J’ai roulé 10 000 km en Tesla Model Y : mon avis sur la voiture électrique la plus vendue au monde

Les pour... et les contre

 
Livré en novembre dernier de ma Tesla Model Y Propulsion, me voici arrivée à l’étape des 10 000 km. Suis-je toujours aussi content de ma nouvelle voiture ? Qu’est-ce que j’aime et que je déteste dans cette voiture ? Voici mon avis !

Qu’est-ce qu’on entend parler du Tesla Model Y depuis quelques mois… Déjà parce qu’avec sa version Propulsion, son prix a drastiquement chuté. Ensuite parce que son prix a encore plus chuté avec la politique tarifaire instable de Tesla. Et puis parce que le début de l’année 2023, c’est aussi le véhicule le plus vendu au monde. Et pas que chez les électriques hein, toutes motorisations confondues ! J’aime à penser que j’ai reçu ma voiture avant que ce soit le cas, et que « les autres » n’ont fait que suivre… Mais la réalité, c’est que j’y ai contribué comme tout le monde (qui roule en TMY) !

D’où le « oh là là, qu’est-ce qu’on en voit maintenant ! », ritournelle qu’on entend dès qu’on parle de sa voiture avec un ami ou la famille. Parce que oui, je fais partie de ces acheteurs de Model Y Propulsion (les premiers ‘malheureusement’, ceux qui l’ont payé au prix fort, on y reviendra plus tard). Et le mien est blanc. Ah oui parce que le « …et surtout en blanc ! » n’est jamais très loin dans la bouche de vos proches.

Et me voilà désormais arrivé aux 10 000 km à son volant. Alors est-ce que j’en suis content ? Qu’est-ce qui me plaît ou que je déteste à son volant ? Il me semble que ce point d’étape est intéressant pour ceux qui hésiteraient à venir grossir les rangs de ces « ribambelles de Tesla » qui fleurissent sur nos routes (ceux qui disent ça doivent se sentir unique dans leur Peugeot 3008…). Alerte spoiler : oui, j’en suis très content ! Mais…

Le problème du prix

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit retour sur l’achat. La décision de craquer pour cette nouvelle version deux roues motrices ne présentant « que » 455 km d’autonomie, présentée le 26 août dernier (2022), aura été prise… dans la matinée même ! Parce qu’à ce moment là, affiché à 49 990 euros et bénéficiant du bonus de 2000 euros qui le faisait démarrer à 47 990 euros, il s’affichait alors moins cher que le Model 3 Propulsion. Oui oui, moins cher.

La concurrence directe était dépassée puisque les BMW iX3 et autres Ford Mustang Mach-E s’affichaient à des prix bien supérieurs. Enfin ça, c’était avant qu’Elon Musk ne débute sa valse des prix. Et que les autres constructeurs ne décident de s’aligner, au mieux, face à l’offensive de la firme de Palo Alto (ou d’Austin plutôt).

Livraison Tesla Model Y // Source : Mael Pilven
Livraison à Rennes : « Vous trouverez facilement votre voiture, c’est la blanche ! »

L’expérience d’achat de ma Tesla Model Y est assez contrastée comme j’avais déjà pu en rendre compte dans ce précédent article.

Le Tesla Vision ? Une fumisterie !

Si j’avais fait part de mes impressions de conduite après quelques centaines de kilomètres seulement, je reste sur mon premier ressenti après cette première dizaine de milliers de kilomètres. Cette Tesla Model Y Propulsion est vraiment très agréable à conduire et je n’ai pas grand chose à rajouter par rapport à l’essai complet, qui est lui à relire ici.

J’y ajouterais quand même deux ou trois nuances, venues au fil du temps : le rayon de braquage, vraiment, vraiment mauvais. Il n’est pas rare de devoir s’y reprendre à deux fois dans certaines manœuvres ou dans des rues un peu étroites. Quant au demi-tour, envisagez-le laaaarge. Trèèèèès large.

Et puis évidemment il y a cette histoire de Tesla Vision, avec l’absence de capteurs, remplacés depuis peu par les caméras. Une blague comme on peut le voir dans notre essai de cette fonctionnalité ! D’abord déçu par l’absence de capteurs sur la voiture (ce qui n’était pas indiqué à la prise de commande), puis confiant sur l’arrivée du Tesla Vision et de sa capacité à se substituer aux capteurs pour donner une information sur les obstacles autour de la voiture, il a fallu se rendre à l’évidence : c’est inutile. Soyons optimistes : les mises à jour l’affineront peut-être ?

Ce que voit Tesla Vision // Source : Bob JOUY pour Frandroid

Non franchement pour se garer, le Tesla Vision n’est pas sérieux : les distances avec les obstacles sont fantaisistes. Certains obstacles comme des poteaux en bois ne sont même pas détectés. Et pour peu que votre manœuvre soit un peu alambiquée, du genre à vouloir rentrer dans une allée en marche arrière pour avoir la voiture dans le bon sens pour repartir, et là vous perdez le système qui affiche un message du genre « Aide au stationnement altérée / Possible imprécision dans les mesures ». Pratique !

Heureusement que la caméra arrière est d’excellente qualité et que les rétroviseurs extérieurs ont toujours des miroirs. En revanche pour l’avant, c’est vous et votre perception de l’environnement. À l’ancienne. Même ma vieille BMW de 1993 fait mieux !

Dernier grief : les suspensions. Vraiment trop fermes. Sur chaussée dégradée, c’est vite désagréable. Là-dessus, Tesla est censé avoir revu sa copie et avoir installé des suspensions plus souples.

Petit appétit

Ces impressions sur 10 000 km, c’est aussi une bonne opportunité d’en savoir plus sur la consommation de la voiture, et ce en conditions réelles. Pas seulement sur quelques centaines de kilomètres comme dans un essai « classique », mais avec l’utilisation que l’on fait de la voiture. En l’occurence, habitant dans une ville moyenne de province, je fais pas mal d’urbain ou de trajets sur nationales. Et comme l’Ouest de notre beau pays offre des « autoroutes » gratuites, les trajets à 110 km/h sont également très fréquents. En revanche, je tiens à préciser qu’il n’y a pas eu encore de gros trajet, pas de départ en vacances à l’autre bout de la France, chargés, et à 130 km/h.

Il n’empêche que la consommation moyenne affichée par la voiture après 10 000 km est de 148 Wh/km, soit 14,8 kWh/100, est plutôt très bonne ! Certes je n’habite pas en montagne, ni dans une région très froide, mais étant sur la côte, il y a souvent du vent. Et puis elle a déjà roulé tout un hiver. Pour information, la consommation « officielle » WLTP est donnée pour 15,7 kWh / 100 km avec les pertes de recharge. On en est proche !

Sur l’écran, dans le menu trajet, je peux également voir que depuis que j’ai la voiture, j’ai rechargé 1 496 kWh d’électricité. Ce qui, à 20 centimes d’euro le kWh, reviendrait à une dépense de 300 euros. De quoi faire rêver ceux qui passent encore à la pompe à essence non ?

Pour ma part, ne pouvant pas (encore) me recharger chez moi, sur les premiers mois, j’ai rechargé à la borne publique qui se trouve à dix minutes à pieds de mon domicile. Une fois par semaine. Une organisation certes un peu plus contraignante que de brancher la voiture chez soi en rentrant le soir, mais qui a le mérite de prouver à ceux qui ne vivraient pas en maison individuelle ou qui comme moi n’auraient pas (encore) la possibilité de charger leur voiture à domicile, que c’est tout à fait possible !

Alors évidemment depuis deux mois, ayant provisoirement changé de domicile, je teste le fait de pouvoir se brancher à la maison. Et du coup, de me conformer à ce que préconise Tesla concernant ce Model Y Propulsion : charger sa batterie (LFP) à 100 % le plus souvent possible. Qu’à cela ne tienne : la recharge est gratuite, car branchée directement sur une installation de panneaux solaires ! Donc même si j’ai multiplié par deux ou trois le nombre de kilomètres quotidiens, je roule désormais gratuitement grâce à l’énergie du soleil. Quel bonheur !

Pour ce qui est du temps de recharge, lorsque je me branchais sur une prise 220 volts, délivrant 3 kW de puissance de charge, je récupérais de l’ordre de 4 % de batterie par heure. Avec l’installation récente d’une borne 7 kW, je suis passé à 10 % d’autonomie récupérée par heure.

Une semaine d’autonomie

Comme expliqué juste au-dessus, ne pouvant pas me recharger à domicile, je me charge sur une borne publique à 10 minutes (à pied) de chez moi. La bonne nouvelle, c’est que je n’ai pas besoin d’y aller trop souvent : avec mes trajets quotidiens et les petits extras du week-end qui me font aller un peu plus loin, une recharge par semaine est largement suffisante. Et jamais je n’arrive à la borne à 2 %, 5 % ni même 10 %. J’ai toujours un peu de marge. Je préfère juste anticiper une charge qui me fera remonter à 100 % quand je peux, plutôt que d’attendre d’avoir la batterie presque vide pour me décider à y aller.

D’ailleurs, si je pars en week-end, il m’est possible de m’arrêter sur un Superchargeur au retour pour faire un « petit » plein pour la semaine.

400 km d’autonomie en moyenne

Alors certes, je ne parcours pas les 455 km annoncés en WLTP par Tesla dans une semaine. Ni même les 418 km affichés à 100 % par la voiture (Numerama explique très bien la raison de cette différence). Si l’on prend en compte les presque 15 kWh/100 km de moyenne depuis que j’ai la voiture, rapporté à la capacité de la batterie qui est de 60 kWh, alors l’autonomie réelle de la batterie est de 400 km. Tout pile.

L’aérodynamisme du Model Y n’y est sans doute pas pour rien dans ses faibles chiffres de consommation.

Pour en revenir aux 418 km, ce chiffre donne des cheveux blancs à beaucoup de nouveaux acheteurs, pensant être tombés sur un modèle à la batterie déficiente. Il n’en est rien, c’est bel et bien l’autonomie de la voiture, mais en EPA, la norme américaine. C’est effectivement un peu bizarre de garder ce chiffre, ça ne doit pas être grand chose à changer lors d’une mise à jour. Mais ça ne semble de pas à l’ordre du jour.

La batterie se dégrade-t-elle ?

Quid alors de la dégradation de la batterie ? Après seulement 10 000 km, on espère que la « pile » est toujours au meilleur de sa forme. Il suffit de vérifier : la batterie de ma voiture lorsqu’elle est chargée à 100 % n’affiche effectivement plus 418 km d’autonomie (EPA), mais… 417 km. Soit une dégradation de 0,23 % de la batterie.

Si on extrapole, en partant sur la base d’une utilisation de la voiture similaire, alors arrivé à 100 000 km, j’aurai perdu 10 km d’autonomie. Soit 2,39 %. Et à 160 000 km, limite de garantie de la batterie sur le Model Y Propulsion (ou 8 ans), on serait à 3,82 % de dégradation. Soit une batterie encore bonne à 96 %. Loin des 70 % minimums garantis par le constructeur. Mais ça ne reste qu’une projection sur base des 10 000 premiers kilomètres. Tesla publie régulièrement des rapports, avec la moyenne des voitures électriques de la marque en circulation, et ces rapports sont très rassurants.

Les problèmes ? Quels problèmes ?

Dans l’attente de mon Model Y entre août et novembre dernier, je m’étais inscrit sur quelques groupes Facebook dédiés soit à la marque Tesla, soit plus spécifiquement au Model Y. Une manière d’avoir un premier avis sur les automobilistes qui roulaient déjà avec le modèle. Mais alors à lire les commentaires, il n’y a que des problèmes sur la voiture.

On imagine bien que comme pour les avis sur les restaurants sur les internets, ce sont surtout ceux qui se plaignent qui prennent la parole. Mais alors là, on trouve de tout : mauvais alignements dans l’assemblage, cuir du volant qui se décolle, mousse des sièges qui marque…

À titre personnel, en 7 mois, je n’ai pas grand chose à déplorer. J’ai bien crevé une fois, une vis qui est rentrée dans le flanc du pneu. Pas possible de réparer. Il faut changer le pneu. Et effectivement, c’est un peu galère pour trouver un pneu (par chance, la voiture étant relativement neuve alors, je n’ai pas eu besoin d’en changer plusieurs…) identique à celui d’origine. Parce que pneu dédié spécifiquement à l’électrique et plus précisément à Tesla. Mais tout vient à point à qui sait attendre (quelques jours) ! Et un conseil : ne passez pas par Tesla ! Déjà ils n’ont pas beaucoup de stock de pneus, et en plus, le prix de la prestation est prohibitif : 350 euros le pneu + 100 euros de montage. Soit 450 euros pour changer un pneu ! Sans doute la meilleure manière de dire aux clients qu’il faut aller voir ailleurs.

Ça aurait été trop facile que la vis se plante au centre de la bande de roulement…

Je pourrais également pointer du doigt la fragilité ou le choix de certains matériaux : la plage arrière ainsi que les plastiques, notamment dans le coffre, sont particulièrement vulnérables et marquent très facilement. De même pour les bas de portes.

On sait aussi que l’intérieur tout blanc des sièges marque très vite (j’ai un jean qui avait déteint lors de mon premier essai du Model Y Grande Autonomie en janvier 2022). Mais l’intérieur noir aussi, comme dans ma voiture, se retrouve facilement avec des « tâches », comme avec des gouttes de pluie. Mais une bonne microfibre et le bon produit de nettoyage d’intérieur, et ça part !

M’enfin de là à vouloir appeler Tesla pour tout et n’importe quoi, et tout faire passer en garantie comme semblent vouloir le faire certains automobilistes sur les réseaux…

Au quotidien

Au quotidien, il faut bien avouer que cette Tesla Model Y est d’une facilité déconcertante. Il y a la simplicité de pouvoir rouler en quelques secondes sans « démarrer ». La facilité des commandes via l’écran central qui devient votre meilleur ami en quelques jours (heures ?). L’accélération qui permet de s’insérer en un clin d’œil (oui, oui, même avec la Tesla la moins puissante et même en mode « Confort » pourtant bien plus « pépère » que le mode « Standard »). L’absence de bruit quand on roule qui rend la conduite plus zen.

Sans oublier la taille gargantuesque du coffre qui reste désespérément vide puisque les câbles de charge et la poussette sont dans le double-fond, les produits d’entretien sont dans l’autre double-fond, les sacs pour aller faire les course dans les puits latéraux, les accessoires sont sous le capot avant… Je n’arrive pas remplir ce coffre !

Pour avoir deux enfants en bas âge, respectivement 5 ans et 1 an et demi, la vie en Model Y est simplifiée par la facilité de les installer dans leurs sièges, par le plancher plat à l’arrière, par l’espace à bord qui leur permet de laisser traîner livres, dessins et autres peluches un peu partout.

Non pas qu’il n’y ait pas de meilleures alternatives ailleurs, il y en a, c’est sûr (quoi que sûrement pas à ce prix-là), mais maintenant que j’y ai goûté, ce sera difficile de passer à autre chose !

Des accessoires qui facilitent le quotidien

On vous avait déjà présenté une liste d’accessoires qui facilitent la vie en Tesla. Je dois dire que j’ai aussi personnellement cédé aux sirènes des Green Drive, Amazon et autres AliExpress. Pas à l’extérieur, la seule chose que j’ai ajoutée étant les films PPF de protection au niveau des ailes arrière, apparemment particulièrement sujets aux projections de gravillons.

En revanche l’intérieur a été complètement customisé : écran à l’arrière, tablette qui pivote, frigo dans le coffre, néons de toutes les couleurs… Non en fait, rien de tout ça. Étant plutôt du genre puriste, à préférer les voitures dans leur teinte d’origine (même les couleurs les plus moches), à garder les jantes d’origine (les enjoliveurs en l’occurrence que je trouve plutôt réussis), j’ai opté pour des aménagements qui ne se voient pas. Des protections surtout, car la feutrine qui recouvre nombre de partie de l’intérieur ou du coffre est vraiment vulnérable. Et l’arrière des sièges avant n’aime assurément pas les coups de pieds des enfants…

La voiture évolue au gré des mises à jour

Parlons maintenant des mises à jour. C’est en effet quelque chose de relativement nouveau dans l’automobile, initié par Tesla et désormais chez beaucoup de constructeurs automobiles.

Si je ne peux pas me connecter au WiFi de chez moi, qui n’arrive pas à traverser la rue même quand je suis garé à proximité (j’ai réussi une seule fois !), il est toujours possible de télécharger les mises à jour via votre smartphone et le partage de connexion. C’est simplissime, et ça se gère même depuis votre smartphone pour lancer la mise à jour une fois téléchargée, et suivre l’avancement (pourcentage) de l’installation.

Évidemment, depuis que j’ai la voiture, la mise à jour la plus attendue était celle du Tesla Vision. On ne va pas revenir dessus, on sait ce que ça a donné. Et du coup, on espère que le système va s’affiner au fur et à mesure des prochaines updates. Mais même les plus petites mises à jour permettent de faciliter la vie du conducteur. Comme celle, récemment (2023.12), ajoutant la possibilité de rajouter un raccourci sur une fonction de son choix depuis la molette gauche du volant. Que ce soit le chauffage du volant, le mode d’accélération, l’ouverture de la boîte à gants, ou l’enregistrement de la dashcam. Ce n’est qu’un exemple, mais c’est très pratique.

Le regard des autres

En tant que journaliste automobile, je fais toujours attention au regard des autres sur les voitures que j’essaye. Je sais par exemple que rouler en Aston Martin attire davantage la sympathie que de rouler en Ferrari. Allez savoir pourquoi. Et face à une Tesla, les réactions sont (toujours) aussi nombreuses que mitigées.

Toutes sortes de réactions

Toujours est-il que, pour essayer des Tesla depuis quelques années déjà (la première en 2016), je sais qu’elles font tourner les têtes. Ce qui est plus étonnant, c’est que malgré le volume de ventes qui a quand même beaucoup grossi depuis l’arrivée de la Model 3 et, a fortiori, depuis la Model Y, les regards sont toujours aussi insistants. Certains jeunes sont bouche-bée. Certains adultes semblent intéressés, parfois envieux. D’autres dégoutés par ce que représente la marque (américaine, Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, électrique, blabla…). Tout ça reste évidemment de l’interprétation de ma part, car je ne suis pas allé interroger chaque personne qui regarde la voiture. Mais les expressions parlent souvent d’elles-même.

Et puis il y a la représentation qui est faite par beaucoup du prix des véhicules. Certes les Model S et Model X sont très chers. Certes les Model 3 et Y ne sont pas non plus accessibles à tout le monde. Mais néanmoins beaucoup plus abordables. Et quand des personnes viennent vous parler (oui, ça arrive régulièrement), ils ne s’imaginent pas du tout des prix pratiqués par Tesla actuellement. Le Model Y est vu par certains (beaucoup ?) comme une voiture de luxe. Alors qu’ils ne diraient pas ça d’un Hyundai Tucson, que l’on croise aussi beaucoup, et dont la configuration n’a pas besoin d’être toutes options pour arriver au prix d’un Model Y Propulsion.

Non, je ne salue pas (tout le temps) les autres Tesla

Autre point que je voulais soulever : le salut aux autres Tesla que l’on croise. Et en tant que motard, mon avis est peut-être un peu contradictoire. Car oui je salue toutes les motos quand je suis en deux roues. Mais alors saluer les autres Tesla, ça me semble peine perdue. Désolé pour ceux que je croise et qui gentiment font un salut de la main. Quoique, gêné de ne pas répondre, je fais un léger signe. Mais avec le nombre de Tesla que l’on voit sur les routes, et ça risque de ne pas aller en s’arrangeant de ce point de vue là, ça va vite être insupportable.

Il faut bien dire que lors de mes premiers essais de véhicules de la marque, Model S et Model X, je me prenais au jeu. Mais à lire certains « Tesla-istes » de la première heure, ça se perd déjà depuis l’arrivée de la Model 3. Alors face à la voiture la plus vendue dans le monde…

 

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