La question revient systématiquement à chaque lancement d’un nouvel appareil équipé d’une dalle OLED : faut-il s’inquiéter des risques de « burn-in » inhérent à cette technologie ? Si d’importants progrès ont été faits pour limiter ces phénomènes de rétention d’image, on a désormais l’assurance que le Steam Deck OLED n’est pas immunisé contre ce problème. Dans une vidéo partagée sur YouTube, le vidéaste The Phawx (spécialisé dans les consoles portables) a mis au point un stress test permettant de confronter l’écran du Steam Deck OLED à son pire cauchemar : un panel de situations particulièrement propices à susciter des marquages.
Au programme, la diffusion en continu d’écritures sur l’écran organique de l’appareil, avec une moitié de la dalle affichant du contenu en SDR à 90, 190 et 400 nits ; et l’autre moitié affichant en HDR et à 1000 nits (le maximum permis par l’écran du Steam Deck OLED) au même titre qu’en vert, bleu et rouge pour solliciter les sous-pixels correspondants.
Un contexte d’utilisation « Worst case scenario »
Dans ce contexte d’utilisation, le plus infernal possible pour un écran OLED, la dalle du Steam Deck OLED a commencé à comporter des rétentions d’image importantes (surtout en HDR) au bout de 750 heures d’utilisation… soit 31 jours d’utilisation en continu. Bien évidemment, une utilisation classique de l’appareil ne suscitera pas ce genre de problème aussi vite. Cela dit, cette estimation donne une idée de la résistance de l’écran aux éléments qui peuvent rester de longues heures affichés en jeu de manière fixe (barre de vie, logo, score…).
Dans l’ensemble, le bilan de l’expérience n’est toutefois pas très surprenant. Comme le souligne NotebookCheck, la luminosité des pixels soumis à un stress important diminue tellement que des marques figées apparaissent par contraste vis-à-vis du reste de l’écran.
On remarque néanmoins que ce phénomène est bien plus présent lorsque le HDR est activé. En SDR, les risques de « Burn in » sont en effet beaucoup plus faibles puisque la luminosité des pixels est moindre. Cela implique une chaleur résiduelle bien moins importante qu’en HDR, grâce à une consommation énergétique de 2 watts en SDR au lieu de 5 watts en HDR. De quoi expliquer l’écart observé entre les deux modes eu égard aux traces rémanentes.
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