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Elon Musk a bénéficié d’un coup de pouce colossal de l’État américain, avec ses entreprises Tesla et SpaceX. Une enquête du Washington Post (propriété de Jeff Bezos, fondateur d’Amazon) révèle que son empire a engrangé pas moins de 38 milliards de dollars de contrats et d’aides publiques en vingt ans.
Des débuts chaotiques sauvés par les Etats-Unis
Revenons aux origines. Dans les années 2000, Elon Musk se lance dans deux aventures ambitieuses : la voiture électrique avec Tesla et les fusées avec SpaceX. Mais ça ne rigole pas : les deux entreprises frôlent la catastrophe financière. En 2008, Tesla est au bord du gouffre après la crise économique qui met à genou les géants de l’automobile comme General Motors. Là, miracle ! L’Allemand Daimler injecte 50 millions de dollars, suivi d’un prêt de 465 millions du département de l’énergie américain en 2010. Et cerise sur le gâteau : Toyota et GM abandonnent une usine géante en Californie, qu’Elon Musk rachète pour une bouchée de pain (42 millions de dollars, contre une valeur estimée à 1 milliard). Un sacré coup de chance… ou de stratégie.
Côté SpaceX, c’est pareil. Après plusieurs échecs de lancements, la NASA arrive à la rescousse en décembre 2008 avec un contrat de 1,6 milliard de dollars pour des vols vers la Station spatiale internationale. À ce moment-là, la navette spatiale américaine est en perte de vitesse, et les États-Unis ont besoin d’un sauveur. Elon Musk saisit l’opportunité, et bam, ses fusées décollent – littéralement et figurativement.
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Voilà les années 2010 : Elon Musk devient un as pour capter les aides publiques. Tesla, par exemple, profite de 11,4 milliards de dollars grâce à la vente de crédits carbone – un système où les constructeurs polluants paient ceux qui font des véhicules propres. Ajoutez à ça un crédit d’impôt de 7 500 dollars par voiture électrique pour les acheteurs américains, et vous avez une recette gagnante. Résultat : Tesla s’impose comme leader de l’électrique pendant que ses rivaux peinent à suivre.
Pour SpaceX, c’est encore plus impressionnant. L’entreprise signe des contrats juteux avec la NASA (15 milliards de dollars au total) et le Pentagone (7,6 milliards), sans compter des missions secrètes comme le lancement de satellites espions. Pourquoi autant d’argent ? Parce que Elon Musk livre des résultats : ses fusées coûtent bien moins cher que celles de la concurrence, comme Boeing ou même la NASA elle-même.
L’ironie du sort
Alors voilà, Elon Musk, qui critique souvent les dépenses fédérales inutiles, a bâti son empire sur une montagne d’aides publiques.
Et là, on touche à une ironie savoureuse. Pendant que Tesla prospère grâce à ces coups de pouce américains, l’Union européenne impose des droits de douane sur les voitures électriques chinoises, accusées de bénéficier… de subventions injustes de leur gouvernement.
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