Depuis plusieurs années, le constructeur chinois TCL, plutôt connu pour ses téléviseurs LCD mini LED au rapport qualité / prix imbattable, commercialise également des smartphones.
Toutefois, contrairement à de nombreuses marques, TCL se focalise sur le marché d’entrée de gamme, avec des modèles vendus la plupart du temps entre 80 et 200 €.
Bien sûr, dans ces conditions, il ne faut pas s’attendre à bénéficier d’un écran OLED, d’un processeur hyper véloce ou de fonctions photo avancées gavées d’IA. Ces smartphones peuvent toutefois convenir à de nombreux utilisateurs, qui ont des besoins basiques.
Le TCL 50 Pro NXTPaper a été lancé quelques mois après les quatre autres version de la gamme 50, dont le TCL 50 5G que nous avons testé ici. Comme nous allons le voir, son équipement est globalement modeste, à l’exception de son écran LCD, particulièrement original. En effet, une touche permet de faire basculer l’affichage en noir et blanc, avec un rendu visuel proche de celui d’une liseuse.
Proposé aujourd’hui à 300 €, alors qu’il a été lancé à 350 €, le TCL 50 Pro NXTPaper est donc légèrement moins cher que le Samsung Galaxy A25 (319 €). Il s’agit d’un modèle « haut de gamme de l’entrée de gamme » ou « entrée de gamme du milieu de gamme ». Quels sont ses atouts et ses faiblesses ? C’est ce que nous allons voir.
Fiche technique
Modèle | TCL 50 Pro NXTPaper |
---|---|
Dimensions | 75,5 mm x 167,6 mm x 7,99 mm |
Interface constructeur | TCL UI |
Taille de l’écran | 6,8 pouces |
Définition | 2460 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 396 ppp |
Technologie | LCD |
SoC | Mediatek Dimensity 6300 |
Puce graphique | Mali-G57 MC2 |
Stockage interne | 512 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 108 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 1080p @ 30 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | latéral |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5010 mAh |
Poids | 196 g |
Couleurs | Bleu, Gris |
Fiche produit |
Design : cinq finitions et touche NXTPaper
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le TCL 50 Pro NXTPaper a été conçu avec le souci de plaire au plus grand nombre. En effet, il est proposé en cinq coloris, avec deux types de finition dorsale.
La première, fibre de basalte, est disponible en noir (Moon Gray) ou en blanc (Alps White). Elle offre un aspect sophistiqué, subtilement organique, mat et marbré.
Les trois autres coloris, Midnight Blue, Pale Gold et Rosy Purple, bénéficient quant à eux d’une finition en fibre de verre, avec un aspect plus brillant, et avec – pour chaque coloris – un motif différent (en losange pour le modèle rose ou en arc de cercle pour la version bleue).
Le modèle que TCL nous a fourni pour ce test, Moon Gray, s’avère particulièrement séduisant, avec son aspect finement texturé, doux et chaleureux au toucher. Il a de plus l’avantage de ne pas retenir les traces de doigts. Seul petit bémol, le poinçon placé dans l’écran afin d’abriter le capteur photo frontal est quelque peu imposant !
Le smartphone arbore un grand format (16,8 x 7,5 x 0,8 cm), pour un poids de 196 grammes. Ses bords sont arrondis et son dos est flanqué d’un énorme bloc optique, rond, avec les trois objectifs qui dépassent, un peu à l’image de certains smartphones proposés par Honor, Xiaomi ou encore Realme.
Et si la prise en main du smartphone peut s’avérer délicate pour les petites mains, la touche de démarrage, qui fait aussi office de lecteur d’empreintes digitales latéral, tombe parfaitement sous le pouce. Lors de nos tests, ce dernier s’est montré rapide et efficace.
Notons qu’il est également possible d’utiliser la reconnaissance du visage pour un déverrouillage le smartphone encore plus rapidement. Sous la touche de démarrage se trouve la principale originalité du TCL 50 Pro NXTPaper : la touche NXTPaper, qui est en fait un interrupteur (voir section sur l’affichage).
Pour le reste, aucune résistance à l’eau ou à la poussière n’est annoncée. Attention donc si on est maladroit (ou malchanceux !). De même, l’écran n’est pas protégé par un revêtement de type Gorilla Glass. L’ajout d’un film ou d’une coque de protection nous semble donc sage.
Écran : LCD, certes, mais mat et bien calibré !
La principale originalité du TCL 50 Pro NXTPaper réside dans son écran LCD, qui délivre un affichage très particulier. En effet, ce dernier a la particularité d’exploiter une dalle mate.
Les images affichées sont donc totalement dénuées du moindre reflet, contrairement à celles délivrées par les écrans OLED des autres smartphones de milieu / haut de gamme. Toutefois, convenons que l’aspect brillant de l’écran d’un smartphone de 6,8 pouces n’est pas aussi gênant que sur une TV de 55 pouces ou plus !
Toujours est-il que cela permet d’obtenir un rendu visuel très agréable, avec des noirs plutôt satisfaisants (pour un écran LCD) et de belles couleurs. Toutefois, celles-ci n’ont pas la brillance qui fait le charme de la technologie OLED lorsqu’il s’agit de regarder des vidéos.
Et pourtant, il suffit de regarder un film depuis n’importe quel service de streaming vidéo pour se rendre compte que l’écran du TCL 50 Pro NXTPaper délivre une image de qualité.
Le grand écran (6,8 pouces) supporte une définition FHD+ (2460 x 1080 pixels), en 120 Hz au maximum. Bien sûr, pour optimiser l’autonomie de la batterie, il est possible de basculer en mode 60 Hz.
Par défaut, l’affichage du smartphone fonctionne en mode Intelligent (60 Hz ou 120 Hz selon l’application en cours d’utilisation).
Contrairement aux smartphones haut de gamme, la technologie LTPO n’est pas supportée. Rappelons que celle-ci permet au mode Intelligent (ou Adaptatif) de faire varier la fréquence de façon beaucoup plus fine.
En ce qui concerne les performances, TCL annonce une luminosité maximale de 550 nits, avec un taux de contraste de 1500 :1. Et il s’avère que les mesures que nous avons réalisées montrent que ces valeurs sont quasiment respectées.
En effet, nous avons mesuré une luminosité maximale de 570 nits, aussi bien en mode SDR qu’en HDR. Le taux de contraste, quant à lui, a été mesuré à 1367 :1, ce qui est valeur assez élevée pour la technologie LCD (ce résultat s’avère bien sûr très inférieur au taux de contraste quasi illimité observé sur un écran OLED).
Dans l’absolu, ce niveau de luminosité s’avère plutôt bas, par rapport à celle mesurée sur la plupart des smartphones récents dotés d’un écran OLED (930 nits par exemple sur le Samsung Galaxy A25, ou 1000 nits sur le Nothing Phone 2a).
Et si cela peut laisser croire que la lisibilité en plein soleil pourrait être délicate, il faut reconnaître que l’aspect mat de la dalle corrige en partie ce problème, que l’on peut avoir avec des smartphones dotés d’un écran OLED. Finalement, ce niveau de luminosité n’est pas vraiment pénalisant.
Du point de vue de la fidélité des couleurs, l’écran du TCL 50 Pro NXTPaper se montre aussi performant en mode SDR (DeltaE moyen de 2,29 dans le mode Saturé, avec une température des couleurs en mode Chaud) qu’en HDR (DeltaE moyen de 6,64).
D’autre part, nous avons pu vérifier que l’écran est en mesure de reproduire 140 % de l’espace colorimétrique BT 709, 94% du DCI-P3 et 63 % du BT 2020. Enfin, nous avons pu obtenir une colorimétrie assez neutre (température des couleurs de 6274 K), en utilisant le profil d’affichage Saturé, avec le réglage Chaud.
Le meilleur smartphone pour lire ?
Comme nous l’avons déjà indiqué, le TCL 50 Pro NXTPaper se distingue de tous ses concurrents par sa touche – ou plutôt son interrupteur ! – NXTPaper, placée sous le lecteur d’empreintes digitales.
Ce dernier permet de faire basculer l’affichage en noir et blanc (dans un mode appelé Max Ink par TCL), qui offre un rendu digne d’une liseuse, qui exploite la technologie e-ink.
L’intérêt est d’offrir, aux passionnés de lecture, la possibilité de parcourir ses sites préférés ou de se plonger dans sa bibliothèque de livres électroniques, pendant de longues périodes, le soir avant de s’endormir ou dans les transports, tout en préservant les yeux de la moindre fatigue oculaire.
La qualité d’affichage est-elle vraiment à la hauteur de la technologie e-ink d’une véritable liseuse, comme la Kindle ? Presque ! Force est de constater que l’affichage mat monochrome offre un rendu visuel très proche du périphérique vedette d’Amazon.
On retrouve également la possibilité de tourner les pages en cliquant sur les bords de l’écran ou d’obtenir la définition d’un mot en le sélectionnant. Le TCL 50 Pro NXTPaper a donc l’avantage d’offrir donc à la fois la richesse d’un smartphone sous d’Android et la praticité d’une liseuse. Du coup, il n’est plus nécessaire de s’encombrer dans second appareil dans son sac lorsqu’on aime lire très régulièrement.
Logiciel : un mode Max Ink original et très peu énergivore
Le TCL 50 Pro NXT Paper fonctionne sous Android 14. Le constructeur annonce garantir les mises à jour de sécurité et de système d’exploitation jusqu’en mars 2029. Ainsi, le passage à Android 15 devrait avoir lieu dans le premier trimestre de 2025, puis à Android 16 en 2027.
Encore une fois, le principal intérêt du smartphone réside dans sa touche NXTPaper, qui – lorsqu’elle est utilisée – propose trois modes de fonctionnement.
Le premier mode, appelé Max Ink, est censé procurer une énorme autonomie, grâce à l’affichage monochrome et – surtout – grâce au fait que le smartphone modifie l’interface utilisateur, afin de limiter l’accès à une poignée d’applications : le répertoire, les SMS, les appels téléphoniques, l’agenda, la calculatrice et l’horloge, pour régler des alarmes.
À ces accessoires s’ajoute Google Play Livres, pour acheter des livres ou accéder à sa bibliothèque. On a également la possibilité d’ajouter deux autres applications, que l’on estime indispensables, comme Gmail, Maps ou son réseau social préféré, comme Whatsapp.
Ainsi, on n’est pas dérangé, lorsqu’on lit, par les notifications des autres applications. Les paramètres sont eux aussi limités au strict minimum. Par exemple, le seul réglage possible relatif à l’affichage est celui qui permet d’opter pour une luminosité fixe ou variable (en fonction de l’éclairage ambiant).
Le deuxième mode, appelé Papier à encre, se contente de faire basculer l’affichage en mode monochrome. Toutes les applications que l’on a installé sous Android sont accessibles, avec l’interface Android traditionnelle. Le smartphone peut donc être utilisé donc tout à fait normalement.
Le troisième et dernier mode, appelé Papier couleur, délivre une sorte d’affichage alternatif au mode « normal », avec un affichage qui utilise des couleurs pastel, plus douces. Ce mode est recommandé par TCL pour lire des BD / manga.
Précisons enfin que si on n’utilise que le mode Max Ink (car les deux autres nous semblent bien anecdotiques, pour ne pas dire inutiles !), on peut faire en sorte qu’il soit celui qui s’active directement dès qu’on actionne la touche NXTPaper.
Performances : ok, mais il ne faut trop lui en demander !
Compte tenu de son prix, relativement abordable, il était impensable de bénéficier des hautes performances d’une puce comme le Snapdragon 8 Elite de Qualcomm. Le TCL 50 Pro NXTPaper embarque donc le processeur Mediatek Dimensity 6300, avec 8 Go de mémoire (+ 8 Go de mémoire virtuelle).
Le bon point, en revanche, réside dans la grande capacité de stockage qu’il offre : pas moins de 512 Go, avec – cela peut constituer un gros avantage pour certains – la possibilité d’installer une carte mémoire microSD de 2 To maximum.
Le processeur de Mediatek est un modèle à 8 cœurs : 2 cœurs performants Cortex A76 (fréquence de 2,4 GHz) et 6 cœurs Cortex A55 (fréquence de 2.0 GHz).
Ce dernier ne brille pas vraiment pas ses performances. En effet, si on regarde en détail les résultats des différents benchmarks, on constate qu’il s’avère nettement moins véloce que la puce Samsung Exynos 1280 présente au sein du Samsung Galaxy A25, lancé en début d’année.
En fait, le Dimensity 6300 offre des performances quasiment équivalentes à celles du processeur Mediatek Helio G99 que l’on trouve par exemple dans le Samsung A16, alors que ce dernier est vendu 199 €.
Précisons toutefois que les performances du smartphone suffisent dans le cadre d’une utilisation basique de tous les jours et que ses limitations sont surtout visibles si on tente de jouer à certains jeux sophistiqués en 3D, comme Genshin Impact ou Fortnite.
Par exemple, ce dernier ne permet de jouer qu’avec 30 images par seconde au maximum, et ce dans la plus basse qualité graphique. Autant dire que la jouabilité est minimale. Autant se limiter à des jeux en 3D un peu moins exigeants, comme Nintendo Mario Kart, ou en 2D, comme Mortal Kombat, pour bénéficier d’une expérience ludique plus satisfaisante.
Photos : un capteur de 108 mégapixels efficace
A l’instar des smartphones de cette gamme de prix, le TCL 50 Pro NXTPaper est équipé de trois objectifs dorsaux :
- grand-angle de 108 Mpx (f/1,8),
- ultra grand-angle de 8 Mpx (f/2,2),
- macro de 2 Mpx (f/2,4).
Précisons qu’aucun d’entre eux n’est doté d’un dispositif de stabilisation optique. Autant dire qu’il est impératif de garder le smartphone le plus immobile possible pour éviter les photos floues.
On peut aussi préciser que si, parfois, les clichés semblent des plus satisfaisants lorsqu’on les regarde à l’écran d’un smartphone, il suffit de les visionner sur un grand écran pour constater une précision approximative, qui les rend beaucoup moins séduisants.
Grand-angle
L’objectif principal du smartphone, équivalent à un grand angle, est associé à un capteur de 108 mégapixels. Par défaut, il capture des images en 12 mégapixels (4000 x 3000 pixels).
Un mode 108 MP sait toutefois capturer des clichés en pleine définition, ce qui permet – ensuite – d’effectuer, si besoin, des recadrages (sur PC ou en utilisant les outils de retouche du smartphone).
Dans l’ensemble, le capteur principal réalise des clichés de bonne qualité, en plein jour. La précision est au rendez-vous et les couleurs réalistes.
De nuit, le capteur principal s’en sort plutôt bien, grâce à la technologie Pixel Binning, qui permet de combiner 4 pixels afin de créer une sorte de super pixel, qui engrange quatre fois plus de lumière. Résultat, les clichés s’avèrent satisfaisants, pour peu que quelques sources lumineuses se trouvent à proximité.
Certes, la colorimétrie est parfois complètement faussée par rapport à la réalité. Mais, au moins, les détails sont présents et il est toujours possible – après coup – de retoucher les couleurs.
Zoom
En l’absence de téléobjectif, il n’est pas possible d’exploiter un zoom optique pour se rapprocher de son sujet. On a néanmoins la possibilité d’utiliser un zoom numérique qui vient grossir une zone prise avec le capteur principal de 108 Mpx.
Et comme TCL sait pertinemment qu’un tel zoom doit être utilisé avec parcimonie (car plus le zoom numérique est élevé, plus la qualité des images est dégradée), le constructeur limite le facteur de grossissement à 3x dans l’interface du module photo (on peut toutefois le pousser en mode 10x au maximum).
Et force est de constater qu’il est préférable, en effet, de se limiter à un zoom 2x ou 3x. Si les clichés obtenus s’avèrent satisfaisants, il suffit d’utiliser un zoom numérique un peu plus fort, 5x par exemple, pour se rendre compte que la qualité des photos générées se dégrade.
Ultra grand-angle
Le deuxième objectif du TCL 50 Pro NXTPaper est équivalent à un ultra grand angle, doté d’un capteur de 8 mégapixels. De jour, il génère des clichés globalement moins bien définis qu’avec le capteur principal, avec – souvent – des bords d’image déformés ou flous. Il peut néanmoins dépanner pour capturer une scène très large. De nuit, le résultat erst baveux, mal défini, pas très exploitable.
Macro
Enfin, le dernier capteur est quelque peu anecdotique. Il permet de capturer des photos en mode macro, avec une définition – très modeste – de 2 mégapixels (1600 x 1200 pixels). Malgré cela, nous avons pu réaliser des gros plans assez convaincants, pour peu que le sujet photographié fût parfaitement immobile.
Mode portrait et selfie
Les images capturées par le mode Portrait du capteur dorsal principal ont une définition de 8 mégapixels (3264 x 2448 pixels).
Il en va de même pour les selfies générés par le capteur frontal de 32 mégapixels. Dans les deux cas, les résultats sont concluants.
On note que les selfies réalisés en mode Portrait ont un rendu légèrement différent, plus contrasté, trop contrasté ! Pire, il détoure le sujet à la serpe, gommant au passage un grand nombre de détails sur les contours.
De nuit, la qualité s’avère moins satisfaisante. Elle demeure correcte si on regarde les photos sur le petit écran.
Petite originalité, TCL a intégré une option appelée NXTPaper Image au module photo. Elle met à disposition plusieurs filtres, qui permettent de modifier l’aspect visuel des photos capturées (couleurs plus chaudes ou plus froides, etc.).
Terminons en précisant que les vidéos ne peuvent pas être réalisées en 4K, avec 60 images par seconde. On en est très loin même, puisqu’on est limités au mode Full HD, avec seulement 30 images par seconde. Le TCL 50 Pro NXTPaper ne sera donc pas le meilleur compagnon des réalisateurs en herbe.
Autonomie : excellente, en mode monochrome seulement…
Le TCL 50 Pro NXTPaper embarque une batterie de capacité de 5010 mAh. Celle-ci permet au smartphone de fonctionner une journée loin d’une prise électrique.
Nous avons réalisé des tests d’autonomie en streaming vidéo, tout d’abord dans le mode d’affichage Intelligent (fréquence de 60 ou 120 Hz selon l’application en cours), et avec une luminosité ajustée à 300 nits.
La batterie s’est alors déchargée à hauteur de 51 %, après avoir lu deux fois un film de 2 h 30 min en Wi-Fi (sur Netflix). Cela permet d’envisager une autonomie totale, avec une batterie pleinement chargée, d’environ 10 heures, ce qui n’est pas vraiment bouleversant !
Nous avons donc refait le test, en mode 60 Hz (toujours 300 nits). Et la baisse du niveau de la batterie a été légèrement moins importante : 21 %. C’est un peu mieux, puisqu’on peut tabler sur une autonomie totale de presque 12 heures. Ce résultat demeure correct, sans plus.
En fait, le constructeur ne communique que sur l’autonomie du smartphone lorsqu’il se trouve dans le mode Max Ink. Et celle-ci pourrait atteindre 7 jours (voire même 26 jours en mode veille).
Recharge « rapide »
La recharge du smartphone s’effectue avec le chargeur qui accompagne le smartphone, qui a une puissance de 33 W. La recharge n’est donc pas si rapide que ça.
En pratique, si la batterie est totalement déchargée, elle retrouve 30 % de sa capacité initiale après 15 minutes de charge. Puis, son niveau remonte à 53 % après une demi-heure et à 77 % au bout de 45 minutes. La recharge n’est toujours pas totale au bout d’une heure (94 %).
Bien sûr, compte tenu du prix du smartphone, la recharge sans fil n’est pas d’actualité.
Audio : avec un casque filaire ou sans fil, mais avec un casque !
Le TCL 50 Pro NXTPaper est doté de deux haut-parleurs, pour une restitution audio en stéréo. Malheureusement, leur qualité s’avère des plus moyennes. Le son est trop peu chargé en basses.
Le smartphone délivre donc une qualité plutôt médiocre, qui se fait ressentir surtout si on désire écouter de la musique sans casque, avec un son criard lorsqu’on pousse un peu le volume.
Pour les vidéos ou les jeux, les haut-parleurs peuvent faire illusion, même si le volume sonore s’avère quelque peu limité. Autant donc profiter de la présence de la prise casque.
Réseau et communication
Le TCL 50 Pro NXTPaper est compatible avec le réseau 5G. Il peut supporter une carte SIM physique, ainsi qu’une eSIM. Un second emplacement permet d’accueillir une carte mémoire au format microSD. Les technologies Wi-Fi 5 (ac), Bluetooth 5.3 et NFC sont également de la partie.
Prix et disponibilité
Le constructeur ne propose qu’une version du smartphone. Doté de 512 Go d’espace de stockage et de 8 Go de mémoire, il est aujourd’hui disponible à 299,99 € (son prix de lancement était 349 €).
Le TCL 50 Pro NXTPaper est donc à peine moins cher qu’un Samsung Galaxy A25 5G. Rappelons en effet que ce dernier est vendu 319 € (mais avec seulement 128 Go d’espace de stockage, non extensible).
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