« Clap ». Aaaah, que ce bruit est satisfaisant. Court, sec, sans fioriture. Juste un sobre « clap » au moment de refermer le smartphone. C’est tout bête, mais c’est sans doute ce qui m’a le plus marqué — et plu — sur ce Samsung Galaxy Z Flip. Or, vous vous en doutez, il ne s’agit là que d’un aspect minime de l’expérience globale offert par ce produit très particulier. Heureusement, nous vous avons concocté un test complet pour détailler tout cela.
Notre test en vidéo
Fiche technique
Modèle | Samsung Galaxy Z Flip |
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Dimensions | 73,6 mm x 167,3 mm x 7,2 mm |
Interface constructeur | Samsung One UI |
Taille de l’écran | 6,7 pouces |
Définition | 2636 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 425 ppp |
Technologie | Super AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 855 Plus |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 640 |
Stockage interne | 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 12 Mp Capteur 2 : 12 Mp |
Capteur photo frontal | 10 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.0 |
5G | Non |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 3300 mAh |
Poids | 183 g |
Couleurs | Noir, Violet |
Prix | 1 500 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un smartphone prêté par Samsung.
Clap clap clap clap clap
Le Samsung Galaxy Z Flip ressemble de loin à un miroir de poche. Trois ou quatre personnes dans mon entourage ont même fait référence au téléphone à clapet que l’on aperçoit dans le dessin animé Totally Spies, mais je n’adhère pas vraiment à cette analyse. Sur cette question ô combien épineuse (non), je vous laisserai en débattre sereinement si vous le souhaitez (j’imagine que ce n’est pas le cas).
Ce que je peux vous dire en revanche, c’est que le produit est vraiment bien fini et très agréable en main. Le verre Gorilla Glass 6 à l’arrière est du plus bel effet, tandis que la petitesse du Galaxy Z Flip quand il est replié lui donne un côté très mignon, au point d’en devenir presque un accessoire de mode avant d’être un smartphone. Attention, je dis bien « presque », car en plus d’être esthétiquement réussi, il est surtout impressionnant. Même plusieurs mois après son cousin, le Galaxy Fold, cet appareil impressionne toujours par la prouesse technologique. Par prouesse, j’entends évidemment le fait de pouvoir plier à loisir un écran.
Notez aussi que le Galaxy Z Flip n’est pas une tablette pouvant prendre la forme d’un cellulaire intelligent, mais bien un smartphone qui se replie afin de devenir un carré compact de 7,4 x 73,6 mm pour une épaisseur de 17,3 mm au niveau de la charnière — on passe à 15,4 mm d’épaisseur au niveau des extrémités. L’idée ici est de pouvoir le ranger facilement dans la poche. On pense notamment aux pantalons pour femmes et leurs trop petites poches de pantalon.
À cet égard, j’ai demandé à quelques estimées collègues de ranger l’appareil dans les poches étroites de leurs jeans. Résultat : le smartphone pliable est bien plus adapté que les terminaux traditionnels, mais cela n’empêche pas un petit coin de dépasser légèrement. Difficile de blâmer Samsung ici qui fournit un bel effort, ce sont surtout les marques de vêtements qui sont en faute.
Personnellement, mes poches étant plutôt profondes, j’ai surtout eu plus de difficulté à sortir le téléphone puisqu’il fallait plonger la main assez loin avant de le saisir. Je ne citerai pas cela en défaut, le désagrément est infinitésimalement petit dans ce cas de figure.
Avant d’aller plus loin, il est important de signaler une chose : ce smartphone pliable est très glissant et ce n’est pas une surprise. En effet, quand le Galaxy Z Flip est replié, on le pose sur sa partie inférieure. Or, cette zone est parfaitement lisse puisqu’elle ne loge aucun module à relief. On se retrouve donc avec un carré qui surfe sur la moindre surface plane pas tout à fait droite… Ma table de chevet correspond à cette description et a ainsi été le théâtre d’une chute nocturne qui m’a plus peur que mal au téléphone. Ouf !
https://twitter.com/OmarBelkaab/status/1229422149158539264
Pour y remédier, vous pouvez poser l’appareil sur sa moitié haute — où le double appareil photo situé tout en haut, à l’horizontale à côté du minuscule écran externe, freine le Galaxy Z Flip — ou, plus pertinent, mettre la coque transparente en plastique qui maintient le terminal au point mort.
Pour vous donner une idée, voici à quoi ressemble la coque prévue par Samsung et fournie dans la boîte.
J’ai parlé des deux moitiés externes du smartphone. Aucune d’entre elles n’est floquée du logo de Samsung. Celui-ci est discrètement estampillé sur l’imposante et solide charnière du milieu. Ladite charnière disparaît à la vue quand le Galaxy Z Flip est déplié pour se cacher derrière un fin interstice.
Cela ne l’empêche pas d’assurer pleinement son office. Si, par mégarde, vous dépliez ou refermez le mobile de manière un peu brusque, la jointure ne rompt pas et rassure, bien qu’elle devienne un chouia plus lâche après quelques jours. Notez aussi que la charnière ne garantit aucune protection contre la poussière ou l’eau — le téléphone n’est pas certifié IP68.
Notez aussi que l’articulation vous laisse suffisamment de liberté pour choisir la position qui vous sied le plus. On pense évidemment surtout à une pliure à 90 degrés permettant de poser le Galazy Z Flip sur une table et passer des appels vidéo ou faire un selfie à distance. Attention, même lorsqu’il est ainsi « assis », le smartphone peut plus ou moins glisser en fonction de la surface et de son inclinaison, mais sa vitesse de croisière est quand même moindre comparé à son format plié.
En ce qui concerne la robustesse de l’écran, nous y reviendrons dans la partie dédiée. Notez en tout cas que je ne vous invite pas à manipuler violemment l’appareil. Il n’y a pas besoin d’être la personne la plus délicate et méticuleuse de la Terre pour assurer sa longévité, mais n’allez pas vous en servir comme d’un marteau.
Ouvrons le Galaxy Z Flip. Un écran allongé s’offre à nous avec des bordures qui ont le mérite d’être également épaisses à défaut d’être fines. La dalle est sensiblement renfoncée par rapport au contour, mais ce qui peut le plus déranger reste la pliure sous le pouce. On sent en effet le petit creux dès qu’on passe le doigt sur la moitié de l’écran. La moitié du temps, je n’y fais pas attention, car les éléments d’interface sont rarement placés à ce niveau-là, mais sur un réseau social comme Twitter ou Instagram où l’on est amené à scroller, cela ne passe pas inaperçu.
Visuellement, cette même pliure ne gêne pas quand on tient l’appareil en face de soi. Pour les personnes à côté, cependant, elle est bien plus visible. Il est également difficile de passer à côté de la ligne plus éclairée qui coupe l’écran en deux lorsque le Galaxy Z Flip n’est pas totalement déplié. Cela s’explique par le fait que les LED derrière la dalle sont plus proches de cette zone dans cette configuration.
Fermer ce smartphone est un vrai plaisir, on ne s’en lasse JAMAIS
La prise en main reste confortable dans l’ensemble. On notera le poinçon centré en haut de l’écran pour loger le capteur photo frontal, tandis que le lecteur d’empreintes sur la tranche droite tombe bien sous le pouce ou l’index — selon si vous êtes droitier ou gaucher. Cliquable, cette touche située sous les boutons du volume sert aussi à déverrouiller le smartphone. Enfin, sur la gauche, vous pouvez insérer une nano SIM, mais pas de microSD.
La prise jack 3,5 mm est absente tandis qu’on trouve évidemment un port USB-C sur l’arrête du bas, près de la grille haut-parleur. Voilà, nous avons fait le tour du propriétaire. Après l’avoir admiré, nous pouvons donc refermer le Galaxy Z Flip. Le geste est extrêmement simple à exécuter, pas besoin d’utiliser vos deux mains. Vous êtes prêts ? Attention, cela ne dure même pas une seconde : posez l’index sur le haut du dos, exercez une légère pression, terminez avec le pouce si nécessaire et vous obtenez un délicieux « clap ».
Fermer ce smartphone est un vrai plaisir, on ne s’en lasse JAMAIS. En revanche, on regrette une ouverture à une main peu évidente. Ce n’est pas impossible et un peu de pratique permet de maîtriser le geste adéquat relativement rapidement, mais ce n’est pas idéal : le risque de faire tomber le smartphone pendant la manipulation est toujours assez grand. Cependant, le fait de ne pas vraiment utiliser le Galaxy Z Flip quand il est replié me permet, j’ai l’impression, de moins me laisser distraire par les notifications puisque même quand je vois que j’en ai reçu une, je suis moins incité à la consulter. C’est une manière comme une autre de soigner son bien-être numérique.
Un super écran et du verre ultra fin
L’écran interne du Samsung Galaxy Z Flip surprend déjà un peu avec son ratio très allongé de 22:9. Dans l’ensemble, cela est plutôt agréable et on profite ainsi d’une belle et grande zone d’affichage. Cependant, il faut noter que les vidéos enregistrées en 16:9 — toujours majoritaires sur le web avec les vidéos en mode portrait — sont sensiblement rognées lorsque vous les affichez en plein écran. Or, si vous ne le faites pas, vous souffrirez de deux larges barres noires de chaque côté, ce qui n’est pas non plus très gracieux.
Ne boudons toutefois pas notre plaisir. Cette dalle de 6,7 pouces avec une définition Full HD+ (2636 x 1080 pixels) est vraiment agréable à utiliser, pour peu qu’on ne fasse pas une fixette sur la pliure au milieu. Encore une fois, celle-ci se fait assez facilement oublier sous les yeux tant que vous êtes en face de l’écran. Grâce à la technologie AMOLED particulièrement bien maîtrisée par Samsung, l’affichage offre un contraste qui tend vers l’infini.
Notre sonde colorimétrique et le logiciel CalMAN indiquent en outre une luminosité capable de monter jusqu’à 576 cd/m², de quoi permettre à vos yeux de parfaitement distinguer ce qui est affiché à l’écran, même sous un soleil plus ardent que le feu des volcans. Avant d’entrer dans les détails techniques, veuillez noter que nous n’avons pas pris les mesures au centre même de la dalle comme nous le faisons habituellement. Nous craignions en effet des fuites de lumière sur le creux au niveau de la pliure.
Pour aller plus loin
Comment teste-t-on les smartphones ?
Comme sur la grande majorité des appareils de Samsung, le Galaxy Z Flip propose un mode naturel et un mode vif. Le premier se veut aussi fidèle à la réalité que possible quand le second tend à sublimer les couleurs pour les rendre plus belles à regarder. Deux écoles donc, à vous de choisir la vôtre.
Dans la configuration naturelle, nous avons affaire à une température des couleurs de 6380K. C’est donc très proche du seuil des 6500K considéré comme étant l’objectif à atteindre. Vous noterez, et c’est assez rare, que c’est même plus chaud que cet idéal. Pour la fidélité des tons, on soulignera quand même un Delta E de 4,17, alors que l’on préfère voir cet indice autour de 3.
Enfin, en ce qui concerne, la variété des couleurs affichées, comptez sur un espace sRGB couvert à 113 %, contre 76 % pour le DCI-P3 plus large. Ce sont là des scores fort honorables, mais d’aucuns peuvent espérer mieux. Ainsi, si vous le souhaitez, le mode vif activable dans les paramètres permet de monter jusqu’à 200 % de recouvrement du sRGB et jusqu’à 134 % pour le DCI-P3. En d’autres termes, cette option permet de profiter d’une plus large palette de tons.
En contrepartie, le Delta E monte jusqu’à 5,3 et la température des couleurs refroidit sensiblement pour flirter avec les 6900K avec le paramètre de température de l’écran par défaut.
En refermant le Galaxy Z Flip, vous faites face à une dalle de 1,06 pouce de diagonale. N’espérez donc pas vivre une expérience immersive incroyable sur le petit écran externe du Galaxy Z Flip. Celui-ci méritait tout de même que l’on s’attarde un peu dessus afin de rappeler qu’il est tactile. Pour un point détaillé sur ses fonctionnalités, rendez-vous dans la partie de ce test dédiée à l’expérience logicielle.
Toucher et solidité de l’écran interne
Il est important de noter ici que Samsung a utilisé une technologie qu’il appelle « Ultra Thin Glass », soit du verre ultra fin pour le dire en français. Ledit verre est d’un genre spécial puisqu’il est capable de se plier, mais on peut se demander s’il offre une résistance suffisante. En effet, de premiers tests tendent à montrer qu’il reste assez fragile.
Il faut en effet savoir que seule une des fines couches de l’écran est en verre tandis que les autres sont en plastique. D’ailleurs même la couche en verre est recouverte par une autre en plastique. Contre les égratignures, il faudra donc quand même faire attention et ne pas laisser le Galaxy Z Flip déplié traîner n’importe où.
Finalement, le plus grand intérêt de cet écran en verre ultra fin est sans doute le toucher très agréable qu’il offre. On ne retrouve pas cet aspect un petit peu trop plastoc dont souffrent les écrans principaux des Galaxy Fold et Motorola Razr. Ainsi, en termes de confort, la dalle du Galaxy Z Flip est cohérente avec le reste de la conception premium du smartphone pliable.
Un Flex Mode intéressant, mais à peaufiner
Android 10 et One UI 2.0. Depuis qu’elle a commencé à se déployer massivement, cette combinaison commence à être assez bien connue et elle fonctionne toujours aussi bien avec son mode sombre, ses navigations par gestes, son design et ses intéressantes personnalisations. C’est toujours aussi intuitif et, dans l’ensemble, adapté à l’usage à une main. On notera aussi que l’utilisation en écran fractionné est plutôt pratique sur cet écran 22:9.
Ce que l’on retiendra surtout ici c’est que, grâce au Flex Mode, certains éléments d’interface se réorganisent automatiquement en fonction du degré de pliure du smartphone. Ainsi, si vous le laissez dans un angle à 90 degrés, l’application Appareil photo affichera l’aperçu en haut et les boutons d’interaction en bas. Google Duo est censé suivre la même logique, mais sur deux exemplaires de Galaxy Z Flip, je n’ai vu cette option fonctionner que sur un modèle.
On imagine donc que la mise à jour dédiée au smartphone pliable se déploie progressivement. Notez au passage que Google Duo jouit d’une intégration native sur l’application Téléphone du Samsung Galaxy Z Flip. Un bouton dédié vient en effet s’afficher dans le coin inférieur gauche du clavier numérique. Celui-ci permet de passer des appels vidéo en Full HD à destination des contacts Duo.
À noter que je n’ai pas observé cette adaptation de l’interface sur YouTube — ni sur YouTube Premium — pour le moment. On espère que cette application et davantage de services prendront le pli au fur et à mesure.
Détail intéressant : Samsung a bien pensé à inverser les touches du volume quand le smartphone est replié. Eh oui : au format carré, le bouton pour baisser le son bascule en haut et celui pour l’augmenter fait le chemin inverse. Leurs fonctions suivent la même logique afin d’éviter à l’utilisateur de se casser inutilement la tête sur ce détail. Cela pouvait paraître évident, mais ça va mieux en le disant !
Pour les appels, sachez que replier le Galaxy Z Flip permet de couper la conversation. Ainsi, si vous raccrochez au nez de quelqu’un, il suffit d’un geste pour fermer le clapet de votre téléphone et de votre interlocuteur. Pour décrocher un appel en dépliant le téléphone, vous devrez activer une option appelée « Ouverture téléphone pour répondre ».
En naviguant un peu sur le Galaxy Z Flip, on tombe sur l’option Quick Share qui permet de partager facilement des fichiers entre votre smartphone Samsung et un autre de la même marque. La fonctionnalité est aussi rapide que simple à utiliser.
Côté DRM, le Samsung Galaxy Z Flip profite bien de Widevine L1 ce qui devrait lui garantir l’accès aux flux vidéo en qualité HD sur les plateformes SVoD comme Netflix ou Disney+.
Écran externe
Malgré son format à clapet, quand le Galaxy Z Flip est replié, il permet de profiter d’un petit écran. Un double appui permet de le réveiller et d’afficher l’heure, la date et le niveau de batterie. Si vous avez une ou plusieurs notifications en attente, une pastille colorée s’affiche sur la gauche et vous devrez faire glisser votre doigt sur la petite dalle pour en avoir un aperçu. Point négatif : si vous recevez un long message, vous n’aurez sans doute pas le temps de lire en entier, car le défilement est lent et que l’écran externe se met en veille au bout d’une poignée de seconde.
Au bout de quelques utilisations, vous maîtriserez le geste assez facilement. Notez aussi qu’un glissement de l’autre côté affiche les commandes de lecture du morceau que vous êtes en train d’écouter. Quand vous branchez le téléphone, une animation vient s’afficher sur l’écran externe afin de vous confirmer que l’appareil est bien en charge, ce qui est toujours utile. C’est à peu près tout ce que vous pourrez faire avec cette petite dalle.
D’aucuns regretteront qu’on ne puisse pas activer ou désactiver rapidement un paramètre comme le Wi-Fi, le Bluetooth ou le mode avion lorsque le smartphone est replié. Peut-être aurait-il fallu un écran plus large à l’extérieur pour permettre cela, mais cela aurait potentiellement engendré un design peu ergonomique comme sur le Galaxy Fold. Samsung va devoir trouver le bon équilibre pour affiner ses prochains modèles.
Un haut-parleur peu puissant
Que ce soit via une diffusion Bluetooth de l’audio ou via des écouteurs USB-C, le son que renvoie le Galaxy Z Flip à nos oreilles est très riche, bien détaillé et restitué fidèlement. L’option Dolby Atmos permet, sur certains morceaux, d’optimiser encore plus l’expérience d’écoute avec des notes plus intenses et immersives.
Hélas, le haut-parleur du smartphone, quant à lui, manque de puissance. Même lorsque le volume est poussé à fond, il a du mal à se faire entendre correctement. Il suffit en effet d’un environnement un peu bruyant pour le vaincre. En outre, quand on utilise le Galaxy Z Flip à l’horizontale, on a tendance à couvrir la grille, de quoi l’étouffer encore plus. Au moins, il ne sature pas.
Photo : Single Take pour remplacer la polyvalence
Un double module photo. Cela fait longtemps que n’avions pas eu affaire à un smartphone premium avec aussi peu de capteurs. Cela n’a rien de vraiment étonnant, l’intégration photo peut prendre beaucoup de place et pour offrir un format assez compact, Samsung a dû faire cette concession et réserver ses grosses innovations photo au monstre technologique qu’est le Galaxy S20 Ultra.
Je disais donc : deux capteurs photo de 12 mégapixels chacun. On a un capteur principal avec un objectif grand-angle classique épaulé par un ultra grand-angle. Pas de grande polyvalence donc avec l’absence d’un téléobjectif.
Capteur principal
Le capteur principal offre une qualité photo très semblable à celle qu’on peut retrouver sur les Galaxy S10, voire sur les Galaxy Note 10. En somme : cela reste excellent dans la grande majorité des cas, mais le Galaxy Z Flip risque d’être dépassé assez rapidement par les modèles de 2020 qui promettent de tutoyer les sommets d’encore plus près — ne serait-ce que par les Galaxy S20 et Galaxy S20+ qui sortent en mars.
Cette crainte mise à part, le Galaxy Z Flip offre des clichés très détaillés avec beaucoup d’informations dans l’image. La dynamique reste bien gérée malgré quelques petites zones de forte lumière pouvant rester très blanche par-ci par-là.
Ce qu’il faut surtout souligner, c’est que Samsung signe toujours autant de sa patte le traitement logiciel des photos.
On a donc un renforcement du contraste sur certaines lignes qui composent l’image et, surtout, on a une saturation des couleurs bien marquée. Celles et ceux qui ont l’habitude de lire nos tests de smartphones de la marque sud-coréenne auront sans doute observé que cette remarque revient tout le temps. Au risque de paraître redondants, nous préférons le rappeler, car c’est toujours aussi véridique. Pendant les beaux jours, le ciel bleu devient plus bleu que le plus bleuté des ciels bleus intensément bleu.
Ce n’est pas fidèle à la réalité, mais c’est agréable à regarder. Pour poster sur Instagram, pas besoin d’ajouter un filtre.
De nuit et dans les conditions difficiles, le capteur principal du Galaxy Z Flip maintient une belle qualité au prix d’un traitement parfois surnaturel des couleurs. Aussi, sur certaines sources de lumière, un petit effet lens flare se fait ressentir.
Ultra grand-angle
Sur l’ultra grand-angle, une fois n’est pas coutume, le traitement de l’image pousse la saturation des couleurs encore plus loin. C’est superbe, mais toujours assez éloigné de la réalité. La précision des détails baisse d’un cran sur ce mode de prise de vue, mais la distorsion sur les côtés est très bien atténuée.
J’adore les photos en ultra grand-angle et celles réalisées avec les appareils de Samsung ont le don de bien attirer l’œil et de vraiment flatter la rétine.
La nuit, avec l’ultra grand-angle, prenez garde à l’effet lens flare beaucoup plus fréquent que sur le capteur principal. En contrepartie, l’algorithme de Samsung arrive à retenir une quantité de lumière suffisante pour bien voir ce qu’il se passe dans la scène. Certes, c’est moins éclairé que sur une prise de vue traditionnelle, mais c’est satisfaisant — sauf en pleine nuit noire évidemment.
Single Take
Notez aussi l’existence de l’option Single Take présentée avec les Galaxy S20. Cette fonctionnalité permet d’exploiter les différents capteurs du smartphone en même temps. Concrètement, vous êtes amené à filmer pendant environ 10 secondes. À la fin de l’enregistrement, « l’intelligence artificielle » de Samsung va faire une sélection des moments les plus intéressants à retenir tout en proposant d’y apposer quelques filtres créatifs, de faire un panorama, de proposer un mode portrait ou un ultra grand-angle.
Bref, l’algorithme fait sa tambouille et vous sert ensuite une petite série de photos et courts clips parmi lesquels vous n’avez plus qu’à faire votre choix.
Parfois c’est juste totalement gadget et pas forcément pertinent, mais l’option est vraiment rigolote à utiliser et mérite vraiment que l’on prenne le temps de la découvrir. Je vous propose un exemple tout bête sur l’immeuble ci-dessous que j’ai filmé. L’image de gauche profite d’un petit filtre, celle de droite a été capturée en ultra grand-angle. Les deux images ont été réalisées et traitées en même temps.
Mode portrait
Le Galaxy Z Flip propose un mode portrait plutôt convaincant avec une délimitation assez fine entre le visage photographié et l’arrière-plan flou. Cela pourrait être encore plus précis, mais les photos obtenues avec ce mode restent tout de même de belle facture.
Selfie et aperçu sur le petit écran
Avec son capteur frontal de 10 mégapixels, le Galaxy Z Flip offre des selfies convenables, mais largement perfectibles. En fait, les égoportraits pris avec ce smartphone manquent de piqué et dégagent donc une énergie un peu molle.
Pour profiter de la qualité du capteur principal de 12 mégapixels sur vos selfies, vous pouvez appuyer sur un bouton tout en haut à droite de l’appareil photo pour qu’un aperçu s’affiche sur l’écran externe du Galaxy Z Flip. Grâce à ce retour image, vous pouvez viser votre tête même après avoir retourné le téléphone. Cela permet aussi aux gens que vous prenez en photo d’avoir une idée de la trombine que vous allez immortaliser pour eux.
Notez que cette fonctionnalité est déclenchable même quand le Galaxy Z Flip est fermé. Pour prendre une photo dans ces conditions, il suffit de double-cliquer sur le bouton de déverrouillage puis de saisir le cliché avec un appui sur la touche volume du bas. Attention, dans ce scénario, les selfies sont forcément au format carré.
La puissance de l’avant-dernier Snapdragon
Avec un Snapdragon 855+, le Samsung Galaxy Z Flip ne se dote pas de la dernière puce haut de gamme en vogue. D’aucuns regretteront donc un SoC de 2019, mais il faut rappeler que celui est tout de même très performant. En témoignent les benchmarks ci-dessous. Il serait très exagéré de dire que le produit est obsolète.
Samsung Galaxy Z Flip | Samsung Galaxy Fold | Black Shark 2 Pro | OnePlus 7T Pro | |
---|---|---|---|---|
SoC | Snapdragon 855+ | Snapdragon 855 | Snapdragon 855+ | Snapdragon 855+ |
AnTuTu 8.x | 459 241 | 475 297 | ||
PC Mark 2.0 | 9 291 | 9 433 | 8 220 | 9 914 |
3DMark Slingshot Extreme | 5 541 | 5 557 | 6 272 | 6 144 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 6 153 | 6 248 | 7 047 | 6 854 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 4 110 | 4 006 | 4 528 | 4 509 |
GFXBench Aztec Vulkan high (onscreen / offscreen) | 17 / 16 FPS | 19 / 16 FPS | 26 / 18 FPS | 16 / 19 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 30 / 31 FPS | 30 / 42 FPS | 40 / 47 FPS | 23 / 47 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 56 / 74 FPS | 58 / 98 FPS | 60 / 110 FPS | 57 / 112 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 1 450 / 524 Mo/s | 1 345 / 395 Mo/s | 1 442 / 223 Mo/s | 1 482/ 393 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 49,5k / 48,1k IOPS | 40,3k / 8k IOPS | 40 / 7k IOPS | 44K / 7,4k IOPS |
Ainsi, sur Fortnite, vous n’aurez aucun mal à jouer avec une qualité graphique réglée sur le mode épique, une résolution 3D à 100 % et 30 images affichées par seconde de manière très stable. Les 60 FPS sont tout à fait atteignables techniquement sur ce smartphone, mais c’est à Epic Games de les débloquer. Gageons que cela ne leur prendra pas trop de temps.
Attention à la chauffe cependant. Quand vous faites tourner le Galaxy Z Flip à plein régime, celui-ci voit sa température monter assez rapidement — sans jamais dépasser les bornes toutefois –, mais le plus étonnant dans l’expérience utilisateur, c’est que cela n’a lieu que sur une moitié de l’appareil. On peut donc se retrouver avec seulement la main gauche de moite après un petit quart d’heure sur un jeu gourmand. C’est une sensation étrange.
Soulignons enfin que 8 Go de RAM sont associés au Snapdragon 855+ et que l’espace de stockage (non extensible) est de 256 Go.
Mini-flip sur l’autonomie
3 300 mAh. Cette capacité se révèle un peu juste au quotidien avec le Galaxy Z Flip. Ce n’est jamais catastrophique, mais il suffit d’une journée bien remplie passée à surfer sur le web, à regarder quelques vidéos sur YouTube, écouter de la musique en Bluetooth, envoyer quelques messages et traîner sur les réseaux sociaux pour voir le niveau de batterie fondre de manière importante. De quoi nous laisser en stress — ou en « flip » (hahahaha) — si on sort le soir sans avoir pris le temps de charger le téléphone.
Sur une partie de Fortnite de 15 minutes, je perds entre 8 et 13 % de batterie en fonction des réglages graphiques, de la luminosité de l’écran et du niveau d’énergie initial. Sur une vidéo de près d’une heure sur YouTube, le Galaxy Z Flip a tendance à ne perdre qu’une petite poignée de pourcentage de batterie, ce qui est plutôt encourageant. Cependant, c’est vraiment l’accumulation de tâches qui l’épuise rapidement.
Pour vous donner une idée, j’ai eu droit à 5h23 de temps d’écran le lundi avec YouTube en guise d’activité principale (1h14) et une bonne heure et demie passée sur Twitter et Messenger. C’est loin d’être incroyable, mais cela reste relativement correct pour me laisser le temps d’anticiper une petite session de recharge. Le surlendemain, le comportement du Galaxy Z Flip m’inquiète sensiblement plus.
En effet, le mercredi de la même semaine, j’ai eu une utilisation modeste du smartphone et pourtant je n’ai eu droit qu’à 4h34 de temps d’écran en allant me coucher peu avant minuit avec un cumul de 53 minutes sur Twitter positionné en tête des activités les plus consommatrices de la journée. Suivaient ensuite Google Chrome, Google Messages et seulement 13 petites minutes sur YouTube. C’était une journée sans prise de photo, sans jeux vidéo, mais le smartphone a été épuisé par une foultitude d’applications restées longtemps en arrière-plan.
Faites donc attention : le Galaxy Z Flip peut tenir une longue journée, mais il essuie de grosses gouttes de sueur de son front à la fin. Pour la recharge, le bloc de 15W revitalise le smartphone de 10 à 100 % en 1h15 environ. L’appareil est compatible avec la charge sans fil et profite également du Wireless PowerShare pour recharger d’autres appareils comme une montre ou des écouteurs.
Réseau et communication
Aucun problème n’est à signaler sur les appels passés avec le Samsung Galaxy Z Flip. Mes interlocuteurs n’ont jamais eu de mal à m’entendre distinctement et la réciproque est vraie aussi. Côté GPS, la localisation a fait un peu des siennes sur les premières minutes d’utilisation de Google Maps, mais sur tous les jours qui ont suivi, je n’ai rencontré aucun heurt.
Enfin, en ce qui concerne la 4G, j’ai toujours pu profiter du réseau 4G d’Orange en région parisienne dans des conditions normales. Notons toutefois que le Galaxy Z Flip n’est pas compatible avec le réseau 5G. Si en 2020, ce souci n’est pas encore très préoccupant, il pourrait le devenir dans les années à venir et pour toutes les personnes qui comptent garder leur appareil pendant deux ans ou plus.
Pour aller plus loin
Qui offre le meilleur réseau mobile en France ?
Pendant ce laps de temps, nous devrions en effet voir fleurir de plus en plus de forfaits 5G auprès des opérateurs français. Notez que le Galaxy Z Flip ne peut accueillir qu’une nanoSIM, mais qu’il profite aussi d’une compatibilité eSIM dont l’essor devrait enfin prendre de l’ampleur en France.
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy Z Flip coûte cher : 1509 euros (prix conseillé). C’est une sacrée somme qui s’explique par le fait que plier un écran — a fortiori quand il est en partie en verre — est une prouesse technologique qui ne peut pas encore être proposée à des tarifs plus bas.
À cet égard, le Samsung Galaxy Z Flip est le smartphone pliant ou pliable (dites ce que vous voulez) le moins cher du marché aujourd’hui face aux onéreux Galaxy Fold et Motorola Razr.
Enfin, il faut savoir que deux coloris sont disponibles : noir et violet.
Très belle prouesse technique de la part de Samsung. En plus, le prix devient très accessible maintenant. Par contre, j'attends de voir la résistance sur les longs terme (savoir si on peut espérer le garder 5 ans comme les autres mobiles)
"Est-ce qu’un possesseur d’iPhone pourrait me dire s’il rencontre le même phénomène de chauffe excessive" S'ils ont des problèmes, ils te le diront pas. Ils le diront jamais. C'est leur point d'honneur.
C'est quand même une occurrence, et pile sur la pliure. J'espère bien qu'après révision du design aucun Fold n'ait eu de problème. Ce serait moyen, très moyen. Pas que, c'est toujours les mêmes pannes entre toutes les versions, la facilité de réparation est très moyenne (c'est pas encore du Huawei mais bon…). Et puis je sais faire le rapport entre quantités vendues/passage en réparation ;)
https://www.phonandroid.com/galaxy-z-flip-lecran-de-cet-utilisateur-sest-brise-en-deux-des-les-premieres-minutes-dutilisation.html Tu parle sûrement de ça, déjà c'est UN seul écran qui s'est cassé (contrairement au Razr ou c'est déjà plusieurs cas, ce qui a forcer Motorola à s'expliquer) , et c'est très suspect, je pense pas que ce soit la faute du tel, l'utilisateur a du faire un truc louche, parceque de nombreux youtubeur et gens lambda l'ont depuis ~une semaine et rien, lui en quelques mins, il l'a cassé, pas crédible, sûrement pour faire le buzz. D'ailleurs en parlant de solidité, ça fait ~6mois que le fold est sorti, j'ai vu 0 article sur un fold qui s'est brisé, finalement, en utilisation "normale", elle résiste, comme quoi. C'est peut être un peu normale que tu vois défiler beaucoup de Samsung parcequ'il ne faut pas oublié que c'est les premiers vendeurs de tel en France/Europe donc plus de probabilité d'en voir un passé entre tes mains ( et c'est sûr que tu verra moins d'Apple par exemple vu qu'ils ont les Apple store pour les réparations).
Merci. J'ai vu les test de la concurrence, j'attendais le votre. Très plaisant à lire et bien détaillé. En revenant au smartphone je pense qu'il est pas mal pour une première (une deuxième si on compte le fold). Ils auront la main d'ici l'an prochain.
Mdr Ce qui est débile, c'est de ne pas voir ce qu'on a devant soit. Je suis "réparateur", et Samsung j'en vois défiler des produits qui n'ont de "qualitatif" que le nom. Maintenant libre à toi de traiter les autres de débile encore faut-il que ce soit justifié. Parce-que des écrans de ce Flip aussi ont déjà pris cher (un s'est cassé pile où il se plie par exemple, je te laisse faire la recherche). Bref, tu as ton avis, j'ai le mien, et je suis pratiquement sûr qu'aucun de nous n'est débile...
Non aucun problème.
Tu ne peux pas comparé le fold et le Razr parcequ'ils ont 6/7 mois d'écart tout simplement, c'est débile. Compare le avec le flip et la tu vois que la conception est 10 000× Supérieur à celui du Razr en tout point ( charnière/écran). Il n'y a pas que Samsung qui prend note de ses erreurs." Razr n'a pas trop de soucis", https://www.google.com/amp/s/www.phonandroid.com/motorola-defend-son-razr-face-aux-premiers-cas-decrans-endommages.html/amp Voila et c'est la version commerciale et non test ( comparé au galaxy fold)
Si les autres intègres les nouvelles techno 10ans après Samsung, encore heureux qu'ils fassent mieux que la première itération de Samsung. Comparé 2 produits sorti avec 6/7 mois d'écart, c'est un peu débile ( surtout que dans le mobile, ça évolue extrêmement vite), regarde le flip, en 6 mois, la charnière est devenu plus solide, l'écran est "mieux" ( au toucher et même au niveau solidité, le flip a résisté à la torture de jerry everything). Le creux sur le Razr est toujours la, juste plus élargie, mais se ressent toujours au toucher comme le flip, et pour les 2 tels, flip et Razr, le creux ne se voit pas quand tu as l'écran de face allumé donc... ah la charnière de Samsung est plus solide que celui du Razr. Samsung en tout point sur les itérations de smartphones pliants 2020 est Supérieur. ( comparant quand même ce qui es comparable). Sur les "déboires" de Samsung, il n'y a pas que Samsung qui prend note pour faire de futur amélioration, toute l'industrie le fait.
Tiens le "Fold 2" (400€) : https://www.escobarinc.com/product/fold2/
😳
La critique participe au progrès! Et après c'est moi qui pinaille ;) La manip non prévue qui est de laisser une couche essentielle de l'écran paraître comme une protection d'écran ? On a vu plus élaboré... Ca me rappelle quand on pouvait mettre le stylet du Note à l'envers et qu'il restait coincé. Après qu'ils ne reçoivent pas la version finale quelques fois, oui, mais le design et le produit global correspond à ce qui sera vendu à tout le monde. Et rajouter des protection en plastique ou autres ne fait pas partie du plan je pense (surtout vu la mauvaise opinion qui découle du problème, et le retard occasionné).
Oh mince, je suis arrivé trop tard...
Désolé, mais Samsung a rarement été au-dessus des autres quand il s'agissait d'intégrer de nouvelles technos. Exemple le plus récent, le Fold, repoussé pour cause d'écran fragile, charnière qui prenait la poussière, etc. Moto avec son Razr a dès la sortie proposé une charnière qui certes fait du bruit, mais "compense" le creux de l'écran et se replie sans espace entre les deux parties, par exemple.
La critique est aisée, l'art est difficile ! Il ne s'agit pas de "quelques personnes" genre quelconques, mais de testeurs "spécialisés" notamment sur Youtube qui ont fait une manip non prévue par les ingénieurs de Samsung. Face au reviews désastreuses, l'appareil était devenu invendable. Mais cette étape, je pense qu'elle fait partie de la certification des smartphones, certes officieuse mais à laquelle les producteurs sont attentifs. Et j'en veux pour preuve que ces youtubeurs ne reçoivent pas la version finale du smartphone mais ce qu'ils appellent une "review unit" qu'ils doivent rendre après un certains délai. Donc c'est pas seulement mon opinion, c'est comme ça que ça se passe dans l'industrie du smartphone.
Salut, désolé de ce HS mais je suis passé chez l’ennemi et j’ai constaté que votre site en particulier faisait excessivement chauffé mon iPhone XS et que la batterie se mettait à chuter très rapidement. C’est très flagrant sur cette page par exemple. C’est sur Safari, je n’ai pas essayé avec un autre navigateur. Est-ce qu’un possesseur d’iPhone pourrait me dire s’il rencontre le même phénomène de chauffe excessive sur cette page ? Merci :-)
Il est classe je trouve. Mais je vais attendre le Fold 2 :)
<blockquote></blockquote>Les autres ne feront pas mieux ;)
T'es pas un potiron. Plutôt une bonne poire.
Quand il pourront virer le plastique de ces écrans, ce sera top. Du coup, très peu pour moi, surtout que je n'adhère pas du tout à Samsung. Photos toujours trop travaillées (ici le HDR force trop), interface améliorée mais toujours pas au top ou élégante (à mon goût), etc. Ce sera intéressant de voir ce que d'autres constructeurs feront avec ce "nouveau genre" de smartphones.
C'est ton point de vue. Et heureusement que les premiers modèles défectueux n'ont pas été mis en vente, mais c'est arrivé dans les mains de quelques personnes qui s'en sont rendues compte, avant la catastrophe. D'ailleurs c'est ce qui a causé le retard. Surtout que c'était pas bien compliqué à corriger les quelques soucis qu'il y avait. Ca donne l'impression que Samsung a soit fait un travail bâclé, soit joué l'économie.
"Et je compare aussi les premières itérations de chaque constructeur." Là tu vas vraiment chercher la petite bête. Le tout premier modèle défectueux n'a jamais été mis en vente. C'est là qu'il faut célébrer le sérieux de Samsung pour avoir corriger son erreur immédiatement. Le RAZR, de toute façon il n'est pas au niveau pour les photos, donc 1500€ ça fait mal pour du moyen de gamme, et le mate X perso je ne l'ai jamais vu, pour moi c'est un mythe.
Je parle du point de vue de la conception, l'écran pliable lui qu'il soit en plastique ou en verre n'influe pas vraiment. La conception du RAZR est sérieuse, plus que celle de Samsung sur certains points. Et je compare aussi les premières itérations de chaque constructeur. Là où le RAZR n'a pas trop de soucis, le Fold en a eu quelques uns. Logique qu'ils aient été corrigés chez ce Flip (les poils en nylon pour bloquer la saleté, j'y ai pensé depuis le début !).
j'adore ce galaxy Z Flip depuis que je l'ai je regrette vraiment pas .
Un quoi ?
J'aime bien ce format, seulement je commencerai à m'y intéresser quand ils auront trouver une solution à tous ses défauts. En l'état 1400€ c'est trop cher pour moi, car je ne suis pas un early adopter
le contour du téléphone est dégueulasse, je trouve votre note un poil surcoté.
Le RAZR est un mauvais exemple, parce qu'il y a un gros espace entre l'écran et le châssis du téléphone. Ensuite l'écran en plastique offre une plus mauvaise expérience au toucher que le Galaxy, et oui même quand tu scrolles, le RAZR fait du bruit ?! 🤔 Bref l'expérience utilisateur est plus mauvaise avec le RAZR mis à part la taille de l'écran externe, ce qui est un comble car le RAZR est plus cher que le Galaxy !
Dommage fallait prendre un vrai smartphone ça serait pas arriver
"Quand il pourront virer le plastique de ces écrans, ce sera top." Le smartphone pèse 183g, ce qui est déjà très lourd!
Format batard, fragile, cher, aller next
Idem, mais je suis leur évolution pour voir tout ce qu'ils vont nous proposer d'ici quelques années comme variétés d'appareils, ça peut-être intéressant. Après à voir la durée de vie de ce type d'écran et aussi s'ils peuvent être facilement changés, et surtout recyclable.
"Ce sera intéressant de voir ce que d'autres constructeurs feront avec ce "nouveau genre" de smartphones.* J'aurai préféré voir ce que les autres constructeurs ont fait. Malheureusement trop peu de constructeurs ont commercialisé en France un smartphone à écran pliable. Est ce qu'apple va proposer son écran plié en fin d'années ?
Moi j'aime bien ce qu'ils proposent (sans être ultra fan de cette marque) et ils ont atteint une bonne qualité. Mais on a tous des goûts différents, et heureusement ;)
" Clap . Aaaah, que ce bruit est satisfaisant. Court, sec, sans fioriture. Juste un sobre « clap » au moment de refermer le smartphone." C'est un peu comme les portières de voiture où le bruit de fermeture est étudié pour avoir le bon son ^^
Je ne suis pas vraiment intéressé par les téléphones à écran pliable mais je dois admettre que celui-ci est vraiment pas mal 😃.
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