Tesla confirme l’arrivée de la recharge sans-fil sur ses voitures électriques : mais à quoi ça sert ?

On n'en a peut-être pas (encore) besoin

 
C’est officiel : Tesla développe une station de charge par induction pour ses voitures électriques. Mais en a-t-on vraiment besoin ? La réponse n’est pas certaine, mais un usage bien particulier pourrait faire décoller cette solution de recharge particulière.
Tesla Cybertruck // Source : Jay Leno sur YouTube

Avec son architecture 800 volts, son câblage Ethernet, son réseau secondaire en 48 volts, sa direction steer-by-wire, sa charge bidirectionnelle et son prolongateur d’autonomie, le Tesla Cybertruck fait décidément le plein d’innovations, dont certaines pourraient d’ailleurs aider à vendre la prochaine petite Tesla sous les 25 000 dollars.

Le pick-up électrique ne pourrait d’ailleurs pas s’arrêter là, puisqu’il pourrait être la première Tesla à bénéficier d’une charge par induction. C’est Franz von Holzhausen, le designer de la marque, qui l’a révélé à Jay Leno lors d’une interview disponible sur YouTube.

Pas une grande surprise

« Nous travaillons sur la recharge par induction. Vous n’avez même pas besoin de brancher quoi que ce soit à ce stade. Vous vous garez simplement sur la station dans votre garage et vous commencez à charger. » Les mots de Franz von Holzhausen sont clairs, même si nous n’en saurons pas plus.

Le teaser de Tesla sur sa station de charge par induction

Cela dit, cette annonce n’est pas une exclusivité totale. Nous savions que Tesla était intéressé par cette technologie puisque la marque en avait rapidement parlé lors d’un Investor Day en mars dernier, puis avait concrétisé la chose en rachetant une entreprise allemande spécialisée en août dernier… avant de la revendre deux mois plus tard, en prenant le soin de garder les ingénieurs dans ses rangs.

La marque a donc toujours cet objectif en tête. Reste à connaître les usages de cette technologie.

Un usage bien spécifique en tête ?

Pour nous, pauvres humains, la charge par induction n’est pas forcément des plus utiles. Certes, ça évite de brancher la voiture et de manipuler un câble parfois sale, mais c’est une procédure au final très rapide et assez transparente.

D’autant plus que la question de la puissance de la recharge par induction et de son rendement reste entière : peu de chance que cette technologie soit capable de rivaliser avec les centaines de kilowatts délivrées par les bornes les plus rapides actuellement. Certes, des prototypes sont en cours de développement, mais leur arrivée sur le marché semble encore bien lointaine.

Tesla FSD

Il existerait tout de même un cas bien particulier dans lequel la charge par induction aurait toute sa place : celui des voitures autonomes. On sait que Tesla travaille à rendre son Autopilot entièrement autonome via la fonction FSD (Full Self Driving), même si plus grand monde n’y croit.

Il n’empêche que, si jamais cette technologie voyait le jour, la charge par induction aurait toute sa place : la voiture trouverait d’elle-même une place de parking dotée d’une station, s’y stationnerait, se rechargerait sans aucune intervention humaine et partirait lorsqu’on aurait besoin d’elle. Et pourquoi pas ?


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