Depuis de nombreuses années, Elon Musk croit dur comme fer à la voiture autonome. L’homme d’affaires a d’ailleurs fait de Tesla l’un des pionniers dans le domaine avec son système Autopilot, lancé sur la Model S il y a près de dix ans déjà.
Une conduite autonome… ou presque
Au fil du temps, la technologie n’a cessé de s’améliorer, même s’il se dit que ce dispositif serait en fait de moins en moins efficace en Europe. Ce qui n’empêche pas le constructeur de continuer à le développer, tandis qu’il propose en parallèle son FSD (full self-driving), qui est quant à lui presque une conduite autonome de niveau 3. Celui-ci devrait arriver en Europe dans le courant de l’année prochaine. En attendant, Elon Musk est déjà passé à la vitesse supérieure.
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La firme américaine a en effet levé le voile au mois d’octobre dernier sur sa future flotte de Robotaxi, composée du nouveau Cybercab. Et celui-ci possède une particularité des plus insolites : il est totalement autonome. À tel point qu’il est dénué de pédales et même de volant, puisqu’il atteint en théorie le niveau 5. Ce qui permet au véhicule de pouvoir se déplacer sans aucune intervention du conducteur, qui peut dormir ou travailler s’il le souhaite. Oui mais voilà, un tel niveau d’autonomie n’est pas encore autorisé.
À l’heure actuelle, la Chine permet seulement à Mercedes de tester le niveau 4, mais dans des conditions bien encadrées. Or, ce n’est pas le cas de Tesla, qui doit se cantonner au niveau 3, ce qui empêche purement et simplement l’utilisation du nouveau Cybercab. Mais son PDG, qui vient officiellement de devenir l’homme le plus riche de l’histoire avec une fortune estimée à 348 milliards de dollars, a plus d’un tour dans son sac. C’est ainsi qu’il veut faire appel à des humains pour superviser ses véhicules autonomes.
Le site américain Electrek a en effet mis la main sur une annonce publiée par Tesla le 25 novembre dernier sur son site. Celle dernière explique que la marque prévoit de créer une équipe de téléopération afin de contrôler à distance sa flotte de Robotaxis. Si cela vous intéresse, sachez que pour postulez, vous devez posséder des compétences d’ingénieur spécialisé en C++. Car l’objectif du poste est de développer l’application qui sera utilisée par les opérateurs à distance pour assister les véhicules sur la route.
Un système déjà utilisé
Pour le moment, on ne sait pas avec précision dans quelle mesure ces derniers agiront, mais les journalistes de Numerama expliquent qu’ils interviendront surtout lorsque l’intelligence artificielle ne sera pas suffisante. Ce sera sans doute le cas dans certaines situations compliquées, notamment en ville par exemple. Même si certains systèmes, comme celui que nous avions essayé sur la Denza N7 lors d’un précédent voyage en Chine s’en sortent déjà particulièrement bien. Nous devrions en savoir plus rapidement.
Quoi qu’il en soit, Tesla ne serait pas la seule entreprise à procéder de cette manière. C’est également le cas de la firme américaine Waymo, dont la flotte de véhicules autonomes est également supervisée par des humains. Il faut savoir que cela est obligatoire en Californie pour pouvoir obtenir une licence autorisant la circulation de ce type de véhicule. Le constructeur dirigé par Elon Musk n’a donc pas d’autres choix que de se conformer à cette règle pour le moment.
Cependant, il est vrai que cette solution met à mal la promesse de l’homme d’affaires de proposer un véhicule 100 % autonome. D’ailleurs, ce dernier va aussi avoir recours à des téléopérateurs pour superviser son robot Optimius. Celui-ci est pour rappel destiné à réaliser diverses tâches dans les foyers et dans les entreprises, normalement sans aucune intervention humaine. Mais nous en sommes encore loin pour le moment…
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