Au mois d’octobre, Tesla a présenté en grande pompe son Cybercab, une voiture électrique 100 % autonome, dédiée à sa future flotte de Robotaxi. Une voiture dénuée de volant ou de pédales, qui laissait espérer une conduite sans la moindre intervention humaine… mais la réalité semble être plus nuancée.
Pour aller plus loin
Avec son « Robotaxi », Elon Musk veut (encore) remplacer les transports en commun
Après un premier indice laissé par une offre d’emploi de téléopérateur, Reuters rapporte une note interne de la Deutsche Bank qui semble confirmer la présence de téléopérateurs supervisant la flotte.
« Au moins au début »
Nous avions déjà parlé de cette rencontre entre la Deutsche Bank et Travis Axelrod, le responsable des relations aux investisseurs de Tesla, puisqu’elle nous a permis d’en savoir davantage sur la prochaine voiture plus abordable de la marque.
« Tesla pense qu’il serait raisonnable de supposer qu’un certain type de téléopérateur serait nécessaire, au moins au début, à des fins de sécurité et de redondance », a déclaré la banque dans sa note.
En d’autres termes, si les Cybercab conduiraient bel et bien de façon autonome la majorité du temps, des humains devraient être en mesure d’en prendre le contrôle à distance en cas de défaillance ou d’incapacité temporaire du système.
Rendez-vous l’année prochaine
Musk, dans son traditionnel optimisme, annonce que sa flotte de Cybercab sera opérationnelle dans le cadre du service de taxi autonome, baptisé Robotaxi, dès 2025 au Texas et en Californie. Un souhait encore bien théorique.
Pour rappel, cette voiture électrique, dotée de deux places, sera disponible aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers. Proposée aux alentours des 35 000 dollars, elle permettrait à ces derniers de gagner de l’argent en le mettant à disposition du service Robotaxi lorsqu’ils ne l’utilisent pas.
Pour aller plus loin
On est montés à bord du Tesla Cybercab, la voiture électrique à 35 000 € sans volant ni pédales
Même si Tesla embarque actuellement son Cybercab dans un tour d’Europe, comme cela s’était passé avec le Cybertruck, une arrivée chez nous semble pour l’instant bien hypothétique. La faute à une réglementation bien plus rigide que dans les deux États américains.
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