Tesla va enfin corriger le plus grand défaut de ses voitures électriques pour les longs trajets

Si les longs trajets en voiture électrique restent encore un sujet d’inquiétude pour les néophytes, de nombreux systèmes permettent de les aborder avec sérénité. Le planificateur d’itinéraire est sans doute le plus important d’entre eux, en calculant le nombre et la durée des recharges nécessaires pour arriver à destination.

Pour aller plus loin
Voiture électrique : qu’est-ce qu’un planificateur d’itinéraire et pourquoi c’est indispensable ?

Comme pour beaucoup d’autres systèmes, Tesla fut la première marque à intégrer ce précieux outil dans la navigation de ses voitures. Un système extrêmement fiable, mais qui souffrait d’une tare : l’impossibilité de choisir l’autonomie restante à destination. Un souci manifestement bientôt réglé, à en croire de récentes déclarations.

Une amélioration bientôt disponible

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Direction le réseau social X (ex-Twitter), où Wes Morrill, ingénieur en chef du Cybertruck, s’est laissé à quelques confidences. Répondant à un post d’un utilisateur remarquant l’amélioration de la précision de son planificateur, il a confirmé « un profond remaniement » du calcul, avant d’ajouter : « la refonte permet également de débloquer des fonctionnalités supplémentaires, comme le niveau de charge souhaité à destination ».

Reste à savoir lorsque cette amélioration, très attendue des propriétaires de Tesla, sera disponible. Wes Morrill ne précise aucune date ou numéro de mise à jour à distance (OTA). Toutefois, Tesla est habitué aux « mises à jour de Noël », généralement fournies en nouveautés. De quoi espérer une arrivée dans les semaines à venir.

Une belle avancée

Dans tous les cas, cette amélioration comble un des rares défauts du planificateur Tesla. Ce dernier est en effet parmi les plus précis du marché, capable d’estimer très finement une autonomie à destination grâce à de nombreux paramètres. Parmi eux, le style de conduite, mais aussi la direction du vent, le dénivelé, le trafic, la vitesse du véhicule et la température ambiante.

Avec cette prochaine mise à jour, Tesla va donc se remettre au niveau des concurrents, qui permettent quasiment tous de sélectionner une charge minimale à destination – idéal lorsqu’il est impossible de s’y recharger, par exemple. Le nombre et la durée des recharges seront donc calculés en fonction, améliorant la transparence et la confiance.

De fait, il ne resterait peut-être qu’un défaut au planificateur Tesla : la prise en compte exclusive de son réseau de Superchargeurs dans les calculs de recharge – le système refusant de s’arrêter dans les autres réseaux (Ionity, TotalEnergies, Fastned, etc), à moins de le forcer. Dans ce cas, il préchauffera certes la batterie, de quoi limiter les temps de charge, mais refusera de calculer la durée nécessaire aux bornes pour arriver au point suivant. Cette réécriture dont parle Wes Morrill permettra-t-elle de débloquer cette situation ? Réponse dans les prochains mois.