Test du Sony XR-77A95L : une qualité d’image inégalée pour tous les contenus

Pour les films, les séries ou les jeux

La série Sony A95L succède aux modèles A95K de l’année passée. Fini le pied évasif et retour aux pieds fins pour soutenir la deuxième génération de la dalle QD-OLED prometteuse d’un pic de luminosité supérieur à la génération précédente. Elle devrait offrir un rendu « Cinéma » de haute qualité avec tous les traitements d’image développés par la marque nippone. Animée par Google TV, elle supporte le format Dolby Vision dont la version gaming avec un input lag faible et des possibilités de contrôle de la consommation électrique. Verdict de cette cuvée 2023.
Sony A95L // Source : Sony
Sony A95L // Source : Sony

Ce test est valable pour les variantes suivantes :

 

La série A95L de Sony représente le haut de gamme de la marque japonaise et arrive avec la deuxième génération de dalle QD-OLED fabriquée combinant les avantages des Quantum Dots avec la technologie de diodes électroluminescentes pour de très belles couleurs et des noirs profonds. On peut toujours compter sur une batterie de technologies d’optimisation de l’image développées par Sony pour produire un rendu des plus cinématographiques, mais sachant aussi s’adapter à tous les types de contenus.

Compatible Dolby Atmos pour le son et Dolby Vision pour les films et les séries, le Dolby Gaming est aussi de la partie avec la promesse d’un compagnon de jeu idéal grâce notamment à un input lag réduit. Le tout est animé par Google TV avec des menus de configuration signés Sony. Que vaut-elle par rapport à la précédente série ? Est-elle plus lumineuse, plus économe en énergie ? Cette série est déclinée en 55, 65 et 77 pouces et c’est cette dernière version que nous avons pu tester avec la dernière mise à jour en date.

Fiche technique

Modèle Sony XR-77A95L
Dimensions 1716 mm x 985 mm x 35 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 77 pouces
Compatible HDR HDR10, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 4
Puissance des haut-parleurs 60 watts
Sortie audio Haut-parleurs, Optique
Système d’exploitation (OS) Google TV
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Efficacité énergétique F
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un 77A95L prêté par Sony.

Le test de ce TV en vidéo

Design : des pieds fins et une large place à l’image

Si la série A95K de l’année passée proposait un pied qui ressemblait à un socle pour maintenir l’écran légèrement incliné, la série A95L revient à des supports plus classiques.

Il s’agit de deux pieds fins qui peuvent avoir trois positions sur le modèle de 77 pouces (deux pour les versions de 55 et 65 pouces). On peut ainsi les fixer dans une position centrale, écartés de 58,5 cm environ. Comptez sur une avancée de 19 cm vers l’avant et autant vers l’arrière. Il est également possible de les fixer aux extrémités ; ils sont alors écartés de 165 cm, en position basse ou haute avec respectivement une élévation de 2,5 cm et 7 cm. L’installation dépendra donc de la présence ou non d’une barre de son et de la largeur de votre meuble.

Toutefois, il est possible d’accrocher le téléviseur au mur, via les fixations idoines.

L’image est soulignée par une barre plutôt fine qui mentionne la marque du fabricant, dans le coin gauche, très discret.

Au centre, on peut y deviner plusieurs capteurs. Le design général est assez sobre et fait une belle place à l’image étant donné que l’écran propose un cadre noir de seulement 6 mm, le tout étant tenu par un châssis solide. De profil, le téléviseur est particulièrement fin. Comptez sur une épaisseur de seulement 9 mm à son sommet et de 3,5 cm à sa base.

Le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test présentait des finitions parfaites et nous n’avons relevé aucun défaut de fabrication malgré un examen minutieux. Le dos du téléviseur reprend le motif avec des carrés utilisés depuis plusieurs années maintenant par Sony. Des plaques sont livrées avec pour combler les trous. Certains ne peuvent et ne doivent pas l’être étant donné qu’il s’agit d’évents pour l’audio.

Connectiques : toujours deux entrées HDMI 2.1

La version 77 pouces du Sony A95L propose des connectiques qui sont toutes orientées vers le côté, simplifiant leur accès. Tous les câbles peuvent être concentrés au niveau du guide-fil présent à la base de l’écran. Pas de révolution à attendre ici, ce nouveau modèle reprenant les connectiques du modèle précédent. Il y a donc un bornier pour que le téléviseur joue le rôle d’une enceinte centrale avec un système audio Sony compatible. Il y a également un emplacement PCMCIA, deux ports USB-A (2.0 et 3.0), une sortie audio optique commutable en entrée S-Center, là aussi pour un système audio de la marque.

Ensuite, il y a deux entrées HDMI 2.0b et deux autres HDMI 2.1 dont une compatible eARC pour le branchement d’une barre de son ou d’un amplificateur compatible. On dispose également d’un port Ethernet, d’une entrée Câble, d’une Satellite et d’une TNT. C’est à cet endroit que l’on trouve le bouton pour couper le microphone intégré si on préfère assurer une confidentialité totale. Rappelons que le microphone permet de capter les ordres vocaux pour les assistants tels que Google ou Alexa (avec la nécessité d’avoir une enceinte connectée à proximité pour l’assistant Amazon). Il n’y a pas de prise casque.

Le téléviseur est compatible Wi-Fi 802.11 ax (Wi-Fi 6) plus rapide que le Wi-Fi 5 des précédentes séries. Le port Ethernet est toujours limité à un débit maximal théorique de 100 Mbits/s alors que le service de streaming Bravia Core haute qualité de Sony propose des contenus pouvant atteindre 80 Mbits/s. Pour en profiter, il faut donc nécessairement passer par une liaison sans fil Wi-Fi, finalement plus efficace. Le téléviseur est compatible Chromecast et AirPlay2 pour envoyer des contenus sans fil depuis un appareil mobile, par exemple.

Comme avec la précédente génération, on peut compter sur la livraison d’une caméra qui vient se fixer à l’arrière, en haut, dépassant tel un petit périscope pour vous filmer. Baptisée Bravia Cam, elle permet de réaliser plusieurs opérations pratiques. Elle sert à détecter la distance entre le téléspectateur et le téléviseur afin d’ajuster la luminosité de l’écran via les capteurs de lumière et de couleur intégrés en bas de la dalle. Elle permet également d’orienter automatiquement le son selon la position de l’auditeur pour une retranscription des dialogues aussi clairs que possible et une directivité des haut-parleurs. Si une personne s’approche trop près de l’écran, un message apparaît demandant à l’individu de reculer pour ne pas s’abimer les yeux. Des commandes gestuelles peuvent être réalisées devant la caméra pour changer de chaîne, régler le volume, etc. Enfin, une fonction de mise en veille est également prévue, se déclenchant lorsqu’on n’est plus devant l’écran depuis un moment.

Image : un rendu très naturel pour une image Home Cinéma exceptionnelle

La série A95L affiche une définition Ultra HD. Elle dispose de la deuxième génération de la dalle QD-OLED fabriquée par Samsung Display avec une structure identique à la précédente de trois sous-pixels (rouge, vert, bleu) organisés en triangle. Cette organisation fait que l’on peut voir, à quelques centimètres de la dalle, une ligne verte tout en haut et une ligne rouge tout en bas. Rappelons qu’il s’agit d’une combinaison d’un panneau de Quantum Dots avec des diodes électroluminescentes capables de produire leur propre lumière et faisant fi d’un filtre utilisé par la technologie concurrente dite White-OLED développée par LG Display.

Comme sur la précédente génération, on a droit à des couleurs plus pures tout en préservant la profondeur abyssale des noirs. Celles-ci sont extrêmement précises. En outre, cette technologie permet d’obtenir des angles de vision les plus larges de l’industrie, autorisant n’importe quel placement des téléspectateurs sans aucune perte de contraste ou de colorimétrie. L’uniformité de la dalle de l’écran testé s’est avérée parfaite, d’un coin à l’autre. Nous n’avons pas constaté de dérive chromatique, ce qui représente une véritable prouesse technologique de la part du fabricant. Sur tous les types de contenus, la mise à l’échelle est très précise, comme la compensation de mouvement. C’est notamment possible grâce au très bon travail des technologies Sony XP Upscaling et XR OLED Motion. Le rendu est globalement très naturel. On salue aussi le traitement des programmes de la TNT qui ne sont pas pixélisés et affichent de nombreux détails alors que jusqu’ici, nous avions toujours eu un peu de mal à en apprécier les détails sur des dalles supérieures à 65 pouces.

Les contenus proposés par les plateformes de streaming sont magnifiques avec une très grande précision et des couleurs justes. Idem avec des sources en Blu-ray. Les scènes très claires sont empreintes de très nombreux détails et les zones sombres ne sont pas bouchées. La gestion des images HDR est excellente. Bien entendu, les contrastes sont parfaits avec des noirs extrêmement profonds. Nous n’avons constaté aucun phénomène de postérisation avec une excellente gradation des couleurs. Un effet que nous avions regretté sur certains contenus lors de notre test de la TV Panasonic MZ2000E, par exemple. Le traitement d’image est véritablement de très haut niveau poussé par le traitement Sony XR Clear Image. Les travellings sont très bien gérés.

Les reflets sont très limités sur cette dalle, autant que sur la précédente.

Pour changer le mode d’image, on utilise le bouton de la télécommande avec l’icône d’une clé à molette. Cela permet d’afficher une bande en bas de l’écran. Depuis celle-ci, on peut choisir le type de contenu : Vidéo/image, Jeu ou PC. Ensuite, pour le mode Vidéo/image, on peut choisir entre les modes : Intense, Standard, Cinéma, Professionnel, Calme, Photo et IMAX Enhanced. Il y a donc deux niveaux maintenant pour les modes d’image, en fonction des contenus.

Outre la bande du bas, si on presse le bouton de la télécommande portant l’icône d’un engrenage, un menu (typé Google) s’affiche dans le coin supérieur permettant d’accéder aux paramètres Image et Son. On a alors droit à des menus spécifiques développés par Sony permettant effectivement de gérer l’image et le son, avec la possibilité de les ajuster uniquement pour une entrée HDMI ou une application. De cette manière, dès qu’on lance l’application en question, les paramètres précédemment réglés sont automatiquement appliqués. C’est bien pensé.

Les paramètres de l’image peuvent en outre être réglés automatiquement en fonction de l’éclairage ambiant étant donné que le téléviseur embarque un capteur de luminosité.

Parmi les différents modes d’image, exit le mode Expert, remplacé par le mode Professionnel qui permet d’obtenir les meilleurs résultats pour une image « Cinéma ». Nous avons pu mesurer une fidélité des couleurs à peine satisfaisante pour la marque et qui peut être optimisée. Nous avons effectivement relevé une valeur de 2,89, soit juste en dessous du seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre les couleurs affichées et celles demandées. Le mode Cinéma donne un Delta E moyen de 3,62, soit supérieur à 3. Le mode IMAX Enhanced n’est pas meilleur proposant un Delta E moyen de 3,63. Toujours en mode Professionnel, le gamma moyen a pu être mesuré à 2,45, soit la valeur attendue dans une ambiance sombre.

La température des couleurs moyenne est très proche de la valeur recherchée (6500 K) puisque mesurée à 6409 K. Il y a peu de dérive chromatique comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous. Le taux de contraste peut être considéré comme infini et l’espace colorimétrique rec709 est largement couvert, à 109 %, comme sur la précédente série Sony A95K.

Le téléviseur supporte les modes HLG, HDR10 et Dolby Vision. Il fait malheureusement toujours l’impasse sur le format HDR10+, pourtant accepté sur les modèles Panasonic, Hisense ou Philips, par exemple.

Il n’y a pas de mode Filmmaker sur ce téléviseur, mode dans lequel tous les traitements sont désactivés. On se rabat alors sur le mode Professionnel qui propose, d’après nos mesures, les meilleurs résultats. Dans ces conditions, nous avons obtenu un Delta E moyen de 1,88, ce qui est très bon, mais reste perfectible pour les plus exigeants. Les modes Cinéma et IMAX proposent des Delta E moyens respectifs de 1,97 et 1,98, donc avec des couleurs fidèles.

Concernant le pic de luminosité, en mode Professionnel, nous avons relevé une valeur maximale de 1295 cd/m², ce qui est nettement supérieur à la valeur mesurée sur la précédente série A95K (970 cd/m² en mode Expert). Belle progression. À titre de comparaison, cette valeur est proche du pic de luminosité mesuré par nos soins (1325 cd/m²) sur le téléviseur Samsung 55S95C qui utilise la même technologie QD-OLED. C’est également peu éloigné de la valeur que nous avons relevée sur le Philips 65OLED908 (1344 cd/m² en mode Filmmaker). Rappelons que le LG G3 a été mesuré à 1430 cd/m². Le téléviseur Panasonic 55MZ2000E reste donc, à ce jour, le modèle qui propose la plus forte luminosité avec ses 1441 cd/m² mesurés, toutes technologies OLED confondues. Notez que nous avons relevé un pic de luminosité à 251 cd/m² avec une mire occupant 100 % de la surface de l’écran sur le Sony 77A95L, soit légèrement plus que le LG G3 et le Philips 65OLED908 (248 cd/m²), mais un peu moins que le Samsung 55S95C (279 cd/m²).

Comme sur la précédente série, la couverture des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020 est incroyablement étendue puisque nous avons mesuré, respectivement 99,93 % et un impressionnant 89,12 %, dépassant tous les modèles de TV testés jusqu’ici.

Gaming : faible input lag

Enjeu de plus en plus important pour les fabricants de télévisions, les compétences gaming sont poussées. Afin d’offrir la meilleure réactivité, ce modèle possède un temps de retard à l’affichage de seulement 12,6 ms, ce qui est très satisfaisant, car correspondant à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la télécommande et où l’action se déroule à l’écran. Les amateurs rétorqueront qu’il y a mieux sur le marché, notamment chez Samsung, Panasonic ou chez LG qui arrivent à proposer un input lag de 9,1 ms, pour les meilleurs, mais en dessous d’une image de retard, on est de l’ordre du détail imperceptible pour la quasi-totalité des joueurs.

Le téléviseur supporte la technologie VRR pour s’harmoniser avec les consoles, dont la PS5 et la Xbox Series X, et elle assure également la compatibilité avec les technologies Freesync Premium d’AMD et G-Sync de Nvidia.

Bonne nouvelle ! Officiellement, cette série prend également en charge le Dolby Vision Gaming 120 Hz, contrairement à la série A95K avant elle qui était limitée à 60 Hz dans ce type de contenu HDR.

En l’état, le téléviseur propose trois modes Jeu : standard, FPS et RTS. L’input lag est identique quel que soit le mode choisi. La fidélité des couleurs n’est toutefois pas la même. Avec le mode Standard activé, nous avons relevé un Delta E moyen de 2,02, ce qui correspond à une très bonne fidélité. Par contre, en mode RTS, cette valeur monte à 4,36 (bien au-dessus de 3, donc) tandis qu’avec le mode FPS, on obtient un Delta E moyen de 4,81. Concernant le pic de luminosité, le mode Standard a été mesuré à 1180 cd/m², le mode RTS à 1169 cd/m² et le mode FPS à 1223 cd/m². Là encore, c’est une belle progression par rapport à la précédente série qui propose un pic de luminosité de 966 cd/m² en mode Jeu.

En pressant longuement le bouton Menu de la télécommande, on affiche un bandeau en bas de l’écran qui permet de voir les paramètres du signal vidéo et le cas échéant d’en modifier certains paramètres.

Audio : un son très convaincant

Pour l’audio, le téléviseur est équipé de la technologie Acoustic Surface Audio+ qui fait vibrer la dalle. Il y a deux caissons de basses améliorés par rapport à la précédente série. Deux évents sont installés à l’arrière pour aider les graves. On peut compter sur la prise en charge des formats Dolby Digital, Dolby Atmos et DTS. Notez la possibilité (vivement recommandée) de lancer une phase d’autocalibration (via le microphone de la télécommande) s’avérant efficace.

Comme sur la précédente série, nous avons été convaincus par la prestation audio de ce téléviseur. On a droit à un son extrêmement clair et plutôt bien localisé malgré l’absence de haut-parleur tout autour. Les objets sont assez faciles à repérer dans l’espace et on profite également de dialogues extrêmement intelligibles. Le rendu audio est très satisfaisant même si ce n’est pas du niveau du Panasonic MZ2000E qui a des haut-parleurs ingénieusement orientés. Seules les basses sont légèrement en retrait, mais pour le reste, c’est convaincant.

Rappelons que le téléviseur peut servir d’enceinte centrale au sein d’un système Sony compatible ce qui permet d’étendre les possibilités de l’appareil et ainsi obtenir un certain équilibre.

Interface : menus Google TV mais surtout les interfaces Sony

Le téléviseur est animé par Google TV avec la possibilité d’accéder à de très nombreuses applications et d’en télécharger depuis la plateforme Google Play Store. La plupart des services les plus populaires sont installés par défaut et on profite de recommandations personnalisées selon les contenus visionnés. L’interface est très fluide.

En plus des menus du haut de l’interface de la page d’accueil (Pour vous, Films, Séries, Applications et Bibliothèque), Sony a ajouté le sien. Ce dernier permet d’accéder à la plateforme Bravia Core pour profiter de contenus exclusifs en très haute qualité. Un module de recherche est toujours disponible pour les films, les séries, les applications, etc.

Concernant les paramètres, nous l’avons déjà un peu évoqué dans le chapitre consacré à l’image. Un premier niveau s’affiche en haut à droite de l’écran qui permet d’accéder aux entrées, au Wi-Fi, à l’économiseur d’écran, aux réglages d’accessibilité et à la configuration de l’image et du son, comme sur tous les téléviseurs embarquant Google TV.

Ensuite, il est possible d’accéder à d’autres paramètres du téléviseur, notamment pour gérer les entrées HDMI (à « ouvrir » pour qu’elles puissent exploiter les signaux Ultra HD 120 Hz ainsi que les technologies gaming), le réseau, les comptes, la confidentialité et gérer les applications.

Le menu Image et son ouvre un bandeau sur la droite de l’écran. Celui-ci contient des vignettes : Image et son, Sortie audio, Ambient Optimization Pro et Paramètres du panneau Expert. Nous avons évoqué le premier dans la partie consacrée à l’image. Dans la vignette Sortie Audio, on peut définir les haut-parleurs utilisés (ceux du TV ou d’un système externe) et régler les paramètres Bluetooth. La vignette Ambient Optimisation Pro est dédiée aux réglages automatiques en fonction de l’éclairage ambiant, via les capteurs. Il est ainsi possible d’avoir une luminosité, une courbe de tonalité et une balance des blancs automatiques. Enfin, la vignette Paramètres du panneau Expert permet de décaler les pixels à intervalles réguliers pour limiter la rémanence de l’image.

C’est également dans ce menu que l’on peut lancer une phase de nettoyage des pixels en cas de marquage. Notez qu’après 10 minutes d’inactivité, le téléviseur lance un écran de veille. Ce délai est bien plus important que chez les autres fabricants : LG et Philips à 2 min, Panasonic à 5 min, par exemple.

On apprécie le graphisme des menus ainsi que l’organisation même si on peut regretter que tout ne soit pas de la même qualité et harmonisé notamment avec les menus purement Google TV.

Deux télécommandes dont une rétroéclairée et finalement suffisante

Comme la précédente série, on a droit à deux télécommandes. Elles sont plutôt compactes. La première profite d’un revêtement en aluminium et elle est dite connectée alors que la deuxième est plus classique, tout en plastique, contenant des touches de chiffres pour un accès plus direct aux chaînes de la TNT.

C’est la première que nous préférons, non seulement parce qu’elle profite d’un système de rétroéclairage à détection de mouvement, mais aussi parce qu’elle suffit largement à toutes les opérations qu’on peut être appelé à réaliser au quotidien. Elle est légèrement différente de celle proposée avec la série A95K. Il y a toujours le bouton TV pour lancer les programmes de la TNT et juste en dessous, on peut choisir d’autres sources. Les contenus partagés sur le réseau peuvent être lus par un lecteur spécifique (ou via VLC, le cas échéant).

Il y a maintenant deux boutons d’accès aux paramètres. Celui avec l’icône d’une clé à molette lance le bandeau en bas de l’écran pour des changements rapides alors que celui qui a un engrenage affiche le menu Google TV dans le coin en haut à droite pour des menus plus complets. Un bouton permet toujours de déclencher l’assistant Google avec lequel on interagit via le microphone intégré. On apprécie également de trouver une touche Lecture/Pause plus ergonomique que d’ouvrir le menu de l’application en cours de lecture.

Les plateformes de streaming Bravia Core, Netflix, Disney+ et Prime Video d’Amazon sont directement disponibles à la faveur de touches dédiées. Comptez également sur des touches dédiées aux plateformes YouTube et Crunchyroll, absente sur la précédente. Pas aussi écolo que chez Samsung ou Philips qui proposent des télécommandes fonctionnant avec une batterie rechargeable, les télécommandes sont ici alimentées par deux piles AAA. Notez toujours la présence d’un haut-parleur qui se fait remarquer, émettant un son lorsqu’on déclenche la fonction Remote Finder depuis l’Assistant Google. Il suffit de dire à la télévision (microphone activé) : « Ok Google, trouve la télécommande ».

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « Les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Sony XR-77A95L consommait 76 Wh. Étant donné qu’il s’agit d’une dalle de 75 pouces, nous n’avons pas d’élément de comparaison à lui opposer. Cela dit, en rapportant cela au nombre de pouces, c’est plutôt raisonnable.

Pour la série en HDR (Dolby Vision plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 87 Wh. La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série Sony A95L est déclinée en 55, 65 et 77 pouces pour des prix respectifs de 2690 euros, 2990 euros et 4990 euros.

Note finale du test
9 /10
Le téléviseur Sony XR-77A95L est un excellent modèle qui permet de profiter d’un rendu Cinéma de très haute qualité, sinon la meilleure qui soit actuellement. Alors oui, ce n’est pas la plus lumineuse et la mieux calibrée du marché, mais cette série propose un gain certain de luminosité par rapport à la précédente et n’a plus rien à envier aux modèles LCD, surtout qu’elle propose des noirs abyssaux ainsi qu’une plage dynamique incroyablement large permettant d’apprécier toutes les subtilités des films, séries ou documentaires. Le traitement d'image est véritablement exceptionnel proposant des scènes magnifiques.

La partie audio n’est pas en reste, car tout à fait convaincante. N’oublions pas la très bonne prestation en gaming, offrant toutes les possibilités haut de gamme attendues jusqu'à du Dolby Vision Gaming à 120 Hz, même si on peut toujours lui reprocher de proposer seulement deux ports HDMI 2.1.

L’ensemble des fonctionnalités offertes par ce modèle dont la caméra, l’accès à la plateforme de contenus haute qualité Sony et les menus personnalisés en font l’un des plus complets et ergonomiques du marché. Un vrai coup de cœur assuré pour qui peut en avoir le budget.

Points positifs du Sony XR-77A95L

  • Qualité d’image Cinéma et pic de luminosité élevé

  • Plage dynamique et fidélité des couleurs

  • Qualité audio

  • Performances en gaming et Dolby Vision Gaming à 120 Hz

  • Google TV et menus Sony

  • Accessoires pertinents (Caméra à installer et microphones intégrés)

  • Télécommande rétroéclairée avec haut-parleur

Points négatifs du Sony XR-77A95L

  • Que deux entrées HDMI 2.1

  • Pas de HDR10+

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