Test du Samsung Galaxy Note 7, le cocktail explosif

Smartphones • 2016

En raison des nombreux problèmes rencontrés par le Galaxy Note 7 et son retrait de la vente par Samsung, il est fortement recommandé de n'utiliser ce téléphone sous aucun prétexte. Par conséquent, malgré ses excellents résultats durant notre test, nous avons décidé de retirer sa note de 9/10. Alors que le Note 5 s'était fait désirer en Europe, son successeur, le Galaxy Note 7, a directement été annoncé pour le vieux continent. La phablette la plus célèbre du marché mobile fait donc son grand retour, et se doit de faire aussi bien que le Samsung Galaxy S7, que ce soit en termes de design, de performances ou de photographie. Pari réussi ?
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En bref
Samsung Galaxy Note 7

- /10
Points positifs du Samsung Galaxy Note 7
  • Un écran magnifique
  • Des photos de nuit au top
  • Le Edge adapté à la gamme Note
  • Et des finitions impeccables
Points négatifs du Samsung Galaxy Note 7
  • Évidemment le prix
  • Lecteur d'iris inutile

Ce test a été réalisé le 02 Septembre 2016 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

En raison des nombreux problèmes rencontrés par le Galaxy Note 7 et son retrait de la vente par Samsung, il est fortement recommandé de n’utiliser ce téléphone sous aucun prétexte. Par conséquent, malgré ses excellents résultats durant notre test, nous avons décidé de retirer sa note de 9/10.

Fiche technique

Notre test en vidéo

Des courbes partout

Faisons simple : le Samsung Galaxy Note 7 est ce qu’on fait de très très très élégant aujourd’hui. Ayant déjà épuré ses matériaux et lignes esthétiques sur les Samsung Galaxy S7 et S7 Edge, le constructeur coréen n’avait plus qu’à adapter le tout au format Note. Justement, il abandonne cette fois l’écran plat et classique de la gamme pour une version incurvée sur les deux côtés, comme on pouvait s’y attendre. Lorsqu’on voit le succès obtenu par les S6 edge et S7 edge, on ne s’étonne pas de voir la firme tenter le pari sur ce modèle.
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On retrouve ainsi deux surfaces vitrées à l’avant et à l’arrière, et une tranche métallique très semblable à ce que la firme a intégré sur les précédents modèles. Il a suffi d’adapter le format et quelques éléments, ce qui n’a pas dû coûter trop cher au constructeur en conception. Le combo des vitres incurvées – l’arrière l’est aussi – et de la tranche métallique arrondie offre un confort de prise en main rarement vu sur cette gamme, ce qui fait généralement fuir les plus petites mains.
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De nombreux éléments visuels ne bougent pas par rapport au S7 edge, comme le capteur d’empreintes au bas de la façade, la sortie audio en haut, ou le capteur photo dorsal au format rectangulaire, et affublé d’un flash LED et du capteur cardiaque juste en dessous. Parmi les nouveautés, on retrouve un tout nouveau port USB puisque le Note 7 est le premier terminal de la marque à passer à l’USB C. En façade, un nouveau capteur fait son apparition : le scanner d’iris, sur lequel nous aurons l’occasion de revenir plus tard dans ce test.
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Gamme Note oblige, un petit logement pour stylet vient prendre place sur la tranche inférieure, tout à droite. Il suffit de cliquer pour faire sortir le stylet, et de le repousser jusqu’au bout pour le remettre en place. Il est à noter que Samsung a retenu la leçon, et qu’il n’est pas possible d’insérer ce stylet dans le mauvais sens sur ce modèle.
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Dans l’ensemble, on apprécie beaucoup le design de ce terminal, qui se prend aisément en main, et parait même plus petit que les précédents modèles Note grâce à son écran incurvé. La qualité est au rendez-vous, mais ce n’est pas une surprise.

Le meilleur de l’AMOLED

Samsung n’innove pas, ou presque pas, sur la dalle de son Galaxy Note 7. Le Coréen fait toujours confiance à son AMOLED et offre ici une définition 2K (WQHD) suffisante pour s’essayer au charme de la réalité virtuelle sur Gear VR. Une définition suffisante, mais pas idéale, ces casques nous paraissant maintenant un peu légers face à des monstres comme le HTC Vive.

La nouveauté visible, c’est donc l’écran incurvé du terminal, dont on sent qu’il a principalement été choisi par Samsung pour son côté esthétique. En terme d’utilisation, et hormis pour son volet latéral (à l’utilité discutable), il fait même perdre un peu de surface au produit.
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La nouveauté invisible, c’est que cet écran est compatible HDR, ce qui signifie que le mobile sera en mesure de traiter ce genre de contenu dès qu’il sera plus amplement démocratisé. Ce sera vraisemblablement le cas avec l’application Netflix, puisque de nombreuses séries sont désormais disponibles en HDR chez le géant américain. Si vous avez une TV HDR, vous pouvez les visionner, mais avec le Note 7, ce n’est pas encore le cas. Bon, vous pouvez toujours télécharger du contenu HDR et le mettre sur le téléphone, mais c’est perdre beaucoup de temps pour peu.
Basique
Nos mesures d’écran, à l’aide de notre sonde colorimétrique, indiquent une luminosité maximale à environ 500 cd/m2, un contraste qui tend évidemment vers l’infini grâce à l’AMOLED et une température des couleurs située entre 6500 et 7000 K pour le mode d’affichage basique. Pour le mode adaptatif, celui qui flatte la rétine, elle tourne autour de 7800 K. Des mesures qui frôlent la perfection.

Difficile de faire les difficiles, justement, avec cet écran. Il se présente comme le meilleur de l’année, et Samsung ne cesse d’améliorer ses afficheurs. Nous sommes comblés.

Touchwiz condensé

On l’observe depuis un moment maintenant : Samsung cherche à alléger son interface. De grands travaux avaient été entrepris sur les précédents flagships de la marque, celle-ci profitant toujours de la sortie d’un téléphone pour montrer ses nouvelles icônes. Ici, la home ne bouge pas beaucoup esthétiquement, même si les icônes sont désormais plus flat que jamais et toutes au même format, mais c’est surtout le menu des paramètres qui s’organise d’une nouvelle manière.
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Des catégories (avec un code couleur) font leur apparition et ont pour but de répertorier les fonctions associées. Par exemple, l’onglet connexions rassemble tout ce qui est Wi-Fi, Bluetooth, Données mobiles, etc., tandis que l’onglet Fonctions avancées se comporte presque comme un dossier divers dans lequel on aurait mis tout ce que l’on ne sait pas répertorier ailleurs. En vérité, cette nouvelle organisation nécessite un certain temps d’adaptation, et il n’est pas aisé, au début du moins, de s’y retrouver. Un avis qui est partagé par d’autres membres de la rédaction.
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On sent d’ailleurs que Samsung a cherché à faire quelque chose de plus condensé, en témoigne la police d’écriture qui est plus petite qu’elle ne l’était sur le S7. Bref, de nouvelles fonctions font aussi leur apparition, comme un mode anti-lumière bleue dans les paramètres d’affichage. Il rend l’écran jaune, et est censé augmenter le confort de lecture (et restreindre la fatigue visuelle) lorsqu’on utilise le mobile de nuit.
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Toujours dans l’affichage, il est possible de modifier la définition de l’écran et passer du WQHD au Full HD ou à la HD. On suppose que cette option permet de jouer sur l’économie de la batterie, mais il nous aurait fallu plus de temps et des tests plus poussés pour le vérifier concrètement.

Dans le menu de sécurité du téléphone se cache également une option qui nous a drôlement intrigués lors de la présentation du smartphone. Comme j’ai refusé catégoriquement de fournir les données de mes yeux à Samsung, on se fiera à l’avis de nos confrères de Numerama, qui se sont essayés à l’exercice. Spoiler alert : ils sont mécontents.

http://www.numerama.com/tech/191571-2016-ne-deverrouillerez-smartphone-iris.html

Pour le reste, il faut faire avec les différentes fonctions introduites sur le S7, comme le Game Center, ou le Always On Display, qui permet d’afficher diverses informations à l’écran (éteint) grâce à la technologie AMOLED. À noter que le AOD propose désormais plus de choix d’horloges et d’images. Est-ce qu’on s’en sert plus ? Disons que… non, pas vraiment.

Dans l’ensemble, cette nouvelle version de TouchWiz nous satisfait assez, mais il faut bien avouer que notre modèle de test a eu quelques drôles de comportements. Comme le fait qu’on est parfois obligé de rallumer l’écran du terminal après un bug où celui-ci n’affichait plus rien. On se doute que Samsung va corriger ce désagrément lors d’une prochaine mise à jour.

Le stylet

Toujours un argument de vente ?

Le stylet est-il encore un argument de vente pour la gamme Note ? Il faut croire que non, ou du moins il ne l’est plus exclusivement. C’est le débat qui agitait justement la rédaction, une partie de celle-ci ne comprenant pas l’intérêt d’acheter un Note 7 si ce n’est pour le stylet, tandis qu’une autre conçoit totalement l’achat de ce mobile sans pour autant trouver très utiles les fonctions associées au stylet.

Nous avons du coup posé la question suivante à nos lecteurs sur notre compte Twitter : « Le stylet du Samsung Galaxy Note 7 est-il un argument de vente ? ». Et sur plus de 1050 votants, ils sont tout de même 32 % à penser que ça ne l’est pas du tout, tandis que près de la moitié (49 %) pensent qu’il s’agit « d’un petit plus ». Mais difficile d’être définitif sur le sujet puisque 19 % des votants voient le stylet comme l’argument principal de ce mobile. Le débat est donc loin d’être clos.

Quelles fonctions ?

Le stylet, c’est évidemment pour la prise de note. Mais au fil des années, Samsung a souhaité offrir de nouvelles fonctions à son S-Pen. On peut par exemple commander une capture d’écran avec le stylet, lancer une traduction, faire une sélection rapide, ou agrandir des zones de l’écran. Le petit élément intéressant, c’est qu’il suffit de presser le bouton du stylet pour passer en mode gomme et effacer du texte.

Et puisque cela fait un moment que Samsung s’essaie à l’exercice du stylet, celui-ci se montre ultra précis, glisse parfaitement sur l’écran, et est même équipé de la technologie Air Command, qui lui permet de détecter lorsqu’on survole l’écran. C’est par exemple pratique pour la traduction automatique puisqu’il suffit de survoler un mot pour afficher son équivalent dans une autre langue.

Quels défauts ?

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Est-ce qu’on a l’impression d’avoir un stylo entre les mains ? Non, plutôt un bout de plastique. Le S-Pen est très fin et très léger, et on a ainsi du mal à le prendre en main. Pour avoir essayé de prendre des notes durant une réunion, je dois dire que j’ai vite préféré repasser au mode texte clavier, qui permet d’aller plus vite et de ne pas envahir l’écran trop vite. Malgré ses 5,7 pouces, on aura d’ailleurs tendance à faire basculer le mobile en mode paysage lorsqu’il s’agit de prendre des notes manuscrites.

En plus – et comme expliqué précédemment dans la partie dédiée à l’écran -, les bords incurvés permettent parfois difficilement de remplir l’espace en mode coloriage (bah oui, ça peut arriver) et l’endroit de la courbe détecte mal le passage du stylet. D’ailleurs, la présence du volet latéral est plutôt incompatible avec le dessin.

Ensuite, l’outil de création de GIF est franchement bien fichu… sauf qu’il risque de ne servir que très peu puisque la plupart des vidéos (Netflix, MyCanal…) sont protégées et qu’il est impossible d’en faire des GIF. Sur YouTube, la chose est permise, sauf que le logo pause apparait pendant les deux premières secondes, et il faudra donc redécouper le GIF. Pire encore, nous voulions vous montrer des fonctions du mobile via cet outil, sauf que pour la plupart, il est impossible de tourner un GIF en même temps.

Quels véritables atouts ?

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Le premier, c’est que le stylet peut être utilisé sous la pluie, avec l’écran mouillé. Le second, c’est la traduction automatique qui est également franchement pratique puisqu’il suffit de survoler un mot pour qu’elle soit proposée (à condition bien sûr d’avoir activé la fonction).

Moins performant que le S7

Comme le S7 avant lui, le Note 7 s’équipe de la dernière puce maison de Samsung : l’Exynos 8890 Octa. Comme on l’expliquait alors, le processeur se compose de quatre cœurs Exynos M1, réservés aux tâches les plus gourmandes, mais aussi quatre cœurs Cortex-A53 pour les tâches les plus simples. Les A53 sont cadencés à 1,6 GHz alors que les quatre premiers sont cadencés entre 2,3 et 2,6 GHz.

Et si on vous dit que le Samsung Galaxy Note 7 est moins performant que le Samsung Galaxy S7, vous nous croyez ? Non ? Pourtant c’est la vérité, si l’on se réfère à nos tests, bien que la différence ne soit vraiment pas énorme. Sur les différents benchmarks effectués, c’est même l’inverse qu’on observe, avec de meilleurs résultats obtenus notamment sur les tests graphiques.

Samsung Galaxy Note 7 Samsung Galaxy S7 Edge Samsung Galaxy S7 Huawei mate 8
AnTuTu 6.x 131 028 128 053 128 089 92 820
PCMark 4 785 4 726 4 803 7 186
3DMark Ice Storm Unlimited 28 019 28 905 28 887 19 369
3DMark Ice Storm Unlimited 31 582 33 305 33 289 20 854
3DMark Ice Storm Unlimited (Physics) 20 087 19 765 19 743 15 506
GFXBench T-Rex (onscreen / offscreen) 54 / 87 FPS 51 / 81 FPS 51 / 81 FPS 41 / 43 FPS
GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) 27 / 41 FPS 25 / 38 FPS 25 / 38 FPS 18 / 19 FPS
Real Racing 3
(GameBench)
39 FPS 32 FPS 43 FPS 60 FPS

Mais dans les faits, sur des sessions de jeu plus longues, le Note 7 affiche des performances légèrement en deçà du S7. Sur GameBench, le résultat de 39 FPS obtenu contre 43 FPS avec le S7 peut paraitre anodin, mais il s’explique par des fréquences processeur légèrement plus basses.
Capture d’écran 2016-08-31 à 14.07.54 Capture d’écran 2016-08-31 à 14.09.53
Comme on peut l’observer sur les graphiques de comportement ci-dessus, le Note 7 fait baisser la fréquence de son processeur et de son GPU assez rapidement afin de faire baisser la température du mobile, et la remonte légèrement par la suite. Au passage, cette chauffe est très mesurée puisque nous n’avons jamais été gênés lors de ce test par ce type de problème, Samsung ayant bien travaillé sur le sujet depuis le S6.

Photophone dans l’âme

Là non plus, le Note 7 ne se démarque pas et ne joue pas la surprise. On en finit par se dire que le constructeur a vraiment voulu assurer le coup. Bref, c’est un capteur signé Sony, l’IMX260, de 12 mégapixels, qui officie sur ce terminal. Sa particularité c’est d’avoir des photosites de plus grande taille (1,4 micron contre 1,12 chez le Galaxy S6), ce qui permet de capturer plus de lumière et d’offrir des résultats plus probants dans des conditions de basse luminosité. Comme on l’expliquait avec le S7, le tout s’appuie sur une technologie Dual-Pixel qui, contrairement à l’autofocus à détection de phase classique, mobilise l’ensemble des pixels (ou plutôt de leurs photodiodes) du capteur, afin de réaliser une mise au point aussi rapide que précise. Tout ceci est associé à une ouverture à f/1.7, un objectif 26 mm, un système de stabilisation optique et un double flash LED.

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À gauche, l’interface du Note 7. À droite, l’interface du S7 edge.
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Et comme avec les Samsung Galaxy S7 et S7 Edge, on ne peut qu’être conquis par les clichés que nous offre ce mobile. Mais parlons d’abord un peu de l’application photo. Comme pour son interface logicielle, Samsung a effectué quelques légères modifications. Au bas, le déclencheur est maintenant seulement accompagné par le bouton d’enregistrement vidéo et l’accès à la galerie, alors qu’il y avait avant les commandes pour passer à la caméra frontale et changer de mode de prise de vue. Pareil en haut, où Samsung épure la barre d’options, ne laissant que le flash, le HDR et le bouton de passage au mode selfie. Pour modifier le format de capture, il faudra passer par les options, situées en haut à droite.

Bref, une application toujours aussi simple d’utilisation, et des clichés qui respirent toujours autant lorsque la lumière se fait basse. Réitérons donc les compliments : les clichés nocturnes sont lumineux, colorés, et nets. Vous le savez bien, il n’y a que la définition qui baisse par rapport au S6 et son capteur de 16 mégapixels. Du très très bon.

Communications et réseaux

Le Samsung Galaxy Note 7 ne diffère pas de son prédécesseur puisqu’il intègre la même puce. Il supporte donc la 4G de catégorie 9 permettant d’atteindre un débit théorique maximal de 450 Mbps en téléchargement et 150 Mbps dans le sens montant. Dans les faits, ce débit n’est pas encore accessible en France, mais le mobile pourra profiter des améliorations du réseau pendant de nombreux mois, voire années. Concernant le Wi-Fi, le smartphone supporte les bandes 2,4 et 5 GHz avec les normes 802.11a/b/g/n/ac, de manière très classique pour un tel terminal. Comme on pouvait s’y attendre, Samsung blinde donc la partie réseau. Le téléphone est aussi compatible NFC et Bluetooth v4.2 LE.

Une autonomie perfectible

On va encore le répéter, mais l’autonomie du Samsung Galaxy A5 (2016) nous a tellement impressionnés qu’on attend maintenant une endurance équivalente pour tous les terminaux de milieu et haut de gamme de la marque. Évidemment, on se doute que l’intégration de composants plus gourmands sur certains modèles, comme celui-ci, risque de donner des résultats un peu moins enthousiasmants. Pourtant, Samsung semble avoir trouvé la parade puisqu’au lieu d’une batterie de 3000 mAh comme sur le Note 5, elle est ici passée à 3500 mAh.

En utilisation quotidienne pourtant, on est un peu moins emballé qu’avec le A5 ou le Note 5, et il nous manque ce petit moment où l’on se surprend à conserver énormément de batterie en rentrant chez soi. Si l’on ne joue pas à Pokémon Go, il y a de bonnes chances d’atteindre les deux journées d’autonomie, ou au moins une journée et demie pour les plus gourmands. D’un autre côté, j’ai réussi à rentrer d’une sortie Pokémon Go de 3 heures dans Paris avec encore 50 % de batterie (en ayant évidemment joué sur la luminosité et les fonctions actives). Pas sûr que ce soit donné à tous les mobiles.

Autonomie (vidéo)
  • Note 7 : 91
  • S7 : 90
  • A5 (2016) : 90

Sur notre test d’autonomie classique, le Note 7 reste parmi les meilleurs. Après une heure de vidéo HD sur l’application YouTube, avec le mode avion activé et la luminosité réglée sur 200 cd/m2, le smartphone accuse une perte de seulement 9 % de charge. Le A5 (2016) n’avait pas forcément fait mieux sur ce même test alors qu’il est pour sa part réellement exemplaire en utilisation quotidienne.

Et puis ne nous plaignons pas puisque notre modèle a eu la chance de ne pas exploser pendant une séance de Fast Charge.

Prix et disponibilité

Le Samsung Galaxy Note 7 est disponible au tarif de 859 euros chez la plupart des revendeurs. Néanmoins, notez que les livraisons sont pour le moment reportées en raison de vérifications sur la batterie du mobile.

Conclusion

Notre avis sur Le Samsung Galaxy Note 7

Design
9
Qu'il est grand, qu'il est beau. Le Galaxy Note 7 arbore cette année un écran aux bords incurvés qui lui confère un charme supplémentaire. Bien conçu, le produit est à la fois de qualité et agréable à prendre en main.
Écran
10
C'est toujours la même rengaine. Avec les écrans, Samsung fait du très bon boulot et il le confirme une nouvelle fois. Il n'y a rien à lui reprocher.
Logiciel
8
La nouvelle interface de Touchwiz n'est pas la plus simple à prendre en main, mais elle se révèle efficace et condensée après quelques jours. Les points négatifs : le lecteur d'iris discutable, et un S-Pen bien conçu, mais à l'utilité elle aussi discutable.
Performances
9
Un peu moins performant que le S7, certes, mais un grand représentant du haut de gamme. L'Exynos 8890 est toujours très efficace et le mobile fait tourner ce qu'il veut comme sur des roulettes.
Caméra
9
Le Note 7, comme le S7, est très doué en photo et son capteur fait des merveilles la nuit. Le jour aussi d'ailleurs, même si on perd un peu en définition par rapport à d'anciens smartphones de la marque. Peu importe, c'est de l'ordre de l'excellence.
Autonomie
8
C'est mieux que le S7, et un poil moins bon que le A5 (2016) selon nous. Le constructeur fait l'effort de placer une batterie de 3500 mAh tout de même sur ce modèle, qui atteindra les deux journées d'autonomie pour les "moyen gourmands" (oui ça ne se dit pas).
Alors, pari réussi ? On peut dire que oui. D'abord, Samsung propose à nouveau un modèle Note sur le territoire français, et ça fait beaucoup de bien. Ensuite, il se base sur les réussites du S7 et les adapte à cette gamme, pour un résultat à la fois élégant niveau design, et performant à tous les niveaux.

On évitera de placer le S-Pen dans les éléments "pour" ou "contre" puisque s'il s'agit d'un "petit plus" pour ce mobile, mais les moments d'utilisation se feront sûrement rare. Même chose pour le capteur d'iris qui, s'il marque une évolution technique notable, n'en reste pas moins un gadget très discutable. Oh et puis si en fait, mettons-le.

Après avoir su améliorer doucement ses appareils haut de gamme, Samsung va maintenant devoir trouver de quoi combler notre appétit en 2017 avec ses Galaxy S8 et Note 8. Si vous avez 850 euros à dépenser, vous pouvez sauter sur ce smartphone les yeux fermés.

Attention tout de même à la sortie de l'iPhone 7 dans peu de temps, qui pourrait quelque peu éclipser ce Note 7.

En raison des nombreux problèmes rencontrés par le Galaxy Note 7 et son retrait de la vente par Samsung, il est fortement recommandé de n'utiliser ce téléphone sous aucun prétexte. Par conséquent, malgré ses excellents résultats durant notre test, nous avons décidé de retirer sa note de 9/10.

Points positifs du Samsung Galaxy Note 7

  • Un écran magnifique

  • Des photos de nuit au top

  • Le Edge adapté à la gamme Note

  • Et des finitions impeccables

Points négatifs du Samsung Galaxy Note 7

  • Évidemment le prix

  • Lecteur d'iris inutile

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