Samsung crée un Bio-Processeur tout-en-un pour des objets connectés toujours plus petits

 
Samsung compte créer des objets connectés toujours plus petits, mais aussi capables de mesurer toujours plus de données. Le Coréen annonce sa nouvelle puce, le Bio-Processor, capable de mesurer cinq type de données biométriques afin de fournir un aperçu global de son état de santé à l’utilisateur d’objets connectés.
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Le Samsung Gear Fit

On savait déjà que le CES 2016 de Samsung serait assez peu mobile – après tout, le Coréen n’y présente que rarement des smartphones, préférant réserver ses Galaxy Sx pour le Mobile World Congress de Barcelone. En revanche, il était déjà question d’un salon très orienté vers les objets connectés. Ce que la toute dernière annonce de la marque, appelée à être détaillée tout début janvier, vient confirmer.

Cette annonce est celle d’un Bio-Processor, c’est à dire une solution dédiée aux objets connectés de type wearables (essentiellement des bracelets d’activités), et dans l’optique d’une surveillance de la santé. Cette puce multifonction combine différents éléments, dont un DSP (digital signal processor), un circuit de gestion de l’énergie et de la mémoire flash, ce qui lui permet d’analyser, d’après Samsung, les différentes mesures récoltées sans aide extérieur.

Cinq mesures pour une seule puce

Ces données sont au nombre de cinq : on retrouve la mesure du rythme cardiaque, l’analyse bioélectrique de l’impédance (grosso modo, l’analyse de la masse musculaire du corps), la photopléthysmographie (pour l’analyse de votre système vasculaire), l’électrocardiogramme, la température corporelle et la réponse galavanique de la peau. Vous ne comprenez pas grand-chose à ces domaines d’analyse ? Samsung précise donc qu’il s’agit de mesurer « la masse graisseuse, la masse musculaire, la fréquence et le rythme cardiaque, la température de la peau et le niveau de stress ».

Ce Bio-Proceseur est actuellement en production de masse, ce qui signifie qu’on devrait le voir arriver dans des objets connectés dans le courant du premier semestre 2016, comme le promet son concepteur. Samsung espère l’intégrer dans des « produits extrêmement petits » tels que des bracelets ou des patchs, tous destinés au grand public, et non seulement à une cible médicale. On ignore en revanche si Samsung compte vendre sa puce à des constructeurs tiers, ou si elle en conservera l’exclusivité.


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