Annoncée ce mercredi, la fin des ventes de véhicules thermiques neufs, dès 2035 au sein de l’Union européenne, va pousser de plus en plus de constructeurs automobiles dans les bras de la fée électricité. Parmi eux, Seat. Les dirigeants du constructeur ibérique, propriété du groupe Volkswagen, laissent toutefois entendre que cette inévitable transition ne se fera qu’à moyen terme, le temps que les coûts de production baissent… et que Cupra (l’ancienne division sportive de Seat) ait achevé son offensive électrique, d’ici à 2025.
« Pour l’instant, l’électrification est encore un peu chère. Nous pensons que nous devons nous concentrer sur l’électrification des modèles Cupra. Lorsque le prix des composants baissera, lorsque les batteries et les moteurs seront moins chères, nous pourrons alors l’envisager pour Seat », a notamment déclaré Werner Tietz, patron de la R&D chez Seat, qui a le mérite d’être clair.
Seat attend son tour…
La propulsion électrique se développera donc chez Seat d’ici à quelques années. Mais si la marque a déjà lancé sa petite Mii Electric (qui n’est plus vendue depuis de nombreux mois) on ignore à ce stade quelle base le constructeur utilisera pour ses futurs modèles électriques. En toute logique, Seat devrait utiliser les plateformes MEB du groupe Volkswagen et leurs déclinaisons (particulièrement MEB Small sur lequel devrait reposer le Skoda Elroq) ou la plateforme SSP qui devrait être disponible à partir de 2025. L’idée serait alors de remplacer, dans un premier temps, les modèles les plus anciens du catalogue Seat, comme l’Ateca (lancée en 2016) ou les Ibiza et Arona (lancées en 2017).
La baisse des prix devrait intervenir assez rapidement, puisque Ford espère pouvoir sortir une voiture électrique à 25 000 dollars d’ici à 2026 grâce justement à la baisse des différents coûts de fabrication.
Quant à la pérennité de Seat face à la popularité croissante de Cupra, Werner Tietz se veut rassurant. Pour lui, les deux marques s’adressent à des catégories de clients très différentes. Cupra n’aurait donc aucunement vocation à remplacer Seat. « Nous avons un très faible chevauchement de 10 à 15 % entre les [clients] Seat et Cupra. Le reste est constitué de nouveaux clients. Dans le groupe Volkswagen également, il n’y a pratiquement aucun chevauchement avec les autres marques. Les clients de Cupra sont complètement différents », estime Tietz.
Pour aller plus loin
Ford prévoit une voiture électrique à moins de 25 000 dollars
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