Après une première paire de true wireless lancés dans sa nouvelle gamme LinkBuds, Sony propose une deuxième paire d’écouteurs sans fil, les Sony LinkBuds S. Avec un « S » pour mettre en avant le silence proposé par ses nouveaux écouteurs intra-auriculaires, le constructeur japonais propose une nouvelle solution, orientée haut de gamme avec réduction de bruit active. Voici leur test complet.
Fiche technique
Modèle | Sony LinkBuds S |
---|---|
Format | Ecouteurs sans fil |
Batterie amovible | Non |
Microphone | Oui |
Réduction de bruit active | Non |
Autonomie annoncée | 20 heures |
Type de connecteur | USB Type-C |
Poids | 9,6 g |
Prix | 148 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec des écouteurs fournis par le constructeur.
Design
Les écouteurs Sony LinkBuds S sont des écouteurs compacts, surtout pour des écouteurs de Sony. Depuis quelques années, le constructeur japonais n’a eu de cesse de réduire à la fois le poids et le format de ses écouteurs sans fil. Il faut dire que la firme part de loin avec des WF-1000XM3 particulièrement volumineux. Si les Sony WF-1000XM4 ont réussi à alléger la recette, ces Sony LinkBuds S font office de point d’arrivée.
On a affaire ici à un format assez classique, avec des écouteurs sans tige qui rentrent entièrement dans le pavillon auriculaire. Seule une surface tactile à l’extérieur ainsi que la grille des microphones est visible et ressort légèrement de l’oreille. Selon Sony, les nouveaux LinkBuds S affichent un volume 41 % moins important que les WF-1000XM4 et un poids 33 % plus léger. Alors que les écouteurs premium du constructeur affichent 7,2 grammes sur la balance — et 8,5 grammes pour les WF-1000XM3 — les Sony LinkBuds S se content d’un poids de 4,8 grammes. De quoi permettre à Sony d’annoncer qu’il s’agit là des « écouteurs True Wireless noise cancelling Hi-Res les plus petits et les plus légers du marché ». En prenant en compte autant du critère, force est de constater que Sony vise juste, même si l’on trouve des écouteurs sans fil avec réduction de bruit active plus légers, mais sans compatibilité hi-res.
À l’usage, on a affaire à des écouteurs particulièrement confortables qui tiennent plutôt bien dans l’oreille, tant et si bien que l’on vient à se demander pourquoi Sony est allé développer des true wireless aussi massifs avec les WF-1000XM4, sortis l’an dernier.
Du côté des embouts, signalons que Sony ne propose ici que des embouts en silicone — et non pas en mousse comme sur les modèles premium — avec quatre formats fournis avec les écouteurs : SS, S, M et LL.
Le boîtier des Sony LinkBuds S
Pour le boîtier de ses LinkBuds S, Sony propose, là aussi, un format plutôt compact. On a affaire à une petite boîte de 35 grammes avec des dimensions de 42,8 x 60 x 27,6 mm. On a donc un boîtier qui peut tenir facilement dans un sac à main, une poche de veste et même une poche de jean sans trop le déformer. Le format rappelle en fait assez clairement celui du boîtier des AirPods 3 d’Apple, mais en plus bas, plus large et plus épais.
Le logo de Sony est gravé sur le haut du boîtier avec une barre LED indiquant l’état de la batterie au niveau de la jonction avec le couvercle. Au dos de la boîte, Sony a positionné, côte à côte, la prise USB-C ainsi que le bouton d’appairage.
Enfin, le boîtier peut s’ouvrir très facilement à une main grâce à l’absence de bouton.
Étanchéité et utilisation sportive
Les Sony LinkBuds S sont certifiés IPX4 et peuvent donc être utilisés pour le sport sans crainte des éclaboussures, de la sueur ou de la pluie. Néanmoins, et c’est presque paradoxal compte tenu des précédents produits de Sony, les écouteurs sont presque trop compacts pour une utilisation sportive optimale. Je m’explique : même avec les embouts M préinstallés par défaut, les écouteurs n’emplissaient pas complètement mes oreilles. Je précise que cette taille d’embouts est la plus adaptée à mes conduits auditifs chez tous les autres constructeurs. De fait, sur une séance de 45 minutes, à force de nombreuses foulées, les écouteurs se sont légèrement déplacés. Tant et si bien que j’ai ressenti le besoin de les repositionner deux fois pour assurer non seulement un meilleur maintien, mais également une meilleure isolation passive.
Surtout, puisque les écouteurs intègrent des surfaces tactiles assez sensibles — comme on le verra plus tard — ce repositionnement a, à chaque fois, mis en pause ma musique et basculé du mode réduction de bruit active au mode transparent.
Usage et application
Les Sony LinkBuds S sont compatibles avec le protocole Fast Pair de Google sur Android. Une fois que vous ouvrez le boîtier une première fois, il se mettra donc automatiquement en appairage et, pour peu que vous ayez un smartphone Android récent à proximité, une fenêtre pop-up vous invitant à vous connecter aux écouteurs s’affichera à l’écran.
Pour passer manuellement en mode appairage — si vous comptez utiliser les écouteurs avec un deuxième appareil — il vous faudra appuyer quelques secondes sur le bouton d’appairage à l’arrière avec le couvercle ouvert. Dommage, Sony ne permet pas d’appairer ses écouteurs si l’on n’a pas le boîtier à portée de main comme le proposent d’autres constructeurs.
Les contrôles tactiles
Les Sony LinkBuds S sont équipés de surfaces tactiles à l’extérieur. Contrairement aux premiers LinkBuds, la firme japonaise n’a ainsi pas intégré de capteur de vibrations pour permettant de contrôler la musique en tapant sur votre pommette ou votre tempe. Néanmoins, les surfaces sont suffisamment sensibles pour qu’on n’ait pas à appuyer fort sur l’écouteur pour modifier les réglages.
Par défaut, les Sony LinkBuds S proposent plusieurs commandes :
- Appui simple à gauche : réduction de bruit / son ambiant
- Double appui à gauche : rien
- Triple appui à gauche : rien
- Appui long à gauche : attention rapide
- Appui simple à droite : lecture / pause
- Double appui à droite : titre suivant
- Triple appui à droite : titre précédent
- Appui long à droite : assistant vocal
En fait, comme sur les LinkBuds premiers du nom, les LinkBuds S fonctionnent par type de fonction. Par défaut, on a donc l’écouteur gauche alloué à la gestion de la réduction de bruit et l’écouteur droit qui va gérer la lecture de la piste en cours. On peut cependant allouer une autre fonction à chaque écouteur comme la commande du volume. Néanmoins, il faudra alors choisir entre la gestion du volume sur un écouteur et les commandes de lecture ou la gestion de la réduction de bruit. Impossible de profiter des trois fonctions en même temps.
C’est d’autant plus dommage que, par défaut, le double et le triple appui à gauche ne sont alloués à aucune fonction en particulier. On peut les assigner à la lecture de playlist Spotify, mais c’est tout. Impossible en effet de profiter de ces deux contrôles pour gérer le volume sonore tout en conservant la commande de réduction active du bruit.
L’application Sony Headphones
Comme de coutume, c’est l’application Sony Headphones qui est utilisée ici pour contrôler davantage les LinkBuds S. Concrètement, l’application va vous donner accès à de nombreuses fonctionnalités.
En plus de la modification des contrôles tactiles, l’application va bien évidemment afficher le niveau de batterie de chaque écouteur, mais aussi du boîtier et vous permettre de mettre à jour leur firmware. Sony propose également une option de « contrôle adaptatif du son ». Concrètement, les écouteurs sont capables d’adapter automatiquement le niveau de réduction de bruit, l’égaliseur ou la fonction « parler pour chatter » en fonction du lieu où vous vous trouvez ou de votre activité (à l’arrêt, en marche, course ou transports).
On va également retrouver le réglage de la réduction active du bruit — que l’on abordera plus tard — , l’égaliseur, la fonction « parler pour chatter » — qui va détecter lorsque vous parlez pour mettre la musique en pause — , la mise en pause automatique lorsque vous retirez les écouteurs, l’analyse de l’oreille pour la compatibilité 360 Reality Audio sur Amazon Music, Deezer ou Tidal, le choix entre la priorité à la qualité sonore ou à la stabilité de la connexion pour le codec LDAC ou l’activation du mode DSEE Extreme. Pour rappel, il s’agit d’une fonction des casques et écouteurs Sony permettant d’upscaler la qualité des fichiers audio de basse définition afin de les restituer, sur le papier, dans une qualité bien meilleure.
On a donc accès ici à un très grand nombre de fonctionnalités supplémentaires. Comme souvent chez Sony, si le nombre de propositions peut être submergeant de prime abord, une fois celles-ci réglées une première fois, vous ne devriez pas avoir à remettre les pieds trop souvent dans cet océan de fonctionnalités conçues pour vous simplifier l’écoute.
La connexion Bluetooth
Les Sony LinkBuds S sont compatibles avec le Bluetooth en version 5.2. De quoi garantir, sur le papier, une portée de 10 mètres. Rappelons par ailleurs que le codec LDAC permet aux utilisateurs de choisir entre la priorité à une qualité audio élevée ou à une connexion stable. De quoi garantir une écoute sans soubresaut.
À l’utilisation, j’ai souffert de sauts de connexion en utilisant les LinkBuds S pendant une petite semaine, surtout en passant par la priorité à la qualité audio. En changeant de mode en allant courir, avec le smartphone dans la poche avant de mon jean ou en laissant mon téléphone dans une autre pièce, j’ai cependant pu profiter des LinkBuds S confortablement, sans frustration d’une perte de connexion.
Notons par ailleurs que, si les Sony LinkBuds S peuvent être appairés à plusieurs sources, ils ne peuvent pas se connecter à ces sources en même temps. Le Bluetooth multipoint n’est donc pas présent.
Pour la latence induite par le Bluetooth, en particulier sur Android, j’ai pu mesurer un écart de 234 ms. Une valeur dans la moyenne, mais qui se fera tout de même bien sentir lorsque vous jouerez sur votre smartphone. Rappelons néanmoins que la plupart des applications vidéo compensent cette latence en décalant légèrement l’affichage vidéo pour s’aligner sur la transmission audio.
Sony a également annoncé une mise à jour de ses écouteurs prévue plus tard dans l’année — sans plus de précision — pour ajouter une compatibilité Bluetooth LE Audio permettant de réduire cette latence. Pour en profiter, il faudra néanmoins que votre smartphone soit lui aussi compatible avec le Bluetooth LE Audio.
Réduction de bruit
Comme je l’indiquais au début de ce test, le « S » des LinkBuds S vise en fait à indiquer que, contrairement aux premiers LinkBuds, on a affaire ici à des écouteurs silencieux. Cela se traduit non seulement par un format intra-auriculaire, avec une isolation passive permise par les embouts en silicone, mais également grâce à l’intégration d’une fonction de réduction de bruit active.
Avant de s’attarder sur la qualité de cette réduction de bruit, un mot sur les fonctions proposées ici. Comme on l’a vu, Sony propose, au sein de son application Sony Headphones, un mode « adaptative sound control ». Celui-ci va vous permettre de gérer votre égaliseur en fonction de votre localisation ou de votre activité, mais également de basculer d’un mode à l’autre selon les mêmes critères. Impossible cependant de gérer finement le niveau de réduction de bruit active des écouteurs. On ne peut ici que basculer entre le mode passif — sans traitement du signal — la réduction de bruit active et le mode transparent, que l’on abordera plus tard.
Et autant ne pas y aller par quatre chemins : les Sony LinkBuds S sont loin du niveau des WF-1000XM4 en matière de réduction de bruit active. Une fois activé, ce mode va bel et bien permettre de filtrer les fréquences les plus graves, comme le son d’un ventilateur de PC, le bruit de la circulation au loin ou les ronronnements d’un chat, mais c’est tout. Les écouteurs sont bien incapables de filtrer les bruits de moteur à proximité, les sons de clavier, les voix humaines ou tout autre son un tant soit peu volumineux.
En fait, l’isolation passive des Sony WF-1000XM4 n’a rien à envier à la réduction de bruit active intégrée au Sony LinkBuds S. Il faut dire que les embouts en silicone des nouveaux écouteurs de la firme peinent déjà à proposer une isolation passive correcte. On aurait apprécié que le constructeur propose, comme sur les modèles haut de gamme, des embouts en mousse à mémoire de forme. Cela aurait non seulement amélioré l’isolation passive, mais la réduction de bruit active n’en aurait été que renforcée.
On peut cependant saluer le fait que les micros des Sony LinkBuds intègrent un tissu technique. Concrètement, celui-ci va vous permettre, mécaniquement, de filtrer les bruits du vent et éviter que les bourrasques soient reproduites dans vos oreilles une fois la réduction de bruit activée.
Le mode transparence
Si la réduction active du bruit ne peut pas être réglée finement, c’est en revanche le cas du mode transparent, baptisé ici « son ambiant ». On a en effet droit à un réglage sur vingt niveaux qui va se contenter d’augmenter ou de diminuer le son tel que capturé par les microphones des écouteurs. En plus de cette jauge sur vingt niveaux, une option « concentration sur la voix » promet de filtrer toutes les fréquences sonores — comme en mode passif, — mais de laisser passer uniquement les fréquences médiums, celles correspondant aux voix humaines.
Concrètement, le mode son ambiant fonctionne bien sur les Sony LinkBuds. Le rendu est naturel et aucune fréquence ne semble particulièrement poussée. Le rendu est agréable et vous pourrez donc discuter tout en continuant à porter vos écouteurs si vous le souhaitez… on n’est pas là pour juger.
Audio
Sony a doté ses LinkBuds S de transducteurs dynamiques de 5 mm de diamètre avec des aimants en néodyme. Pour les codecs audio Bluetooth, le constructeur japonais profite non seulement des deux codecs les plus classiques du marché, à savoir le SBC et l’AAC, mais également de son propre codec de haute définition, le LDAC. Sur le papier, les Sony LinkBuds S sont dont capables d’assurer une transmission sans fil via Bluetooth jusqu’à un débit de 990 kb/s. Grâce au support du LDAC, les LinkBuds S sont également capables de restituer des fréquences de 20 Hz dans les graves à 40 000 Hz dans les aigus. De quoi permettre à Sony d’adosser le logo Hi-Res Audio Wireless à ses écouteurs.
Pour tester la qualité sonore des Sony LinkBuds S, je les ai utilisés avec un smartphone Realme GT2 en LDAC avec priorité à la qualité sonore. J’ai ensuite écouté des titres sur Spotify en qualité « très élevée », soit des fichiers ogg vorbis à 320 kb/s, mais aussi sur Tidal en 24 bits à 192 kHz.
Alors que Sony nous avait habitués jusqu’à présent à proposer une signature en V, particulièrement orientée vers les gaves et les aigus, les Sony LinkBuds S semblent prendre le parti inverse avec un son bien plus retenu. Les basses sont bien là, mais elles peuvent manquer d’assise, surtout face à la mise en avant des médiums. Sur Bad Guy de Billie Eilish, la voix de la chanteuse prend largement l’ascendant sur le reste de la scène sonore. C’est simple, on n’entend quasiment qu’elle. Il faut dire qu’avec des transducteurs de 5 mm seulement, les écouteurs ne peuvent pas autant pousser les basses fréquences que sur les précédents modèles.
Il en va de même sur Come Away With Me de Norah Jones. Le titre, qui met largement en avant le piano, les cymbales en la voix de la chanteuse new-yorkaise, est restitué par les linkBuds S avec une forte accentuation de la voix de l’artiste. Le piano est bien là, mais les cymbales sont nettement en retrait tandis que la basse, qui permet d’ajouter de la profondeur au titre, passe nettement en arrière-plan.
La courbe de réponse en fréquence des écouteurs, visible ci-dessous, permet de visualiser la signature sonore des Sony LinkBuds. Concrètement, si les écouteurs de Sony proposent une courbe relativement plate de 20 à 400 Hz, on a un dôme assez prononcé entre 1000 et 2000 Hz. Ces fréquences correspondent aux fréquences médiums, celles des voix humaines, de la guitare ou du violoncelle et qui sont donc les plus mises en avant par les écouteurs.
L’application Sony Headphones va cependant vous permettre de modifier légèrement le rendu sonore des écouteurs. Elle propose ainsi un égaliseur cinq bandes (400, 1000, 2500, 6300 et 16 000 Hz) avec un réglage pour chaque bande de plus ou moins 10 dB. L’application permet également d’ajuster directement les basses via une option « Clear Bass » qui permet d’ajouter plus ou moins 10 dB dans les fréquences graves.
Néanmoins, malgré les réglages proposés, on pourra regretter un son plutôt étriqué sur ces LinkBuds S. Sony nous a habitués à plus de finesse dans le rendu sonore avec des instruments mieux détachés les uns des autres. Ici, la scène sonore paraît peu profonde et on a l’impression que tous les sons se mélangent. Il faut dire que les transducteurs de 5 mm ne semblent pas aider à restituer suffisamment de détails.
Les écouteurs s’en sortent cependant bien mieux dans le rendu dynamique. Ils parviennent efficacement à augmenter le son lorsque c’est nécessaire sans mettre tous les sons au même niveau sonore comme c’est trop souvent le cas sur des écouteurs sans fil. Sans faire aussi bien que les WF-1000XM4, les Sony LinkBuds S parviennent à proposer de bonnes variations en crescendo.
Comme d’habitude, les Sony LinkBuds S sont compatibles avec la fonction DSEE Extreme de Sony permettant d’upscaler la qualité de fichiers audio trop compressés. Néanmoins, à moins d’écouter de très vieux fichiers MP3 encodés en 96 kb/s, vous ne devriez pas entendre de différence notable avec ou sans la fonction activée.
Enfin, on notera la compatibilité 360 Reality Audio qui va scanner vos oreilles grâce à des photos pour vous permettre de profiter d’un son de meilleure qualité sur les applications de streaming de musique compatibles — Deezer, Tidal ou Amazon Music. Notons cependant que tous les casques et écouteurs sont compatibles et que Sony ne propose ici qu’un rendu renforcé grâce à l’analyse de la forme de vos oreilles.
Micro
Pour les appels vocaux, les Sony LinkBuds S utilisent des microphones MEMS omnidirectionnels conçus pour capter le son de la voix. Ils intègrent également Precise Voice Pickup pour la réduction de bruit, mais pas de conduction osseuse, contrairement aux premiers LinkBuds.
Concrètement, cela se traduit d’emblée par une captation vocale de piètre qualité. Même dans une pièce au calme — avec quelques travaux audibles au loin — mon interlocuteur m’a indiqué qu’il s’agissait de « la pire expérience de conversation téléphonique qu’il n’ait jamais connue ». Il percevait ma voix comme lointaine, compressée et étouffée. Les choses se sont encore aggravées lorsque j’ai glissé ma tête dehors, la personne au bout du fil étant bien incapable de comprendre ce que j’avais de beau à lui raconter. La faute, en partie, aux bruits constants de travaux de l’autre côté de la rue.
En intérieur, avec un bruit persistant — comme un robinet d’eau ouvert si vous faites la vaisselle — les écouteurs vont cependant bien parvenir à réduire les bruits extérieurs. Malheureusement, au bout du fil, cela se traduira par une qualité de captation toujours aussi médiocre. Bref, les Sony LinkBuds S ne sont pas adaptés aux appels vocaux.
Autonomie
Pour alimenter ses écouteurs, Sony a intégré une batterie de 51 mAh dans chacun d’entre eux. Dans le boîtier, on va retrouver cette fois un accumulateur de 450 mAh. Selon la firme japonaise, cela devrait permettre de profiter de 6 heures d’écoute avec réduction de bruit et de 9 heures d’écoute en mode passif. Avec le boîtier de charge, on devrait pouvoir ajouter 14 heures supplémentaires pour monter jusqu’à 20 heures d’écoute avec réduction de bruit activée.
À l’usage, en utilisant la connexion LDAC avec priorité à la qualité, en activant la réduction active du bruit et en poussant le volume à 75 %, j’ai pu utiliser les Sony LinkBuds S pendant 4h14 avant que l’écouteur droit ne tombe en rade de batterie. L’écouteur gauche a suivi 32 minutes plus tard pour une autonomie totale de 4h46. Clairement, le choix opéré ici par Sony — réduire la taille de la batterie pour améliorer le confort de ses écouteurs — se fait au détriment de l’autonomie. Aujourd’hui, de nombreux écouteurs sans fil proposent une autonomie dépassant les 6 à 7 heures.
Pour la recharge des écouteurs dans leur boîtier, Sony annonce cette fois 2 heures pour une charge complète. J’ai mesuré de mon côté une charge de 0 à 100 % des deux écouteurs en tout juste 43 minutes. Un bon point. Surtout, en 20 minutes, les LinkBuds avaient retrouvé 62 % de leur batterie.
On regrettera cependant que le boîtier des LinkBuds ne soit pas compatible avec la charge sans fil Qi par induction. C’est le cas de nombreux écouteurs proposés à moins de 150 euros et on aurait apprécié que cette fonction soit intégrée à un boîtier d’écouteurs haut de gamme.
Prix et date de sortie
Les Sony LinkBuds S viennent remplacer les WF-1000XM3, mais les WF-1000XM4 restent en gamme. Les nouveaux écouteurs de Sony sont proposés en deux coloris, noir ou blanc, au prix de 199 euros. À titre de comparaison, les Sony LinkBuds sont disponibles au même prix et les WF-1000XM4 à 250 euros.
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