Tesla : voici la nouvelle technologie qui permet d’éviter les accidents

 
Tesla vient de conclure un contrat important avec une entreprise américaine spécialisée dans la sécurité routière. Dans la pratique, les voitures électriques de la firme d’Elon Musk seront encore plus sûres en cas de problème sur la route, grâce à deux nouvelles fonctionnalités.
Tesla Model S accidenté par AXA, pour illustration
Tesla Model S accidenté par AXA, pour illustration

Dans certaines régions du monde, et notamment en Europe, les Tesla, comme de nombreuses autres voitures, sont équipées du système d’appel d’urgence qui appelle automatiquement les secours en cas d’accident. Il est aussi possible de l’activer manuellement pour demander de l’aide en cas de nécessité. Une fonction comparable à celle introduite par Apple sur ses iPhone et Watch mais qui pose des problèmes de fiabilité.

La firme d’Elon Musk va encore un peu plus loin dans la sécurité de ses véhicules, avec l’intégration de la technologie H.E.L.P. (Hazard Enhanced Location Protocol ou Protocole amélioré de localisation en cas de danger). L’entreprise ESS, à l’origine de cette technologie, annonce, par l’intermédiaire d’un communiqué de presse, que les voitures électriques de Tesla recevront une mise à jour logicielle pour intégrer cette nouvelle fonctionnalité. Pour le moment, seules sont concernées les Tesla en Amérique du Nord.

Deux nouvelles fonctionnalités pour éviter les accidents

L’objectif est de mieux protéger les voitures en cas d’accident, ou simplement celles garées sur le bord de la route, sur la bande d’arrêt d’urgence, en cas de problème. Dans la pratique, cette nouvelle technologie ajoute deux fonctionnalités aux voitures qui en sont équipées. La première, c’est le fait de faire très rapidement clignoter les feux de détresse (warning) afin d’être beaucoup plus visible auprès d’autres usagers de la route.

La seconde, c’est l’envoi, par l’intermédiaire du réseau cellulaire, d’un avertissement auprès d’autres conducteurs qui sont dans la zone. Dans le détail, le système H.E.L.P. utilise la connexion cellulaire (3G, 4G ou 5G) de la voiture pour envoyer les informations de localisation sur le cloud. Elles sont ensuite transmises aux plateformes des constructeurs automobiles ou des applications GPS afin d’afficher l’alerte sur l’écran de la voiture ou du smartphone.

L’alerte peut être donnée manuellement par le conducteur, ou automatiquement, en cas d’accident, de pneu crevé, ou tout autre évènement choisi par le constructeur qui implémente la technologie. Ainsi, l’entreprise américaine ESS prend l’exemple d’une alerte qui pourrait être transmise aux conducteurs aux alentours si la voiture désactive la conduite autonome et s’arrête automatiquement lorsqu’elle perçoit que le conducteur n’est plus conscient.

Un système complémentaire à l’Autopilot de Tesla

Une situation qui peut, en effet, avoir lieu lors de l’activation de l’Autopilot dans une Tesla. Si le conducteur ne réagit plus avec la voiture (ses mains ne sont plus sur le volant ou la caméra détecte que les yeux sont fermés par exemple), l’Autopilot va finir par activer les feux de détresse et freiner jusqu’à ce que la voiture soit totalement à l’arrêt.

On attend désormais une communication officielle de la part de Tesla pour détailler les conditions de déploiement de cette nouvelle fonctionnalité. Nul doute qu’elle réduira encore plus le risque d’accident dans une Tesla, comme le font déjà les différentes aides à la conduite reliées à l’Autopilot.

Pour aller plus loin
Tesla Autopilot : 40 accidents évités chaque jour, mais bien plus dans la pratique


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