Le constat est sans appel : Toyota accuse un retard considérable dans la course à l’électrification. Le constructeur, pionnier de l’hybride avec sa Prius, doit maintenant redoubler d’efforts pour rattraper son retard.
L’Urban Cruiser, prévu pour 2026, représente l’une des premières tentatives sérieuses du constructeur dans ce segment. Mais ce véhicule cache une réalité plus complexe : ce n’est pas une « vraie » Toyota, mais le fruit d’une collaboration avec Suzuki.
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Un design familier mais efficace
L’Urban Cruiser ne fait pas dans l’originalité excessive. Reprenant les codes stylistiques de la Yaris Cross, ce SUV compact de 4,28 mètres de long s’inscrit dans la lignée des dernières productions Toyota.
Ses dimensions (1,8 mètre de large et 1,64 mètre de haut) le positionnent légèrement au-dessus de concurrents comme la Jeep Avenger ou l’Alfa Romeo Junior. Son atout ? Un empattement généreux de 2,70 mètres qui promet un espace intérieur confortable, renforcé par une banquette arrière modulable (40/20/40) et coulissante.
Bien que l’accès à l’habitacle nous ait été refusé lors de notre découverte, nous avons pu observer un cockpit qui marie le passé et le présent.
Le tableau de bord, relativement haut, accueille deux écrans côte à côte : un combiné d’instrumentation de 10,25 pouces et un écran d’infodivertissement de 10,1 pouces. Fait notable, Toyota fait le choix de conserver son système MyToyota Connect plutôt que d’opter pour Google Automotive, ou un autre OS plus moderne.
Une offre électrique diversifiée
Toyota proposera trois versions de son Urban Cruiser électrique. L’entrée de gamme s’équipe d’un moteur de 144 ch en traction avant, associé à une batterie de 49 kWh. La version intermédiaire conserve la traction avant mais gagne en puissance (174 ch) et en capacité de batterie (61 kWh).
Enfin, la version haut de gamme adopte une transmission intégrale bimoteur de 184 ch, toujours avec la batterie de 61 kWh.
Point intéressant : Toyota a fait le choix de batteries LFP (lithium-fer-phosphate), réputées plus durables et moins coûteuses.
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Si l’autonomie exacte n’est pas encore communiquée, la version équipée de la batterie de 61 kWh devrait dépasser les 400 kilomètres en cycle WLTP. Côté recharge, l’Urban Cruiser accepterait jusqu’à 11 kW en courant alternatif et 150 kW en courant continu, des valeurs dans la moyenne du segment sans plus.
Autour de 35 000 euros
Avec un prix d’entrée annoncé autour de 35 000 euros pour une commercialisation prévue courant 2026, Toyota place son Urban Cruiser dans un segment très concurrentiel. Un pari risqué pour un constructeur qui doit encore faire ses preuves dans l’électrique.
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