Après plusieurs années d’attente, la Galaxy Ring est enfin disponible. La bague connectée de Samsung se présente comme un anneau de santé à porter sur soi en permanence pour suivre son activité au quotidien, mais surtout son sommeil, sa récupération et ses données de santé de base. Mais dans un secteur déjà trusté par certaines marques de bagues connectées, comme Oura, que vaut la bague du géant coréen ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet.
Pour aller plus loin
Bagues connectées : quels sont les modèles disponibles ?
Le test de la Galaxy Ring en vidéo
Caractéristiques de la Samsung Galaxy Ring
Samsung Galaxy Ring | |
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Largeur | 7 mm |
Épaisseur | 2,6 mm |
Poids | 2,3 à 3 grammes |
Matériaux | Alliage de titane |
Étanchéité | 10 ATM |
Mesure fréquence cardiaque | Oui |
Mesure VFC | Oui |
Mesure SpO2 | Oui |
Moteur haptique | Non |
Surface tactile | Non |
NFC | Non |
Stockage | NC |
Capacité de la batterie | 17 à 22,5 mAh |
Autonomie annoncée | Jusqu’à 7 jours |
La bague de ce test a été prêtée par le constructeur.
Une Galaxy Ring sobre et bien conçue
La Samsung Galaxy Ring est déclinée en neuf tailles, de l’US 5 à l’US 13, et trois coloris. Malheureusement, le constructeur n’utilise pas des tailles françaises standard pour ses bagues et il faudra donc essayer l’anneau avant de pouvoir le commander. Heureusement, Samsung propose un système de baguier — ou sizing kit — plutôt simple à commander, avec neuf bagues tout en plastiques qui vous permettront de déterminer quelle taille est la plus adaptée à votre doigt. C’est un système similaire à celui proposé par d’autres constructeurs, comme Oura ou Ultrahuman.
Pour aller plus loin
Samsung Galaxy Ring : comment connaître la taille qui vous convient le mieux
Du côté des coloris, trois versions sont proposées : noir (mat), argenté (mat) et doré (brillant). Dans mon cas, j’ai eu l’occasion de tester la Galaxy Ring en taille 11 et en coloris noir mat. S’il est possible d’enfiler la Galaxy Ring à n’importe quel doigt, Samsung recommande néanmoins de la porter à l’index. Le constructeur recommande par ailleurs d’éviter de porter une autre bague à un doigt adjacent, ce qui aurait tendance à les rayer à cause des frottements.
Une fois la Galaxy Ring enfilée, on se retrouve avec une bague assez classique au doigt, et plutôt discrète. Il faut dire qu’il s’agit d’une bague connectée plutôt mince, avec 7 mm de largeur, contre 7,9 mm pour l’Oura Ring 3, 8,1 mm pour l’Ultrahuman Ring Air ou 8 mm pour l’Amazfit Helio Ring. La bague, conçue en alliage de titane, est par ailleurs très légère et s’oublie rapidement une fois qu’elle est portée, grâce à ses 2,3 à 3 grammes (selon la taille choisie).
Enfin, pour faire le tour des dimensions, on citera les 2,6 mm d’épaisseur de la Galaxy Ring. Si cette épaisseur est dans la norme de ce qui se fait sur le marché — les autres proposent de 2,4 à 2,8 mm d’épaisseur — Samsung a fait ici un choix audacieux en adoptant une bague à la forme non pas convexe, mais concave. De fait, la Galaxy Ring est ainsi plus fine en son centre que sur les bords. C’est un design qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui a au moins le mérite de rendre l’anneau distinct des concurrents. Dans mon cas, je dois concéder que je ne suis pas très enthousiaste face à ce design. Il en résulte une bague aux angles un peu plus marqués qu’à l’ordinaire et j’ai tendance à préférer les anneaux plus ronds, qui se fondent un peu mieux sur le doigt, avec une forme plus profilée. Mais, après tout, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
À l’intérieur de la Galaxy Ring, on va retrouver une surface transparente dans laquelle sont logés les différents capteurs. Trois petites excroissances sont par ailleurs intégrées, comme sur la Oura Ring, pour positionner au mieux les capteurs contre la peau. Cependant, et comme c’est le cas avec nombre de bagues connectées, la transparence déborde quelque peu sur le côté de la bague. De fait, lorsqu’elle est portée au doigt en pleine nuit, elle aura donc tendance à émettre de la lumière ponctuellement pour suivre votre fréquence cardiaque. On aurait apprécié un design un peu plus opaque et plus discret dans l’obscurité.
La Galaxy Ring a par ailleurs un sens. Puisque les capteurs doivent être positionnés sur la partie intérieure de la paume, il faut donc s’assurer que l’anneau n’a pas tourné sur lui-même. Pour ce faire, Samsung a eu une idée très simple : une petite barre discrète en relief qui vient vous indiquer la partie censée reposer vers l’intérieur de la main. En plus d’être un élément visible, le léger relief permet, simplement au toucher, de s’assurer du bon positionnement de l’anneau. Une bonne idée.
La Samsung Galaxy Ring est une bague connectée étanche, avec un très bon niveau de certification. En plus d’être IP68, assurant une protection contre l’immersion à faible profondeur, elle profite également d’une étanchéité 10 ATM. Elle peut donc être utilisée sans crainte pour de la nage en piscine, même en profondeur.
Le design du boîtier de charge
Enfin, la Galaxy Ring est fournie avec son boîtier de charge. Il s’agit d’un boîtier au format assez semblable à celui d’écouteurs sans fil, mais qui fait le pari de la transparence. Grâce à un jeu de miroir, il va permettre de voir la couleur de la bague lorsqu’elle est rangée dedans pour la recharge.
Le boîtier de la Galaxy mesure par ailleurs 4,9 x 4,9 x 2,5 cm. De quoi permettre de le ranger plutôt facilement dans un sac à main, une poche de veste ou une poche de jean. C’est d’ailleurs l’un des principaux avantages de ce boîtier : puisqu’il intègre sa propre batterie, vous pouvez recharger la Galaxy Ring avec vous, même si vous êtes en déplacement ou sur le départ. Pas besoin d’attendre la fin de la charge si vous avez un rendez-vous, comme c’est le cas avec les autres bagues de santé.
Par ailleurs, l’écrin de charge intègre un jeu de lumière plutôt bien conçu puisqu’il permet de voir d’un coup d’œil le niveau de charge de la bague, lorsqu’elle y est rangée, ou de la batterie du boîtier en lui-même, lorsque la bague est absente.
Il profite par ailleurs d’un bouton d’appairage, d’une prise USB-C et est même compatible avec la charge sans fil Qi par induction.
Une Galaxy Ring simple à utiliser… surtout avec un smartphone Samsung
La Galaxy Ring est dépourvue de tout système d’affichage, d’écran ou de surface tactile. Contrairement à une montre, le seul moyen d’interagir avec elle et les données qu’elle va mesurer consiste donc à passer par le smartphone. Comme sur les montres Galaxy Watch, à commencer par la Galaxy Watch 7 et la Galaxy Watch Ultra, il vous faudra utiliser deux applications : Galaxy Wearable pour configurer la bague et Samsung Health pour consulter les données de santé — on y reviendra plus tard.
L’application Galaxy Wearable
Au moment de connecter la Galaxy Ring à votre smartphone, c’est par l’application Galaxy Wearable que tout se passe. Il vous suffit de signaler à l’application que vous souhaitez connecter une Galaxy Ring à votre smartphone pour qu’elle aille télécharger un plug-in. Dès lors, l’appairage se fait en toute simplicité, de la même manière que pour une montre connectée Samsung.
C’est à ce moment-là qu’il convient de souligner que, contrairement aux autres bagues connectées proposées sur le marché, la Galaxy Ring n’est compatible qu’avec les smartphones Android. Impossible de l’appairer à un iPhone et, si vous avez un téléphone Apple, on ne saurait trop vous recommander de passer par une bague connectée concurrente. En revanche, si certains commentaires ont pu laisser croire par le passé que la Galaxy Ring ne fonctionnait qu’avec les smartphones Samsung, il n’en est rien. Il est tout à fait possible d’utiliser la bague de la firme coréenne depuis un smartphone Xiaomi, Google ou Oppo, même si les fonctions seront un peu limitées… on y reviendra.
Une fois dans l’application Galaxy Wearable, c’est là que vous pouvez configurer la Galaxy Ring avec des paramètres particulièrement simples.
L’application vous permet en effet de réinitialiser la bague, de mettre à jour son firmware ou de modifier les mesures de santé. Par exemple, vous pouvez configurer Galaxy Wearables pour recevoir des notifications en cas de fréquence cardiaque trop basse ou trop élevée. Vous pouvez également activer une prévision des règles en fonction de la température de la peau, choisir les activités détectées automatiquement ou choisir les données qui seront collectées pendant le sommeil (oxygène dans le sang, température de la peau et détection des ronflements en utilisant le micro du smartphone).
Par ailleurs, Galaxy Wearables propose également une fonction de localisation de la bague. Celle-ci n’est cependant pas compatible UWB et ne pourra pas être retrouvée facilement, à la manière d’un AirTag ou d’un traqueur Samsung SmartTag. À défaut, l’application vous permet de retrouver le dernier endroit où la bague a été en contact avec votre smartphone, sur une carte. Elle va aussi vous permettre de faire clignoter les LEDs au dos de l’anneau pour la retrouver plus facilement. Malheureusement, si cette fonction peut être pratique de nuit ou dans un endroit que vous pouvez plonger dans l’obscurité, ça n’aidera qu’assez peu en plein jour.
Les contrôles gestuels
De prime abord, la Galaxy Ring se contente ainsi de mesurer vos données de santé tout au long de la journée et de la nuit et il est impossible d’interagir avec elle. Pas de moteur de vibration pour les notifications, pas non plus de voyant extérieur ou de surface tactile pour enregistrer une activité.
Samsung communique pourtant sur une fonction permettant de contrôler son smartphone avec la bague grâce à un double pincement. Une fonction assez semblable à celle intégrée sur les dernières montres de la firme et qui devrait permettre, par exemple, de prendre une photo à distance ou d’arrêter une alarme. Cette fonction est cependant limitée aux smartphones Samsung compatibles… qui ne sont pas bien nombreux. Il s’agit pour l’heure uniquement des derniers modèles pliants du constructeur : le Galaxy Z Flip 6 et le Galaxy Z Fold 6.
Même en ayant testé la bague avec un Galaxy S24, l’un des derniers smartphones haut de gamme de la firme, je n’ai pas réussi à profiter de ces fonctions de double pincement, la fonction devant arriver seulement ultérieurement sur ce téléphone.
Reste que si cette fonction venait à arriver un jour, il s’agirait essentiellement d’un petit gadget supplémentaire, relativement pratique, mais qui ne constitue pas l’essentiel de la proposition de la Galaxy Ring.
Des données de santé simples à appréhender
Bague de santé oblige, la Samsung Galaxy Ring intègre plusieurs capteurs miniaturisés qui vont permettre de suivre votre état de forme au quotidien. On va ainsi retrouver un accéléromètre pour évaluer les mouvements, un capteur de température pour les variations, notamment durant le sommeil, un capteur optique de fréquence cardiaque et un oxymètre de pouls optique pour la SpO2.
Pour aller plus loin
SpO2, ECG, VFC, fréquence cardiaque : comment les montres connectées prennent soin de votre cœur
Comme la plupart des bagues concurrentes, la Galaxy Ring va ensuite se servir de ces données brutes pour proposer des données dérivées — comme la variation de la fréquence cardiaque, le temps de sommeil ou la fréquence respiratoire durant la nuit.
Le suivi du sommeil et du stress
Si la Galaxy Ring peut également être utilisée pour suivre l’activité sportive — on y reviendra — il s’agit surtout d’un appareil conçu pour être porté à tout moment, de jour comme de nuit. L’idée est ainsi de s’adresser aux personnes qui n’aiment pas porter de montre connectée la nuit (ou qui ont besoin de les recharger) ou qui préfèrent arborer une montre traditionnelle à leur poignet.
À l’instar de ce que peut proposer une montre Galaxy Watch, la Samsung Galaxy Ring va donc analyser plusieurs données tout au long de la journée et de la nuit pour faire le point sur votre stress, votre récupération ou votre sommeil.
Concrètement, la bague connectée va non seulement analyser la fréquence cardiaque en temps réel — on y reviendra — mais également la durée totale du sommeil, la fréquence cardiaque au repos ou la variabilité de la fréquence cardiaque. C’est en fonction de cette dernière donnée que la Galaxy Ring est par ailleurs en mesure d’évaluer votre stress tout au long de la journée. Notons par ailleurs qu’une donnée spécifique au stress est intégrée dans Samsung Health qui va vous permettre de retrouver son évolution tout au long de la journée. Dans mon cas, les résultats ont été plutôt concluants, avec des variations qui correspondaient bel et bien à mon état d’esprit, à ma fatigue ou à mon excitation.
Du côté du suivi du sommeil, la Galaxy Ring propose des mesures qui me semblent plutôt cohérentes, que ce soit au niveau du temps total de sommeil ou des heures de coucher et de lever. Notons par ailleurs que Samsung Health vous propose un « coaching de sommeil », avec des recommandations en fonction de vos habitudes, ainsi qu’un animal totem en fonction de vos habitudes. Dans mon cas, sachez que je suis apparemment un lion avec des habitudes saines et une tendance à me coucher quand je commence à fatiguer.
Le score d’énergie de Samsung
L’une des principales nouveautés mises en avant par Samsung avec sa Galaxy Ring est le score d’énergie.
Le principe de ce nouveau score est de proposer une note quotidienne d’énergie, lorsque vous vous levez le matin, en fonction de différents critères liés à votre sommeil, à votre fréquence cardiaque ou à votre activité de la veille. Le principe n’est pas sans rappeler le score de préparation d’Oura, le score de récupération de Whoop ou le score d’aptitude quotidienne de Fitbit. Il se présente ainsi sur une note de 0 à 100 indiquant, avec un seul nombre, à quel point le sommeil a été récupérateur. En revanche, contrairement au score Body Battery de Garmin, il s’agit ici d’un score fixe, calculé chaque matin au réveil, et qui ne va pas bouger en fonction de votre activité de la journée.
En plus de ce simple score numérique, Samsung Health va afficher un commentaire en fonction de la note (attention requise, correct, bon ou excellent) et générer des conseils spécifiques basés sur Galaxy AI pour vous aider à augmenter votre score. Par exemple : « La semaine dernière, vous avez respecté un programme de sommeil régulier les jours de semaine et le week-end. Poursuivez sur cette lancée cette semaine pour profiter d’un sommeil de qualité », « Au fil du temps, un manque d’exercice physique peut affaiblir la force musculaire, ce qui augmente potentiellement le risque de chute et d’autres blessures. Par conséquent, un temps d’exercice approprié est essentiel pour rester en bonne santé », ou « La qualité de votre sommeil peut dépendre de vos constantes biologiques et de vos choix de vie ; il est donc important de se coucher systématiquement à l’heure qui répond à vos besoins ».
Pour aller plus loin
Score d’énergie Samsung : tout comprendre à la mesure de récupération des montres et bagues connectées
Dans mon cas, j’ai trouvé les scores d’énergie affichés par Samsung Health plutôt cohérent durant mes trois semaines de test. Les recommandations générées étaient, elles aussi, plutôt de bon conseil, même si elles restent relativement basiques.
Une Galaxy Ring aux mesures très précises
Si les bagues connectées sont davantage conçues pour le suivi de santé au quotidien, elles peuvent également être utiles pour le suivi sportif. Bien évidemment, la Galaxy Ring est dépourvue de GPS, mais elle va vous permettre, pour des activités sportives, de suivre votre fréquence cardiaque en temps réel.
Notez cependant que la Galaxy Ring est déconseillée pour les sports de musculation ou ceux où vous êtes amenés au contact d’objets lourds.
Le suivi d’activité
Dans mon cas, j’ai essentiellement utilisé la Samsung Galaxy Ring pour suivre mes séances de course à pied. Je portais en parallèle une montre Garmin Forerunner 255, au suivi plutôt fiable compte tenu de son positionnement sportif. De quoi me permettre de comparer certaines mesures.
J’ai ainsi couru plusieurs séances de course à pied avec la Galaxy Ring au doigt, afin de comparer les mesures avec celles de ma montre de sport, qu’il s’agisse du nombre de pas ou de la fréquence cardiaque.
Si j’ai bien lancé deux entraînements en mode manuel sur l’application Samsung Health pour les deux premières séances, j’ai laissé le mode de détection automatique sur la troisième.
Course à pied 1 (manuel) | Course à pied 2 (manuel) | Course à pied 3 (auto) | Total | |
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Garmin Forerunner 255 | 13 821 pas | 9 971 pas | 12 976 pas | 36 768 pas |
Samsung Galaxy Ring | 13 843 pas | 9 998 pas | 12 923 pas | 36 764 pas |
Écart | +0,16 % | +0,27 % | -0,41 % | -0,01 % |
Dans l’ensemble, on arrive à des résultats particulièrement proches entre la montre Garmin et la bague Samsung. On notera cependant une petite tendance de la bague à surestimer le nombre de pas en mode manuel, alors qu’elle va le sous-estimer en mode automatique — probablement le temps que la détection d’activité se fasse. Dans tous les cas, la bague parvient très bien non seulement à détecter les activités, mais également à calculer les pas parcourus.
Petit bémol cependant, la détection d’activité en mode automatique ne va pas permettre d’exporter automatiquement les données vers d’autres plateformes, comme Strava. C’est possible en connectant son compte Strava à l’application Samsung, mais uniquement pour les entraînements lancés manuellement sur le smartphone.
Le suivi de la fréquence cardiaque de la Samsung Galaxy Ring
Comme on vient de le voir, pour évaluer le suivi de la fréquence cardiaque de la Galaxy Ring, je l’ai portée lors de plusieurs séances de course à pied. Pour avoir une mesure extrêmement fiable, servant de référence, je portais en plus une ceinture cardio Polar H10+.
Par ailleurs, les bagues connectées étant surtout conçues pour évaluer les phases de repos ou la santé au jour le jour, j’ai également testé la bague sur une période calme, assis à mon bureau pendant près de 50 minutes, avec quelques moments où j’ai marché.
Mesure de référence | Samsung Galaxy Ring | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 86 bpm | 87 bpm | +0,83 % | +0,89 % |
FC max | 106 bpm | 116 bpm |
Sur ce premier essai, au repos, la Galaxy Ring a réussi à suivre correctement ma fréquence cardiaque en continu. Certes, elle n’a pas décelé les pics, notamment quand je me suis levé, mais les courbes sont tout de même assez proches.
Mesure de référence | Samsung Galaxy Ring | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 163 bpm | 162 bpm | -0,21 % | -0,24 % |
FC max | 179 bpm | 180 bpm |
Sur un exercice plus compliqué, avec des montées en intensité pendant une petite dizaine de minutes, la Galaxy Ring a réussi, là aussi, à parfaitement suivre les variations de ma fréquence cardiaque.
Mesure de référence | Samsung Galaxy Ring | Écart moyen | Écart moyen après 10 min | |
---|---|---|---|---|
FC moyenne | 152 bpm | 151 bpm | -0,84 % | -0,81 % |
FC max | 180 bpm | 181 bpm |
Enfin, sur une dernière sortie, avec davantage de variations et plus d’intensité encore, en raison de la chaleur, l’anneau de Samsung a rencontré quelques soucis. On peut en effet apercevoir une chute de la fréquence cardiaque mesurée, ainsi que plusieurs plateaux. Des soucis qui sont sans doute liés davantage à une perte de la connexion Bluetooth qu’à la bague en elle-même.
Dans l’ensemble, on a tout de même ici la bague connectée la plus fiable que j’ai eu l’occasion de tester sur Frandroid, légèrement devant l’Oura Ring 3 et loin devant les autres modèles proposés sur le marché.
Une autonomie d’une semaine pour la Galaxy Ring
Pour sa Galaxy Ring, Samsung annonce jusqu’à sept jours d’autonomie. Bien évidemment, cela dépendra cependant de la taille utilisée, puisque toutes les tailles ne sont pas équipées de batteries de capacité identique.
Ainsi, on va retrouver une batterie de 17 mAh pour les tailles US 5 à 7, de 18,5 mAh pour les tailles US 8 à 11 et de 23,5 mAh pour les tailles US 12 et 13. De quoi assurer, selon Samsung, une autonomie de 6 à 7 jours selon les modèles.
Dans mon cas, j’ai porté une Galaxy Ring en taille US 11 et l’ai gardée au doigt jour et nuit. J’ai par ailleurs activé les paramètres les plus énergivores proposés par la bague, à savoir la mesure de saturation en oxygène dans le sang et la température de la peau durant le sommeil. Impossible en revanche de modifier manuellement le rythme de mesure de la fréquence cardiaque.
J’ai par ailleurs eu l’occasion de porter la bague à plusieurs reprises avec suivi manuel ou automatique de la fréquence cardiaque, dont plus de trois heures en course à pied. Forcément, pour les activités physiques, la bague va alors suivre la fréquence cardiaque en continu, avec une autonomie qui va logiquement diminuer plus rapidement.
Malgré ces paramètres plutôt énergivores, l’autonomie de la Samsung Galaxy Ring m’a agréablement séduit. J’ai pu l’utiliser pendant 5 jours et 16 heures avant que sa batterie ne se vide complètement. On n’est finalement pas très loin de la semaine complète d’autonomie annoncée par Samsung.
Par ailleurs, le constructeur propose quelques bonnes idées pour aider l’utilisateur à connaître l’autonomie de sa bague. Outre l’indicateur de pourcentage dans l’application Samsung Health, les LED s’affichent en vert lorsqu’on retire la Galaxy Ring si son autonomie est supérieure à 15 % et en rouge si elle est inférieure. Le boîtier propose par ailleurs un système lumineux similaire qui va vous permettre de connaître l’état de charge sur la base d’un cercle qui se remplit peu à peu.
Pour recharger la bague dans son boîtier, il faudra compter sur près de deux heures. Cependant, le boîtier se videra rapidement pour recharger intégralement la bague. Après une charge complète, il ne restait ainsi plus que 27 % de batterie dans l’écrin. Enfin, comme on l’a vu plus tôt, le boîtier peut se recharger aussi bien en USB-C qu’avec un socle de charge compatible Qi — voire avec un smartphone compatible avec la charge sans fil inversée.
Prix et date de sortie de la Samsung Galaxy Ring
La Samsung Galaxy Ring est disponible en France depuis le 24 juillet dernier. La bague connectée de Samsung est déclinée en neuf tailles, de l’US 5 à l’US 13 et proposée en trois coloris : noir mat, argenté mat et doré brillant.
Pour connaître sa taille, il est également possible de commander un baguier, pour 10 euros, vous permettant d’essayer les différents formats avant de faire votre choix.
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