Vivo est toujours une marque assez discrète en France : comme beaucoup d’autres, on ne la connaît que pour ses modèles haut de gamme. Dernier en date : le Vivo X90 Pro, flaghsip de la marque tarifé à 1199 euros. Mais Vivo, ce sont aussi des smartphones d’entrée de gamme, avec le Vivo Y35, vendu à 279 euros. Sur la partie technique, il semble légèrement en retrait par rapport à ce qu’arrive à proposer la concurrence à des prix similaires. Mais est-ce que cela en fait vraiment un mauvais choix ? Rien n’est moins sûr. Pour avoir la réponse, faisons-en le test.
Fiche technique
Modèle | Vivo Y35 |
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Dimensions | 76,1 mm x 164,3 mm x 8,3 mm |
Interface constructeur | Funtouch OS |
Taille de l’écran | 6,5 pouces |
Définition | 2408 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 401 ppp |
Technologie | LCD |
SoC | Qualcomm Snapdragon 680 |
Puce graphique | Adreno 610 |
Stockage interne | 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 2 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 16 Mp |
Définition enregistrement vidéo | Full HD |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
5G | Non |
NFC | Non |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Poids | 188 g |
Couleurs | Or, Bleu |
Prix | 279 |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un Vivo Y35, dans sa version bleue.
Design
Le design du Vivo Y35 est tout ce qu’il y a de plus classique en ce début d’année 2023 : un châssis en plastique aux tranches prononcées et aux coins arrondis, à la manière d’un iPhone, mais aussi de tout un tas de smartphones Android.
À l’avant, on trouve l’écran avec la caméra située dans une encoche en haut de l’écran et au milieu de ce dernier. Ce n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus joli niveau design cette année : on aurait pu demander un poinçon.
Mais force est de constater qu’il reste beaucoup de modèles à ce prix qui ne l’ont pas encore adoptée, que ce soit du côté d’Oppo ou encore de Samsung : difficile de reprocher au Vivo Y35 son encoche. Les bordures ne sont ni trop fines, ni trop épaisses, cela reste dans ce qu’on peut aussi voir chez la concurrence. De même pour le menton (la bordure du bas de l’écran, plus épaisse que les autres), qui se voit, sans être réellement dérangeant.
En tournant ce Vivo Y35 de l’autre côté, là non plus les surprises ne sont pas au rendez-vous. La façade arrière est sur notre version bleue dans un revêtement mat et très légèrement rugueux, mais qui offre de jolis reflets de lumière. L’avantage, c’est qu’il ne prend pas les traces de doigt et qu’il reste agréable au toucher. Y sont inscrits le nom de la marque ainsi que des mentions légales.
Il y a également un bloc photo sous une forme qu’on connaît bien : une plaque finition glossy qui renferme le flash, un capteur, une mention « 50 MP AI CAMERA » ainsi que les deux capteurs photo façon plaque à induction. Un bloc photo très classique qui ressemble par exemple à ce que propose le OnePlus Nord 2T. Toutefois, il prend vraiment les traces de doigt et ça se voit : cela fait presque tache par rapport au reste du dos.
Le Vivo Y35 a un poids de 188 g, pour des dimensions de 164,3 par 76,1 par 8,28 mm. Il est certifié IP54, ce qui fait qu’il est résistant à la poussière et aux projections d’eau. Un poids classique au vu du format du smartphone, limite assez léger quand on voit la capacité de la batterie : 5000 mAh. Quant à la finesse, 8,28 mm est loin des meilleurs modèles, mais là aussi, au vu du prix et de la batterie, c’est finalement assez classique.
Pour ceux qui n’utiliseraient pas d’écouteurs sans-fil ou de casque Bluetooth, rassurez-vous : le Vivo Y35 dispose d’un port jack sur la bordure basse du téléphone. Côté cartes, il est équipé de tout ce qu’il faut : on peut placer jusqu’à deux cartes nano SIM et une carte micro SD. Enfin sur la partie audio, on n’a pas réellement de sortie stéréo : le son sortira du haut-parleur du téléphone, en bas de l’écran.
La prise en main
Ce smartphone Vivo offre une prise en main convaincante : les bordures tranchantes et relativement épaisses offrent de quoi le tenir fermement dans la main. Il ne glisse pas des doigts et on n’a pas peur de le faire tomber. Les boutons sont accessibles, grâce à un format d’écran qui n’est pas des plus grands (6,58 pouces) : seul le bouton d’augmentation du volume peut parfois être difficile à atteindre avec le pouce.
Pour déverrouiller ce smartphone, on a droit à un capteur d’empreintes digitales situé à droite sur le bouton d’alimentation. Il se configure très rapidement en quelques pressions sur le capteur, ce qui permet de configurer plusieurs doigts rapidement. Quant au déverrouillage en lui-même, il est lui aussi très rapide : Vivo le mesure à 0,24 seconde et il faut reconnaître qu’on ne voit pas vraiment de latence. D’ailleurs, l’ajout d’une empreinte est rapide à faire : quelques coups suffisent à la configurer et cela se fait plus rapidement que sur d’autres smartphones.
On peut également déverrouiller l’appareil grâce à la reconnaissance faciale. La configuration de son visage est très rapide, je n’ai rencontré aucun problème à la configuration. À l’utilisation, la reconnaissance faciale est loin d’être aussi véloce que la reconnaissance digitale. Mais si on a des notifications à lire avant d’arriver à l’écran d’accueil, cela suffit largement. La nuit (ou dans la pénombre), c’est comme prévu plus compliqué, mais pas impossible.
Un téléphone qui permet tout à fait d’écrire lorsqu’il est posé sur une table : quelques secousses se font ressentir, faute d’une excellente stabilité, mais il reste très utilisable. Attention cependant à ne pas appuyer trop sur la partie supérieure gauche de l’écran, là ce n’est plus du tout stable. Mais le Vivo Y35 reste dans ce qu’on voit traditionnellement chez les autres constructeurs.
Écran
Sur ce smartphone d’entrée de gamme, on a droit à une dalle FHD+ de 6,58 pouces avec une définition de 2408 par 1080 pixels et un taux de rafraîchissement de 90 Hz. Cela donne une résolution de 401 ppp tout à fait convenable sans être dans le top du genre.
Pour le prix, nous aurions aimé de l’Oled, qui aurait apporté un contraste bien meilleur et la possibilité d’avoir un mode always-on. C’est vraiment une limitation de ce smartphone : au même prix chez la concurrence, on peut facilement trouver de l’Oled. Concernant le taux de rafraîchissement, atteindre les 120 Hz aurait évidemment été plus agréable, mais 90 Hz, cela reste confortable. D’ailleurs, on peut paramétrer ce taux en mode adaptatif : il évolue entre 60 et 90 Hz selon notre usage, ce qui permet d’économiser un peu de batterie.
La luminosité maximale indiquée est 550 cd/m² : ce n’est honnêtement pas ce qu’on trouve de plus lumineux sur le marché, mais encore une fois au regard de la gamme de prix, c’est tout à fait convenable. À l’usage, cela permet d’utiliser le Vivo Y35 même dans les endroits très éclairés. Attention toutefois en plein soleil, on peut avoir du mal à lire ce qui y est écrit, même avec la luminosité réglée au maximum. Un écran qui propose de la luminosité adaptative.
Quant à la gestion des couleurs, on nous indique une couverture de 96 % de l’espace colorimétrique NTSC. Dans la pratique, l’écran du Vivo Y35 se révèle assez bien calibré : il ne force pas du tout sur la saturation des couleurs et n’offre pas un rendu très froid. Sur certaines teintes, on arrive à déceler une préférence pour les tons froids, mais ça reste très correct. Nous parlons là du mode « Standard » (activé par défaut), mais on peut tout aussi bien choisir le mode « Lumineux » ou le mode « Pro ». Un curseur présent dans les paramètres permet de régler directement la température de couleur de l’écran.
Pour obtenir une évaluation plus objective de ce qu’offre l’écran du Vivo Y35, nous l’avons passé sous notre sonde et analysé avec le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. Ce smartphone couvre 145 % du sRGB, 98 % du DCI-P3 ainsi que 66 % du Adobe RGB. Pour un tarif de 280 euros environ, c’est très satisfaisant.
Quant au Delta E moyen (la différence moyenne entre ce qu’est censé afficher l’écran et ce qu’il affiche), il est de 3,41. Là encore, on n’est pas au niveau des cadors de la compétition, mais c’est aussi un bon score. Il est presque surprenant de voir ça à ce tarif-là.
Nous avons également évalué la température des couleurs, qui est de 7210 K : c’est sensiblement plus froid que ce qu’on cherche, mais cela reste acceptable. Là où le Vivo Y35 déçoit sous notre sonde, c’est au niveau de la luminosité : annoncée à 550 cd/m², nous avons mesuré une luminosité maximale de 462 cd/m². C’est 84 % de ce qu’on est censé obtenir. Sur ce point donc, le contrat n’est pas rempli.
Logiciel
Le Vivo Y35 est livré avec l’interface Funtouch OS 12 basée sur Android 12. Android 13 y est disponible en version stable, on connaît la liste des smartphones Vivo qui vont en profiter et le Y35 en fait partie. En effet, il a pu passer à la dernière mouture de l’interface, à savoir Funtouch OS 13, fin février. On compte quelques bloatwares préinstallés sur le Vivo Y35 : Booking et TikTok. Ce n’est toujours pas agréable, mais leur quantité reste contenue.
Un problème notable avec Funtouch OS, c’est la barre en bas de l’écran pour changer d’application. Impossible de glisser sur le côté pour sauter de l’une à l’autre. Il faut forcément passer par l’interface des applications ouvertes pour cela. D’ailleurs, accéder à cette dernière demande une petite latence qui n’est pas des plus agréables.
Le principal apport de Funtouch OS est l’application iManager : elle possède plusieurs usages, notamment d’un point de vue de l’optimisation et de la sécurité. Elle permet « d’optimiser » le smartphone, de réaliser un scan de virus, de transférer ses données depuis un autre appareil, de cloner les applications, etc. En vérité, la moitié des fonctionnalités sont en fait des raccourcis vers les paramètres, ce qui réduit grandement son intérêt, mais améliore leur accessibilité (via une présentation plus claire).
Les widgets proposés sont somme toute conventionnels, sauf l’un d’entre eux : disposé de base sur la deuxième page d’accueil, il permet de choisir l’application source de musique. Parmi les autres fonctionnalités, on peut mentionner la présence de Monet, qui permet d’adapter les couleurs de l’interface en fonction de celle de son fond d’écran. Une fonction qui n’est pas systématiquement présente sur les smartphones à moins de 300 euros, c’est pourquoi il faut tout de même reconnaître ça au Vivo Y35.
Enfin, on a aussi un mode jeu baptisé « Ultra Jeu », qui permet d’afficher une interface sur les jeux mobiles. Elle indique les capacités du GPU et du CPU, la batterie restante, la durée de jeu, mais aussi de changer de mode (économiseur de batterie, équilibré, performance). Un menu qui ajoute aussi quelques paramètres rapides bien utiles et mieux intégrés que dans la barre d’état par défaut. Seul petit souci sur ce mode : tous les jeux ne sont pas forcément détectés, il faut parfois les ajouter à la main dans les paramètres d’iManager.
Le Vivo Y35 bénéficiera de mises à jour jusqu’en 2025. Il a été porté vers Android 13 et bénéficiera d’Android 14.
Performances
Quant au hardware, le Vivo Y35 dispose d’un SoC Snapdragon 680 de Qualcomm, qui a huit cœurs cadencés à 2,4 GHz. Il s’agit d’une puce gravée en 6 nm très répandue qu’on a pu retrouver sur le Honor Magic 4 Lite, le Xiaomi Redmi Note 11, l’Oppo Reno 7 ou encore le Realme 9.
Sur la mémoire vive, le Y35 embarque 8 Go de RAM, qui peuvent être étendus à 8 Go supplémentaires grâce à de la mémoire vive virtuelle. En fait, le smartphone va utiliser de l’espace de stockage (8 Go maximum) pour la mémoire vive. Une fonction activée par défaut que l’on peut désactiver dans les paramètres de l’appareil. Elle permettrait d’améliorer les performances des applications actives de 23 % maximum.
Pour un usage classique, à savoir de la navigation web, des messages et de la lecture de vidéo, aucun problème, les performances du Vivo Y35 sont au rendez-vous. Seul point noir : certaines applications peuvent prendre un peu de temps à se lancer.
En jeu, le résultat est en demi-teinte : Genshin Impact a honnêtement un peu de mal à se lancer et pour avoir une expérience de jeu stable, on est obligé de jouer à 30 FPS avec le paramètre graphique règles en « Faible ». Dans cette configuration, on constate quelques ralentissements, mais rien de vraiment frustrant. Le téléphone chauffe, mais là aussi, rien d’alarmant.
Sur Fortnite en revanche, c’est beaucoup plus compliqué : les paramètres par défaut sont réglés en « Moyen » et on est limité à 30 FPS. Mais dans le mode « Foire d’empoigne », qui peut regrouper beaucoup d’actions, jouer devient franchement difficile.
Pour avoir un regard plus objectif sur les performances réelles du Vivo Y35, nous lui avons fait passer une batterie de benchmarks en laissant la configuration par défaut, ce qui implique la RAM virtuelle.
Modèle | Vivo Y35 | Samsung Galaxy A23 5G | Xiaomi Redmi Note 11 | Realme 9 4G |
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AnTuTu 9 | 289994 | 295787 | 249999 | 289048 |
AnTuTu CPU | 80135 | 104753 | 83900 | 83697 |
AnTuTu GPU | 50408 | 37858 | 38305 | 51120 |
AnTuTu MEM | 79549 | 58241 | 67417 | 74350 |
AnTuTu UX | 79902 | 94935 | 60377 | 79881 |
PC Mark 3.0 | 6454 | 9323 | 7627 | 8185 |
3DMark Slingshot Extreme | 1316 | 1640 | 1345 | 1345 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 1151 | 1453 | 1175 | 1171 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 2649 | 2980 | 2730 | 2811 |
3DMark Wild Life | 446 | 581 | 440 | 443 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 2.70 FPS | 4 FPS | 2.70 FPS | 2.7 FPS |
3DMark Wild Life Extreme | 122 | N/C | N/C | N/C |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 0.70 FPS | N/C | N/C | N/C |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 4.9 / 3.2 FPS | 6 / 2 FPS | 4.9 / 3.2 FPS | 4.8 / 1.4 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 7.1 / 8 FPS | 9 / 10 FPS | 7.2 / 8.2 FPS | 7.2 / 8.1 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 19 / 21 FPS | 23 / 26 FPS | 20 / 23 FPS | 19 / 32 FPS |
Geekbench 5 Single-core | 372 | N/C | N/C | N/C |
Geekbench 5 Multi-core | 1317 | N/C | N/C | N/C |
Lecture / écriture séquentielle | 979.04 / 831.8 Mo/s | 483 / 486 Mo/s | 923 / 509 Mo/s | 972 / 825 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 54781.03 / 51776.18 IOPS | 42 / 34 IOPS | N/C | 45900 / 40000 IOPS |
Sur la page de vente du Vivo Y35, le site indique un score AnTuTu de 291554 ; de notre côté nous avons mesuré des performances très légèrement moindres. Au regard de la concurrence, c’est un peu moins bien que ce qu’on peut trouver, mais cela reste honnête et ne fait pas du Vivo Y35 un mauvais smartphone sur ce point.
Du côté du stockage, on a droit à une seule capacité : 256 Go, extensibles via une carte micro SD avec jusqu’à 1 To supplémentaire. À moins de 300 euros, si nous avions eu « seulement » 128 Go, nous n’aurions pas relevé ce point comme un défaut. Alors, avoir 256 Go, c’est vraiment bien pour le prix.
Photo et vidéo
Le Vivo Y35 dispose de trois modules photo à l’arrière :
- Un appareil photo principal de 50 Mpx ;
- Un appareil photo macro de 2 Mpx ;
- Un appareil photo bokeh de 2 Mpx.
Le capteur principal
Ce capteur (le plus important) est plutôt bon : les couleurs produites respectent assez bien la réalité, même dans certaines mauvaises conditions lumineuses. Mais globalement, ça manque de netteté sur bien des clichés. Si on ne zoome pas du tout sur une photo, cela ne se voit pas forcément. Toutefois, dès qu’on va zoomer un peu, on peut s’en apercevoir, alors même que la définition est censée être suffisante. Il faut reconnaître que les couleurs sont assez bonnes et l’exposition plutôt bien gérée, même si on a parfois des erreurs (de surexposition notamment) et un HDR un peu sombre parfois.
Le capteur principal propose aussi un mode x2 qui se révèle très utile, gardant une bonne définition : très pratique pour prendre en photo un élément un peu lointain.
Le capteur macro
Le capteur macro permet de s’approcher d’un sujet jusqu’à 4 cm de distance. Les petits capteurs macro de 2 Mpx n’augurent souvent rien de bon et le Vivo Y35 ne déroge pas à la règle. Les clichés manquent de définition et surtout de lumière : il est parfois impossible de faire la mise au point alors que ça devrait être le cas. Résultat : des photos sombres ou floues par moments.
Le plus simple reste encore d’utiliser le capteur principal, c’est-à-dire prendre une photo « normale », puis zoomer dedans. C’est encore plus efficace avec le mode 50 Mpx que nous allons aborder plus tard.
Le mode nuit
La marque se targue d’avoir un mode Super Night qui « utilise le débruitage multi-image pour capturer toute la beauté des scènes de nuit, même dans des conditions de faible luminosité », peut-on lire dans le communiqué de presse d’annonce. Dans les faits, il apporte davantage de lumière aux clichés sombres qu’on prend de nuit en mode automatique.
Si la netteté est quelque peu conservée, ce n’est pas toujours le cas, les détails sont facilement moindres. Pour autant, il parvient à raviver les couleurs tout en conservant les bonnes teintes : ce mode nuit a réellement de l’utilité donc.
Le mode 50 Mpx
Le Vivo Y35 propose un capteur principal de 50 Mpx, mais ne prend pas des photos avec cette définition par défaut. On peut toutefois utiliser le mode 50 Mpx si on le souhaite. Il a surtout de l’intérêt si on veut zoomer dans les images par la suite. Si les résultats ne sont pas flagrants, il peut tout de même être utile.
Le mode portrait
Le mode portrait de la caméra de ce smartphone n’active pas par défaut le flou d’arrière-plan, il faut donc le faire soi-même. Le détourage qu’on obtient est plutôt bon, même les cheveux de mon collègue Titouan sont bien détourés, en tout cas assez finement pour ne pas voir de gros soucis. Cependant, cela manque cruellement de piqué, surtout sur les visages. Un traitement de lissage du visage trop agressif est aussi à noter.
Aussi, la sensibilité à la lumière n’est pas assez bonne : le grain se voit directement, même dans des conditions de lumière assez bonnes. En basse lumière, cela devient même flou, le capteur ayant du mal à faire le point.
Le capteur selfie
On trouve un capteur selfie à l’avant du smartphone de 16 Mpx. Celui-ci aussi possède le mode « Super Night » pour les photos de nuit. Si la définition est suffisante, les résultats manquent parfois de netteté. Si les couleurs sont respectées, la plage dynamique n’est pas très grande et souvent les selfies ne ressortent avec aucune chaleur.
Audio et son
Côté audio, on n’a malheureusement pas droit à des haut-parleurs stéréo, mais un volume qui peut atteindre 72 dB. À rappeler qu’on a une prise jack pour utiliser des appareils audios en filaire. L’audio est indéniablement un point faible du Vivo Y35. Si on ne s’attend pas à avoir de graves prononcés sur ce type de téléphone, là il n’y en a quasiment pas. Ils se font immédiatement avaler par les aigus qui prennent toute la place. De même pour les mediums, qui sont plutôt en retrait par rapport aux aigus.
Cela pourrait être supportable si les aigus ne venaient pas titiller les tympans, même à un volume à 30 % environ. D’ailleurs, la précision n’est pas du tout au rendez-vous non plus : les voix peuvent être très distordues. On continue à comprendre les paroles certes, mais en augmentant le volume ça ne va pas en s’améliorant.
Réseau et communication
Pas de 5G sur ce modèle, il faudra se contenter de la 4G. Pour avoir du réseau mobile, on peut placer jusqu’à 2 cartes nano SIM, en plus de la carte micro SD.
Sur la connectivité, Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.0 sont de la partie. Je n’ai rencontré aucun problème de connexion, que ce soit en Wi-Fi, en Bluetooth ou en 4 G. Il faut cependant noter que l’orientation du GPS pour se repérer est parfois à la peine, mais c’est quelque chose qu’on trouve chez de nombreux smartphones Android.
Batterie
Vivo a doté son smartphone d’entrée de gamme d’une batterie de 5000 mAh, ce qui est une grande capacité. Le fabricant annonce une autonomie permettant de lire des vidéos en streaming en HD durant 14,3 heures, jouer à des jeux pendant 7 heures ou d’utiliser le Y35 pendant deux jours. En veille, le smartphone tiendrait près de 24 jours.
Dans la pratique, l’autonomie est satisfaisante : on n’a pas peur de tenir une journée et demie sans devoir recharger ce Vivo Y35. Avec un usage intensif, mêlant navigation, jeux vidéo et lecture de vidéos, on peut facilement tenir une journée, même en ne lésinant pas sur la luminosité. En jeu, la batterie a tendance à bien baisser : en jeu, la batterie peut bien fondre, notamment sur les titres gourmands. Sans être une force, l’autonomie de ce smartphone Vivo est très bonne.
C’est d’ailleurs ce que confirme notre protocole de test réalisé avec le logiciel Smart ViSer, qui simule une activité en continu du téléphone. Le Vivo a tenu 15 heures et 37 minutes avant de tomber à 10 %. C’est un score excellent qui le place à la 9e place sur les 91 smartphones testés avec ce dispositif.
On a de plus le droit à une fonction de charge inversée, pour recharger ses écouteurs par exemple, avec la batterie du Y35. Attention cependant, cela nécessite un câble OTG, une technologie non supportée par le câble du Vivo Y35.
La recharge
Sur la recharge de cette grosse batterie, elle n’est que d’une puissance maximale de 18 W (en filaire, puisqu’on n’a pas de charge sans-fil). Dans sa communication, Vivo la qualifie de « rapide », mais pour début 2023 et à un peu moins de 300 euros, ça fait pâle figure (si l’on met de côté les Pixel, Galaxy S et iPhone). Selon ce dernier, cela permet de recharger la batterie de 1 à 70 % en 70 minutes et l’on pourrait récupérer jusqu’à 258 minutes (c’est précis) de lecture vidéo en seulement 15 minutes de recharge.
Voici ce qu’a donné une mesure de charge effectuée avec le chargeur fourni dans la boîte :
- 0 minute : 10 %
- 10 minutes : 21 %
- 20 minutes : 31 %
- 30 minutes : 39 %
- 40 minutes : 48 %
- 50 minutes : 56 %
- 60 minutes : 64 %
- 70 minutes : 73 %
- 80 minutes : 81 %
- 90 minutes : 89 %
- 100 minutes : 94 %
- 110 minutes : 97 %
- 120 minutes : 100 %
Soit deux heures pour passer de 10 à 100 %. En 2023, même à ce positionnement tarifaire, c’est peu. Effectivement, il est difficile de demander à Vivo un modèle avec une puissance de 60 ou même 80 W. Mais avoir ne serait-ce que 30 W aurait été plus confortable. Heureusement que l’autonomie est au rendez-vous avec le Vivo Y35.
Prix et date de sortie
Le Vivo Y35 est disponible dans une unique version avec 256 Go de stockage et 8 Go de RAM, dans les coloris bleu et doré au prix de 279 euros.
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