Prise en main de la Sony SmartWatch 2

 

La Sony SmartWatch 2 s’était déjà laissé approcher au début de l’été. Encore au stade du prototype, non-finalisée à l’époque, la montre est désormais aujourd’hui arrivée à maturité. Premières impressions sur cet accessoire connecté.

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La semaine est aux montres, notamment chez Samsung, dont la Galaxy Gear vient d’être officialisée, ou Qualcomm et sa Toq misant sur une technologie d’écran Mirasol. De son côté, Sony a choisi de laisser mûrir sa montre connectée, troisième essai de la marque en la matière, et proposera dès la fin de ce mois une montre finalisée avec bracelet en silicone, en cuir ou en métal à partir de 190 euros.

Sony SmartWatch 2
Sony SmartWatch 2

Sony profite de l’IFA berlinois pour présenter cet accessoire d’un genre tout particulier puisque, malgré le bruit qui entoure ce type d’objets, le marché des smart watchs est encore naissant. Trop massives, trop peu utiles ou foisonnant de fonctionnalités superflues, elles peinent à trouver la formule miracle. Qu’en est-il de la Sony SmartWatch 2 ?

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Sony n’a malheureusement pas réduit les dimensions de sa SmartWatch 2, qu’il s’agisse de sa diagonale (1,6 pouce) ou de son épaisseur (9 mm), pour ce nouvel opus. Comprenez que tous les poignets n’apprécieront pas ce type d’accessoire qui, avec un design un peu moins massif que la SmartWatch 1, et des contours métal plus arrondis, ne passera certainement pas inaperçu. D’autant plus si vous optez pour un bracelet en silicone fluo comme en propose la marque nippone. A qui s’adresse-t-elle ? Plutôt aux hommes, il faut l’avouer, mais surtout aux connectés qui n’envisagent pas d’abandonner leur terminal plus d’une minute. Ils ne pourront toutefois pas téléphoner avec la montre telle quelle : ils devront passer par une oreillette Bluetooth (pas de prise Jack au programme).

La nouveauté de la SmartWatch, c’est d’abord son appairage facilité : le NFC fait son entrée chez la montre qui, comme toujours chez ce type de produits, se connecte à un smartphone en Bluetooth. Un Xperia ou tout autre appareil Android sous Ice Cream Sandwich au minimum, c’est au choix. Un petit plus sympa auquel vient s’ajouter un port micro USB pour la charge, au lieu d’un port propriétaire, et surtout un dernier point : l’affichage de l’heure en permanence. Un petit détail à régler, pour une fonctionnalité qui faisait défaut à la première SmartWatch de Sony ; l’utilisateur a donc le choix entre plusieurs types d’affichage de l’heure (simulation d’aiguilles ou affichage digital) et n’aura pas à appuyer sur un bouton pour consulter l’heure. On a envie de dire : enfin. Pour le reste, vous pouvez consulter vos emails ou SMS, voir vos appels, jouer à des mini-jeux ou piloter l’application photo de votre téléphone depuis l’accessoire. L’utilité de la bête reste à définir pour chacun, mais qui voudra ne jamais manquer une notification Facebook pourra, avec cette montre, recevoir ses invitations à jouer à Candy Crush Saga en plein milieu d’une réunion d’entreprise, sans se faire remarquer pour autant.

Sony maintient son ouverture aux développeurs

Toujours ouverte, la plateforme Sony laisse aux développeurs la possibilité de créer des application adaptées au produit, et c’est le principal avantage. Sophie Herschtel Keldsen, la responsable internationale, laisse la porte ouverte aux développeurs puisqu’une API leur est fournie. « Une application permettant au porteur de la montre d’être réveillé par son vibreur au moment le plus optimal selon son sommeil n’existe pas encore. Mais c’est tout à fait possible, puisque la plateforme est ouverte« . Et si certains apprécient la Pebble pour son écran e-Ink lisible et peu gourmand en énergie mais déplorent sa mémoire étriquée, il faut rappeler que la SmartWatch 2 « permet de stocker une centaine d’emails et d’utiliser un nombre presque illimité d’applications, puisqu’elles sont téléchargées sur le smartphone« . Le principe était le même sur la SmartWatch 1, mais on est en droit d’espérer un catalogue étoffé (200 mini-apps à ce jour), puisque la nouvelle génération de montre sera compatible avec l’ancienne. Vous retrouvez déjà, par exemple, des mini apps Spotify et Deezer.

Côté écran et fluidité, et c’est ce que nous n’avions pas pu voir jusqu’alors, Sony a réalisé de nets progrès. L’affichage de l’heure est assorti d’une baisse de luminosité automatique pour conserver un minimum de discrétion, la luminosité semble bonne (en intérieur). Autre amélioration à prévoir, la certification IP47 débarque sur la montre. Elle est donc étanche jusqu’à 1m pendant 30 minutes, et pourra être portée à la piscine ou sous la douche ; elle pourra donc être adaptée aux sportifs.

Nos impressions

Le format nous laisse encore dubitatifs. A titre personnel, je ne me vois pas porter au poignet une montre qui semblerait gigantesque. Mais l’effort de Sony est louable, puisqu’il laisse à chacun la possibilité de personnaliser la montre. Moins chère qu’une Galaxy Gear (300 dollars attendus) et compatible avec la grande majorité des smartphones Android, son prix est en dessous des 200 euros, soit un rapport qualité-prix correct pour une montre, d’autant plus que son bracelet est personnalisable (bracelet standard).

Elle ne s’oriente pas autour d’usages particuliers de type sportifs, très en vogue en ce moment, et cible très large, voire trop, et devra assurer une campagne de communication précise pour « trouver son public ». Positionné face à son concurrent Samsung, Sony mise également sur une autonomie supérieure (environ trois jours, contre une journée chez le Coréen), un point fort pour un produit dont l’usage principal – donner l’heure – est une nécessité qui ne devrait jamais tomber en panne de batterie. Enfin, elle est résistance à l’eau et pourra être portée sous à la douche ou à la piscine.


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