Les Samsung Galaxy Z Flip se mettent au service des forces de l’ordre

Une première pour un smartphone pliant👮‍♂️🇺🇸

 
Dans le Missouri, deux services de police différents testent l’utilisation de smartphones pliants Galaxy Z Flip en guise de « bodycam ». Une initiative qui commence visiblement à faire quelques émules outre-Atlantique.
Les Galaxy Z Flip sont utilisés aux États-Unis en guise de « bodycam » par certains agents de police // Source : Samsung

Généralisées en France depuis 2020 sur les agents de police et les gendarmes, les caméras-piéton (ou « bodycam » en anglais) sont employées massivement aux États-Unis, depuis des années. Et à présent, dans certaines localités ces dernières sont remplacées par des Samsung Galaxy Z Flip 3, Z Flip 4 et Z Flip 5.

C’est ce que l’on apprend d’un article de blog, publié par le constructeur sud-coréen ce 30 juillet, et repris dans la foulée par Engadget. La firme y explique que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote auquel ont participé les services de police de Kimberling City et Indian Point, dans le Missouri, un État américain du Midwest.

Quand Samsung équipe certains policiers américains

Selon Samsung, le début du programme en 2022 marquait une première : jamais un smartphone pliant n’avait été utilisé en guise de bodycam par un organe de police auparavant. L’entreprise ajoute que l’initiative a d’ores et déjà fait des émules.

À la fin de la période de test, deux services de police supplémentaires ont en effet commandé des Galaxy Z Flip pour les convertir en bodycams.

On nous explique en outre que les solutions mises au point dans le cadre de ce programme pilote ont été adoptées par 25 départements de police différents, au sein de cinq États respectifs.

Des Galaxy Z Flip 4 modifiés

Parmi ces solutions, on trouve la modification logicielle d’appareils grand public pour faciliter leur utilisation par les forces de l’ordre américaines.

Engadget rapporte notamment que les Galaxy Z Flip employés par les polices de Kimberling City et Indian Point ont ainsi été modifiés en partenariat avec Visual Labs pour transformer notamment les boutons de volume en déclencheur d’enregistrement vidéo.

L’idée est bien sûr de faciliter le travail des policiers sur le terrain, même si l’utilité des bodycam est parfois contestée. Comme le soulignait fin décembre ProPublica dans un long article écrit en partenariat avec le New York Times, certaines politiques locales (très importantes aux États-Unis) peuvent largement amoindrir l’intérêt de ces caméras-piéton, en retardant, voire en empêchant carrément, la diffusion et l’utilisation légale des images qu’elles produisent.