Les téléviseurs OLED haut de gamme de Sony comptent désormais parmi eux un modèle de petite taille, le KD-48A9. Un modèle de 48 pouces, soit 122 cm de diagonale, donc l’intérêt principal est de se loger plus facilement dans un petit salon, ou pourquoi pas dans un grand bureau voire une grande chambre. Vous verrez dans le test que ce format présente pour nous un autre véritable atout non négligeable.
Côté caractéristiques techniques, ce KD-48A9 n’a rien à envier (ou presque) aux modèles les plus grands du constructeur japonais : dalle 10 bits, 100 Hz, processeur X1 Ultimate, compatibilité HDR10, HLG et Dolby Vision… Tout y est ! Sans oublier les modes Film Maker ou encore le Netflix Calibrated Mode pour soigner le rendu de tous vos contenus, y compris en streaming. Et comme l’appareil fonctionne sous une version 9 d’Android TV revisitée par Sony, les fonctions de Chromecast, Google Assistant sont présentent, agrémentées d’Amazon Alexa ou encore des services d’Apple avec l’appli Apple TV et le support d’AirPlay 2. Un bien joli tableau donc, sauf que l’absence d’une connectique HDMI 2.1 pourrait en pénaliser (et même décevoir) plus d’un.
Caractéristiques du Sony KD-48A9
Modèle | Sony KD-48A9 2020 |
---|---|
Dimensions | 1069 mm x 629 mm x 255 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 48 pouces |
Compatible HDR | HDR10, Dolby Vision |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 25 watts |
Sortie audio | Casques, Optique |
Assistant vocal | Google Assistant |
Efficacité énergétique | B |
Prix | 1790 |
Fiche produit |
Le petit qui n’a rien à envier aux grands
Sony n’est pas le seul constructeur à proposer un téléviseur OLED au format 48 pouces. On trouve notamment le LG OLED48CX ou encore le Philips 48OLED935 pour cette collection 2020, mais ce Sony est le premier que nous testons. Comme nous l’indiquions en préambule, ce format 48 pouces présente un intérêt particulier pour nous puisqu’il peut se loger dans « la niche » de notre meuble Hi-Fi. Avec son encombrement de 107 cm de large et son poids contenu de 14 kg sans le pied (17,6 kg avec), nous avons même pu le fixer à un bras articulé. Une solution idéale pour améliorer encore l’expérience, car si l’OLED offre des angles de vision parfaits sur le papier, le revêtement brillant des dalles reste une contrainte en fonction de son exposition aux lumières parasites.
À l’image de la gamme AG9 (lire notre test du Sony KD-65AG9), digne représentant des modèles haut de gamme de 2019 chez Sony, la finition du A9 est impeccable. Avec des bords fins, un bandeau de chrome dans le bas de la dalle et un logo Sony à peine visible.
Il reprend le même pied central que son aîné. Celui-ci est esthétiquement réussi, robuste et très discret également. La contre partie c’est qu’il positionne le bas de la dalle à quelques millimètres du meuble. Oubliez donc la barre de son dans cette configuration. La chose n’était d’ailleurs pas très grave dans le cas de l’AG9 avec son système Acoustic Surface déjà plutôt efficace. Mais dans le cas du 48A9, le système audio est moins étoffé. Il ne compte désormais plus qu’un seul caisson de basse (5 watts) et « seulement » deux actionneurs faisant vibrer la dalle pour diffuser le son offrant une puissance de 2 x 10 watts. La directivité du son est nettement moins perceptible – d’autant qu’elle ne l’était réellement qu’à partir des modèles 65 et 75 pouces selon nous.
Pour en finir avec le tour du propriétaire, sachez que la connectique est intégrée du côté gauche du téléviseur (lorsqu’on le regarde de face) et, comme nous le disions en préambule, il n’intègre pas de port HDMI 2.1. Le flux 4K se limitera donc à une fréquence de 60 Hz : pas de 4K 120 Hz et pas de VRR non plus. Comme (très) souvent chez Sony, la gestion des câbles est idéale puisque le constructeur prévoit des caches aussi bien au dos du téléviseur que sur l’arrière du pied.
De son côté, la télécommande reprend la finition façon métal des modèles haut de gamme. C’est très propre et complet, avec l’intégration du micro, compatible avec les commandes vocales de Google Assistant. En revanche, pas de rétroéclairage ici… et on le regrette. Rappelons tout de même que ce 48 pouces est facturé 1800 euros.
Concernant la fluidité du système, les menus d’Android TV ou encore les options de réglages de ce modèle OLED, il n’est plus vraiment utile de nous répéter. Le constructeur a fait un excellent travail pour offrir tout ce qu’il faut à ses utilisateurs. Non seulement les options sont nombreuses, mais tout est vraiment bien détaillé. Nous sommes fan de cette interface depuis que Sony l’a déployé sur ses modèles et c’est même, selon nous, l’une des meilleures moutures d’Android TV et cela à tout point de vue.
L’OLED made by Sony
Nous irons très vite sur la qualité de l’image et du son. Du côté de l’audio d’abord, comme nous le disions, le système Acoustic Surface est moins complet que sur les grands modèles. Moins de voies, moins de puissance et un effet de spatialisation et de directivité désormais quasiment plus perceptible. Toutefois, l’équilibre reste bon sur l’essentiel des programmes visionnés. Les voix ne sont pas écrasées dans la dynamique des effets spéciaux.
D’ailleurs, pour limiter encore les risques d’obtenir ce genre de rendu trop chargé et très désagréable, Sony prévoit de nombreux modes audio que sont Standard, Dialogue, cinéma, musique, musique, sport et même Dolby Audio. En d’autres termes, si l’idée n’est pas de vous en mettre plein les oreilles, le système audio du téléviseur est même assez bon pour un téléviseur de cette taille.
À l’occasion du test de ce A9, nous avons accepté la proposition de Sony qui consistait à y ajouter une barre de son 3.1 Sony HT-G700. Celle-ci s’est trouvée aussi une place idéale sous le téléviseur. Celle-ci est livrée avec un caisson de basses et revendique une compatibilité Dolby Atmos et DTS:X. Attention, elle ne dispose d’aucun haut-parleur sur sa partie supérieure. Les trois haut-parleurs sont orientés vers l’avant et, malgré le cocktail de technologie Sony Vertical Surround Engine et S-Force Pro Front Surround, l’effet de spatialisation reste modeste. En revanche, la qualité audio est bonne, le rendu détaillé et précis et le renfort du caisson de basses très appréciable. Mais passons, nous ne sommes pas dans le test de cette barre de son, vendue tout de même 500 euros.
Concernant la qualité d’image, le feeling est excellent ! Le bras articulé sur lequel est installé le téléviseur permet de définitivement résoudre nos problèmes de reflets parasites liés à la lumière ambiante de la pièce. Et c’est heureux, car cette dalle nous semble légèrement moins lumineuse que ce à quoi Sony nous a habitués.
En revanche, ce qui ne change pas, ce sont les performances du processeur X1 Ultimate. Quel que soit le contenu, la production est excellente. L’upscalling des sources de moindre définition ou les sources dégradées est toujours aussi propres et, du fait de la densité de pixels sur cette dalle 48 pouces Ultra HD, l’impression de piqué est très bonne. Bref, il est très difficile de prendre cette dalle en défaut, si ce n’est là encore sur l’aspect luminosité, mais nous verrons bien ce que cela donne du côté des mesures.
Une télé moins optimisée pour les consoles next-gen
Avant de parler des mesures de colorimétrie, faisons un petit aparté du côté des jeux vidéos. Alors que son format 48 pouces en fait un modèle au top pour cet usage, l’absence du HDMI 2.1 va forcément entraver le succès potentiel de ce téléviseur au sein de cette clientèle technophile que sont les joueurs. Du coup, nous ne nous attarderons pas trop non plus sur ce point. Comme sur les précédents modèles, même si ce A9 se limite à du HDMI 2.0b, son électronique intelligente désactive automatiquement certains traitements de l’image sitôt qu’on y branche une console, par exemple. L’objectif est de réduire le temps de latence entre le moment où la prise reçoit le signal et celui où la dalle l’affiche. Celui-ci correspond à l’input lag que vous trouvez ci-dessus et que nous avons donc relevé à 18,2 ms.
Sans être un record, c’est très bon et surtout bien suffisant pour ne pas être perturbé pendant ses parties. D’autant que le temps de latence d’une dalle OLED est (quasi nul), ce qui permettra là encore d’attendre le meilleur, en tout cas sur des consoles et jeux en 60 ips. Cela n’exclut donc pas les Xbox Series X et PlayStation 5, mais la montée en fréquence et donc en fluidité et réactivité pour vous ne sera pas pleinement exploitable sur ce téléviseur.
C’est d’ailleurs le point de vue officiel de Sony qui évoque le delta de performance entre du Full HD à 30 ips et de la 4K à 60 ips. Un point de vue qui se tient, l’écart sera en effet perceptible, et peut être que seuls quelques joueurs plus pointus, jouant à des titres « rapides » verront la différence entre le 4k@60hz et 4K@120hz. Mais à l’heure où LG fait beaucoup parler de lui avec ses gammes BX et CX, a des tarifs très compétitifs, voire moins chers, Sony devra convaincre. Nul doute que certains miseront sur la fiabilité et le rendu de l’image de ce téléviseur du constructeur japonais.
Nos mesures
Voilà un autre point sur lequel il ne sera pas utile de s’attarder, aussi important soit-il : la calibration de cette dalle. Et pour cause, que ce soit en HDR ou en SDR, sur les espaces colorimétriques DCI P3 et REC.709, la colorimétrie s’avère tout simplement très bonne, voire parfaite en mode HDR ! Ci-dessus les résultats en mode cinéma montrent que les couleurs sont très justes. En revanche, Sony a visiblement calibré assez étrangement son point blanc, avec des mesures d’échelle de gris qui ne sont pas fantastiques. Les courbes tirent vers légèrement vers le bleu et le rouge tandis que l’autre composante, le vert est très nettement en retrait.
Ce qui vaut aussi pour le mode expert – rappelons que Sony a fait le choix de ne pas intégrer de mode film maker – qui reprend exactement la même calibration. Les mesures d’échelle de gris s’envolent, mais on peut noter dans les différents graphiques que la production des couleurs est très juste. Sans surprise, la couverture de l’espace colorimétrique REC.709 est de 100%. La température moyenne est relevée à 6600K, ce qui n’est pas si loin des 6500K de référence. Les Delta E 2000 moyens sont quant à eux mesurés 4 environ aussi bien en mode Cinéma et en mode expert. La calibration étant visiblement très proche dans ces deux modes et ce sont alors les options de traitements de l’image (compensation de mouvement, etc) qui changent.
Les mesures en mode Cinéma HDR et Expert HDR sont également très proches excellentes – ci-dessus, le mode Expert. Rien a redire, avec un Delta E 2000 moyen de 2.83. Idem dans la gestion de la luminosité comme l’attestent nos mesures EOTF et luminance. Les mesures suivent vraiment très bien les courbes de référence. De manière désormais assez classique aussi, la couverture DCI-P3 est excellente, avec un 98% environ mesuré, et près de 73 % pour l’espace BT.2020 ce qui également dans la moyenne.
En revanche, nos impressions sont confirmés par les mesures, le Sony KD-48A9 est un peu léger en matière de luminosité. Nous avons mesuré un pic de luminosité à 590 cd/m² Et, comme toujours cette puissance lumineuse s’effondre à moins de 140 cd/m² lorsque la mire de test occupe toute la surface de la dalle. Aujourd’hui, ces valeurs de pic dépassent régulièrement les 700 cd/m², certes sur des modèles de plus grande taille, mais pas nécessairement plus chers.
Le point sur le marquage : explications et conseils
Bon nombre de personnes se posent des questions quant au phénomène de marquage des écrans OLED. Nous avons déjà indiqué sur d’autres tests que les marques appliquent différents procédés pour réduire les risques. Chez Sony cela passe par différents processus automatiques. Le premier consiste en un rafraîchissement léger de la dalle et cela tous les soirs, ou en tout cas, pendant une longue phase de veille. Une opération qui est invisible pour l’utilisateur puisque ce même traitement ne s’applique pas si la télé est allumée. C’est pourquoi nous avons déjà écrit qu’il ne faut pas brancher son téléviseur sur un bloc multiprise avec un interrupteur et l’éteindre par souci d’économie d’énergie. Ces modèles consomment désormais très peu en veille profonde. Si ce n’est pas le cas de vos autres appareils, alors, isolé électriquement le KD-48A9.
Ensuite, il y a un procédé qui consiste à faire du décalage de pixels sur la dalle. Ainsi, les images fixes qui sont sujettes à provoquer le marquage ne sont plus réellement totalement fixes à l’échelle de l’électronique de la dalle et le risque est réduit de la sorte. Troisième point, il y a l’abaissement de la luminosité dans les portions de l’image qui contiennent un logo fixe, comme c’est aujourd’hui le cas pour beaucoup de chaînes de télé. L’électronique identifie la chose et atténue automatiquement la luminosité. Nous sommes assez peu consommateurs de programme TV linéaire, impliquant ce genre de chaînes, mais sur le peu que nous ayons vu, cet abaissement de luminosité, s’il a eu lieu, ne nous a pas marqués – jeux de mots !
Enfin, le nettoyage en profondeur. Après plusieurs milliers d’heures (Sony nous indique que cela varie entre 4000 et 5000 heures), l’électronique lance une procédure plus longue et plus importante de maintenance. À l’usage, ce procédé serait déclenché environ 1 fois par an.
Et c’est d’ailleurs un processus qu’il est possible de déclencher soi-même, via une option très facilement accessible. Sony indique d’ailleurs bien qu’il ne faut pas le faire plus d’une fois par an et, bien sûr, seulement si vous percevez un souci de marquage.
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Pour ma part je l’ai acheté pour le processeur - notamment pour le upscale du 1080i et autres - par rapport au LG même s’il coûtait 250 euros de plus au prix le plus bas (1550 vs 1300) et je ne suis pas du tout déçu, l’image (comme le téléviseur) est tout bonnement magnifique. Je n’imaginais pas la luminosité si basse en test vu qu’en réalité si j’éteins la lumière je suis presque ébloui selon le contenu HDR. Pour le jeu je pense qu’il y a beaucoup d’overhype sur des technologies qui apportent un confort certes mais qui ne changeront pas grand chose pour le joueur moyen surtout sur consoles. N’importe quelle TV actuelle suffit pour le jeu vidéo, j’ai un vieux plasma et je ne remarque absolument aucun problème de fluidité, de tearing ou de retard dans les jeux et de même sur un LCD relativement vieux et entrée de gamme...et ce même en mode cinéma en faisant l’impasse sur tout mode « jeu » qui ont la fâcheuse tendance de rendre l’image dégueulasse pour des bénéfices imperceptibles dans le jeu solo ou casual. En vrai le regard accommodé tellement vite que sur mon écran 240Hz je ressens au mieux un coté plus nerveux sur quelques FPS comme Bioshock Infinite mais concrètement ça n’aide en rien a l’interpolation - don’t un cerveau bien formé moyen est capable - et repasser sur une antiquité à 60 FPS ne transforme pas vraiment l’expérience, en 5 minutes les yeux changent de paradigme.
Android 9 🤭🤣🤣🤣
Plutôt pour une chambre ou un petit salon alors dommage pour le 2.1... Gamme 2021…?
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