Tesla annonce l’arrivée en Europe de la fonctionnalité la plus bluffante de ses voitures électriques

 
On ne l’attendait plus. Le fameux FSD (Full Self-Driving), disponible aux États-Unis depuis pas mal de temps, se fait attendre en Europe. Mais à en croire Tesla, c’est bientôt la fin de la disette pour le vieux continent. L’option devrait arriver au cours du premier trimestre 2025 en Europe.

Le compte Tesla AI sur X (ex-Twitter) vient de partager sa feuille de route pour les prochains mois, et il y a d’excellentes nouvelles pour l’Europe. La fonctionnalité qui fait le plus parler d’elle depuis quelques années, le FSD, arriverait en début d’année prochaine. L’occasion de faire le point sur ce qu’il permettrait, ce qu’on peut attendre, et toutes les autres annonces de la marque.

Une feuille de route bien remplie pour les prochains mois

Tesla AI a décidé de tuer le suspense en révélant sur quoi la marque travaillait actuellement, et qui devrait voir le jour très prochainement. Dans un premier temps, en septembre, ce sont des améliorations logicielles pour la conduite autonome, et l’arrivée après des mois d’attente de l’Autopilot sur le Cybertruck.

En effet, jusqu’à présent, les conducteurs du pick-up électrique n’avaient ni régulateur de vitesse adaptatif, ni maintien dans la voie, ni parking automatique. Dans les prochaines semaines, Tesla promet d’ajouter tout cela.

Toutes les nouveautés à venir chez Tesla AI

En plus des assistances à la conduite pour le Cybertruck, toutes les Tesla dotées de l’option de capacité de conduite entièrement autonome vont recevoir des mises à jour contenant la sortie auto vraiment intelligente et un autopilot unifié entre l’autoroute et la ville.

En conséquence, les capacités de l’Autopilot (la conduite semi-autonome qui n’est pas le FSD) devraient être améliorées, et espérons une conduite à la fois plus fluide, plus sûre et bien plus performante que ce que l’on connait aujourd’hui.

Enfin, toujours aux États-Unis et au Canada pour le moment, la conduite autonome sans les mains va s’améliorer, avec le support des lunettes de soleil pour le suivi oculaire. En effet, aujourd’hui, il est possible de conduire sans toucher le volant et sans être rappelé à l’ordre constamment par l’ordinateur de bord, mais à la seule condition d’avoir les yeux dégagés et regardant vers l’avant, prouvant à la caméra intérieure qu’on est bien attentif à la route. Dès que l’on porte des lunettes de soleil, ce n’est plus possible. Voilà qui devrait corriger l’un des points noirs pour les conducteurs américains.

En octobre, Tesla annonce le parking automatique, ainsi que le parking inversé et la marche arrière en FSD. Concrètement, les conducteurs devraient pouvoir quitter leur voiture avant le parking, et leur Tesla cherchera toute seule une place pour se garer. De même, s’ils se garent manuellement, leur Tesla pourra sortir de la place de parking de la même manière qu’ils sont entrés, en toute autonomie. Une sorte de sortie auto vraiment, vraiment intelligente.

La conduite autonome en Europe arriverait l’année prochaine

Une énorme nouvelle pour nous autres européens, à laquelle nous ne croyions plus beaucoup : l’arrivée tant attendue du FSD sur le vieux continent. Après 4 années à tester le FSD en environnement de moins en moins restreint aux États-Unis, il semble que Tesla soit prêt à l’emmener de l’autre côté de l’Atlantique.

Au premier trimestre 2025, la marque annonce que sous réserve d’homologation, le FSD arrivera en Europe. Il n’y a pas plus de détails sur les différences qu’il y aurait avec la version américaine, mais cela reste une excellente nouvelle.

Tout d’abord, pour les détenteurs de l’option à 7 500 euros (capacité de conduite entièrement autonome) depuis de nombreuses années, cela annonce la délivrance. Pour ceux qui ne l’ont pas encore, reste à savoir si la marque proposera un abonnement mensuel comme aux USA et au Canada, où pour 200 dollars par mois, la conduite autonome est disponible. Cela permet de tester en conditions réelles sans s’engager pour un montant exorbitant.

Nous ferons le point au printemps prochain sur cette promesse, en espérant que Tesla puisse respecter sa feuille de route. Il convient tout de même de ne pas trop espérer des performances très élevées sur premières versions, car les spécificités des routes européennes sont bien différentes de celles aux États-Unis. Autrement dit, ne vous attendez pas à pouvoir vous faire conduire en toutes circonstances par votre Tesla en France dès l’année prochaine.


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