Comment Tesla veut rendre son robot le plus humain possible

 
Si la présentation d’Optimus, le robot humanoïde de Tesla a pu faire sourire en 2021 avec une présentation cartoonesque d’humain imitant un robot. L’entreprise d’Elon Musk a continué de travailler sur le projet et annonce recruter des humains pour parfaire l’apprentissage de ces humanoïdes.
Le robot Tesla Optimus en décembre 2023 // Source : Tesla

Dans une offre d’emploi parue sur le site de Tesla, on apprend que l’entreprise d’Elon Musk est à la recherche d’humains pour former ses robots Optimus via un système de capture de mouvements.

Un travail de forcené

Si à première vue l’annonce à de quoi faire sourire, il n’en est rien lorsque l’on se penche sur ses détails. Tesla souhaite recruter des personnes pour réaliser de la « collecte de données » à partir d’une combinaison de capture de mouvement et d’un casque de réalité virtuelle.

À l’aide cet équipement, l’employé devra réaliser « des mouvements et des actions déterminés en fonction des exigences du projet ». Si l’on ne connaît pas encore précisément les tâches qui lui incomberont, on retrouve certains détails sur la fiche de postes des conditions physiques attendues pour travailler.

Parmi les conditions que l’on retrouve sur l’offre, la personne devra être en mesure de « marcher plus de 7 heures par jour tout en transportant jusqu’à 30 lb » soit l’équivalent de 13 kilos tout en étant capable de se « tenir debout, de s’asseoir, de marcher, de se baisser, de se pencher, d’atteindre, de s’accroupir et de se tordre tout au long de la journée ».

Ces journées pourront s’étaler sur des plages horaires divers allant de 8h à 16 h 30, de 16h à 00 h 30 ou encore de 00h à 8 h 30.

Optimus, un robot à tout faire

Optimus semble représenter le nouveau chantier de l’entreprise de Musk. En 2024, Musk indiquait aux actionnaires de Tesla qu’Optimus serait important pour le développement de l’entreprise, pouvant leur permettre d’obtenir une capitalisation boursière à hauteur de 25 000 milliards de dollars.

Pour autant, le patron de Tesla ne semble pas en mesure d’indiquer l’ensemble des fonctions réalisables de ses robots les comparant à des personnages de fictions. Une affaire à suivre.