Vivo se lance enfin dans la course aux smartphones ultra premium. Après un X51 et un X60 Pro autour des 800 euros, Vivo brise le plafond et met en vente son premier téléphone à 1299 euros, le Vivo X80 Pro. Autant vous dire que pour son prix, on est en droit d’attendre le meilleur du marché. Il se pourrait bien que ce soit exactement ce qu’on obtienne.
Fiche technique
Modèle | Vivo X80 Pro |
---|---|
Dimensions | 75,3 mm x 164,6 mm x 9,1 mm |
Interface constructeur | Funtouch OS |
Taille de l’écran | 6,78 pouces |
Définition | 3200 x 1440 pixels |
Densité de pixels | 517 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1 |
Puce graphique | Adreno 730 |
Stockage interne | 256 Go, 0 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 12 Mp Capteur 4 : 48 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 8K |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.2 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4700 mAh |
Poids | 215 g |
Couleurs | Noir |
Prix | 1 696 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.
Le test en vidéo
Design
Le design du Vivo X80 Pro ne laisse pas indifférent. Généralement, soit vous adorez son parti pris et son format, soit vous le regarderez d’une moue circonspecte qui veut dire : « Pourquoi un aussi gros bloc photo ? »
Le bloc en question arbore une forme bien rectangulaire et rassemble trois de ses capteurs dans un cercle situé à gauche. Une petite place a aussi été laissée pour le logo Zeiss. Un quatrième capteur joue bande à part et s’est installé hors du cercle, juste en dessous à l’extrême gauche du bloc. À droite, un large flash vient compléter l’ensemble.
Disons-le, ce n’est pas le design le plus réussi de l’histoire pour un bloc photo. Disons que sans jugement de valeur aucun, il est difficile de saluer sa cohérence. Il a cependant le bon goût d’être relativement sobre et d’éviter une trop grande épaisseur.
Pour le reste du téléphone, il sera difficile de ne pas dire qu’il s’agit d’un beau bébé (164,57 x 75,30 x 9,10 mm pour 219 grammes), mais la plupart des utilisateurs à qui je l’ai confié ont été globalement surpris par son poids, pas si astronomique que ça une fois tenu en main. Niveau dimension, il est légèrement plus petit qu’un Galaxy S22 Ultra dont il reprend en partie le parti pris rectangulaire en arrondissant un peu les angles. Dans l’ensemble, c’est un téléphone qui tombe agréablement dans la main et que l’on a plaisir à manipuler.
Son dos satiné, recouvert de verre fluoré AG peut s’avérer un peu glissant, attention donc aux chutes. Il a néanmoins l’avantage d’être plutôt doux au toucher.
Avec mes petites mains, lorsque je tiens le téléphone normalement, le bouton de verrouillage tombe parfaitement sous mon pouce. En revanche pour le volume, je me dois d’opérer une petite extension pour celui du bas et je dois même déplacer ma main pour celui du haut.
Sur la face avant, la dalle est légèrement courbée sur les côtés et un poinçon central vient percer l’écran de 6,7 pouces. Qui dit écran incurvé dit bordures extrêmement fines bien sûr et ce n’est pas tout, car le menton et le front donnent dans le discret.
Quant au cadre, il se montre des plus classiques avec des bords gauche et droit très fins, tandis que les tranches du haut du bas s’aplatissent généreusement. En bas, vous trouverez un tiroir à double SIM somme toute classique, un port USB-C et un haut-parleur. Le second haut-parleur est logé en haut, caché dans la bordure habilement.
N’ayez crainte si vous êtes plutôt maladroit·e, le téléphone résiste efficacement aux éclaboussures et aux poussières : il est certifié IP 68.
Capteur d’empreintes
En général dans nos tests, le capteur d’empreintes est éjecté en deux phrases tout au plus. Mais ici, pour une fois, il y a quelques menus détails qui méritent d’être mis en avant.
Déjà, il s’agit d’un capteur d’empreintes 3D large à ultrasons. Derrière ce nom un peu à rallonge, se cachent de très grandes qualités. La première : le téléphone enregistre vos empreintes en une seule pression, plutôt que plusieurs dizaines traditionnellement.
Au-delà de l’impression d’assister à de la magie noire qui se dégage de l’opération, cela peut se montrer très pratique si vous voulez donner l’accès rapidement à un proche sans lui transmettre votre code.
Deuxième qualité : le capteur est, comme son nom l’indique, large. En clair, vous avez une plus grande surface pour poser vos doigts et déverrouiller le téléphone. Cela évite de devoir viser à chaque fois. Au quotidien, c’est bête, mais on n’y gagne pas mal en confort d’utilisation. Cerise sur le gâteau, le capteur se montre vraiment fiable et rapide. Bref on boit du petit lait.
Écran
Pour l’écran, Vivo a mis les petits plats dans les grands. On a ainsi une belle dalle WQHD+ capable d’afficher jusqu’à 120 Hz de rafraîchissement. Il s’agit bien entendu d’Oled donc ne vous embarrassez pas avec les contrastes, ils sont peu ou prou infinis.
Deux modes vont nous intéresser ici : un standard, plus froid, plus coloré, mais aussi moins précis ; et un dit « professionnel » moins coloré, mais plus précis.
Autant le dire d’entrée de jeu, ces promesses se vérifient bien vite lors de notre test de sonde, utilisée avec le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays.
En standard, on obtient une belle couverture colorimétrique. Le gamut le plus simple, le sRGB est couvert à 160 %, tandis que celui un peu plus large du DCI-P3 passe, avec 107 %. Cette large couverture s’effectue au prix d’un point blanc un peu trop bleuté (7038K), mais surtout d’un delta E moyen légèrement imprécis. Nous avons ainsi mesuré 4,67 contre la valeur cible de 3.
En professionnel, comme prévu, la précision est au rendez-vous puisque le delta E passe à 2,64, soit en dessous de la barre à partir de laquelle l’œil humain ne peut plus discerner une différence. En revanche, cette précision a un coût : la couverture du sRGB passe à 98 %, ce qui est bien peu, tandis que le DCI-P3 plafonne à 66 %.
Côté luminosité aussi nous formulons quelques réserves. La luminosité maximale que nous sommes parvenus à mesurer était de 655 cd/m². Une valeur trop faible pour du haut de gamme, même si cela fera tout de même l’affaire dans 90 % des situations. En effet, en plein soleil, j’ai dû à plusieurs reprises plisser les yeux pour parvenir à voir l’écran comme je le souhaitais.
Logiciel
Le Vivo X80 Pro intègre l’interface maison du constructeur, FuntouchOS 12, basé sur Android 12. Il s’agit d’une interface très proche de l’Android de base (avant Android 12), mais avec de beaux ajouts et un effort particulier sur la fluidité.
Côté pile, on apprécie donc la très bonne réactivité générale de FuntouchOS 12, l’ergonomie générale est très bonne (le tiroir d’application et l’ensemble des paramètres sont clairs) et on salue l’intégration de Monet, la nouveauté principale d’Android 12. Un menu dédié sur l’écran d’accueil permet de choisir parmi quatre assortiments de couleurs.
En revanche, du côté de ce qui fonctionne un peu moins, on regrette que l’interface n’intègre pas davantage les couleurs du fond d’écran. En clair, si les applications de la suite Google se parent effectivement d’une nouvelle robe à chaque fond d’écran, il n’en est rien pour le reste de l’interface, volet des notifications et paramètres compris. En 2022, qu’on aime ou pas Monet, c’est un manque objectif. On pourra aussi bougonner à l’encontre des quelques bloatwares qui se sont invités à la fête et qui n’ont vraiment rien à faire là, j’ai nommé Facebook, Booking, LinkedIN et Tik Tok. Certes, c’est désinstallé en 5 minutes, mais ça n’est jamais agréable après avoir déboursé l’un des prix les plus élevés qu’on puisse débourser dans un smartphone.
En dehors de ces petites anicroches, c’est du tout bon. Vivo a même intégré de nombreux widgets plutôt graphiques avec leur forme rectangulaire avec arrêtes arrondies. Ils se montrent en outre utiles : on peut apercevoir d’un coup d’œil la météo des heures à suivre, se fixer un compte à rebours pour une journée importante à venir, suivre son hydratation au cours de la journée ou encore intégrer une petite devise qu’on apprécie.
Les options de personnalisation de l’écran d’accueil, bien que présentes, ne s’avèrent pas excessivement nombreuses et c’est bien dommage. L’inspiration Android Stock se sent d’ailleurs à tous les étages, dans l’économie de moyen qui est ici mise en place. Les menus sont assez arides et avares en pictogrammes ou en explications. On perd donc un peu en ergonomie par rapport aux standards du genre.
De la même manière, Vivo intègre trois ans de mises à jour majeures, comme Oppo par exemple, un chiffre satisfaisant, mais légèrement en retrait par rapport aux quatre années des Samsung.
No problemo pour regarder des films et séries sur les plateformes de sVoD comme Netflix et Disney+ en full HD, le DRM Widevine L1 qui permet cela est bien là.
Photo
Voici la configuration photo du Vivo X80 Pro :
- Un capteur principal de 50 mégapixels d’une taille correcte de 1/1,31 pouce (soit 1,2 μm par photosite), ouverture F1,57 ;
- un module dédié à l’ultra grand-angle, avec un capteur IMX 595 de 48 mégapixels, ouverture F/2,2 ;
- un module X2 dédié aux portraits, avec capteur IMX 663 de 12 mégapixels, ouverture F/1,85. Ce module bénéficie ;
- un module X5 avec capteur 8 mégapixels, ouverture F/3,4.
En vidéo, il est capable de filmer jusqu’à une qualité 8K en 24 fps ou 4K en 60 FPS. Il peut aussi proposer une captation en HDR 10+ en 1080p/30fps. Mentionnons aussi son mode ultra stabilisation assez bluffant dont nous vous parlons plus en détail dans cette prise en main.
Couleurs Zeiss
Avant d’aller plus loin, attardons-nous sur un élément assez intéressant. Dans l’interface du Vivo X80 Pro, un bouton Zeiss permet de passer de couleurs assez pétantes, classiques en photographie sur smartphone, à des couleurs dites « Zeiss », comprendre par là plus naturelles.
Cela se montrera surtout utile pour les utilisateurs·rices attachés à l’authenticité, mais aussi aux professionnels de la photo ou de la vidéo qui souhaiteraient un rendu plus plat.
Capteur principal
Le capteur principal est de très très haut niveau, avec un piqué impressionnant. Résultat, on a fréquemment l’impression de capturer exactement ce qu’on a sous les yeux. Un vrai plaisir à utiliser, d’autant que le déclencheur se montre vif.
Niveau colorimétrie, même si le mode couleur normal va chercher des bleus et des verts un peu poussés, la cohérence reste de mise. Les couleurs sont vibrantes et nous rincent bien l’œil en toute situation.
De nuit, le résultat est un peu plus contrasté. Si certains clichés se montrent très bons (voir la cathédrale avec son dôme ci-dessous), on peine souvent à obtenir un résultat bien net malheureusement. La faute sans doute à un temps de pause étonnamment long.
En intérieur, c’est beaucoup mieux, on récupère de la netteté et une scène quasi plongée dans le noir s’éclaire bel et bien.
Dans le noir total, on peine à voir l’intérêt du mode nuit. S’il se montre efficace pour éclairer la scène, le résultat est trop brouillon.
Ultra grand-angle
L’ultra grand-angle, en plus d’afficher une belle cohérence colorimétrique, parvient à conserver un bon niveau de piqué.
De nuit, on perd toutefois beaucoup en précision et l’ensemble paraît délavé. Dans le noir total (voir les trois derniers clichés), là encore, on perd trop en qualité pour que cela soit utilisable.
Mode portrait /X2
Il convient de s’arrêter un peu sur le X2. Généralement, les constructeurs se contentent d’en faire un capteur secondaire. Ici, il est d’aussi bonne qualité, voire parfois meilleur que le capteur principal. Jugez plutôt ci-dessous. Le niveau de piqué, la dynamique, les couleurs, il n’y a vraiment rien à jeter.
De nuit, c’est un peu plus compliqué. On a le sentiment que si le sujet est éloigné, on perd beaucoup en piqué. En revanche, dans le cas d’un monument à bonne distance dont on viendrait se rapprocher un peu, le résultat est très convenable (voir les clichés 4, 5 et 6).
Autre intérêt du capteur X2, il permet de prendre de jolis close-up, entre le macro et le gros plan, le tout avec une qualité, il faut bien le dire, assez stratosphérique.
Le capteur X2 est aussi et surtout conçu pour assurer les portraits. Qu’on use (et abuse) du flou d’arrière-plan numérique, celui peut parfois se montrer très naturel, pas loin de ce que la profondeur de champ d’un boitier nous permettrait.
En plus du mode portrait classique, vous avez aussi la possibilité d’aller fouiller dans divers modes apportés par Zeiss, qui copient un peu le rendu de différents capteurs. On peut ainsi passer d’un flou très léger, à quelque chose de plus prononcé, à un effet tourbillon ou encore un mode cinématique.
X5
Véritable porte d’entrée vers une vraie polyvalence en photo sur smartphone, Vivo embarque un téléobjectif X5. En plus de se montrer particulièrement jouissif à utiliser, il offre, une fois encore, un niveau de piqué assommant.
Capter un détail, se rapprocher d’un monument, cadrer une scène… le téléobjectif n’a que peu de défauts.
Il n’y a guère que de nuit que ses performances s’écroulent. Avec des éclairages extérieurs, on bascule un peu dans l’aquarelle. En intérieur, le résultat n’est pas toujours au top, même s’il possède quelques fulgurances (voir le cliché numéro cinq). Dans le noir complet (voir les deux derniers clichés), les photos sont satisfaisantes avec un bel éclairage de la scène et un piqué relativement bien conservé.
Selfie
Le capteur selfie fige bien son sujet et gère plutôt bien les différentes dynamiques (voir le troisième cliché). Il marque toutefois le pas en plaçant parfois un léger halo autour de son sujet. Rien de disgracieux.
Performances
Le Vivo X80 Pro intègre un Snapdragon 8 Gen 1, l’une des puces les plus puissantes en 2022, couplée à 256 Go de stockage UFS 3.1 et 12 Go de RAM LPDDR5.
Modèle | Vivo X80 Pro | Oppo Find X5 | Realme GT Neo 3 | Xiaomi 12 Pro | Apple iPhone 13 Pro |
---|---|---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 974485 | 707359 | 822636 | 967591 | 812211 |
AnTuTu CPU | 208029 | 160753 | 201733 | 219760 | 210851 |
AnTuTu GPU | 441245 | 308407 | 312601 | 424956 | 318695 |
AnTuTu MEM | 162886 | 106944 | 149301 | 164789 | 151602 |
AnTuTu UX | 162325 | 131255 | 159001 | 158086 | 131063 |
PC Mark 3.0 | 9067 | 10008 | 14370 | 12979 | 19202 |
3DMark Wild Life | N/C | 5786 | 5441 | 7129 | 9757 |
3DMark Wild Life framerate moyen | N/C | 35 FPS | 32 FPS | 43 FPS | 58.4 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 21 / 38 FPS | 44 / 30 FPS | 43 / 28 FPS | 58 / 44 FPS | 60 / 38.8 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 80 / 93 FPS | 50 / 54 FPS | 53 / 61 FPS | 73 / 91 FPS | 60 / 90.89 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 120 / 241 FPS | 60 / 129 FPS | 60 / 168 FPS | 121 / 233 FPS | N/C |
Geekbench 5 Single-core | N/C | N/C | N/C | N/C | 1707 |
Geekbench 5 Multi-core | N/C | N/C | N/C | N/C | 4543 |
Geekbench 5 Compute | N/C | N/C | N/C | N/C | 15725 |
Lecture / écriture séquentielle | 1858 / 1425 Mo/s | 1663 / 695 Mo/s | 1751 / 1333 Mo/s | 1827 / 1444 Mo/s | N/C |
Lecture / écriture aléatoire | 77781 / 98875 IOPS | 29362 / 58160 IOPS | 74087 / 80379 IOPS | 79899 / 105473 IOPS | N/C |
Sur les benchmarks, le Vivo X80 Pro se hisse très clairement au niveau des meilleurs dans ce domaine avec des résultats de haute volée. Sur 3DMark Wild Life, nous n’avons pas pu entrer le score réalisé, car il dépassait les capacités de la plateforme. Une bonne nouvelle pour les aficionados de la puissance. En revanche, le téléphone est un cran en dessous sur Aztec Vulkan (GFXBench) très exigeant sur les performances graphiques. Il n’est pas pour autant à la ramasse.
En jeu sur Fortnite, nous nous attendions à ce que la puce chauffe comme il est aujourd’hui de coutume. Il n’en est rien : le téléphone monte bien en température, mais cela reste dans les limites du raisonnable et donc du jouable. Fortnite tourne en outre parfaitement bien en qualité ultra, avec l’échelle 3D à fond et les 60 FPS activés. Un vrai délice.
Finalement, en termes de chauffe, le Vivo X80 Pro a failli une seule fois : c’était sur le benchmark GFXBench qui mesure les performances graphiques. L’exercice le plus compliqué de cette plateforme (Aztec Vulkan) a fait monter considérablement la température. Rien de très grave, mais assez pour montrer que le téléphone n’est pas infaillible. Et cela semble évidemment lié aux scores un peu plus en retrait observés sur cette épreuve.
Batterie
Avec sa batterie de 4700 mAh, il va sans dire que l’on ne s’attendait pas à des merveilles niveau autonomie. La plupart des smartphones ultra haut de gamme de 2022 ont tendance à compter sur 5000 mAh.
Sur notre test de batterie réalisée à l’aide du logiciel ViSer, censé simuler une utilisation mixte du téléphone, celui-ci met 9 h 40 min à passer de 100 % à 10 % de charge. C’est un des scores les plus mauvais que nous ayons eu l’occasion de mesurer.
Cette fausse note se vérifie dans un usage quotidien du téléphone, qui peine à tenir plus d’une journée complète d’utilisation. En étant très parcimonieux dans votre usage, vous pourrez probablement tenir un peu plus d’une journée, mais n’escomptez pas beaucoup plus.
Recharge
Fort heureusement, Vivo a prévu une solution de repli de bon augure pour sauver les meubles. Le X80 Pro intègre une charge 80 W.
Concrètement, voici la vitesse de charge que nous avons obtenue, en partant de 0 % :
- 5 minutes : 23 % ;
- 10 minutes : 38 % ;
- 15 minutes : 52 % ;
- 20 minutes : 65 % ;
- 25 minutes : 79 % ;
- 30 minutes : 90 % ;
- 35 minutes : 98 %.
En clair, une courte charge d’une quinzaine de minutes pourra bien vous sauver la mise. Le téléphone intègre également de la charge sans fil en 50 W.
Audio
La partie audio est de celle qu’on peut saluer de bonne grâce. Le Vivo X80 Pro parvient à fournir un volume sonore proche d’une mini enceinte avec ses deux haut-parleurs.
En outre, on apprécie grandement leur sens de la mesure. À savoir qu’ils parviennent, quel que soit le volume, à maintenir un bon niveau de basse. Les aigus ne prennent jamais non plus le dessus. Ajoutons la présence d’une spatialisation de haute volée, bien pratique pour les jeux vidéo en 3D.
Réseaux et communications
En appel, le Vivo X80 Pro offre une belle partition. Le son est légèrement compressé, mais la voix reste parfaitement audible, y compris sur un boulevard très bruyant. Le micro coupe efficacement lorsqu’on se tait. Il n’y a guère qu’un seul souci : le son a tendance à monter brutalement sur certaines consonnes fortes. Rien qui puisse gêner outre mesure en appel.
Côté connectivité, le Vivo X80 Pro s’aligne sur les standards du genre avec du Bluetooth 5.2 et du WiFi 6, ainsi qu’une puce NFC. Le GPS ne nous a jamais lâchés en rase campagne lors de notre test.
Prix et date de sortie
Le Vivo X80 Pro coûte 1299 euros, il n’existe qu’en version noire et avec une configuration de 12 Go de RAM et 256 Go de stockage.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix