Tesla veut lui aussi avoir son fourgon électrique

En 2016, Elon Musk suscitait un premier intérêt pour les fourgons électriques. Deux ans plus tard, il se disait intéressé de travailler avec Daimler sur un potentiel Sprinter branché. Le géant allemand n’a clairement pas attendu son homologue américain pour lancer une version non thermique de son utilitaire, disponible sur le marché depuis fin 2019.

Musk veut un fourgon, mais fait face à un problème

Depuis, l’idée d’un fourgon électrique Tesla n’a pas vraiment ressurgi. Jusqu’à ce que le sujet soit évoqué par l’analyste Joseph Spak dans le cadre du traditionnel appel téléphonique suivant la publication trimestrielle des résultats du groupe. L’intéressé a notamment interpellé M. Musk sur le sujet, relaye Teslarati.

« Je pense que Tesla va certainement fabriquer une fourgonnette électrique à un moment donné », a déclaré le patron de SpaceX. Mais une problématique de taille empêche Musk de joindre le geste à la parole à court terme : la fabrication des batteries nouvelle génération, véritable contrainte à une production de masse à l’heure d’écrire ces lignes.

Une concurrence déjà positionnée

« Les prototypes sont faciles à faire. Une production à grande échelle est très difficile », a souligné l’entrepreneur américain, qui doit déjà répondre à une forte demande relative à sa Model 3, Model Y, Model X et Model S. Il ne sera jamais trop tard pour se positionner sur ce créneau, à condition de commercialiser un véhicule capable d’embêter la concurrence.

Car la concurrence, justement, est d’ores et déjà présente. Ces derniers mois, le segment des utilitaires électriques a été pris d’assaut par les grands constructeurs, à l’image de Mercedes (eSprinter), Citröen (ë-Jumpy), Peugeot (e-Expert) ou encore Renault (Kangoo Z.E). Le fabricant américain Rivian va même fournir 100 000 fourgons branchés à Amazon.

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