Sony veut se concentrer sur cinq groupes d’objets connectés

 
Sony Mobile, par la voix de sa branche française, s’est exprimé sur ses ambitions sur le marché très large des objets connectés. Il souhaite d’ailleurs se concentrer sur cinq groupes d’objets pour lesquels il est déjà reconnu.
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Le SmartBand SWR10 en partenariat avec Roxy 
Hier, la division française de Sony Mobile organisait une table ronde à Paris, avec des journalistes de diverses rédactions high-tech, afin de discuter du marché des objets connectés, de son avenir, et sur les priorités de la firme nippone sur ce marché si particulier. Au côté de David Mignot, Directeur Générale de Sony Mobile France, se tenait Thomas Husson, vice-président et analyste du cabinet Forrester, ainsi que Géraldine Bouchot, responsable des études prospectives au sein du groupe Carlin.

Des objets connectés par milliers, millions, milliards

Comme toute firme high-tech qui se respecte, Sony est lui aussi présent sur le marché des objets connectés, notamment avec des bracelets et montres. Sans fournir de chiffres exacts, Sony Mobile affirme que sa ligne de SmartWatch est l’exemple typique d’un produit qui intéresse de plus en plus les gens. La troisième itération de l’objet se serait même vendue cinq fois mieux que la deuxième, qui s’était elle-même vendue deux fois mieux que la première. En fait, cet objet suit le même chemin que les autres objets connectés, dont le marché partait certes de zéro, mais gonfle avec les années. On parle même de milliards d’objets connectés à travers le monde en 2015, à nos poignets, à nos vêtements, dans nos maisons. Partout.
Les trois protagonistes du jour ont d’ailleurs sondé une partie de la population française, dont 38 % seraient intéressés par l’idée de posséder un objet connecté, principalement au poignet, à clipser sur un vêtement, ou de type lunettes. Mais les sujets qui attirent le plus l’attention des curieux de ces nouvelles technologies sont la sécurité (caméras à distance, par exemple), le contrôle de la consommation énergétique (Nest, Netatmo…), et la santé (fitness entre autres).

Pas d’éparpillement, au contraire

Et pourtant, ces domaines – mis à part le dernier – ne sont pas la priorité évoquée par Sony. Le constructeur nous fait comprendre qu’il veut se concentrer sur cinq domaines particuliers : la photographie, la musique, le jeu vidéo, la vidéo et le bien-être. L’occasion pour lui de nous reparler des objets qu’il a déjà présentés dans ces divers domaines, comme les Sony Lens, ses montres connectées, ou ses bracelets de type SmartBand. On est en droit de s’attendre à ce que l’année commerciale de Sony soit alors marquée par des nouveautés dans ces secteurs, et de considérer que le Nippon n’a aucune ambition dans le domaine de la domotique.
Mais qu’est l’innovation technique sans l’esthétique ? À entendre les intervenants réciter leurs textes, on sent bien que Sony a prévu d’axer son développement dans les objets connectés sur une vision très design. C’est là qu’intervient justement Géraldine Bouchot, expliquant que « le design des wearable devices est aussi très important car ce sont avant tout des accessoires qui permettent une représentation de soi en société ». Dans la foulée, David Mignot nous rappelle le partenariat passé entre Sony et Roxy pour le SmartBand SWR10. Et si l’on devait se projeter quelques mois dans le futur, on parierait déjà sur l’arrivée d’accords « prestigieux » pour les futurs produits. Mais ce n’est qu’un pari.


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