Présentée en même temps que la série la plus haut de gamme, la série Bravia 7 de Sony se veut être une alternative pour un public plus large qui n’a pas nécessairement les moyens. Elle embarque les technologies de rétroéclairage Mini-LED et d’optimisation de la série Bravia 9 avec quelques compromis malgré tout, mais veut proposer une image d’une qualité Cinéma pour la maison.
Déclinée en grandes tailles de 65, 75 et 85 pouces en France, cette série est animée par le système Google TV avec toutes les applications de streaming les plus populaires, dont Disney+, Crunchyroll, Netflix et Prime Video, profitant des modes calibrés pour ces deux dernières.
Capable d’afficher une image Ultra HD à 120 Hz, elle dispose de plusieurs entrées HDMI 2.1 et proposant, comme les précédentes générations, toutes les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo dont un temps de retard à l’affichage des plus réduits, la série Bravia 7 semble sur le papier un très bon compromis, aussi bien pour les contenus Home Cinéma que pour le gaming. Voici notre test complet et verdict mesuré sur le téléviseur TV Sony Bravia 7 K-65XR70 de 65 pouces.
Fiche technique
Modèle | Sony Bravia 7 65XR70 |
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Dimensions | 1445 mm x 856 mm x 345 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 65 pouces |
Compatible HDR | HDR10, Dolby Vision |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos, DTS-X, DTS-HD |
Nombre de haut-parleurs | 4 |
Puissance des haut-parleurs | 40 watts |
Sortie audio | Haut-parleurs, Optique |
Système d’exploitation (OS) | Android TV |
Assistant vocal | Google Assistant, Amazon Alexa |
Efficacité énergétique | D |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un modèle K-65XR70 prêté à la rédaction par Sony
Design : deux pieds écartés ou rapprochés pour deux hauteurs
Comme les précédentes générations, la série Sony Bravia 7 fait une part belle à l’image en proposant un cadre vraiment fin d’à peine quelques millimètres d’épaisseur. On retrouve toujours un contour noir d’environ 5 mm avec une partie légèrement plus large en bas de l’image.
Toujours aucun besoin de visseuse pour installer le téléviseur sur ces pieds qui sont au nombre de deux et s’enfichent dans les orifices prévus à cet effet, dans l’épaisseur de l’écran. Sony a prévu quatre positions possibles pour les pieds : on peut les installer de manière rapprochée, avec un écartement de 48 cm pour les petits meubles, ou plus proches des extrémités. Dans ce dernier cas, il faut compter un empattement de 121 cm pour le modèle de 65 pouces testé.
Pour les deux positions, Sony a prévu deux hauteurs. Là, une visseuse est nécessaire afin de régler les pieds avant de les insérer. Ainsi, l’écran propose une surélévation de 1,8 cm ou de 7,2 cm, selon la position choisie. Cette dernière permet d’installer une barre de son devant l’écran sans gêner le récepteur infrarouge placé au centre afin d’allumer ou d’éteindre le téléviseur. C’est très bien pensé et pratique.
Quoi qu’il en soit, comptez sur une profondeur minimale de 32 cm pour le meuble. La barre de son pourra être posée sur les deux pieds, même s’ils sont en position centrale.
Le dos du téléviseur est sobre avec une large plaque en plastique texturée, comme sur les précédentes générations. Comptez sur une épaisseur de 5,5 cm au niveau de la partie la plus basse, légèrement bombée, et de 1,3 cm pour la partie la plus haute du TV.
Le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test ne souffrait d’aucun défaut de fabrication et présentait des finitions impeccables.
À l’arrière, on peut regretter qu’il n’y ait aucun guide-fil pour organiser les câbles. Ces derniers sont donc laissés à leur « triste » sort, pendant au dos du téléviseur. Ce dernier peut être posé sur ses deux pieds ou accroché à un mur avec un support de fixation à la norme VESA300.
Les connectiques, toujours deux entrées HDMI 2.1 120 Hz
Toutes les connectiques sont dirigées vers le côté de l’appareil, ce qui simplifie l’accès, à droite, lorsqu’on regarde le TV de dos. Comme sur les précédentes générations, l’emplacement pour la carte PCMCIA est à part, orienté vers le haut.
Pour les autres prises, il y a deux ports USB-A, une sortie audio optique associée à une entrée audio analogique (S-Center) qui peut également servir pour une liaison avec une barre de son de la marque afin d’utiliser les haut-parleurs du téléviseur de manière synchronisée. On retrouve aussi deux ports HDMI 2.1 UHD 60 Hz ainsi que deux autres ports HDMI 2.1 UHD 120 Hz, dont un est compatible avec la technologie eARC pour profiter du retour du son vers une barre ou un amplificateur Home Cinéma, par exemple.
Notez la présence d’un port Ethernet qui permet de relier le téléviseur au réseau domestique, bien que la liaison Wi-Fi 6 (802.11ax) soit plus rapide et permet de profiter du meilleur débit autorisé de la plateforme de streaming Sony Bravia Core (jusqu’à 80 Mbit/s) rebaptisé désormais Sony Pictures Core. Bonne nouvelle, le Wi-Fi 6 est ici de mise, permettant de profiter du très haut débit sans fil.
Enfin, notez la présence d’une entrée Antenne TV et deux autres pour le satellite et le câble.
Les plus exigeants/avertis regretteront (encore et toujours) la présence de seulement deux entrées HDMI 2.1 120 Hz alors que les TV de milieu et haut de gamme des marques LG ou Samsung en proposent quatre. Le TV est aussi compatible Bluetooth 5.3.
Rappelons aussi que chez Sony, il ne faut pas oublier d’ouvrir les ports HDMI dans les paramètres afin qu’ils puissent supporter les technologies d’optimisation des jeux vidéo, dont le VRR (Variable Refresh Rate) et l’ALLM (Auto Low Latency Mode).
Le téléviseur, fonctionnant sous Google TV, est compatible avec l’assistant vocal du géant américain. Vous pouvez sommairement piloter le téléviseur en donnant des ordres vocaux à Alexa si vous êtes équipé d’une enceinte connectée à proximité. Sinon, notez la disponibilité de la fonction Chromecast pour envoyer directement des contenus audio et vidéo depuis un appareil mobile. La série supporte aussi les technologies AirPlay 2 et HomeKit.
Image : rétroéclairage précis et très bon contraste
Comme évoqué en introduction, le téléviseur Sony K-65XR70, ou Bravia 7 est doté d’une dalle LCD avec un système de rétroéclairage Mini-LED.
Celui-ci est d’une nouvelle génération avec des contrôleurs plus précis et un très grand nombre de zones sur toute la surface de l’écran par rapport à la génération précédente. Cela permet de limiter les phénomènes de blooming touchant les TV LCD lorsqu’on affiche des objets très clairs sur des fonds sombres et, effectivement, dans les faits, cela se voit. Ils sont ainsi plus limités et on peut profiter de contours agréables, bien définis, même s’il faut aussi reconnaître qu’on n’est pas (encore) au niveau des dalles OLED qui sont totalement dépourvues de cette problématique.
Chez Sony, la technologie de rétroéclairage des séries Bravia 7 et Bravia 9 est identique, baptisée XR Backlight Master Drive et utilisée au sein des moniteurs de référence de la marque installés chez les étalonneurs des studios pour vérifier le rendu colorimétrique et de luminosité souhaitée par le réalisateur. On peut compter sur une fonction de gradation locale permettant de ne pas avoir de phénomène de postérisation. C’est effectivement ce que nous avons constaté sur nos séquences de test, notamment pour la série Jack Ryan diffusée sur Prime Video, par exemple.
Pour le traitement des images, le téléviseur embarque le même chipset que la série Bravia 9 et que les précédentes de la marque, à savoir le Sony XR Processor. Ce dernier s’occupe notamment de la mise à l’échelle des contenus non Ultra HD, effectuée ici avec brio. Sans en faire trop, il permet d’obtenir des images détaillées et de très bonne qualité.
En outre, on peut compter sur plusieurs technologies d’optimisation : XR Clear Image (pour le traitement vidéo), XR Triluminos Pro (pour l’amélioration des couleurs) et XR Motion Clarity pour les mouvements. Concernant plus spécifiquement le taux de contraste, la série Bravia 7 dispose de la fonction XR Contrast Booster 20, contre la fonction XR Contrast Booster 30 pour la série Bravia 9 offrant, sur le papier, des noirs plus profonds. Le taux de contraste mesuré (voir plus bas) est toutefois extrêmement élevé ici.
Les angles de vision de ce téléviseur sont satisfaisants, bien que beaucoup moins larges que ceux proposés sur des modèles OLED. Le meilleur contraste est toutefois obtenu dans l’axe.
Comme évoqué un peu plus haut, la fluidité des images est excellente, sans trainée et sans aucune saccade. Les films à grand spectacle ou les séries qui comportent beaucoup de scènes rapides sont ici reproduites avec brio, comme dans la série 6 Underground diffusée sur Netflix, entre autres. Idem avec le Blu-ray Top Gun : Maverick où les scènes de combats aériens sont d’un niveau de fluidité exceptionnel.
Concernant les effets de blooming, ils sont très limités. Par exemple, dans la série Another Life (scène dans la sphère S2E2), les contours sont très bons, de même que sur les bords de la Lune dans le documentaire La Terre La Nuit.
En outre, sur le film Gemini Man, on peut apprécier la luminosité importante de l’écran tout en conservant des noirs cohérents, même lorsque ces zones sont situées extrêmement proches de parties de l’image très claires et lumineuses.
Le téléviseur propose plusieurs modes d’images : Intense, Standard, Cinéma, Professionnel, Calme, Photo, IMAX Enhanced. En outre, avec des contenus HDR, on peut également compter sur le mode Dolby Vision. Notez que par rapport à la série Bravia 9, on ne retrouve pas ici de capteur de luminosité ambiante, et la Bravia 7 ne peut donc pas automatiquement adapter le mode sur Sombre ou Lumineux.
Cette année, Sony a préféré séparer les types de contenus. Ainsi, dans les menus des paramètres, on choisit entre le mode Image/vidéo, PC ou Jeu. Dans ce dernier cas, la marque offre trois choix : Standard, RTS ou FPS.
Depuis plusieurs générations maintenant, les TV Sony proposent un mode d’image calibré pour les contenus Netflix. Lorsqu’on joue un film ou une série de la plateforme, il est ainsi possible de choisir ce mode qui optimise automatiquement le rendu. Les autres restant toutefois aussi disponibles, le cas échéant.
Cette année, Sony a conclu un partenariat avec une autre plateforme de streaming et non des moindres : Prime Video. Sur le même principe, un mode d’image est particulièrement calibré pour les contenus de cette plateforme de streaming. Plus de 80 paramètres sont alors réglés automatiquement, qu’il s’agisse d’un film, d’une série ou, et c’est une première, de programmes sportifs. Le rendu est effectivement de très bonne qualité, pouvant rivaliser avec le mode Professionnel. Toutefois, nous ne pouvons pas effectuer de mesures avec la fonction Prime Video Calibrated Mode activée étant donné qu’il faut des contenus spécifiques automatiquement détectés.
Pour nos mesures, c’est le mode Professionnel qui a permis d’obtenir les meilleurs résultats. Comme évoqué lors de nos essais subjectifs avec différentes séquences, nous avons pu vérifier le taux de contraste natif qui est ici mesuré à 9555:1, donc excellent. Notez que toutes les fonctions d’aide au contraste ont été désactivées intentionnellement afin de comparer les mesures entre les différents téléviseurs testés.
Sinon, en mode Professionnel pour des contenus SDR, nous avons pu mesurer une fidélité des couleurs particulièrement satisfaisante, avec une valeur de Delta E moyenne de 1,31, nettement en dessous du seuil de 3 sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre les couleurs affichées et celles demandées. Le mode Cinéma donne un Delta E moyen de 3,68, s’écartant donc un peu de la fidélité optimale.
Toujours en mode Professionnel, le gamma moyen a pu être mesuré à 2,28 donc assez proche de la valeur attendue (2,4) dans une ambiance sombre. Dommage que les valeurs de gris les plus clairs ne soient pas aussi bien suivies que celles qui sont les plus sombres, ce que l’on peut observer sur la courbe de mesure ci-dessous. La température des couleurs moyenne est extrêmement proche de la valeur recherchée (6500 K), puisque mesurée à 6535 K avec une dérive chromatique tout à fait acceptable.
L’espace colorimétrique rec709 est largement couvert, à 99,2 %, ce qui est excellent.
Le téléviseur Sony supporte les modes HLG, HDR10 et Dolby Vision. Il fait encore et toujours l’impasse sur le format HDR10+ accepté sur les modèles Panasonic, LG, Samsung, TCL, Hisense ou Philips, par exemple. Il n’y a pas non plus de mode Filmmaker sur ce téléviseur. On sélectionne donc le mode Professionnel qui offre, d’après nos mesures, les meilleurs résultats pour un rendu Cinéma. Nous avons alors obtenu un Delta E moyen de 1 ce qui est vraiment excellent et signifie que le téléviseur est parfaitement calibré pour un rendu optimal des couleurs. Le mode Cinéma n’a rien à lui envier puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,05.
Concernant le pic de luminosité, en mode Professionnel, nous avons relevé une valeur maximale de 1869 cd/m², ce qui est très élevé. C’est plus que les meilleures TV OLED (Samsung S95D à 1671 cd/m² ou LG OLED65G4 à 1618 cd/m²) et que la plupart des TV LCD de milieu de gamme. Cela reste toutefois inférieur aux 2027 cd/m² mesurées sur le TCL 65C845 qui est actuellement proposé à la moitié du prix du Sony en 65 pouces… en attendant le test de la série TCL C89B venant lui succéder.
En mode plein écran, la luminosité du Bravia 7 est de 654 cd/m², selon nos mesures, ce qui reste en deçà des 935 cd/m² proposées par le TCL 65C845 dans les mêmes conditions.
Sur le Sony Bravia 7, en mode Cinéma, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1884 cd/m². Enfin, les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020 sont plutôt étendues pour un modèle LCD puisque nous avons mesuré, respectivement 96,90 % et 79 %, ce qui est tout à fait satisfaisant, mais restant moindres que les 89 % de couverture de l’espace colorimétrique BT2020 par les modèles QD-OLED Sony et Samsung, les références en la matière. Les TV LCD ne peuvent pas rivaliser dans ce domaine.
Gaming : excellent allié pour les jeux vidéo
Pour les jeux vidéo, il y a donc deux entrées HDMI 2.1 supportant les technologies d’optimisation, dont une peut être prise si on utilise une barre de son, ce qui est toujours un peu regrettable. Le format Dolby Vision est supporté ainsi que le mode VRR (Variable Refresh Rate). Automatiquement, le téléviseur bascule en mode de contenu Jeu lorsqu’il est détecté. L’ajustement HDR est également automatique, fonctionnant parfaitement avec la console PlayStation 5, par exemple. Aucun souci non plus avec la Xbox Serie X de Microsoft.
Comme sur les précédentes séries, le téléviseur peut afficher une barre de jeu permettant d’accéder rapidement aux principaux réglages.
D’après nos mesures, le TV Bravia 7 propose un temps de retard à l’affichage de 17,1 ms, ce qui n’est pas le meilleur du plateau, mais correspondant à juste une image de retard avec une définition Ultra HD à 60 Hz entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran.
Concernant la fidélité des couleurs, le téléviseur bat un record puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 0,97, offrant ainsi un calibrage exceptionnel en mode Jeu standard. Toutefois, dès qu’on sélectionne le mode Jeu FPS ou Jeu RTS, ce n’est plus la même histoire, car les valeurs grimpent à, respectivement, 3,63 et 3,32. Cela peut rester satisfaisant, mais montre que les couleurs ne sont pas optimales, car légèrement saturées. Notez une luminosité maximale de 1559 cd/m² pour le mode Jeu (standard), ce qui est très bon.
Audio : de la hauteur, mais trop timide pour de l’immersion
Bien que compatible avec les formats Dolby Atmos et DTS, la série Sony Bravia 7 est moins bien équipée que la série Bravia 9 pour l’audio. Il y a moins de haut-parleurs. Ici, on peut compter sur quatre unités installées dans l’épaisseur de la coque du TV. Concrètement, il y a deux tweeters placés sur la partie supérieure, dans le profil, et deux haut-parleurs bass reflex orientés vers le bas.
On peut également compter sur la technologie audio Sony Acoustic Multi-Audio, mais sans que la dalle entre en vibration (comme c’est le cas pour les TV de la série Bravia 9) proposant ainsi un son nettement moins chaud et immersif. Le rendu audio reste cohérent et peut satisfaire pour regarder des programmes courants. Pour des films à grand spectacle, le tout manque de chaleur et de punch. On salue l’excellente intelligibilité des dialogues.
Interface : Google TV aux commandes avec des menus « Sony » pour régler les paramètres
Comme les autres téléviseurs de la marque, la série Sony Bravia 7 est animée par Google TV. La page d’accueil propose toujours un bandeau d’applications avec des icônes rondes et des contenus suggérés.
Le fabricant propose des menus spécifiques, notamment pour tout ce qui concerne les paramètres d’image et de son. On a donc droit à un bandeau qui s’affiche en bas de l’écran et permet de régler de nombreux détails. Nous avons évoqué le fait d’avoir des réglages adaptés selon les types de contenu (image/vidéo ou Jeu). Les menus sont particulièrement fournis et permettent de régler le téléviseur avec précision et minutie.
Les paramètres sont organisés en trois niveaux. Le premier permet d’afficher un bandeau en bas de l’écran pour régler les principaux modes d’images, de son, d’économie d’énergie, etc. Ensuite, si on veut aller plus loin, il est possible de rentrer dans les détails des réglages avec des menus clairs et qui affichent quelques instructions sur les paramètres sélectionnés. Le menu Google TV est le troisième niveau depuis lequel il est possible de régler certains détails comme le son du système, les mises à jour du firmware et d’autres paramètres. C’est plutôt bien organisé et assez complet pour avoir le sentiment d’un haut niveau de personnalisation et de contrôle.
Les paramètres relatifs à la consommation d’énergie sont réunis au sein d’un tableau de bord. Celui-ci permet d’appliquer des réglages pour limiter la consommation du téléviseur. Cette dernière peut être observée grâce à l’affichage d’un nouveau menu représentant l’historique pour un côté ludique.
Outre les plateformes de streaming les plus populaires préinstallées ou proposées lors de la première configuration de l’appareil, rappelons la présence des applications Crunchyroll et Sony Pictures Core.
Il est également possible de lire des contenus multimédias partagés sur le réseau domestique. Le lecteur est tout à fait capable de lire des médias exigeants puisque nous lui avons soumis le film Gemini Man en qualité Ultra HD à 80 Mbit/s qui a été lu sans aucune saccade. Qui peut le plus peut le moins, les autres médias passant sans aucun problème qu’il s’agisse de films, de musiques ou de photos.
Nous avons trouvé que l’interface était plutôt fluide et l’expérience logicielle est globalement satisfaisante.
La télécommande rétroéclairée et étoilée
La nouvelle télécommande qui accompagne les TV de la série Sony Bravia 7 évolue par rapport aux précédentes. L’une des principales nouveautés, c’est son mode d’alimentation. Fini les piles et bonjour la batterie, comme chez Samsung. Celle-ci est rechargeable via un port USB-C. C’est très pratique et plus écologique. Si on profite toujours du système de rétroéclairage qui se met en fonctionnement dès qu’on saisit la télécommande, on remarque également un effet moucheté, assez joli, sur le dessus et le dessous.
Cette télécommande arbore assez peu de touches, ce qui n’est pas un mal, chacune ayant des fonctions bien spécifiques. Ergonomique, la télécommande propose également des touches dédiées aux plateformes Sony Pictures Core, Netflix, Disney+, Prime Video, Crunchyroll et YouTube, chacune ayant payé pour y figurer.
Enfin, notez la présence d’un microphone et d’un petit haut-parleur, à l’arrière. Ce dernier sert notamment pour retrouver l’accessoire suite à la commande vocale « Trouve ma télécommande », très pratique.
Consommation
Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » pendant quatre heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Professionnel. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs sans les modes d’économie d’énergie activés, le Sony K-65XR70 consommait 70 Wh en moyenne. Cette consommation est légèrement élevée lorsqu’on sait que le TV OLED65G4, un modèle OLED, consomme 58 Wh dans les mêmes conditions.
Pour la série en HDR (Dolby Vision Sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 106 Wh. Là encore, comparé au LG OLED65G4 qui offre un pic de luminosité un peu moins important et qui ne consomme que 61,5 Wh pour les mêmes contenus, c’est finalement encore élevé. Cela reste toutefois en deçà des 133 Wh consommés par le TCL 65C845, dans les mêmes conditions.
La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.
Prix et date de sortie
La série Sony Bravia 7 XR70 est déclinée en 65, 75 et 85 pouces pour des prix respectifs de 2199 euros, 2799 euros et 3499 euros.
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