooth 5.1.
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy A25 5G est commercialisé à 319 euros dans sa configuration avec 6 Go de RAM et 128 Go. Une configuration avec 256 Go et 8 Go de RAM est également disponible à 379 euros. Trois coloris sont proposés : bleu, bleu nuit et jaune.
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