Vitrine technologie, travail d’orfèvrerie, savoir-faire éprouvé. Autant de notions qui viennent en tête face au Samsung Galaxy Z Fold 6. De bien jolis mots, mais après autant de générations de peaufinage, peut-on enfin aussi y voir un téléphone devenu assez « normal » pour s’imposer plus largement auprès des utilisateurs ? À 2000 euros… rien n’est moins sûr.
Voici notre test complet du Samsung Galaxy Z Fold 6 pour connaître notre avis détaillé.
Fiche technique
Modèle | Samsung Galaxy Z Fold 6 |
---|---|
Dimensions | 132,6 mm x 153,5 mm x 5,6 mm |
Interface constructeur | One UI |
Taille de l’écran | 7,6 pouces, 6,3 pouces |
Définition | 2160 x 1856 pixels |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3 |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 750 |
Stockage interne | 512 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 12 Mp Capteur 3 : 10 Mp |
Capteur photo frontal | 10 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 8K@30fps |
Wi-fi | Wi-Fi 6E |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | latéral |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4400 mAh |
Poids | 239 g |
Couleurs | Bleu, Rose, Gris |
Fiche produit |
Un design anguleux
Ne tournons pas autour du pot : le travail effectué sur le design du Samsung Galaxy Z Fold 6 est remarquable. En plus d’embrasser un ADN plus moderne et affirmé, le téléphone offre de réelles améliorations en termes de confort en main.
Par quoi commencer ? Je vais tenter de retracer la manière dont j’ai ressenti les choses. Ainsi, le premier détail qui frappe est le poids. 14 grammes de moins par rapport à la précédente génération, ça se ressent ! À 239 grammes, le Galaxy Z Fold 6 est dont bien plus agréable à tenir longuement dans la main. Seul bémol : d’autres modèles font déjà mieux comme chez Honor où le Magic V2 puis le Magic V3 sont clairement plus légers.
Interviennent alors d’autres arguments pour le produit de Samsung comme le choix d’un design très inspiré du Galaxy S24 Ultra avec un look anguleux aux bords droits. Ici, l’équation est simple : si vous aimez ce genre de ressenti, vous serez servi. Or, je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, faites donc attention à ce point si vous avez des doutes.
Pour améliorer la sensation en main, le constructeur coréen a appliqué une finition mate sur le dos ET sur les bords. Cela rend le tout un peu plus homogène et fait chavirer mon cœur tout acquis à la cause de ce type de finition.
La petite touche qui ressort vient des trois caméras au dos : chacune d’entre elles est cerclée d’un contour plus sombre qui contraste nettement avec le reste du smartphone. C’est plutôt bien fait.
Ce Galaxy Z Fold 6 perd également en hauteur pour devenir un plus large. Cela ne se ressent pas particulièrement sur l’écran interne, sauf lorsqu’on tient son prédécesseur, le Galaxy Z Fold 5, à côté pour comparer.
Cependant, pour l’écran externe, le changement de ratio découlant de cette évolution se ressent un peu plus et tant mieux ! La dalle est en effet moins étroite et plus pratique pour tapoter tranquillement sur le clavier sans faire de fautes. On n’est pas encore au niveau de concurrents capables d’offrir un ratio bien plus normal quand ils sont fermés, mais c’est une bonne chose.
Autorisons-nous aussi un mot sur la charnière. Je pense que c’est l’une des principales forces des Galaxy Z Fold et celui-ci ne fait pas exception. Les ouvertures et fermetures se font avec ce bon équilibre de résistance et de fluidité pour être toujours rassuré sans être gêné. Sérénité. Surtout que le téléphone est certifié IP48 pour résister à l’immersion dans l’eau.
En revanche, le Galaxy Z Fold 6 ne propose pas d’améliorations au niveau de la pliure qui scinde l’écran interne. Elle se sent toujours sous le doigt et reste très visible si vous ne tenez pas le téléphone bien devant vous.
Ce ne sera donc pas trop gênant au quotidien. Mais dès lors qu’on montre à une personne du contenu affiché à l’écran, les reflets disgracieux sur cette ligne creuse pile au centre rappellent que le géant coréen n’a toujours pas réglé cet élément. En comparaison, le OnePlus Open efface parfaitement cette pliure.
Pas de faux pas donc, mais quelques petits éléments ici et là nous rappelant que la concurrence est plus avancée sur certains détails. Pour contrecarrer cette impression, on aurait aimé voir Samsung intégrer un emplacement pour le S Pen afin de proposer un changement majeur. Il reste impossible de ranger le stylet qu’il faut par ailleurs acheter séparément.
Des écrans très lumineux
Amoled, LTPO avec un taux d’affichage allant de 1 à 120 Hz. 6,3 pouces (2376 x 968 pixels) pour la dalle externe, 7,6 pouces (2160 x 1856 pixels) pour celle à l’intérieur.
Sachez-le d’emblée, nous avons droit à une belle cohérence en termes de qualité d’affichage entre les deux écrans ce qui assure une bonne continuité pour le confort visuel. À commencer par l’excellent contraste de l’Oled souligné par une luminosité hors pair.
Notre sonde et le logiciel Calman de Portrait Displays ont mesuré des pics impressionnants :
- 1356 cd/m² en SDR et 2438 cd/m² en HDR pour l’écran externe ;
- 1384 cd/m² en SDR et 2790 cd/m² en HDR pour l’écran interne.
Peu importe où vous vous trouvez, la luminosité ne posera donc jamais de souci de lisibilité. C’est très fort.
Le système propose deux modes de couleurs : vif et naturel. Nous recommandons d’utiliser le premier qui offre une plus grande diversité de couleurs quand le seul vrai intérêt du second et de corriger un peu la fidélité des tons, mais pas de manière significative selon nos mesures.
Avec le mode vif, sur les deux écrans, c’est près de 134 % du sRGB qui est couvert et 90 % du DCI-P3. On a déjà vu des taux de couverture plus importants sur d’autres smartphones qui vont donc chercher plus de nuances, mais la qualité proposée reste dingue. Peut-être Samsung sacrifie-t-il un peu ce critère pour aller chercher plus de luminosité ?
On reste sur des résultats similaires en termes de fidélité des couleurs. Sur le DCI-P3, en SDR, le Delta-E moyen est de 5,62 sur la dalle externe et de 5,31 sur la dalle interne. Idéalement, il faudrait plutôt s’approcher d’un indice de 3 sur cette donnée pour un rendu plus naturel. Le Galaxy Z Fold 6 met plutôt le paquet sur la saturation pour en mettre plein les yeux. Les nuances de bleu et de vert notamment sont les plus fantasques.
En HDR, ça ne s’arrange évidemment pas : 6,76 à l’extérieur, 6,8 à l’intérieur. Quant à la température moyenne, là encore les deux écrans se ressemblent en tournant autour des 7000 K. Cela tire vers le bleu par rapport au bon équilibre situé à 6500 K.
Autant de petits écarts qui ne viennent vraiment pas affecter le plaisir d’utiliser ces écrans. Toutefois, si vous êtes vraiment gênés par cela, vous pouvez toujours aller injecter un chouïa plus de rouge grâce à la palette mise à disposition dans les paramètres d’affichage.
Sachez par ailleurs que la caméra cachée dans le grand écran reste perceptible puisque la grille de pixels est bien moins dense à cet endroit. Toutefois, contrairement à la pliure, elle se fait vraiment oublier dès que l’on ne concentre pas son attention dessus.
Enfin, petit regret : si la luminosité est top, le traitement antireflet de l’écran externe n’est pas aussi poussé que sur le S24 Ultra qui est excellent en la matière.
C’est dommage de ne pas avoir pu appliquer la même chose à un smartphone 600 euros plus cher.
Logiciel : l’IA pour le meilleur pour le rire
On retrouve avec bonheur One UI 6 pour l’interface de ce Galaxy Z Fold 6 qui tourne nativement sous Android 14. Autre source de réjouissance : Samsung garantit sept ans de mises à jour de l’OS et de sécurité. Une belle longévité qui rassure même si vous ne comptez pas forcément garder votre téléphone aussi longtemps.
L’expérience proposée par One UI 6 est parfaitement adaptée au format Fold. Entre l’affichage des applications qui s’adapte astucieusement au grand écran, le mode Flex, la possibilité d’afficher trois apps en même temps, la barre des tâches en bas et le volet latéral, on est servi.
Galaxy AI : les fonctions d’intelligence artificielle
Comment donc améliorer une expérience logicielle qui est déjà très bonne. Avec l’intelligence artificielle nous répond Samsung qui dégaine tout un tas de fonctions Galaxy AI qui viennent s’ajouter à celles déjà lancées début 2024 avec les S24.
À titre personnel, j’ai beaucoup aimé jouer avec l’option permettant de dessiner sur une photo pour ajouter un objet dedans. Pour plusieurs éléments assez simples comme un chat, une fleur, une couronne, l’IA s’en sort bien pour reconnaître un gribouillage bien nul et le transformer en un élément réaliste.
En revanche, en laissant traîner l’œil quelques secondes, on se rend vite compte que l’éclairage et le jeu des ombres sur l’objet ajouté ne correspondent pas bien à la scène photographiée. L’illusion peut vite tomber, mais ça reste une option rigolote. C’est d’ailleurs un léger problème : l’IA aujourd’hui reste plus drôle que vraiment pratique.
Et elle devient même hilarante quand elle ne fonctionne pas bien. J’ai ri à gorge déployée face au résultat ci-dessous où je voulais faire apparaître une auréole sur ma tête et des lunettes devant mes yeux. Pas de souci pour l’auréole. En revanche, les lunettes…
Cette hilarité m’a également saisi en testant la fonctionnalité Studio Portrait. Celle-ci transforme le cliché d’une personne en œuvre d’art. On peut alors choisir le style artistique qui nous sied le plus : Comic, Cartoon 3D, Aquarelle ou Esquisse.
Le résultat est parfois intéressant, voire juste. On peut alors l’exploiter comme il se doit.
D’autres fois, l’IA est à côté de la plaque et c’est particulièrement drôle.
Finalement, pour le côté artistique, je retiendrai surtout l’application dans le volet latéral qui permet de gribouiller plein de choses sur une feuille blanche pour créer un dessin. C’est vraiment l’usage le plus ludique de l’IA qui propose alors un dessin franchement chouette à partir de votre croquis.
Autre fonction plutôt bien exécutée : la génération de message à partir d’un prompt. Vous pouvez en effet demander au clavier Samsung de rédiger un texte en lui donnant quelques consignes que vous pouvez peaufiner grâce à des options de mise en forme (standard, e-mail, réseaux sociaux) et de tonalité (poli, professionnel, détendu).
L’IA de Samsung s’en sort bien dans l’ensemble sur cet exercice et pourra ainsi aider certaines personnes à trouver le bon message d’anniversaire à envoyer à leur patron ou à leurs beaux-parents. Dommage cependant que le prompt soit assez limité en nombre de caractères. On ne peut pas beaucoup développer son idée.
Au-delà de ça, dans la galerie photo, les suggestions de retouche détectent les personnes pour proposer un « effet de direct ». Il s’agit d’une animation en parallaxe pratique pour égayer le fond de votre écran verrouillé.
La traduction des appels s’améliore en s’étendant à toutes les apps capables de passer des appels. L’intégration n’est cependant pas optimale puisqu’il faut activer l’option depuis le panneau des paramètres rapides. En comparaison, elle est plus accessible dans l’application Téléphone installée par défaut.
Toujours pour la traduction, l’outil Interprète dispose maintenant d’un mode écoute pour capter en continu les propos tenus dans une certaine langue afin de les retranscrire textuellement. L’idée ici est, par exemple, de traduire un guide dans un musée qui vous expliquerait plein de choses dans une langue que vous ne maîtrisez pas.
Enfin, l’application Samsung Notes accueille la fonction de transcription de l’enregistreur vocal. Comme ça vous pourrez plus rapidement et efficacement mettre en forme — avec Galaxy AI évidemment — le compte rendu d’une réunion de travail par exemple.
Toutes ces fonctionnalités sont plutôt intéressantes à découvrir, mais elles nous paraissent toujours assez marginales par rapport à l’usage que les gens auront du smartphone. Elles restent intéressantes à découvrir pour voir petit à petit où s’oriente la vision de Samsung en termes d’IA.
Sachez par ailleurs que les nouvelles fonctions Galaxy AI arrivées sur les Galaxy Z Fold 6 et Galaxy Z Flip 6 seront aussi déployées sur les S24, le Z Fold 5 et le Z Flip 5.
Un volet audio complet
Pas de souci à noter au niveau de l’audio. Avec ses deux haut-parleurs stéréo, le Galaxy Z Fold 6 offre un son puissant, clair et plutôt bien équilibré. Ne comptez pas trop sur lui pour des basses riches, mais c’est à peu près ce que l’on peut dire pour tous les smartphones.
Avec des écouteurs ou un casque, vous pourrez profiter de l’option Dolby Atmos pour des morceaux qui vous engloberont plus, pour une immersion renforcée. L’égaliseur bien pratique et la fonction Adapt Sound pour ajuster le son à votre profil sont évidemment aussi de la partie.
Photo : pas de mauvaise surprise
C’est un trio de capteurs photo qui s’invite au dos du smartphone :
- grand-angle de 50 Mpx, f/1,8, OIS ;
- ultra grand-angle de 12 Mpx, f/2,2 ;
- téléobjectif x3 de 10 Mpx, f/2,4, OIS.
Le capteur principal fait du très bon travail dans l’ensemble. On sent toujours la patte de Samsung qui aime donner du peps aux photos en appuyant sur la saturation des couleurs. Le niveau global des détails est bon, mais on sent bien que c’est plus difficile sur les éléments lointains.
En faible luminosité, le mode nuit est un allié de premier ordre pour éclairer la scène. Il réussit même à ne pas trop dénaturer l’atmosphère de la scène immortalisée, dans la mesure du possible. Certaines zones très obscures ne sont donc pas débouchées. Ce n’est pas bien grave.
L’ultra grand-angle est plutôt classique. Il fait le job en tentant de garder une assez bonne cohérence colorimétrique avec le capteur principal. Il sacrifie cependant une bonne dose de détails comme c’est souvent le cas sur ces modes de prise de vue. De nuit, il est à éviter tant il a tendance à lisser tout ce que l’on voit dans la scène.
Le téléobjectif x3 se révèle bien pratique dans la vie quotidienne. Bon nombre de clichés sont plus intéressants grâce à lui, mieux capturés. Il reste sur un niveau de qualité digne du capteur principal dans l’ensemble, mais avec une propension à localiser sa mise au point sur une zone assez restreinte de l’image. Le reste de la photo n’en devient pas floue pour autant, mais on sent que c’est moins fin.
De nuit, il est loin d’être parfait. Contrairement à l’ultra grand-angle, il ne provoque pas cet effet de lissage des détails, mais le rendu est plus brouillon. Sans tomber dans la bouillie de pixels, il manque ici et là de précision. Cela reste assez bien exploitable pour des réseaux sociaux, nonobstant.
Le mode portrait est bien réalisé avec un effet bokeh réussi et une belle mise en valeur de la personne en termes de détails.
Côté selfie, vous avez le choix. Vous pouvez faire vos égoportraits en utilisant la meilleure caméra de 50 Mpx à l’arrière. Pour cela, il faut déplier le téléphone et activer l’aperçu sur l’écran externe. En contrepartie, l’appareil est moins commode à tenir à bout de bras.
Vous avez aussi la caméra selfie dédiée, dans le poinçon de l’écran externe. Elle propose une définition de 10 Mpx (f/2,2) et se montre tout à fait satisfaisante pour aller chercher les détails dans le visage sans trop perdre d’éléments en arrière-plan.
Pour cela, attendez-vous d’ailleurs à un gros traitement logiciel : entre le moment où vous capturer l’image et le rendu de celle-ci, il peut y avoir une grosse différence. De nuit, il vaut mieux laisser le mode nuit activé, sinon vous risquez de ne voir qu’une silhouette inexploitable. Par ailleurs, même avec cette option, les selfies perdent nettement en finesse avec un lissage marqué.
Enfin, il y a aussi la caméra de 4 Mpx (f/1,8) dans l’écran interne. La qualité photo ici n’est clairement pas une priorité puisqu’il s’agit vraiment plus d’un capteur d’appoint pour être utilisé en appel vidéo notamment. J’ai quand même tenté le selfie ci-dessous pour vous montrer à quel point ce n’est vraiment pas une bonne idée : le visage est quasi flou tandis que l’arrière-plan est très mal rendu au point d’être ultra pixelisé.
Pour la vidéo, vous pouvez filmer jusqu’en 8K à 30 fps avec la caméra principale à l’arrière. Plus intéressant, nous vous proposons ci-dessous de voir à quoi ressemble de la 4K à 60 images par seconde avec le Galaxy Z Fold 6.
Sur la caméra selfie, vous n’irez pas plus loin qu’un enregistrement 4K à 60 fps : voici ce que ça peut donner.
Performances au top, mais pas trop
Le Snapdragon 8 Gen 3 « for Galaxy » qui anime le Samsung Galaxy Z Fold 6 sait se montrer puissant. Toutes les interactions sur le téléphone sont toujours fluides et plaisantes.
Un jeu comme Genshin Impact tourne sans problème sur le téléphone ; de préférence sur le grand écran pour profiter à fond des graphismes. Ces derniers peuvent être réglés au maximum, le téléphone s’en sortira très bien malgré quelques rares ralentissements. Même son de cloche sur Fortnite où les 60 fps et la qualité Épique ne font pas souffrir l’appareil.
Modèle | Samsung Galaxy Z Fold 6 | Samsung Galaxy S24 Ultra | Honor Magic V2 |
---|---|---|---|
AnTuTu 10 | 1437369 | 1875639 | 1294636 |
AnTuTu CPU | 391621 | 457922 | 349269 |
AnTuTu GPU | 454784 | 741621 | 386863 |
AnTuTu MEM | 318506 | 366871 | 2191981 |
AnTuTu UX | 272458 | 309225 | 266523 |
PC Mark 3.0 | 18148 | 17957 | 16707 |
3DMark Wild Life Extreme | 4767 | 4571 | 2748 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 28.55 FPS | 27.38 FPS | 16.46 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 67 / 56 FPS | 99 / 83 FPS | 48 / 44 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 58 / 80 FPS | 105 / 132 FPS | 49 / 68 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 115 / 159 FPS | 120 / 338 FPS | 60 / 232 FPS |
Geekbench 6 Single-core | 2241 | 1985 | 1936 |
Geekbench 6 Multi-core | 6846 | 6409 | 4995 |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | N/C | 17263 | 9672 |
Lecture / écriture séquentielle | N/C | 2500 / 1190 Mo/s | 824.04 / 1100 Mo/s |
Quelques éléments restent cependant moins satisfaisants comme la chauffe. Malgré une plus grande chambre à vapeur, le Galaxy Z Fold 6 grimpe vite en température quand on cherche à profiter pleinement de sa puissance. Notez aussi que les benchmarks ci-dessus ont été effectués sur le Galaxy Z Fold 6 ouvert, car a priori vous exécuterez les tâches les plus exigeantes sur le grand écran pour en profiter à fond.
Cela a une grosse incidence sur les performances graphiques, c’est assez logique puisqu’il y a plus de pixels à gérer que sur l’écran externe. Fermé, le Galaxy Z Fold 6 affiche des résultats nettement plus élevés, mais ce n’est pas dans ces conditions que vous apprécierez un jeu par exemple. Encore une fois, l’écran reste relativement étroit.
Enfin, le Galaxy Z Fold 6 semble se brider volontairement. En le soumettant à un test de CPU Throttling, le téléphone se limitait rapidement à moins de 60 % des capacités de son processeur.
Peut-être cela lui permet-il de préserver la batterie plus efficacement ? Mais comme évoqué plus haut, cela ne semble pas affecter les performances en jeu.
Batterie ok, charge trop lente
5000 mAh. La batterie du Samsung Galaxy Z Fold 6 profite d’une grosse capacité pour de belles promesses en termes d’autonomie. À l’usage, cette promesse ne se vérifie pas autant qu’on l’aimerait, mais le téléphone reste très correct dans ce domaine… à une condition (rassurez-vous, ce n’est rien d’incongru).
Ainsi, le Galaxy Z Fold 6 est un smartphone capable de tenir dans la durée si vous l’utilisez de manière mixte : parfois fermé, parfois ouvert, selon les situations. Bref, si vous vous en servez dans un cadre pour lequel il a été conçu.
Si vous l’ouvrez pour chaque usage, ne comptez pas sur lui pour aller jusqu’au bout de la journée, vous seriez déçu. En revanche, il tient bien mieux la route si on ne le déplie pas pour simplement répondre à un message, consulter un réseau social ou lancer de la musique.
Ainsi, nous avons lancé deux fois notre protocole de test automatisé SmartViser qui simule une utilisation active et soutenue du téléphone. La première fois, le Galaxy Z Fold 6 était ouvert et a résisté pendant 10 heures et 59 minutes. De quoi se ranger dans une moyenne plutôt basse, même par rapport à d’autres smartphones pliables.
La seconde fois, il était fermé, et a tenu pendant 12h35, ce qui s’inscrit un peu plus dans la moyenne de 2024 : correcte, sans briller.
On est toutefois particulièrement frustré de découvrir un smartphone toujours limité à 25 W sur la charge. C’est bien trop peu ! Un smartphone de ce standing, à ce prix, aurait au moins dû viser les 45 W. Au bout de la 6e génération, c’est un vrai gros défaut.
Le chargeur officiel n’étant pas fourni, j’ai utilisé un chargeur tiers Anker de 40 W. Mais comme la vitesse de charge est limitée à 25 W — voire moins selon le niveau de compatibilité de votre chargeur –, il m’a fallu une bonne heure et demie pour passer de 0 à 100 % d’énergie. C’est mauvais.
Réseau et communication
Pas de Wi-Fi 7 sur le Galaxy Z Fold 6 contrairement au Galaxy S24 Ultra. Le Wi-Fi 6E est au rendez-vous cependant, tout comme le Bluetooth 5.3. Cela va sans dire, le smartphone est compatible avec le réseau 5G.
Du côté des appels, rien à signaler. C’est toujours propre et bien soigné au niveau de la voix pour votre interlocuteur. Les bruits alentours peuvent être perçus de temps à autre, mais ce n’est jamais trop fort ni trop parasitant pour votre conversation. Vraiment nickel de ce côté-là.
Enfin, je n’ai jamais rencontré le moindre problème de connexion sur le réseau d’Orange ou de Bouygues Telecom ni de géolocalisation en région parisienne.
Prix et date de sortie
Le Samsung Galaxy Z Fold 6 est au prix conseillé de 1999 euros dans sa version de base avec 256 Go de stockage. On monte 2199 et 2359 euros pour les déclinaisons à 512 Go et 1 To.
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