La nouvelle série Bravia 9 veut mettre l’image Home Cinéma à l’honneur. Elle représente le haut de gamme pour la marque nippone avec un système de rétroéclairage Mini-LED. En effet, il faut rappeler que la série flagship reste la A95L, sortie en fin d’année dernière. Elle a été présentée en même temps que la série Sony Bravia 7.
Sans compromis, disponible en 75 e 85 pouces, elle embarque ce que Sony sait faire de mieux en matière de traitement d’image. [Mise à jour] Notez aussi que version de 65 pouces sera disponible courant novembre. Comme les précédentes et celles de 2024, elle est animée par le système Google TV avec toutes les applications de streaming les plus populaires dont Netflix, Disney+, Crunchyroll, beaucoup d’autres et Prime Video profitant des modes calibrés pour cette dernière et aussi pour Netflix. Elle est capable d’afficher une image Ultra HD à 120 Hz et propose deux entrées HDMI 2.1 compatibles avec toutes les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo, dont un temps de retard à l’affichage des plus réduits.
Voici notre test complet et verdict mesuré sur le téléviseur Sony Bravia 9 K-75XR90 de 75 pouces.
Fiche technique
Modèle | Sony Bravia 9 75XR90 |
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Dimensions | 1667 mm x 972 mm x 397 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 75 pouces |
Compatible HDR | HDR10, Dolby Vision |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos, DTS-X, DTS-HD |
Nombre de haut-parleurs | 8 |
Puissance des haut-parleurs | 70 watts |
Sortie audio | Haut-parleurs, Optique |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Google Assistant, Amazon Alexa |
Efficacité énergétique | D |
Fiche produit |
Le test a été réalisé par un TV modèle Sony K-75XR90 qui a été prêté par la marque.
Design : deux pieds écartés ou rapprochés pour deux hauteurs
À l’instar des téléviseurs de ces dernières années, la série Bravia 9 fait une part belle à l’image avec des bords extrêmement fins profitant d’un cadre qui se voit à peine de face.
Il y a toujours un contour noir d’environ 5 mm avec une partie légèrement plus large en bas de l’image. Le téléviseur de 75 pouces est livré avec deux pieds. Alors que la série Bravia 7 est dépourvue de kit de visserie, ici, ce n’est pas la même chose. En effet, les deux pieds servant de support peuvent prendre 4 positions : au centre en bas ou en haut, et écarté en bas ou en haut. Comptez sur un écartement de 54 cm pour la position centrale ou de 167 cm pour les pieds les plus distants.
L’installation en « hauteur » permet de placer une barre de son devant, sans gêner le récepteur infrarouge. Ainsi surélevé, l’écran est positionné à environ 6,5 cm par rapport au meuble sur lequel il est posé. En outre, comptez sur une profondeur minimale de 30 cm pour accueillir les pieds.
La barre de son pourra être posée sur ceux-ci, même s’ils sont en position centrale.
Comme les autres modèles Sony, le dos du téléviseur est sobre avec une large plaque en plastique texturée. Par rapport à la partie supérieure, il y a un très léger bombage. Comptez sur une épaisseur de 5 cm au niveau de la partie la plus basse et de 3 cm pour la partie la plus haute du TV.
Les finitions du modèle prêté par la marque pour réaliser ce test ne souffraient d’aucun défaut de fabrication et présentaient des finitions impeccables.
À l’arrière, Sony fournit des supports en plastique qu’il s’agit d’insérer dans des trous prévus à cet effet pour organiser les câbles et leur fuite vers l’arrière du meuble. Bien entendu, le TV peut être posé sur ses deux pieds ou accroché à un mur en utilisant un support de fixation à la norme VESA300 pour ce modèle.
Connectiques
Exactement comme sur la série Bravia 7, toutes les connectiques sont dirigées vers le côté de l’appareil, ce qui simplifie l’accès, à droite, lorsqu’on regarde le TV de dos. Comme sur les précédentes générations, l’emplacement pour la carte PCMCIA est à part, orienté vers le haut. Pour les autres prises, il y a deux ports USB-A, une sortie audio optique associée à une entrée audio analogique (S-Center) qui peut également servir pour une liaison avec une barre de son de la marque afin d’utiliser les haut-parleurs du téléviseur de manière synchronisée.
Il y a également deux ports HDMI 2.1 UHD 60 Hz ainsi que deux autres ports HDMI 2.1 UHD 120 Hz dont un est compatible avec la technologie eARC pour avoir le retour du son vers une barre ou un amplificateur Home Cinéma, par exemple. On regrette que l’un des deux soit « occupé » par le retour audio (vers une barre de son ou un amplificateur) alors que chez TCL, par exemple, c’est une prise HDMI 2.1 UHD 60 Hz qui joue ce rôle.
Notez la présence d’un port Ethernet qui permet de relier le téléviseur au réseau domestique bien que la liaison Wi-Fi 6 (802.11ax) soit plus rapide et permet de profiter du meilleur débit autorisé de la plateforme de streaming Sony Bravia Core (jusqu’à 80 Mbits/s) rebaptisé désormais Sony Pictures Core. Bonne nouvelle, comme sur la série Bravia 7, le Wi-Fi à la norme 6 est ici de mise permettant de profiter de très haut débit, sans fil.
Enfin, notez la présence d’une entrée Antenne TV et deux autres pour le satellite et le câble.
Les plus exigeants/avertis regretteront (encore et toujours) la présence de seulement deux entrées HDMI 2.1 120 Hz alors que les TV de milieu et haut de gamme des marques LG ou Samsung en proposent 4. Le téléviseur est aussi compatible Bluetooth 5.3.
Rappelons encore que chez Sony, il ne faut pas oublier d’ouvrir les ports HDMI dans les paramètres afin qu’ils puissent supporter les technologies d’optimisation des jeux vidéo, dont le VRR (Variable Refresh Rate), l’ALLM (Auto Low Latency Mode) et le Dolby Vision Gaming.
Le téléviseur, fonctionnant sous Google TV, est compatible avec l’assistant vocal du géant américain. Vous pouvez piloter sommairement le téléviseur en donnant des ordres vocaux à Alexa, si vous êtes équipé d’une enceinte connectée à proximité. Sinon, notez la disponibilité de la fonction Chromecast pour envoyer directement des contenus audio et vidéo depuis un appareil mobile. La série supporte aussi les technologies AirPlay 2 et HomeKit.
Image : un calibrage digne des moniteurs de référence, sans toucher aux réglages
Le téléviseur Sony K-75XR90, ou Bravia 9 est donc doté d’une dalle LCD avec un système de rétroéclairage Mini-LED.
Profitant d’une génération nouvelle par rapport aux précédents modèles, on peut compter sur la présence de contrôleurs plus précis avec un plus grand nombre de zones sur la surface de l’écran par rapport à la génération précédente. Ce principe permet de limiter les phénomènes de blooming touchant les TV LCD lorsqu’on affiche des objets très clairs sur des fonds sombres, selon la marque et effectivement, dans les faits, cela se voit. On pourrait presque le prendre pour un modèle OLED tellement le blooming est réduit ici, sauf lorsqu’on affiche des menus à l’écran (sur certains contenus des plateformes de streaming, par exemple). Notez aussi qu’on peut aussi voir le phénomène de blooming lorsqu’on est légèrement décalé par rapport au centre de l’écran. Cela vaut aussi pour le contraste. Dommage.
Comme indiqué dans le test de la TV Sony Bravia 7, la technologie de rétroéclairage des séries Bravia 7 et Bravia 9 est identique, baptisée XR Backlight Master Drive. C’est la même que le fabricant utilise au sein des moniteurs de référence de la marque qui sont installés chez les étalonneurs des studios pour vérifier le rendu colorimétrique et de luminosité souhaité par le réalisateur. On peut compter sur une fonction de gradation locale permettant de ne pas avoir de phénomène de postérisation. C’est effectivement ce que nous avons constaté sur nos séquences de test, notamment pour la série Jack Ryan diffusée sur Prime Video, par exemple.
Pour le traitement des images, ce téléviseur est équipé du même chipset que la série Bravia 7 et que les précédentes de la marque, toujours le Sony XR Processor. Il gère la mise à l’échelle des contenus non Ultra HD qui est effectuée ici avec brio. Sans excès, il permet d’obtenir des images détaillées et d’excellente qualité. Nous avons été agréablement séduits par les contenus proposés par ce téléviseur de très grande taille. En effet, pour nous, la diagonale est une limite pour la technologie Ultra HD si le processeur ne fait pas bien son travail. Sinon, on peut voir des effets d’escalier ou des aplats qui ne sont pas gratifiants, au niveau des contours des objets. Ici, sur le 75 pouces, ce n’est vraiment pas le cas.
Sinon, le téléviseur embarque plusieurs technologies d’optimisation : XR Clear Image (pour le traitement vidéo), XR Triluminos Pro (pour l’amélioration des couleurs) et XR Motion Clarity pour les mouvements. Pour le taux de contraste, la série Bravia 9 profite de la fonction XR Contrast Booster 30 contre la fonction XR Contrast Booster 20 pour la série Bravia 7. Ainsi, les noirs sont encore plus profonds que sur cette dernière, sur le papier. Cela se vérifie à l’image avec un contraste extrêmement important.
Les angles de vision de ce téléviseur sont tout juste satisfaisants. En effet, c’est l’un des seuls reproches que l’on peut faire à ce modèle car dès qu’on s’écarte de la position centrale le contraste chute.
Encore une fois chez Sony, la fluidité des images est parfaite. Les mouvements ne montrent absolument aucune saccade ni traînée. Les films à grand spectacle ou les séries qui comportent beaucoup de scènes rapides sont ici reproduites avec excellence, comme, par exemple dans la série 6 Underground diffusée sur Netflix, entre autres. Idem avec le Blu-ray Top Gun : Maverick où les scènes de combats aériens sont d’un niveau de fluidité exceptionnel. En outre, on profite d’une très belle profondeur de champ et d’un certain réalisme.
Pour les effets de blooming, ils sont donc extrêmement limités, quasi inexistants. Les contours dans les contenus vidéo comme, dans la série Another Life (scène dans la sphère S2E2), sont parfaits. C’est également le cas pour les bords de la Lune dans le documentaire La Terre La Nuit, diffusé sur Netflix.
En outre, sur le film Gemini Man, on peut apprécier la luminosité particulièrement importante de l’écran tout en conservant des noirs cohérents même si ses zones sont situées extrêmement proches de parties de l’image très claires et lumineuses. Non seulement le téléviseur se montre lumineux sur certains points de l’image mais également sur toute sa surface contrairement à beaucoup de concurrents.
Exactement comme sur la série Bravia 7, ce téléviseur propose plusieurs modes d’images : Intense, Standard, Cinéma, Professionnel, Calme, Photo, IMAX Enhanced. En outre, avec des contenus HDR, on peut également compter sur le mode Dolby Vision. Toujours pas de HDR10+ chez Sony. Ce modèle embarque un capteur de luminosité ambiante, absent sur la série Bravia 7 et qui permet d’adapter automatiquement au mode Sombre ou Lumineux. Cette année, Sony a préféré séparer les types de contenus. Ainsi, dans les menus des paramètres, on choisit entre le mode Image/vidéo, PC ou Jeu. Dans ce dernier cas, la marque offre 3 choix : Standard, RTS ou FPS que chacun appréciera.
Depuis plusieurs générations maintenant, les TV Sony proposent un mode d’image calibré pour les contenus Netflix. Lorsqu’on joue un film ou une série de la plateforme, il est ainsi possible de choisir ce mode qui optimise automatiquement le rendu. Les autres restant toutefois aussi disponibles, le cas échéant. Cette année, Sony a conclu un partenariat avec une autre plateforme de streaming et non des moindres : Prime Video. Sur le même principe, il y a un mode d’image calibré pour les contenus de cette plateforme de streaming. Plus de 80 paramètres sont alors réglés automatiquement qu’il s’agisse d’un film, d’une série et, c’est une première, de programmes sportifs. Le rendu est effectivement de très bonne qualité pouvant rivaliser avec le mode Professionnel. Toutefois, nous ne pouvons pas effectuer de mesures avec la fonction Prime Video Calibrated Mode activée étant donné qu’il faut des contenus spécifiques qui sont automatiquement détectés.
Pour nos mesures, c’est encore le mode Professionnel qui a permis d’obtenir les meilleurs résultats. Comme évoqué lors de nos essais subjectifs avec différentes séquences, nous avons pu vérifier le taux de contraste natif qui est ici mesuré à 4537:1 donc excellent. Notez qu’absolument toutes les fonctions d’aide au contraste ont alors été désactivées, intentionnellement afin de pouvoir comparer les mesures entre les différents TV testés. À titre de comparaison, sur le Bravia 7, nous n’avions pas pu désactiver certaines options ce qui nous a donné un taux de contraste supérieur. Avec les mêmes réglages donc dans exactement les mêmes conditions, celui du Bravia 9 est plus élévé.
Sinon, en mode Professionnel pour des contenus SDR, nous avons pu mesurer une fidélité des couleurs particulièrement satisfaisante, avec une valeur de Delta E moyenne de 1,54 donc nettement en dessous du seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre les couleurs affichées et celles demandées. Toujours en mode Professionnel, le gamma moyen a pu être mesuré à 2,42 donc assez proche de la valeur attendue (2,4) dans une ambiance sombre. L’échelle des gris est plutôt bien suivie malgré une légère cassure pour les valeurs les plus claires. La température des couleurs moyenne est extrêmement proche de la valeur recherchée (6500 K) puisque mesurée à 6419 K avec une dérive chromatique parfaitement acceptable.
L’espace colorimétrique rec709 est largement couvert, à 99,7 %, ce qui est excellent.
Le téléviseur Sony supporte les modes HLG, HDR10 et Dolby Vision. Il fait encore et toujours l’impasse sur le format HDR10+ qui est accepté sur les modèles Panasonic, LG, Samsung, TCL, Hisense ou Philips, par exemple. Il n’y a pas non plus de mode Filmmaker sur ce téléviseur. On sélectionne donc le mode Professionnel qui offre, d’après nos mesures, les meilleurs résultats pour un rendu Cinéma. Nous avons alors obtenu un Delta E moyen de 0,65 ce qui est la meilleure valeur que nous ayons pu mesurer jusqu’ici. Le téléviseur est donc parfaitement calibré, comme les moniteurs de référence de la marque. Difficile voire impossible d’obtenir mieux. Le mode Cinéma est aussi excellent avec un Delta E moyen de 0,67, ce qui est parfait. Le mode IMAX Enhanced propose, lui aussi, une extrême fidélité des couleurs avec un résultat de 0,63.
Concernant le pic de luminosité, en mode Professionnel, nous avons relevé une valeur maximale de 2698 cd/m², ce qui est extrêmement élevé. À date, c’est le téléviseur qui propose la plus forte luminosité que nous ayons pu tester. C’est supérieur au TCL 65C98B que nous avons pu mesurer à 2143 cd/m². C’est aussi bien au-dessus des mesures réalisées sur les modèles OLED Samsung S95D à 1671 cd/m² ou LG OLED65G4 à 1618 cd/m². Sur le Sony Bravia 9, en mode Cinéma, nous avons mesuré un pic de luminosité de 2696 cd/m². Pour le mode IMAX Enhanced, comptez sur un pic de 2705 cd/m² !
En mode plein écran, la luminosité du Bravia 9 est de 728 cd/m², selon nos mesures, ce qui reste en deçà des 935 cd/m² proposés par le TCL 65C845 dans les mêmes conditions.
Enfin, les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020 sont plutôt étendus pour un modèle LCD puisque nous avons mesuré, respectivement 96,20 % et 77,2 %, ce qui est tout à fait satisfaisant, mais restant moindres que les 89 % de couverture de l’espace colorimétrique BT2020 par les modèles QD-OLED Sony et Samsung, les références en la matière. Les TV LCD ne peuvent pas rivaliser dans ce domaine.
Gaming : un excellent allié pour les jeux vidéo même si…
Pour les jeux vidéo, exactement comme sur la série Bravia 7, il y a donc deux entrées HDMI 2.1 supportant les technologies d’optimisation dont une peut être prise si on utilise une barre de son, ce qui est toujours un peu regrettable. Il n’est pas question ici de fréquence maximale à 144 Hz comme le proposent les modèles TCL, Samsung, LG ou Hisense, par exemple. Cela dit, cette fonction sert uniquement les personnes qui souhaitent brancher un PC doté d’une carte graphique puissante pour jouer. Le format Dolby Vision est supporté ainsi que le mode VRR (Variable Refresh Rate). Le téléviseur bascule automatiquement en mode de contenu Jeu lorsqu’il est détecté. L’ajustement HDR est également automatique, fonctionnant parfaitement avec la console PlayStation 5, par exemple. Aucun souci non plus avec la console de Microsoft, Xbox Serie X.
Comme sur les précédentes séries, le téléviseur peut afficher une barre de jeu permettant d’accéder rapidement aux principaux réglages.
D’après nos mesures, le TV Bravia 9 propose le même temps de retard à l’affichage que la série Bravia 7, soit 17,1 ms, ce qui n’est pas le meilleur du plateau, correspondant à juste une image de retard avec une définition Ultra HD à 60 Hz entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Cela peut toutefois satisfaire la plupart des joueurs.
Concernant la fidélité des couleurs, le téléviseur bat le record du Bravia 7 (mesuré à 0,97) puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 0,58, offrant ainsi un calibrage exceptionnel en mode Jeu standard. Le mode Jeu FPS ou Jeu RTS ne sont pas en reste avec des mesures respectives de 2,75 et 2,51, ce qui reste en dessous du seuil de 3, donc très bon, en sortie de carton. Enfin, notez une luminosité maximale de 2782 cd/m² pour le mode Jeu (standard), ce qui est supérieur au mode Professionnel !
Audio : une certaine chaleur et de la spatialisation
La série de TV Sony Bravia 9 est compatible avec les formats Dolby Atmos et DTS. Elle profite d’un équipement supérieur à la série Sony Bravia 7 avec plus de haut-parleurs (6×10 watts et 2×5 watts) et notamment deux installés sur la partie supérieure pour les effets idoines.
Concrètement, il y a 2 tweeters, 2 médiums, 2 pour les graves (en bas du dos du TV, photo de gauche)et 2 tweeters à faisceaux (en haut à l’arrière du TV, photo de droite). On peut également compter sur la technologie audio Sony Acoustic Multi-Audio+ avec une dalle qui entre en vibration proposant ainsi un son chaud et immersif. Le rendu audio est tout à fait satisfaisant et peut même suffire pour les films et les séries. Il n’est pas aussi chaleureux et punchy qu’avec l’ajout d’une barre de son mais disons qu’il fait très bien le job. On remarque encore une fois l’excellente intelligibilité des dialogues.
Interface : Google TV à la manœuvre avec des menus « Sony » pour régler les paramètres
Comme les autres téléviseurs de la marque, la série Sony Bravia 9 est animée par Google TV. La page d’accueil propose toujours un bandeau d’applications avec des icônes rondes et des contenus suggérés.
Le fabricant propose des menus spécifiques notamment pour tout ce qui concerne les paramètres d’image et de son. On a donc droit à un bandeau qui s’affiche en bas de l’écran et permet de régler de nombreux détails. Nous avons évoqué le fait d’avoir des réglages adaptés selon les types de contenu (image/vidéo ou Jeu). Les menus sont particulièrement fournis et permettent de régler le téléviseur avec précision et minutie.
Les paramètres sont organisés en trois niveaux. Le premier permet d’afficher un bandeau en bas de l’écran pour régler les principaux modes d’images, de son, d’économie d’énergie, etc. Ensuite, si on veut aller plus loin, il est possible de rentrer dans les détails des réglages avec des menus clairs et qui affichent quelques instructions sur les paramètres sélectionnés. Le menu Google TV est le troisième niveau depuis lequel il est possible de régler certains détails comme le son du système, les mises à jour du firmware et d’autres paramètres. C’est plutôt bien organisé et assez complet pour avoir le sentiment d’un haut niveau de personnalisation et de contrôle.
Les paramètres relatifs à la consommation d’énergie sont réunis au sein d’un tableau de bord. Celui-ci permet d’appliquer des réglages pour limiter la consommation du téléviseur. Cette dernière peut être observée grâce à l’affichage d’un nouveau menu représentant l’historique pour un côté ludique.
Outre les plateformes de streaming les plus populaires qui sont préinstallées ou proposées lors de la première configuration de l’appareil, rappelons la présence des applications Crunchyroll et Sony Pictures Core.
Il est également possible de lire des contenus multimédias partagés sur le réseau domestique plutôt que d’utiliser VLC ou d’autres applications téléchargées depuis le Google Play Store. Le lecteur est tout à fait capable de lire des médias exigeants puisque nous lui avons soumis notre film Gemini Man en qualité Ultra HD à 80 Mbits/s qui a été lu sans aucune saccade. Qui peut le plus peut le moins, les autres médias passant sans aucun problème qu’il s’agisse de films, de titres de musique ou de photos.
Nous avons trouvé que l’interface était plutôt fluide et l’expérience logicielle est globalement satisfaisante.
La télécommande rétroéclairée et étoilée
La nouvelle télécommande qui accompagne les TV de la série Sony Bravia 9 est strictement identique à celle livrée avec la série Bravia 7. Elle propose une batterie rechargeable via un port USB-C. C’est très pratique et plus écologique que des piles. Si on profite toujours du système de rétroéclairage qui se met en fonctionnement dès qu’on saisit la télécommande, on remarque également un effet moucheté, assez joli, sur le dessus et le dessous.
Sinon, il y a assez peu de touches, ce qui n’est pas un mal avec chacune des fonctions bien spécifiques. Ergonomique, la télécommande propose également des touches dédiées aux plateformes Sony Pictures Core, Netflix, Disney+, Prime Video, Crunchyroll et YouTube. Enfin notez la présence d’un microphone et d’un petit haut-parleur, à l’arrière. Ce dernier sert notamment pour trouver la télécommande si on l’a égarée en demandant vocalement au téléviseur : « Trouve ma télécommande ».
Consommation
Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Professionnel. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs sans les modes d’économie d’énergie activés, le Sony K-75XR90 consommait seulement 63 Wh en moyenne. Cette consommation est particulièrement raisonnable pour un téléviseur de cette taille.
Pour la série en HDR (Dolby Vision Sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 191 Wh. Pour le coup, la consommation est plutôt élevée. Il faut bien fournir la très forte luminosité offerte par ce modèle.
La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.
Prix et date de sortie
La série Sony Bravia 9 XR90 est déclinée en 65, 75 et 85 pouces. Comptez sur un prix de 3999 euros pour la version 75 pouces et 4999 euros pour la plus grande taille.
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