Test du Samsung Galaxy J6 Plus : moi, moche et très lent

Smartphones • 2018

Lancé par Samsung en octobre dernier, le Galaxy J6+ est un smartphone d'entrée de gamme souvent proposé par les opérateurs avec leurs forfaits. L'appareil suscite donc la curiosité et parvient à se hisser fréquemment dans le top 10 des smartphones les plus populaires sur Frandroid. Plusieurs mois après son lancement, c'est l'occasion de tester le Samsung Galaxy J6+ pour voir s'il vaut le coup.
samsung galaxy j6 plus (12)

Ce test a été réalisé le 06 Avril 2019 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Fiche technique

Ce test a été réalisé à partir d’un smartphone acheté par la rédaction.

Design

La première chose qui surprend lorsque l’on découvre le Samsung Galaxy J6+, c’est son aspect massif. Le smartphone mesure en effet 161,4 x 76,9 x 7,9 mm, soit un gabarit plus grand encore que ceux des Huawei P30 Pro (158 x 73,4 x 8,41 mm) et Samsung Galaxy S10+ (157,6 x 74,1 x 7,8 mm).

Pourtant, le smartphone d’entrée de gamme de Samsung ne propose qu’un écran de 6 pouces en façade. Il faut dire que le Samsung Galaxy J6+ intègre des bordures pour le moins voyantes autour de l’affichage, avec 12 mm en haut et en bas et 5 mm sur les côtés.

Il en résulte un smartphone assez compliqué à utiliser à une main, notamment du fait de sa largeur. Heureusement, Samsung propose des rebords arrondis qui facilitent la préhension, sans toutefois assurer un véritable confort pour une utilisation à une main.

Au dos de l’appareil, Samsung propose un double appareil photo sur lequel on reviendra. Celui-ci a l’intérêt de ne pas être placé en relief par rapport à la surface du dos du smartphone. Pratique, puisque cela permet au Galaxy J6+ d’être utilisé aisément posé sur un bureau ou une table sans gondoler. On notera également que le constructeur coréen a intégré une surface en plastique avec effet verre au dos. Si ce design est nettement plus attrayant que le plastique mat du Galaxy J6, on regrettera néanmoins qu’il capture aisément les traces de doigts.

Le dos du Samsung Galaxy J6 Plus

Nulle trace de lecteur d’empreintes au dos, Samsung l’a intégré directement sur la tranche droite, en le fusionnant avec le bouton de mise en veille, comme sur le Galaxy S10e. Un positionnement confortable et qu’on apprécie, compte tenu du bon positionnement de la touche et de sa facilité d’accès, à la fois lorsque le smartphone est posé à plat et lorsqu’il est tenu en main.

Sur la tranche gauche, on retrouve en bas la trappe pour carte microSD (jusqu’à 256 Go) et nano-SIM, puis un deuxième tiroir pour nano-SIM et enfin, en haut, les deux touches de volume. On notera que celles-ci ne sortent pas particulièrement des bords du smartphone. De plus, ces touches sont situées un peu trop haut sur la tranche. Par conséquent, il n’est pas évident d’y accéder avec l’index lorsqu’on est droitier.

Le touches de volume du Galaxy J6+

Enfin, la tranche inférieure permet de loger la prise jack à droite et la prise micro-USB au centre. On notera en effet que le haut-parleur est quant à lui positionné sur la tranche droite, au-dessus du lecteur d’empreintes. Bien évidemment pour ce tarif, le Samsung Galaxy J6+ n’est pas certifié pour une immersion sous l’eau. Attention donc à ne pas l’arroser, le smartphone n’est pas étanche.

Néanmoins, malgré ces défauts, on pourra saluer le choix de Samsung de proposer un smartphone sans encoche, avec un format symétrique, malgré ses grosses bordures.

Écran

On l’a vu précédemment, le Samsung Galaxy J6+ est doté d’un écran de 6 pouces sans trou ni encoche. Contrairement aux smartphones de la gamme A de Samsung, il ne s’agit cependant pas d’une dalle Amoled, mais d’une technologie LCD TFT.

L’écran du Samsung Galaxy J6+

Concernant la définition, le Galaxy J6 Plus permet d’afficher 1480 pixels par 720, soit un ratio 18,5:9 et une résolution de 274 pixels par pouce (ppp). C’est une densité de pixels assez basse, notamment face à d’autres smartphones commercialisés au même prix comme le Xiaomi Redmi Note 7 qui propose une résolution de 407 ppp par exemple. À l’usage, on notera qu’il permet tout juste de voir ce qui est affiché en plein jour, en pleine lumière du soleil.

Sous notre sonde, nous avons mesuré la luminosité maximale de l’écran à 362 cm/m², un résultat plutôt faible, même dans cette gamme de prix. On aurait apprécié une luminance atteignant au moins les 400 cd/m². Le contraste est également assez moyen, de seulement 1222:1, tandis que la température de l’affichage est particulièrement bleue, avec une colorimétrie mesurée à 8700 K (l’optimal étant à 6500 K). Malheureusement, il n’est pas possible de modifier la colorimétrie dans les paramètres du smartphone.

Logiciel

Le Samsung Galaxy J6+ est sorti avec Android en version 8.1, Samsung Experience en version 9.5 et le patch de sécurité de septembre 2018. Depuis sa sortie, il a cependant été mis à jour avec le patch de sécurité du 1er mars 2019, disponible au téléchargement au moment de notre test. Cependant, le système reste Android 8.1 Oreo avec Samsung Experience 9.5. Samsung a annoncé que la mise à jour vers Android 9.0 Pie arriverait au cours du mois d’avril.

Au niveau de la navigation, quiconque est habitué aux smartphones Samsung ne sera pas dépaysé. Le lanceur par défaut permet ainsi d’ouvrir le tiroir d’applications d’un geste de pouce vers le haut ou vers le bas, le volet de paramètres rapides est en haut, les touches de navigation en bas de l’écran sont inversées — même s’il est possible de placer le bouton retour à gauche et le multitâche à droite, ou d’utiliser une navigation gestuelle — et l’écran Bixby Home vient toujours nous narguer par son positionnement à droite de l’écran d’accueil avec sa pertinence toute relative.

Le Samsung Galaxy J6+ est encore équipé de Samsung Experience

On regrettera comme souvent que Samsung préinstalle ses applications qui peuvent faire doublon avec celles de Google comme le navigateur, la galerie ou sa propre boutique d’applications Galaxy Apps. Surtout qu’il est impossible de les désinstaller. Heureusement, le constructeur coréen ne nous noie pas d’applications tierces à l’exception de Facebook.

On notera par ailleurs que le Samsung Galaxy J6+ propose deux modes de déverrouillage biométrique : la reconnaissance faciale et la lecture d’empreintes digitales. Sur le papier, le lecteur d’empreintes digitales positionné sur le côté est une très bonne idée. C’est un endroit pratique d’accès et sur lequel le pouce vient naturellement se poser pour déverrouiller son smartphone. À l’usage cependant, c’est un poil plus contraignant. Il faut nécessairement laisser le doigt posé sur le bouton quelques instants pour qu’il se déverrouille. Même s’il n’est pas nécessaire d’appuyer physiquement sur le bouton, le smartphone est plutôt lent à sortir de veille.

Il en va de même pour la reconnaissance faciale. Il faut une bonne seconde au smartphone pour reconnaître votre visage à chaque fois. On peut cependant saluer le fait que malgré l’usage d’une simple reconnaissance 2D, le Galaxy J6+ ne se soit pas laissé duper par une simple photo affichée sur un écran.

Enfin, on notera que le smartphone est compatible avec le DRM Widevine au niveau L1, ce qui lui permet de lire des vidéos en HD — à défaut de Full HD compte tenu de l’écran — sur Molotov, Netflix ou myCanal.

Performances

On l’a vu rapidement avec la lenteur de la reconnaissance biométrique, le Samsung Galaxy J6+ est un smartphone poussif. Très poussif. Il faut dire que l’appareil est équipé de la puce Snapdragon 425 de Qualcomm, adossée à 3 Go de RAM et 32 Go de stockage. C’est peu. Même dans la navigation dans les menus, le smartphone souffre de grands ralentissements. C’est le cas pour accéder aux paramètres, pour ouvrir une application, pour passer d’une application à une autre et même parfois pour taper sur le clavier virtuel.

Le Samsung Galaxy J6 Plus

Dans les jeux, bien évidemment, la lenteur du Galaxy J6+ se fait d’autant plus ressentir. On notera d’abord que le smartphone n’est pas compatible avec Fortnite Mobile, Epic Games ne l’ayant pas validé dans la liste des terminaux validés. Sur Arena of Valor, le jeu se paramètre automatiquement en qualité d’affiche et qualité de particules les plus faibles possible, sans affichage HD. Malgré cette configuration faible, le jeu tourne à une fréquence de 32 FPS seulement, un score très moyen, mais qui a l’avantage d’être relativement constant.

Sur PUBG, c’est encore pire. Malgré la qualité basse par défaut du jeu (graphismes fluides, fréquence d’image moyenne, ajustement graphique activé), le smartphone lag énormément en jeu lorsqu’on désactive l’ajustement graphique. Les phases de véhicule sont injouables et les ralentissements peuvent parfois durer jusqu’à plus d’une seconde.

Pour évaluer les performances du Samsung Galaxy J6+, nous l’avons soumis au benchmark AnTuTu et l’avons confronté à d’autres smartphones disponibles entre 150 et 250 euros, c’est-à-dire entre son prix de lancement et le tarif auquel il est désormais disponible : le Honor 10 Lite, le Redmi Note 7, et l’Asus Zenfone Max Pro M1.

Samsung Galaxy J6+ Xiaomi Redmi Note 7 Honor 10 Lite Asus Zenfone Max Pro M1
SoC Snapdragon 425 Snapdragon 660 Kirin 710 Snapdragon 636
AnTuTu 7.x 43 642 144 013 130 370 113 658

C’est bien simple, le Samsung Galaxy J6+ propose des performances qui sont moitié moindres de celles des smartphones concurrents au même tarif. On ne l’a pas intégré au tableau, mais le smartphone parvient même à proposer de moins bons scores sur AnTuTu que le Galaxy J6 2018 (62 544) ou le Wiko View 2 Go (59 515). Autant le dire tout net : le Galaxy J6+ est un smartphone très frustrant à utiliser, surtout compte tenu de son prix relativement élevé.

Appareil photo

Au dos, le Samsung Galaxy J6+ est équipé de deux appareils photo. Le premier, doté d’un capteur de 13 mégapixels, dispose d’un objectif grand-angle équivalent 26 mm avec une ouverture focale f/1,9. Le second appareil intègre quant à lui un capteur de 5 MP et une ouverture f/2,2, mais n’est utilisé que pour le mode portrait, afin de générer un flou d’arrière-plan en mesurant la profondeur de la scène.

Le double module photo du Samsung Galaxy J6+

L’application photo du Galaxy J6+ est assez riche et propose un mode photo automatique, un mode rafale, des autocollants, un mode portrait, un mode beauté, un mode pro et un mode panorama. Hors mentions contraires, toutes les photos que nous avons capturé ici ont été prises en mode automatique. Le HDR est lui aussi proposé, dans les paramètres de l’application et il est là aussi configuré pour être activé automatiquement selon les besoins de la scène.

En extérieur, le Galaxy J6+ s’en tire plutôt bien. Le smartphone offre une plage dynamique correcte et permet aussi bien de voir les bâtiments que le ciel bleu et les détails des nuages. On notera néanmoins que le smartphone a plus de mal lorsque le soleil est visible comme sur la troisième photo, avec des bâtiments et un mur, à gauche, qui sont sous-exposés. Mais dans l’ensemble, on appréciera la netteté des clichés, notamment sur la photo de mur ou celle du barreau rouillé. Ce n’est malheureusement pas la même chose sur les photos de rue, où les feuilles des arbres forment un amas de pixels verts lorsqu’on zoome dessus.

En intérieur, avec une luminosité moindre, le Galaxy J6 Plus a beaucoup plus de mal à proposer des clichés aussi détaillés. Si les photos de plante sont convenables, notamment la première, grâce à une lumière correcte, c’est moins le cas pour les objets positionnés dans une obscurité relative. La photo de figurine est ainsi particulièrement bruitée avec un gros manque de détails. Il en va de même pour la troisième photo de plante ou celle du téléphone Motorola. Toutes deux semblent artificiellement surexposées, avec un filtre blanc comme pour augmenter la luminosité, mais en sacrifiant le contraste de la scène.

La nuit, le Galaxy J6+ a logiquement plus de mal encore à capturer la lumière, très basse luminosité oblige. On notera que le smartphone ne profite d’aucun mode spécifiquement dédié aux clichés nocturnes. En l’absence d’optimisation du capteur ou du traitement logiciel, le smartphone ne parvient pas à faire de miracles sur les clichés de nuit. Les photos sont floues en raison d’une vitesse d’obturation assez lente (1/10 seconde) et surtout particulièrement bruitées. On notera cependant que les éclairages vifs comme les lampadaires ou les néons sont plutôt bien traités et ne viennent pas créer de trop forts halos sur l’image.

Pour aller plus loin
Pixel binning, HDR, capteurs, mode IA… on vous explique tout sur la photo sur smartphone

Le Samsung Galaxy J6+ est également doté d’un mode portrait qui va permettre de flouter l’arrière-plan grâce au deuxième appareil photo au dos. On notera d’abord que la capture ne se fait pas avec un équivalent 27 mm, puisque le smartphone vient découper l’image de manière à proposer un zoom numérique x1,3. Sur les photos ci-dessous, le premier cliché est pris en mode automatique et le second en mode portrait.

Dans l’ensemble, en intérieur comme en extérieur, le Galaxy J6+ s’en tire relativement bien avec ce mode portrait. On pourra regretter une exposition artificiellement augmentée, probablement pour mettre en avant les visages, ainsi qu’une découpe qui peut être chaotique (les lunettes sur la première photo ou les cheveux sur la deuxième), mais l’ensemble est plutôt convaincant pour cette gamme de prix.

On notera également qu’il est possible de modifier le flou d’arrière-plan de deux manières, aussi bien un moment de la prise de vue qu’a posteriori : en modifiant le niveau de flou sur une échelle de 0 à 7, ou en modifiant le sujet sur lequel on a fait la mise au point.

Pour les selfies, le Samsung Galaxy J6+ est doté d’un appareil photo de 8 mégapixels avec un objectif grand-angle lui aussi équivalent 27 mm (f/1,9). On notera également que Samsung a intégré un flash en façade. Bon point, celui-ci n’est pas particulièrement agressif pour les yeux. En selfie, le Galaxy J6+ intègre également un mode portrait, baptisé ici « focus selfie » pour lequel le processeur vient calculer tout seul la profondeur de l’image. Dans les photos ci-dessous, le mode automatique est à gauche et le focus selfie est à droite :

Pour la photo en extérieur, le smartphone n’a aucun mal à capturer les détails, notamment des cheveux, en mode automatique. Bien évidemment, c’est moins le cas en mode portrait, même si l’appareil reste relativement efficace. On notera néanmoins une tendance à un lissage de la peau un peu trop puissant. En intérieur, le Galaxy J6+ a néanmoins plus de mal. Qu’il s’agisse du bruit numérique sur le visage ou de la très mauvaise gestion de la plage dynamique, le smartphone a beaucoup de mal à gérer les plus faibles lumières. En mode portrait, il en va de même avec des cheveux qui peinent à se dessiner sur l’arrière-plan flou.

Autonomie

Le Samsung Galaxy J6+ est doté d’une batterie de 3 300 mAh. Un bloc qui devrait être suffisant compte tenu de l’écran de 6 pouces sans Full HD et des performances médiocres du processeur. Néanmoins, le smartphone ne nous a pas éblouis par son autonomie. Nous avons pu confortablement l’utiliser pendant une journée complète et quelques heures le lendemain sans avoir à le recharger, mais on est loin de 2 jours atteints par certains smartphones, ou des trois jours de l’Asus Zenfone Max Pro M1.

La prise micro-USB du Galaxy J6 Plus

Sur notre test d’autonomie personnalisé ViSer, le smartphone a tenu 10h41 avant de passer de 100 à 10 % de batterie. Un résultat correct, proche par exemple de celui du Galaxy A7 2018 (10h58), mais loin des 12h37 du Xiaomi Redmi Note 7 ou des 12h24 du Wiko View 2 Go.

Pour la recharge, le Samsung Galaxy J6+ profite d’une prise micro-USB et d’un chargeur 5 W (5 V/1 A) fourni dans la boîte. C’est léger, très léger, même s’il s’agit d’un smartphone d’entrée de gamme.

Concrètement, après 1h30 de recharge, le Samsung Galaxy J6+ n’était passé que de 8 à 59 % de batterie. Il faudra près de 3 heures de charge pour faire passer le smartphone de 8 à 100 %. C’est très long. Surtout que compte tenu de son prix, l’appareil n’est bien évidemment pas compatible avec la charge sans fil pour dépanner.

Réseau et communication

Le Samsung Galaxy J6+ est compatible avec les bandes de fréquence 4G B1 (2100 MHz), B3 (1800 MHz), B7 (2600 MHz) et B20 (800 MHz). Malheureusement, on notera que le smartphone ne permet pas de capter les ondes 4G de la bande B28, à 700 MHz, particulièrement utilisée par Free. Il n’est pas non plus compatible avec l’agrégation de bandes et donc la 4G+.

Du côté du Bluetooth, on notera qu’il ne s’agit ici que d’une version 4.2 et donc pas du 5.0 qui permet une stabilité et une portée accrue. Le Wi-Fi est ici compatible 802.11 b/g/n 2,4 GHz, soit du Wi-Fi 4, et non pas du Wi-Fi 5, même si l’on se consolera avec la compatibilité des appels en VoWiFi. On saluera l’intégration d’une puce NFC, ce qui n’est pas toujours le cas des smartphones d’entrée voire de milieu de gamme et on déplorera enfin l’absence de compatibilité Galileo pour la géolocalisation. Il faudra se contenter du GPS, de Glonass et de Beidou.

Pour les appels, le Samsung Galaxy J6+ permet à votre interlocuteur d’entendre une voix claire, avec des bruits extérieurs bien filtrés, sans déformation de la voix malgré l’annulation de bruit.

Prix, disponibilité et alternatives

Le Samsung Galaxy J6+ a été lancé dans le commerce en octobre 2018 au prix conseillé de 230 euros. Six mois plus tard, le smartphone peut être trouvé autour de 180 ou 170 euros. Il est disponible en trois coloris : noir, rouge ou gris.

À ce tarif, le smartphone fait face à des concurrents de taille, généralement bien mieux équipés pour la photo, l’autonomie, le design ou les performances. On pourra notamment citer l’excellent Redmi Note 7, le bon Honor 10 Lite ou l’Asus Zenfone Max Pro M1 et son autonomie monstrueuse. Ces trois choix sont clairement à privilégier par rapport au modèle de Samsung.

Galerie photos

Notre avis sur Le Samsung Galaxy J6 Plus

Design
6
Le Galaxy J6+ arbore un grand format avec son écran de 6 pouces et des bordures assez larges. Il en résulte un smartphone qu'il peut être compliqué de prendre en main. On appréciera la présence d'une prise casque et d'un dos en plastique effet verre, mais les boutons sont assez difficilement identifiables au toucher.
Écran
5
Avec un écran de 6 pouces, on aurait pu s'attendre à une définition Full HD+. Ce n'est pas le cas et le Galaxy J6+ ne propose que du HD+ avec une résolution de 274 ppp. C'est bleu. On regrette également un écran qui tire trop vers le bleu et dont on ne peut pas recalibrer l'image.
Logiciel
6
Si l'on peut apprécier que le Galaxy J6+ soit à jour en termes de patch de sécurité, dommage qu'il ne profite pas encore d'Android 9.0 Pie. Samsung Experience propose toujours un grand nombre d'options de personnalisation de l'interface. On regrette toutefois que le déverrouillage biométrique soit si lent.
Performances
3
C'est tout simple, le Samsung Galaxy J6+ est l'un des smartphones les plus lents qu'il nous ait été donné de tester depuis six mois. Il est moins performant que le Wiko View 2 Go ou que le Gigaset GS185. Surtout, la navigation, y compris dans les menus, est d'une grande frustration à cause de nombreux ralentissements.
Caméra
5
Pour la photo, le Galaxy J6+ s'en sort correctement à condition que la luminosité soit bonne. Le traitement HDR est efficace en extérieur en plein jour et les détails sont là à condition que la lumière soit bonne. En basse lumière comme en pleine nuit, le flou et le bruit vont cependant vite arriver et ternir les clichés.
Autonomie
6
Malgré sa batterie de 3300 mAh et son écran seulement HD+, le Galaxy J6+ propose une autonomie seulement correct. On aurait pu s'attendre à mieux, mais le smartphone permet néanmoins de durer la journée facilement. En revanche, il est pénalisé par sa recharge extrêmement lente par prise micro-USB.
Note finale du test
4 /10
Autant y aller tout net : le Samsung Galaxy J6+ n'est pas un smartphone vendu au bon tarif. Il ne l'était pas à son lancement à 230 euros, il ne l'est toujours pas maintenant qu'il s'affiche à 180 euros.

Pour le même tarif, d'autres constructeurs proposent des appareils avec un design bien plus agréable en main, des écran Full HD, des performances bien plus honnêtes en photo et surtout une expérience de navigation qui est loin d'être aussi frustrante.

Le Samsung Galaxy J6+ est un smartphone plombé par ses performances désastreuses et sa puce Snapdragon 425. Si le constructeur coréen propose parmi les meilleurs smartphones du marché dans le haut de gamme, il est à fuir en entrée de gamme ou Honor, Xiaomi et même Asus offrent de bien meilleurs appareils.

Points positifs du Samsung Galaxy J6 Plus

  • Les photos correctes en bonne luminosité

  • Mises à jour de sécurité

Points négatifs du Samsung Galaxy J6 Plus

  • Performances déplorables

  • Recharge extrêmement lente

  • Écran trop moyen

  • Photos médiocres en basse lumière

  • Format désagréable à une main

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