Test du Samsung Galaxy S10e : l’essentiel d’un haut de gamme dans un petit format

Smartphones • 2019

Le « e » du Samsung Galaxy S10e signifie « essential ». Il s'agit donc là d'une promesse d'être comblé par l'apparente modestie de ce smartphone haut de gamme qui attire l'œil par sa taille relativement petite. Nous l'avons testé pour savoir si le pari est réussi.
Samsung Galaxy S10e
Samsung Galaxy S10e

Ce test a été réalisé le 10 Mars 2019 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Pour sa cuvée 2019, Samsung a présenté trois différents modèles de Galaxy S10 avec des caractéristiques et spécificités différentes. Si vous avez envie d’en savoir plus sur les deux autres itérations du Galaxy S10, rendez-vous sur notre test du Samsung Galaxy S10+ et notre test du Samsung Galaxy S10.

Fiche technique

Le Samsung Galaxy S10e nous a été donné par Cdiscount, merci à eux !

Design

Amateurs et amatrices de smartphones au petit format, ces dernières années ont été un véritable calvaire pour vous. Sauf rares exceptions, les cellulaires intelligents fraîchement débarqués sur le marché n’ont cessé de grandir, grandir, grandir, grandir, grandir… Les Galaxy S10 et Galaxy S10+ n’échappent à cette poussée de croissance. Toutefois, leur frère, le Galaxy S10e, se démarque ici par des dimensions bien plus adaptées aux petites mains.

Par exemple, si vous utilisez un Galaxy S7 ou que vous en avez caché un dans un coin de placard, n’hésitez pas à le reprendre en main et à évaluer la taille de celui-ci pour savoir si elle vous convient. Si tel est le cas, j’ai le plaisir de vous annoncer que vous n’aurez nul besoin d’adapter votre dextre pour apprécier le Galaxy S10e. Ce dernier partage les mêmes dimensions que son illustre aïeul sorti en 2016 (pour une plus grande diagonale d’écran). Personnellement, j’ai vraiment adoré ce format très mignon, en cette année 2019 peuplée de géants, et sublimé par des angles bien arrondis et un cadre en aluminium agréable en main.

Les dimensions sont donc modérées et j’aurais presque l’audace de dire qu’il s’agit d’un format compact. Cela nous fait une bonne base pour démarrer ce test. Attelons-nous maintenant à décrire le design du Galaxy S10e. Contrairement aux deux autres S10 incurvés, on a droit ici à un écran plat entouré de quelques bordures noires. Impossible de nier que ces dernières ne sont pas visibles, mais force est d’admettre qu’elles ont eu la courtoisie de s’affiner suffisamment pour ne pas être disgracieuse. Le menton peut paraître un peu gros, mais sachez qu’il mesure 5 mm. C’est autant que celui du OnePlus 6T et c’est 1 mm de plus que sur le Galaxy S10. Rien de bien méchant en somme.

Continuons l’inspection des lieux. Balayant la surface avant du téléphone, nos yeux sont forcément attirés par l’encoche le trou dans le coin supérieur droit de l’écran. Vous le savez sans doute, ce poinçon loge le capteur photo avant. Je vous laisserai juger par vous-même de la beauté ou la laideur de cette percée, mais je dois vous avouer que je suis très content de ce fond d’écran trouvé sur Internet. Je me permettrai simplement d’indiquer qu’elle ne m’a pas vraiment dérangé à l’utilisation au quotidien. Avec un peu d’indulgence, on pourrait même aller jusqu’à dire qu’elle se fait oublier, sauf sur les interfaces particulièrement blanches — les thèmes sombres sont vos amis. Dans tous les cas, cela m’a paru moins intrusif qu’une encoche traditionnelle. Je reviendrai un peu plus en détail dessus dans la partie écran ci-après.

Nous voilà enfin prêts à retourner le Galaxy S10e afin d’admirer son dos en verre. Très sobre, celui-ci a le malheur de prendre trop facilement les traces de doigts. Une brève manipulation suffit à laisser des taches pas très jolies et particulièrement visibles. Au-delà de cela, on apprécie la discrétion du double appareil photo qui ne dépasse presque pas en relief.

Mais où se cache donc le lecteur d’empreintes ? Sous l’écran ? Eh non ! Pour le trouver, il faut jeter un œil — et surtout un doigt — sur la tranche droite du téléphone. Celui-ci fait aussi office de bouton d’allumage et fonctionne très bien, mais il est placé un chouia trop haut. En tant que droitier, je n’ai pas de difficulté particulière à l’atteindre avec mon pouce, mais instinctivement j’ai tendance à le chercher un peu plus bas. Idem pour toutes les personnes à qui j’ai fait essayer l’appareil. Cela pousse à croire que Samsung n’a pas opté pour le positionnement le plus intuitif. Les gauchers devront aller chercher le capteur avec l’index. Là aussi, j’ai trouvé que le geste aurait été plus facile à faire si le lecteur était plus centré.

Sans transition, passons sur la tranche gauche qui loge les boutons du volume et la controversée touche Bixby. L’assistant intelligent de Samsung ne parle toujours pas français dans sa version finale et cette excroissance sur la bordure a ainsi tendance à énerver plus qu’autre chose. Il existe heureusement des moyens d’atténuer ce souci et nous reviendrons dessus plus bas dans ce test.

En bas, on trouve un port USB-C et une prise jack.

Écran

L’écran du Samsung Galaxy S10e est extrêmement bien maîtrisé sur la plupart des aspects. On profite ici d’une dalle AMOLED de 5,8 pouces avec une définition Full HD+. On le répète régulièrement : le géant sud-coréen a fait de la conception d’écran l’une de ses spécialités. Ce constat se vérifie une nouvelle fois sur ce modèle.

Les images et surtout les vidéos s’admirent sous leur meilleur jour avec une grande justesse dans la colorimétrie et des contrastes qui tendent vers l’infini grâce aux pixels éteints qui permettent des noirs « vrais ». Les contenus, quant à eux, prennent vraiment une très belle dimension.

Vient le moment, où nous devons parler des quelques problèmes de cet écran. Le premier réside dans les angles de vision. Ils sont loin d’être catastrophiques, mais j’ai été assez surpris de voir Samsung tomber comme cela dans le plus grand piège de l’OLED comme il pouvait le faire il y a plusieurs années et que la technologie d’affichage n’avait pas encore atteint la maturité d’aujourd’hui. Le souci reste toutefois extrêmement modéré, ne m’a jamais particulièrement dérangé et je le soulignais surtout pour pinailler un peu.

Le second souci à signaler pourrait également être considéré comme un détail par certains et, dans le même temps, je pense que d’autres utilisateurs moins indulgents y verront un inconvénient rédhibitoire. Je fais ici référence au trou dans l’écran qui peut être un peu gênant lorsque l’on joue en plein écran. Une image vaut souvent plus que des mots et je vous laisserai donc admirer ci-dessous ce qui m’a chagriné pendant une campagne PUBG.

Comme vous pouvez le voir, le poinçon masque une petite partie de la liste de mes coéquipiers. Je vous laisserai juger par vous-même s’il s’agit ici d’un défaut impardonnable. Précisons que, par défaut, les jeux de cet acabit ne prennent pas la totalité de l’écran et le Galaxy S10e simule une barre noire au niveau du trou. C’est en allant dans les paramètres du téléphone que j’ai forcé l’affichage étendu.

J’ai voulu réitérer l’expérience sur d’autres applications. Et c’est sur Netflix que j’ai trouvé ce détail le plus gênant, toujours en forçant l’affichage en plein écran depuis les paramètres du téléphone. La flèche Retour permettant de revenir à l’écran d’accueil de l’application est toujours située dans l’angle supérieur gauche de l’écran. Cette icône est donc systématiquement camouflée par le module photo si vous le tenez à l’horizontale comme dans les images ci-dessous. Heureusement, vous pouvez toujours utiliser ce bouton, mais il vous faudra donc poser le pouce sur le poinçon.

Personnellement, j’ai trouvé cela un peu frustrant. Il me suffit évidemment de retourner le smartphone pour faire disparaître le problème. Mais bon, il est toujours plus agréable quand ce n’est pas à l’utilisateur de faire ce genre d’effort. Si vous laissez l’affichage de Netflix dans sa configuration par défaut, le souci ne se pose pas : l’application ne prend pas tout l’écran.

Abordons maintenant la question de la luminosité maximale, elle a toujours été bien au rendez-vous. En mode automatique, le capteur de luminosité ambiante fait du bon travail et se montre bien réactif. Hélas, dans les environnements sombres, l’écran reste encore un peu trop éblouissant et on est vite tenté de baisser manuellement la jauge au minimum pour ne pas abîmer les yeux.

Notre sonde révèle une température des couleurs aux environs de 6500K ce qui est vraiment parfait pour des couleurs fidèles à la réalité. On notera le bon équilibre entre le rouge, le bleu et le vert. D’aucuns préféreront des couleurs plus éclatantes en optant pour le mode vif — au détriment du naturel. Une fois cette fonctionnalité activée, vous pourrez régler l’intensité du rouge, du vert et du bleu grâce à une jauge.

La luminosité maximale quant à elle monte un peu au-dessus de 500 cd/m² sous le feu d’un flash positionné juste au-dessus du capteur. Notons toutefois qu’avec une lampe plus puissante, DisplayMate a obtenu des résultats allant jusqu’à 700 cd/m². Il faut en effet savoir que la valeur maximale indiquée par la jauge ne reflète pas la capacité réelle d’un écran OLED. Quand une dalle de cet acabit est sous une lumière très forte, elle sait pousser sa luminosité jusqu’à des sommets. En somme, vous n’aurez jamais à plisser les yeux pour distinguer ce qui est affiché.

Logiciel

Le Samsung Galaxy S10e tourne sous Android 9.0 Pie avec l’interface maison One UI. Concernant cette dernière, je vous avais déjà fait part de mon amour personnel pour l’expérience utilisateur imaginée par le géant sud-coréen. La navigation est extrêmement bien pensée sauf peut-être dans le menu des paramètres qui comporte encore trop de sous-catégories en pagaille.  One UI dégage une belle impression de maîtrise : aucun des éléments de l’interface ne semble subi par Samsung. On sent que les équipes de la marque ont passé beaucoup de temps à choisir chaque détail.

Rappelons par ailleurs que One UI a pour ADN de s’adapter aux grands écrans. Sur le Galaxy S10e et ses 5,8 pouces, cette observation est un peu atténuée, mais le confort d’utilisation reste tout aussi vrai. La plupart des éléments de l’interface sont donc abaissés pour un accès plus facile avec le pouce. Les paramètres, l’horloge, l’application native de SMS… Il est très facile de s’en servir sans avoir à se tordre la main. Il en va de même pour le panneau des raccourcis que vous pouvez d’ailleurs faire apparaître juste avec un glissement du pouce vers le bas — cette fonction doit être activée dans les paramètres de l’écran d’accueil.

Petit détail agaçant : au premier allumage, le Galaxy S10e envoie une tonne de notifications vous incitant à découvrir telle ou telle fonctionnalité (Wi-Fi sécurisé, optimisation écran, découverte du compte Samsung…). On a l’impression d’être trop pris par la main, infantilisé, et cela tape un peu sur les nerfs.

Comme je le disais dans un article de présentation de One UI, le thème sombre est particulièrement séduisant et exploite les pixels noirs éteints de l’écran AMOLED à leur plein potentiel. En conséquence : non seulement les yeux sont moins fatigués par une longue utilisation, mais en plus la batterie est un peu mieux préservée. Point sympathique : le mode sombre s’applique aussi sur les sites web dans le navigateur proposé par Samsung. Autre point intéressant : la navigation par gestes. Ici, Samsung se distingue de ses concurrents en ne retirant pas vraiment les boutons logiciels d’accueil, de retour et de multitâches.

Ces touches sont en effet remplacées par trois petits traits horizontaux allongés sur le bas de l’écran. Ainsi, on profite d’un écran plus grand permis par la navigation par gestes sans perdre l’aspect intuitif de la barre traditionnelle de navigation. Pour passer rapidement d’une app à l’autre, il suffit de faire glisser le pouce du trait central vers la droite afin de faire apparaître une pastille similaire à celle du Pixel Launcher.

Hélas, Samsung tente toujours de pousser autant Bixby. Heureusement, One UI donne la possibilité de reconfigurer la touche dédiée à l’assistant intelligent bien trop incomplet en français. Toutefois, il n’est pas possible de totalement supprimer Bixby puisque vous ne pouvez personnaliser que l’appui simple ou le double appui. Dans tous les cas, vous serez obligé de laisser une des deux actions assignées à l’assistant. Par ailleurs, quoi qu’il arrive, un appui long lancera Bixby Voice.

Pour en savoir plus sur Bixby et plus particulièrement ses Routines, n’hésitez pas consulter la partie qui lui est dédiée dans notre test du Galaxy S10. Autre service plus intéressant : Samsung Pay est disponible sur le smartphone avec toujours un peu plus de banques compatibles. Hélas, le service de paiement mobile via NFC ne se combine pas très bien avec la navigation par gestes.

En effet, Samsung Pay a l’intelligence de pouvoir être ouvert par un glissement du pouce du rebord inférieur vers le centre de la dalle lorsque vous êtes sur l’écran d’accueil. De son côté, lorsque la navigation par gestes est activée sur One UI, Google Assistant s’active en glissant le pouce du rebord inférieur vers le centre de dalle puis en maintenant. Vous remarquez la similitude des deux gestes, n’est-ce pas ?

Dans ce cas de figure, Google Assistant n’est plus activable depuis l’écran d’accueil et il vous faudra obligatoirement passer par une requête vocale ou de vous rendre sur un autre écran pour en profiter. Si vous avez une banque compatible avec Samsung Pay, il serait dommage de vous priver de ce service, mais si vous appréciez le raccourci Google Assistant et la navigation par gestes, il serait tout aussi dommage de ne pas en jouir. Heureusement, vous pouvez faire en sorte que le raccourci Samsung Pay ne soit disponible que sur l’écran de verrouillage.

Enfin, j’aimerais mettre en avant le grand nombre de petites options intéressantes dont on peut profiter sur le Galaxy S10e. L’Always on Display est évidemment toujours de la partie et toujours aussi appréciable. À cela s’ajoute la fonction SmartThings dans le panneau des raccourcis qui est une sorte de hub de contrôle de tous les objets connectés qui seront appairés à votre smartphone (les casques Bluetooth en font partie). Cette option se combine très bien avec Smart View qui permet de caster l’écran du téléphone ainsi que du contenu audio ou vidéo. Et soulignons également la présence d’un onglet Bien-être numérique (inexistant sur mon Galaxy Note 9). Comme sur les Google Pixel — et bientôt sur les OnePlus –, ce tableau de bord sert à donner une meilleure vue d’ensemble sur l’usage que l’on a de notre smartphone afin de réduire les temps excessifs passés sur certaines applications.

Notons que l’espace de stockage est de 128 Go et peut être étendu grâce à une carte microSD.

Reconnaissance faciale

La partie logicielle ne serait pas vraiment complète sans dire un mot sur le système de reconnaissance faciale. La fonctionnalité se paramètre très rapidement et — j’ai l’audace de vous le rappeler — sert à déverrouiller le Galaxy S10e simplement en le regardant. J’ai trouvé que le système fonctionnait très bien en contre-jour ou dans l’obscurité. Attention toutefois à placer votre visage relativement au même niveau que le capteur photo en façade : un décalage un peu trop marqué perturbe le déverrouillage.

Par défaut, la reconnaissance faciale est réglée sur un mode rapide qui, comme son nom l’indique, favorise l’efficacité à la sécurité. En désactivant cette fonction, vous devrez garder votre tête un tantinet plus longtemps devant votre smartphone éteint, mais ce dernier sera moins facilement berné par une image ou une vidéo. Rappelons toutefois que le système proposé par Samsung n’est, de base, pas aussi infaillible que les solutions 3D d’Apple ou de Huawei (elles-mêmes imparfaites).

En d’autres termes, si vous tenez vraiment à la sécurité, le performant lecteur d’empreintes sur la tranche devrait être votre solution biométrique favorite.

Audio

Passons maintenant en revue ce que propose le Samsung Galaxy S10e en termes de son. Le haut de gamme sud-coréen a tendance à être convaincant dans ce domaine et on apprécie toujours autant la présence de deux haut-parleurs. Qu’il s’agisse de musique ou de vidéo, j’ai toujours trouvé que le son diffusé occupait bien l’espace dans l’ensemble. Cela ne le protège malheureusement pas d’un petit déséquilibre entre le haut-parleur du haut et celui du bas, le dernier étant plus puissant. La moitié du temps, il m’a fallu tendre l’oreille pour m’en rendre compte et l’autre moitié, en fonction des morceaux joués, la différence était bien plus notable.

Pousser le son à fond vous exposera à quelques rares saturations, même si le volume maximal n’est pas extrêmement élevé. Dans une pièce où un groupe de 3 ou 4 personnes discutent à voix modérées, le Galaxy S10e saura se faire entendre plus ou moins distinctement.

C’est au casque filaire que le Samsung Galaxy S10e fait l’étalage de sa quasi-perfection. Large amplitude, volume élevé, son clair et précis… Vous retrouverez toutes les qualités recherchées pour une expérience au summum et immersive. Je précise simplement que je couche ces mots avec l’excellent Sony WH-1000XM3 sur les esgourdes. Lorsqu’on passe sur une écoute en Bluetooth, la qualité audio est toujours au rendez-vous, mais chaque élément est légèrement en retrait par rapport au filaire. Les tonalités aiguës sont un peu moins aigües, les graves un peu moins graves et les médiums un peu plus timides. On perd un petit peu en clarté également.

Heureusement, l’option Dolby Atmos peut venir à la rescousse. Et la différence se fait ressentir immédiatement et permet aux casques Bluetooth de se hisser plus ou moins au niveau de leurs homologues à fil. Fun fact : l’effet du Dolby Atmos est beaucoup plus discret quand on utilise un casque filaire. La qualité audio étant déjà tellement élevée dans ces conditions, il est difficile de distinguer le parfait de l’un-peu-plus-que-parfait. Aussi, bon à savoir : le Galaxy S10e est compatible LDAC, aptX, AAC et Bluetooth 5.

Ne nous arrêtons pas en si bon chemin ! Le Samsung Galaxy S10e cache, dans ses paramètres de son avancés, un égaliseur pratique et surtout une option Adapt Sound qui permet de définir un profil adapté à votre tranche d’âge. Étant âgé de 25 ans, dans ma prime jeunesse et en pleine possession de mes moyens, je n’ai pas particulièrement ressenti d’améliorations grâce à cette personnalisation. Cependant, Manu, 32 ans, rendu érudit par le temps, m’assure que l’onglet « entre 30 et 60 ans » transforme subtilement son expérience d’écoute.

Vous pouvez aussi définir un profil personnalisé. Cela prend quelques minutes pendant lesquelles le téléphone va envoyer des petits bruitages dans vos oreilles. À chaque fois, vous devez indiquer si vous l’avez entendu ou non. Une fois cela terminé, le Galaxy S10e est en mesure de mieux savoir comment envoyer du son à gauche et à droite. Un échantillon musical est proposé pour se rendre compte de l’amélioration audio. Sur le coup, c’est flagrant… mais sur mes morceaux du quotidien, je ne remarque pas de réelles améliorations, mais peut-être qu’une certaine sensibilité me fait défaut.

Appareil photo

La partie audio derrière nous, portons-nous désormais sur la qualité photo. Et il y a beaucoup de choses à dire. Déjà, il faut savoir que parmi les trois nouveaux champions de Samsung, le Galaxy S10e est celui qui s’élance dans l’arène avec l’armure la plus légère. Il ne s’encombre pas d’un triple capteur photo et s’appuie sur un duo de 12 + 16 mégapixels.

L’objectif principal profite d’un diaphragme à ouverture variable de f/1,5 ou f/2,4 et il est secondé par un ultra grand-angle (f/2,2). Le tout est animé par des algorithmes de traitement d’image encore un peu plus peaufinés pour ce cru 2019. À ce propos, je me dois de vous prévenir dès maintenant : il y a souvent une grosse différence colorimétrique entre ce qu’affiche l’écran du téléphone au moment de capturer une scène et le cliché réellement réalisé.

Alors, qu’est-ce que cela donne concrètement ? En pleine journée, dans les bonnes conditions lumineuses, les photos jouissent d’une très grande qualité. Le niveau de détails est vraiment pointu et les couleurs ressortent très bien. Peut-être même un poil trop par moment où le goût de Samsung pour la saturation est poussé à l’extrême. On obtient alors des ciels plus bleus que bleus et des fleurs au jaune si intense qu’il pourrait faire bronzer. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai point dit : beaucoup d’utilisateurs seront charmés par ces tonalités pétantes qui subliment le réel.

De manière plus objective, on appréciera le piqué des clichés en macro capturés sans activer le mode Portrait. L’appareil photo gère bien le focus et le flou en arrière-plan.

En intérieur, les résultats sont tout aussi appréciables et c’est plutôt sur les scènes aux dynamiques très fortes que l’on sera un peu chafouin. Par exemple, si le premier plan de la photo est plongé dans l’ombre, ce qui se trouve au fond sera légèrement surexposé. Ce n’est jamais gravissime — ce n’est même jamais vraiment dérangeant –, mais cela suffit à ce que le Galaxy S10e souffre de la comparaison avec un Google Pixel 3 dans ce domaine.

Le ciel n’est pas parfaitement géré

Quand la luminosité faiblit, le Galaxy S10 est toujours capable de très bien s’en sortir en limitant la perte d’informations de manière très satisfaisante. Ce n’est pas parfait — on est vraiment très loin du niveau d’un Pixel 3 ou d’un Mate 20 Pro –, mais il est possible de tirer de belles images, toujours avec cette fameuse saturation. La lumière des lampadaires dans la rue est gérée avec brio.

Dans les environnements totalement ou presque plongés dans le noir, le flash sera votre meilleur ami tout en préservant une colorimétrie asse fidèle. Sans lui, ne comptez pas trop sur un résultat de qualité.

Ultra grand-angle

Prenons du recul et admirons maintenant les photos en ultra grand-angle qui permet de capturer une scène dans son ensemble sans avoir à se déplacer. Illustration en deux photos :

Je parlais de saturation juste au-dessus, eh bien oubliez cela ! En ultra grand-angle, le téléphone se dépasse et pousse tout cela à fond. Tout le temps. Si vous êtes amateur ou amatrice d’Instagram, je pense honnêtement qu’il ne servirait à rien d’ajouter un filtre par-dessus : on est déjà très loin des couleurs réelles. Et c’est joli, pour peu que vous appréciiez ce genre d’effets.

Hélas, l’ultra grand-angle perd un peu en niveau de détail, ce qui est assez normal et ce n’est pas forcément sur ce point-là qu’on le critiquera, mais plutôt sur la distorsion très forte que l’on observe dès que l’on switche sur ce mode. Cet effet est inévitable évidemment, mais il est particulièrement prononcé sur le Galaxy S10e. Si vous ne voyez pas vraiment de quoi je parle, je vous laisse admirer la distorsion en application sur un Manu déformé en bas de la photo ci-dessous.

En faible luminosité, le bruit est assez présent et il fallait s’y attendre à ces images un peu plus floues. La sur-saturation de couleurs se fait, en contrepartie, un peu moins ressentir.

Mode Portrait

Grâce aux deux capteurs photo à l’arrière, vous profitez d’un mode Portrait assez intéressant capable de créer de jolis effets de flou en arrière-plan dont vous pouvez modifier l’intensité après la prise de vue. Le sujet de l’image est parfaitement mis en avant, mais il y a un « mais ». Un bon gros « mais » même. Le détourage de la personne photographiée est fait de manière trop grossière.

Un bon exemple se trouve juste en dessous. Sur le crâne chauve de Manu, censé être facile à distinguer pour un appareil photo de ce calibre, on voit qu’un bout du front part dans le décor. Idem pour l’arrière de l’oreille et la pointe du menton.

Pour faire oublier ce petit défaut, vous pouvez vous amuser avec différents modes transformant la nature du flou grâce à des effets rigolos.

Selfie

Les selfies du Galaxy S10e s’appuient sur un capteur frontal unique de 10 mégapixels. Celui-ci s’en sort très bien dans la grande majorité des cas. Les contre-jours provoqueront quelques halos disgracieux, mais on reste toujours sur une haute qualité d’images.

En intérieur, le résultat est plus aléatoire et en fonction de l’éclairage au plafond, la netteté du visage peut sensiblement varier.

En faible luminosité, on a cependant droit à une qualité assez médiocre. Heureusement, le flash écran réussit à bien sauver les meubles et permet une bonne restitution des détails du visage.

Notez que le mode selfie simule deux focales différentes et je vous laisserai estimer la pertinence de cette option avec les deux photos ci-dessous. Moi j’ai trouvé que cela me faisait une belle jambe.

Mode Portrait selfie

En selfie, vous avez également droit à un mode Portrait qui rencontre les plus grandes difficultés à bien découper les mèches de cheveux qui rebiquent. Bon nombre d’entre elles sont interprétées comme des éléments du décor. Ce n’est pas parfait du tout.

La retouche des effets de flou après la prise de vue est ici aussi disponible.

Fonctionnalités

Je terminerai cette partie photo en précisant que l’application mise à disposition par le Galaxy S10e offre un optimisateur de scènes intelligent qui réglera certains paramètres de la photo réalisée en fonction de l’objet capturé. Cette fonctionnalité est activée par défaut et je vous conseille de la maintenir ainsi. Non pas que ses apports sont particulièrement flagrants, mais simplement parce que dans le pire des cas, cela n’impacte en rien la qualité et, dans le meilleur des cas, on se retrouve avec une image très légèrement plus belle.

Il y a une fonctionnalité que j’ai trouvé bien plus pertinente et elle s’appelle « Suggestion de prise de vue ». Le principe est assez simple : après avoir dégainé l’appareil photo, attendez un peu avant d’appuyer sur le déclencheur. Un point blanc transparent apparaît à l’écran. Faites en sorte que le cercle symbolisant le focus coïncide avec ce point et alignez l’inclinaison de l’appareil avec les traits horizontaux qui s’affichent également sur l’interface. Vous obtiendrez ainsi un cliché qui jouit d’une composition respectant mieux les règles générales de la photographie. Grosso modo, vous avez une photo mieux cadrée.

On notera au passage la présence éternelle des AR Emoji et leur respect toujours aussi discutable des traits de l’utilisateur.

Vidéo

Vous pouvez filmer jusqu’en 4K et en 60 images par seconde. Hélas, sur le Galaxy S10e, ce mode ne profite pas d’une bonne stabilisation. C’est largement pardonnable, mais c’est un tout petit poil frustrant tant la qualité est au rendez-vous. Le téléphone est une très bonne caméra.

En Full HD, la stabilisation optique est bien plus agréable et on continue de profiter d’une vidéo plus qu’honorable. C’est propre, c’est net, réactif et précis.

Performances

Dans le Galaxy S10e, on trouve le même Exynos 9820 haut de gamme que sur les deux autres Galaxy S10. La puce gravée en 8 nm est toutefois ici couplée à « seulement » 6 Go de RAM. À l’utilisation quotidienne, tout fonctionne comme sur des roulettes. L’appareil sait gérer plusieurs applications tâches de fond et ouvrir ces dernières ne nécessite jamais un long temps de chargement.

Il y a une chose qui frappe toutefois dès le début de l’utilisation : s’il vous arrive de soumettre le téléphone à deux activités gourmandes de manière simultanée, il peut vite se mettre à chauffer. À titre d’exemple, cela m’est arrivé en branchant le téléphone à mon ordinateur tout en ouvrant un très grand nombre d’applications. Une autre, la chauffe s’est manifestée pendant le visionnage d’une vidéo alors qu’une dizaine de mises à jour avaient lieu en arrière-plan sur le Play Store. Certains benchmarks ont également laissé l’appareil un peu tiède. Autrement dit, le Galaxy S10e ne faiblit pas, mais il a du mal à faire passer les efforts menés pour un parcours de santé.

Samsung Galaxy S10e Samsung Galaxy S10 (FHD+) Xiaomi Mi 9 Mate 20 Pro (perf ON) Google Pixel 3
SoC Exynos 9820 Exynos 9820 S855 Kirin 980 Snapdragon 845
AnTuTu 7.x 333 457 316 966 370 355 300 614 249 291
PCMark 2.0 7 869 7 781 8 838 9 337 8 008
3DMark Slingshot Extreme 4 519 4 357 5 499 4 220 n/c
3DMark Slingshot Extreme Graphics 5 235 5 260 6 355 4 252 n/c
3DMark Slingshot Extreme Physics 3 056 2 752 3 737 4 113 n/c
GFXBench Aztec Vulkan high (onscreen / offscreen) 20 / 16 FPS 20 / 16 FPS 23 / 16 FPS 14 / 11 FPS 13 / 20 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 40 / 43 FPS 37 / 39 FPS 36 / 42 FPS 27 / 32 FPS 23 / 25 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 60 / 96 FPS 58 / 86 FPS 60 /101 FPS 59 / 78 FPS 46 / 48 FPS
Lecture / écriture séquentielle 796 / 195 Mo/s 815 / 194 Mo/s 796 / 189 Mo/s 866 / 195 Mo/s 759 / 174 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire 35,2k / 6,1k IOPS 35,5k / 6,3k IOPS 37,1k / 37,1k IOPS 39,6k / 40k IOPS 36k / 31k IOPS

Sur Fortnite, ce petit problème de chauffe se fait toujours ressentir et on en a les mains légèrement moites. Mais en contrepartie, on doit pouvoir profiter d’une très bonne qualité d’image en 60 fps (mode « élevé » et résolution 3D poussée à 100 %). En théorie du moins. Dans la pratique, les chutes aux alentours de 30 images par seconde sont assez fréquentes, surtout quand on sollicite de nombreux mouvements de caméra. Cela m’a particulièrement handicapé sur les combats rapprochés où il faut bouger à la fois son avatar et bien orienter l’angle de vue. Pour ne pas mourir bêtes, nous avons essayé le mode 60 fps sur le Honor View 20 et ce dernier s’en sort admirablement bien.

Un Top 1 sur Fortnite ? Non, jamais.

Sans surprise, une partie d’Arena of Valor, jeu moins gourmand en ressources, est bien plus stable. Les 60 images par secondes sont constamment maintenues, mais on n’est toujours pas à l’abri d’une petite hausse de température au dos de l’appareil. Cela n’est pas de très bon augure pour les chaudes périodes estivales qui nous feront suer dans quelques mois. Le Galaxy S10e saura-t-il garder un minimum son sang-froid ?

Sur les benchmarks, on peut voir que le Galaxy S10e se hisse relativement au même niveau que le Galaxy S10 classique, voire un peu mieux. L’Exynos 9820 représente indéniablement une belle progression par rapport à la génération précédente des SoC de Samsung. La puce s’en sort particulièrement sur les performances graphiques, mais le retard global sur le Snapdragon 855 est perceptible.

Autonomie

La batterie de 3 100 mAh embarquée par le Samsung Galaxy S10e n’est pas particulièrement impressionnante sur le papier. Et dans la pratique, cela tend à se vérifier. Le téléphone peut assez aisément tenir une journée entière… quand on l’utilise modérément. Dès que vous aurez des journées plus chargées et rythmées par des visionnages de longues vidéos, de la navigation GPS, des petites sessions photo et surtout du jeu vidéo, l’appareil aura un peu plus de difficultés à tenir la cadence.

C’est assez simple à résumer : le Galaxy S10e n’est pas mauvais en autonomie, mais il est très loin d’être bon. Il se situe dans ce ventre mou un peu trop mou justement qui donne envie de soupirer un modeste « mouais » pas très convaincu pour répondre à la question : « il est autonome ton smartphone ? ».

Pour vous donner un ordre de grandeur, le Samsung Galaxy S10e perd environ 16 % sur une partie de 35 minutes de PUBG, ce qui est bien, mais pas top. Sur Fortnite, on enregistre une perte autour de 20 % pour une session aussi longue. Encore une fois, ce n’est pas parfait, ce n’est pas mauvais. C’est « mouais ». En réalité, ce sentiment vient surtout du fait que l’on espérait mieux en termes d’endurance.

Je pense notamment à cette journée que j’ai entamée avec 60 % de batterie en sortant de chez moi à 8h50. Pendant mon trajet d’une vingtaine de minutes, je connecte le Galaxy S10e à mon casque Bluetooth pour environ 10 minutes de musique que j’accompagne de ma lecture matinale habituelle d’articles trouvés sur Chrome en accrochant la 4G par intermittence entre les stations de métro. Curieux de voir les buts du match de Ligue Europa qui avait vu le Stade Rennais triompher d’Arsenal la veille, je déniche un résumé vidéo sur YouTube que je consulte pendant 6 minutes avant de glisser le smartphone dans ma poche tout en continuant de profiter de mes morceaux favoris. J’arrive vers 9h15 au boulot. Je réponds à quelques interactions sur Twitter, consulte un dernier article et puis je décide d’installer Netflix sur le Play Store et de rapidement configurer mon compte sur l’application SVoD avant de faire une très courte course — 4 minutes peut-être — sur Asphalt 9 Legends. Il est 9h30. Je me plonge ensuite dans la rédaction de ce test et je laisse donc le smartphone de côté, ne le déverrouillant qu’à deux reprises. 11h51 à ma montre : le téléphone est à 34 %.

Lorsque nous l’avons soumis à notre protocole de test personnalisé, le Samsung Galaxy S10e a tenu 9h et 43 minutes. Ce résultat vient corroborer mes impressions personnelles après utilisation : le téléphone se classe dans le milieu du classement, sans trop de conviction. En d’autres termes, vous pouvez relativement facilement tenir une journée sur batterie.

En ce qui concerne la charge, elle peut officiellement être qualifiée de « rapide », mais on est limité à 15 W sur le bloc fourni dans la boîte du téléphone. Cela permet de passer de 7 à 59 % en 30 minutes. Pour aller jusqu’à 93 %, il faut une deuxième demi-heure. Comptez une heure, vingt minutes et des patates pour un Galaxy S10e pleinement chargé.

Enfin, sur le même principe que le Huawei Mate 20 Pro, les trois Galaxy S10 peuvent servir de socle de recharge sans fil pour d’autres appareils compatibles. Appuyez sur la tuile Wireless PowerShare dans le panneau des raccourcis pour activer cette option.

Réseau et communication

Les appels passés avec le Samsung Galaxy S10e sont de très bonne qualité. Mes interlocuteurs n’ont rien eu à redire sur la retranscription de ma voix qu’ils entendaient de manière parfaitement claire. Notez que vous pouvez passer des coups de fil en VoLTE et en VoWiFi. En termes de connexion internet, la 4G d’Orange est toujours parfaitement captée en région parisienne. La fiche technique des Galaxy S10 promet des débits théoriques de 2 Gb/s, mais je tournais plutôt entre 120 et 150 Mb/s en descendant en plein centre de la capitale. La bande 700 MHz est prise en charge.

En ce qui concerne le GPS, il a toujours été d’une extrême précision. Il en va de même pour la boussole, même si cette dernière m’a mené en bateau le premier soir d’utilisation. Il m’a fallu une petite session de recalibrage pour qu’elle soit parfaitement opérationnelle.

Pour le Wi-Fi, le Galaxy S10e est compatible avec la norme 802.11ax.

Prix et disponibilité

Le Samsung Galaxy S10e est vendu au prix de 759 euros en France.

Galerie photos


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Notre avis sur Le Samsung Galaxy S10e

Design
9
Léger, petit, agréable en main. Le Samsung Galaxy S10e a tout pour plaire entre élégance et mignonnerie. On ne pourra lui reprocher que son lecteur d'empreintes un petit peu trop haut sur la tranche, le bouton Bixby agaçant et l'aspect trop salissant du dos. Autrement, le smartphone montre bien qu'en 2019 il est toujours possible de faire du très bon haut de gamme sans forcément monter au-dessus des 6 pouces. Et c'est extrêmement plaisant.
Écran
10
La qualité d'écran est un vrai bonheur pour l'expérience utilisateur. Les couleurs, le contraste et la luminosité maximale sont au top et Samsung s'impose une nouvelle fois comme l'expert de l'OLED. Il y a bien un très léger souci avec le poinçon dans l'angle supérieur droit qui n'est pas adapté à absolument toutes les interfaces d'applications, mais ce n'est pas jamais assez grave pour lui enlever cette note d'excellence.
Logiciel
10
One UI est un délice. Tout est parfaitement bien maîtrisé par Samsung et on apprécie ici la différence que cultive le géant sud-coréen. Les expériences Android épurées sont très appréciables, mais il est tout aussi agréable de profiter d'un logiciel original, complet et très bien pensé.
Caméra
9
La belle qualité photo du double capteur à l'arrière est surtout mis en défaut par le mauvais mode Portrait et le Samsung Galaxy S10e souffre évidemment de la comparaison avec le Google Pixel 3. La qualité vidéo est au top et les selfies restent satisfaisants.
Performances
8
On espérait plus de puissance. C'est en ces mots-là que l'on pourrait résumer l'Exynos 9820 que l'on retrouve sur ce téléphone. L'appareil est performant, solide sur la très grande majorité des tâches qu'on peut exiger de lui. Simplement, le Snapdragon 855 de Qualcomm qui va équiper la majorité des hauts de gamme lui fait déjà bien mal en comparaison.
Autonomie
6
Trop juste, trop bof. L'autonomie du Galaxy S10e est une petite déception. Ce n'est pas mauvais, mais on a du mal à pardonner le fait que le téléphone ne garantisse pas de tenir une journée complète. Par ailleurs la charge rapide pas si rapide ne vient pas améliorer le tableau.
Note finale du test
9 /10
Le Samsung Galaxy S10e a de grosses qualités et quelques défauts difficiles à ignorer. La séduction qu'il peut éventuellement opérer sur les consommateurs repose sur un savant équilibre entre un format adorablement compact, pratique et léger, une expérience logicielle sous One UI aussi agréable que complète et des performances photo très bonnes dans leur ensemble même si elles ne sont pas exemptes de tous reproches. Saupoudrez tout cela d'un écran sublime et vous obtenez un incontournable de l'année 2019, assez unique en son genre par sa taille.

Vous avez encore faim ? La qualité audio est sublime et toute la partie connectivité du smartphone est parfaite. Mais alors, où est-ce que le bât blesse ? Eh bien, un petit peu sur le mode Portrait, un petit peu les performances en deçà des attentes du SoC embarqué et surtout beaucoup à cause de l'autonomie décevante du Galaxy S10e. Son plus gros défaut réside là. Si cela ne vous pose aucun problème, alors il s'agit là d'un smartphone très intéressant à envisager pour un achat. Surtout que son prix commence déjà à baisser.

On terminera donc sur l'allégresse d'une superbe expérience globale pour l'utilisateur. L'essentiel est très largement assuré... en espérant que vous avez toujours un chargeur à proximité...

Points positifs du Samsung Galaxy S10e

  • Aussi petit qu'agréable

  • One UI c'est génial

  • Très haute qualité audio au rendez-vous

  • Bonnes performances photo

  • (prise jack et microSD)

Points négatifs du Samsung Galaxy S10e

  • Autonomie décevante

  • Dos salissant

  • Ce satané bouton Bixby

  • Mauvais mode Portrait

  • Chauffe rapidement

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