Longtemps absente du marché européen, la marque chinoise Vivo s’est finalement lancée sur le Vieux Continent en octobre 2020. Avec une idée forte en tête : toucher le plus large public possible au travers d’appareils mobiles aussi bien en entrée que milieu et haut de gamme. Pour cette deuxième catégorie de produits, le Vivo Y70 en est le porte-étendard.
Ici, la promesse de Vivo semble claire : proposer un terminal au rapport qualité/prix intéressant, sans pour autant révolutionner le secteur. Sur le papier, le produit a des atouts à faire valoir. Nous l’avons testé pour en avoir le cœur net.
Fiche technique du Vivo Y70
Modèle | Vivo Y70 |
---|---|
Dimensions | 74,08 mm x 161 mm x 7,83 mm |
Interface constructeur | Funtouch OS |
Taille de l’écran | 6,44 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 409 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 665 |
Puce graphique | Adreno 610 |
Stockage interne | 128 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 48 Mp Capteur 2 : 2 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 16 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
5G | Non |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4100 mAh |
Poids | 171 g |
Couleurs | Noir, Bleu |
Prix | 189 € |
Fiche produit |
Ce test a été effectué à partir d’un exemplaire prêté par Vivo.
Un design simple et efficace
Pour le design de son Y70, Vivo ne s’est pas mouillé et a repris les principaux codes esthétiques du millésime 2020, sans aucune prise de risque particulière. Vous retrouverez à l’avant une dalle de 6,44 pouces composée d’un écran plat malheureusement entouré de bordures assez épaisses. Le menton, lui, l’est encore plus, alors qu’une encoche en goutte d’eau accueille le seul capteur frontal de l’appareil.
Dans les faits, les bordures n’entraînent pas de gêne, et notre regard s’habitue rapidement au style global. L’arrière arbore quant à lui un revêtement en plastique qui ne respire certes pas le haut de gamme comparé à un dos en verre, mais qui a l’avantage de tempérer le poids du téléphone. Dans tous les cas, le Vivo Y70 cherche avant tout à se positionner sur le milieu de gamme. Jusqu’ici, tout est donc normal.
Cette façade arrière profite d’un effet brillant bicolore : la partie inférieure tend vers le bleu, lorsque la partie supérieure tire vers l’argent. D’une manière totalement subjective, j’apprécie cet effet de style, au même titre que la texture polie très agréable au toucher. L’apparition de traces de doigts ternit légèrement la note, sans que cela ne soit pour autant rédhibitoire.
Au dos, le module photo profite d’une forme rectangulaire agrémentée de bords arrondis : trois capteurs s’y logent aux côtés d’un flash. Cet élément crée une légère protubérance, rendant le téléphone bancal — une fois posé à plat — lorsque l’on appuie sur la partie supérieure gauche de l’écran. En revanche, le Vivo Y70 affiche une très bonne stabilité si vous tapotez sur toute la partie inférieure de la dalle.
Notons les efforts du constructeur chinois pour peaufiner les finitions de son produit : l’écran et la structure arrière du terminal sont en effet séparés par des tranches qui bénéficient d’un traitement différent. Cet effet « verre » apporte de la matière et de l’harmonie au design final. En parlant de tranches, celles-ci accueillent logiquement toute la connectique de l’appareil mobile.
La tranche inférieure a le droit à une prise jack 3,5 mm qui ravira les utilisateurs de casques et écouteurs filaires, complétée par une prise USB-C et l’unique grille de haut-parleur. Sur la tranche latérale droite se trouvent les boutons de volume et d’alimentation (qui tombent bien sous le pouce), alors que la tranche supérieure héberge l’emplacement de la double SIM et d’une carte microSD capable d’étendre le stockage interne. Un bon point.
Le Vivo Y70 affiche les dimensions suivantes : 161 x 74,08 x 7,83 mm. Des mensurations somme toute classiques, qui font de lui un smartphone ni trop fin, ni trop épais. Son poids de 171 grammes se place légèrement en dessous de la moyenne située entre 180 et 200 grammes. En main, le smartphone se montre en effet léger, mais demeure tout de même relativement grand pour les petites menottes.
Comme bon nombre de smartphones actuellement disponibles sur le marché, le capteur d’empreintes digitales vient se placer sous l’écran. L’absence d’étanchéité lui fait néanmoins perdre des points, alors que la fiche technique du site officiel et celle envoyée par le constructeur ne mentionnent aucune protection Gorilla Glass. Attention, donc, aux chocs et aux rayures.
OLED d’un côté, 60 Hz de l’autre
Le Vivo Y70 s’arme d’une dalle de 6,44 pouces. Cette dernière profite d’une technologie d’affichage OLED associée à une définition Full HD+ de 2400 x 1080 pixels, le tout dans un ratio de 20:9. La densité de pixels atteint quant à elle les 408 par pouce, lorsque l’écran occupe 90,12 % de la surface du téléphone. Voilà pour les principales informations à retenir.
OLED oblige, l’écran jouit d’un contraste infini, notamment grâce aux pixels noirs éteints. Sa luminosité récolte des résultats convenables, mais pas non plus flamboyants : 570 cd/m², pour une moyenne située autour de 650 pour cette technologie d’affichage. Je n’ai cependant rencontré aucun problème de lisibilité en particulier, bien que le mode automatique semble long à la détente pour s’adapter aux environnements.
Par défaut, le Vivo Y70 est réglé sur le mode couleur « Standard » et une température de couleur neutre. Notre sonde et le logiciel CalMan de Portrait Displays ont calculé une température de 7630 K (quand l’idéal se situe à 6500 K) : la dalle a donc tendance à tirer un peu trop vers le bleu, bien que des ajustements puissent être effectués pour équilibrer le tout.
Le téléphone propose une très bonne pluralité des couleurs, puisque l’espace colorimétrique sRGB est couvert à 177 %, lorsque le DCI-P3 — plus vaste et donc plus difficile à gérer — atteint les 118 %. Des résultats plus que satisfaisants pour un smartphone commercialisé à moins de 300 euros.
On observe en revanche un Delta E moyen sur le DCI-P3 de 5,12. Traduction : la fidélité des couleurs n’est pas optimale, puisque l’indice de référence tourne plutôt autour du chiffre 3. Cela se ressent notamment au niveau des blancs, du rouge et du vert clair. L’écran du Vivo Y70 n’en reste pas moins bien équilibré avec un contraste parfait et une bonne pluralité des couleurs.
Le seul petit point noir réside dans sa fréquence de rafraîchissement de 60 Hz, qui apporte forcément moins de fluidité qu’un taux de 90 ou 120 Hz. Pour un smartphone milieu de gamme aussi abordable, difficile de lui en tenir rigueur, même si certains modèles concurrents jouissent d’une fréquence de 90 Hz. Des concessions ont été faites, et cet élément permet au moins d’économiser un peu de batterie.
FuntouchOS fait bien le taff
Comme le soulignait déjà mon collègue Omar lors du test du Vivo X51, FuntouchOS a fait l’objet d’une profonde refonte pour s’adapter au public européen grâce à une interface plus simple, intuitive et sobre. Cette dernière se rapproche même de l’expérience proposée par Google sur ses smartphones Pixel.
Et en effet, FuntouchOS répond parfaitement présent avec qui plus est un excellent degré de personnalisations : mode sombre natif disponible dans le panneau de notifications, lui-même très complet et personnalisable, multiples effets dynamiques (icône d’empreinte digitale, animation de reconnaissance faciale, animation de chargement, animation insertion USB), écran scindé, navigation par gestes, mouvements intelligents, mode une main.
Bref, le Vivo Y70 propose quelque chose d’intéressant en termes d’interface logicielle, et n’a même rien à envier à ses concurrents présents en Europe. Bon élève, le constructeur va aussi déployer Android 11 d’ici fin 2020. Quelques applications sont par ailleurs préinstallées sur le téléphone, telles que Instagram, Facebook et TikTok, et toute la suite de Google.
Pour les habitués des vidéos en qualité HD sur les plateformes SVOD comme Netflix ou Disney+, vous serez ravis d’apprendre que le Vivo X51 bénéficie du DRM Widevine L1 (plus haut niveau de sécurité). Regarder des contenus avec des graphismes élevés est donc tout à fait envisageable.
Pour déverrouiller le téléphone, trois options s’offrent à vous : le bon vieux mot de passe, le capteur d’empreintes digitales placé sous l’écran ou la reconnaissance faciale 2D, qui reste donc moins sécurisée que les systèmes 3D d’Apple, de Huawei ou de Google. Majoritairement utilisé, son capteur d’empreintes profite d’une très bonne réactivité et fluidité, et n’a fait l’objet d’aucun bug particulier durant mon utilisation.
Absence de stéréo
Le Vivo Y70 profite d’un seul et unique haut-parleur hébergé dans sa tranche inférieure. En l’absence d’un second haut-parleur, le téléphone ne bénéficie pas d’un son stéréo et de spatialisation sonore. C’est dommage, mais on ne lui jettera pas non plus la pierre au regard de sa grille tarifaire.
Poussé à fond, le volume sonore se montre relativement puissant, mais n’espérez tout de même pas utiliser le téléphone lors d’un rassemblement en petit comité. La qualité reste correcte, sans se montrer excellente. On regrette en revanche le manque de peps au niveau des basses, que l’on a du mal à distinguer sur des sons technos, à titre d’exemple.
Un appareil photo mi-figue, mi-raisin
Le Vivo Y70 embarque un triple capteur photo à l’arrière, épaulé par une seule et unique caméra à l’avant. Voici leurs spécifications :
- Capteur principal de 48 mégapixels, équivalent 25,47 mm (f/1,8) ;
- Capteur de profondeur de 2 mégapixels, équivalent 24,97 mm (f/2,4) ;
- Objectif macro de 2 mégapixels, équivalent 27,99 mm (f/2,4) ;
- Caméra frontale de 16 mégapixels, équivalent 28 mm (f/2).
En bonnes conditions, le capteur principal offre de belles photos et parvient à bien gérer la dynamique. La très forte source lumineuse — le soleil en l’occurrence — que l’on aperçoit au milieu des arbres est par ailleurs bien atténuée comparée à son extrême intensité observée dans la réalité. D’une manière générale, on aurait cependant peut-être apprécié un peu plus détails dans les clichés.
Le niveau de saturation est selon moi bien équilibré, sans que d’énormes contrastes ne viennent dénaturer vos images. En clair, les couleurs sont relativement authentiques entre la réalité et le cliché. C’est apprécié. À noter que le téléphone ne possède aucun zoom optique, mais un zoom hybride x2 et un zoom numérique x10.
En revanche, le téléphone s’est montré parfois décevant quant à sa capacité à gérer l’exposition : certaines zones sont extrêmement sombres, quand d’autres sont complètement cramées. Sans raison apparente. Cela m’est arrivé à plusieurs reprises sur des plans à chaque fois différents. Cette anomalie avait d’ailleurs été observée par mon collègue Omar au moment d’essayer le Vivo X51.
De nuit, l’appareil offre des clichés exploitables… mais peine tout de même à convaincre. Le capteur tombe légèrement dans le piège du bruit numérique : le phénomène ne domine pas les images, mais reste un minimum présent. Dans de bonnes conditions lumineuses, les scènes sont correctement éclairées, bien que les lampadaires créent un halo lumineux que l’on aimerait éviter.
Pour pousser l’expérience nocturne un peu plus loin, Vivo a ajouté un mode nuit censé booster la luminosité de votre scène lorsque celle-ci est plongée dans l’obscurité. Dans les faits, le système parvient à correctement effectuer cette tâche en apportant un poil plus de détails, bien que la gestion de la colorimétrie serait à revoir au regard du filtre orangé observé sur les clichés.
Le mode 48 mégapixels, lui, paraît tout bonnement inutile. En zoomant dans une photo classique et une autre capturée avec ce mode, presque aucune différence notable n’est observable entre les deux images. Alors qu’en temps normal, le niveau de détails est censé augmenter d’une manière considérable.
De son côté, le mode macro a des atouts à faire valoir : ce n’est pas parfait, mais le rendu reste exploitable comparé à d’autres téléphones qui se targuent de proposer un tel mode souvent peu convaincant.
Petit mot également sur le mode portrait géré par le capteur de profondeur de 2 mégapixels : sur un sujet facile, la mise en valeur est bien effectuée grâce à l’effet bokeh en arrière-plan ni trop prononcé, ni trop léger. Notons une petite fausse note sur le bout des doigts (photo n°1), qui reste une erreur tolérable pour un smartphone de cette gamme.
La tâche s’annonce cependant compliquée sur des scènes plus complexes : quelques mèches de cheveux virevoltantes sont floutées sur la photo n°2, lorsque l’appareil n’a tout simplement pas compris le sujet de la photo n°3 avec un flou apposé d’une manière totalement aléatoire. En clair, il ne faut pas trop lui en demander.
Le mode portrait pour les selfies se montre convaincant sur un sujet facile, mais encore unes fois plus capricieux sur une situation plus délicate.
Toujours en façade, le capteur frontal de 16 mégapixels propose des selfies classiques avec un niveau de détails correct, mais forcément moins élevé qu’avec un capteur de 32 mégapixels que l’on retrouve par exemple sur le Vivo X51.
La conclusion de cette thématique doit enfin pointer du doigt l’ergonomie logicielle de l’application appareil photo, qui aurait le mérite d’être simplifiée. Sans trop comprendre pourquoi, une option « Objectif » s’invite à droite des onglets « zoom x1 », à la fois sur le mode photo classique et le mode Portrait. En cliquant dessus, vous avez alors accès à deux sous-option : Super macro, qui ne dispose d’aucun autre emplacement pour être utilisé, et « Flou ».
Pour aller plus loin
Quels sont les meilleurs smartphones pour faire de la photo en 2024 ?
Ce dernier sert en fait à activer un effet bokeh. Quel est donc son utilité alors qu’un mode Portrait dédié est disponible parmi les options ? Bref, ce n’est pas super intuitif. Un petite mise à jour logicielle ne serait pas de refus pour corriger cette toute petite erreur de parcours.
Le Vivo Y70 est aussi capable de filmer en 4K 30 FPS, et profite d’un mode ralenti.
Performances : Vivo vivote
Entre le Vivo X51 et le Vivo Y70, le constat semble le même en matière de performances : la firme chinoise n’a pas opté pour les meilleurs processeurs de leur gamme respective. Le Vivo Y70 embarque un SoC Qualcomm Snapdragon 665 légèrement vieillissant — puisque révélé en avril 2019 –, épaulé par une intéressante mémoire vive de 8 Go. Les résultats sont à la hauteur de la puce.
Le groupe aurait par exemple pu se tourner vers le Snapdragon 768G présenté en mai 2020, qui présente sur le papier des performances à la fois plus musclées et tournées vers le gaming. Visiblement, les gamers mobiles ne sont pas le cœur de cible du fabricant. À titre de comparaison, l’un de ses concurrents, le Xiaomi Redmi Note 9 Pro, s’équipe d’un Snapdragon 720G plus récent (janvier 2020), malgré une commercialisation en juin dernier.
Modèle | Vivo Y70 | Xiaomi Redmi Note 8T | Xiaomi Redmi Note 9 Pro | Sony Xperia 10 II |
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AnTuTu 8 | 168443 | N/C | 276347 | 168950 |
AnTuTu 7 | N/C | 170227 | N/C | N/C |
AnTuTu CPU | 72940 | N/C | N/C | N/C |
AnTuTu GPU | 35029 | N/C | N/C | N/C |
AnTuTu MEM | 26130 | N/C | N/C | N/C |
AnTuTu UX | 34344 | N/C | N/C | N/C |
PC Mark 2.0 | 6387 | 6687 | 7704 | 6336 |
3DMark Slingshot Extreme | 1142 | 1130 | 2518 | 1132 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 992 | 979 | 2371 | 984 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 2421 | 2447 | 3214 | 1121 |
3DMark Wild Life | 216 | N/C | N/C | N/C |
3DMark Wild Life framerate moyen | 1.3 FPS | N/C | N/C | N/C |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 61 | N/C | 10 / 6.7 FPS | N/C |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 6.3 / 7.2 FPS | 6.3 / 7 FPS | 16 / 18 FPS | 5.8 / 7.2 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 17 / 20 FPS | 17 / 20 FPS | 38 / 42 FPS | 15 / 19 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 504 / 221 Mo/s | 316 / 174 Mo/s | 500 / 205 Mo/s | 296 / 176 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 38608 / 42459 IOPS | 23000 / 22000 IOPS | 34400 / 29000 IOPS | 17100 / 15400 IOPS |
Dans les faits, comment se comporte le téléphone ? Au quotidien, cela fait largement l’affaire. Le Snapdragon 665 n’est certes pas une bête de course, mais sa puissance suffit pour naviguer sur internet, switcher d’une application à une autre et effectuer du multitâche. Quelques mini ralentissements apparaissent çà et là au cours de l’expérience, mais rien de bien gênant.
En revanche, n’espérez pas vous amuser sur de longues sessions Fortnite. Et le jeu d’Epic Game vous le fait comprendre dès son installation : « Cet appareil n’est pas officiellement compatible avec Fortnite, vous risquez de subir des problèmes de stabilité et de performances réduites », est-il indiqué.
Puce limitée oblige, le titre règle de lui-même les réglages graphiques : en « moyen » en l’occurrence, le maximum possible avec ce téléphone. J’ai tenté de pousser la résolution 3D à son paroxysme (100 %), mais les parties souffrent d’importantes chutes de FPS, entraînant de nombreuses latences à chaque mouvement un peu brusque. Le jeu a même crashé au bout de quelques minutes.
Pour aller plus loin
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Avec la résolution 3D à son minimum (46 %), les parties deviennent bien plus stables, mais la texture des graphismes est forcément médiocre et très pixellisée. Malheureusement, l’application a de nouveau planté après trois games consécutives, alors que l’arrière du téléphone commençait à chauffer. Les jeux bien moins gourmands en ressource comme Among Us tournent sans aucune difficulté particulière.
Une surprenante autonomie
Le Vivo Y70 embarque sous son capot une batterie de 4100 mAh : une capacité classique pour un smartphone de 2020, qui garantit généralement une autonomie plus que convenable au quotidien. Convenable ? Cet adjectif sous-estime ici le Vivo Y70, puisque celui-ci peut aisément tenir deux jours avec une utilisation modérée.
Résumons brièvement mon expérience : le téléphone est tombé de 97 à 8 % après 39 h d’utilisation, avec un écran allumé durant 10h20. Pendant ce laps de temps, comptez 3h de YouTube, 3h30 de Netflix, 20 minutes de paramétrages, 1h20 de mise à jour Fortnite, une pléthore d’applications télécharger et 1h de tests Benchmarks m’ayant fait perdre 14 % de batterie.
L’appareil mobile a également perdu 7 % de batterie après 23 minutes de session Fortnite, soit un résultat très satisfaisant. Avec un usage mixte plus classique, le Vivo Y70 devrait donc logiquement vous accompagner pendant 48 heures. Deux raisons viennent expliquer ce beau résultat : la présence d’un processeur peu énergivore couplé à un taux de rafraîchissement de 60 Hz.
À l’instar du Vivo X51, le Vivo Y70 profite d’un chargeur rapide de 33 W livré dans la boîte. D’après mes mesures basées sur une autonomie restante de 6 %, le terminal grimpe à 50 % en 20 minutes. Comptez 14 minutes supplémentaires pour tutoyer les 80 %, et 20 dernières minutes pour atteindre les 100 %. Au total, il lui a fallu 53 minutes pour une charge complète.
Réseau et communication du Vivo Y70
A contrario du Vivo X51, le Vivo Y70 n’est pas compatible avec le réseau 5G. Le smartphone se contente de toutes les bandes de fréquences 4G françaises, et de deux nano SIM en cas de besoin. Comptez aussi sur une puce NFC toujours pratique pour les paiements sans contact et les titres de transport dématérialisés, ainsi que du Wi-Fi 5 et du Bluetooth 5.0.
Pour les appels, le Vivo Y70 gère bien les échanges téléphoniques. En extérieur, la voix est très légèrement compressée, mais les nuisances sonores sont parfaitement gommées. Seul un klaxon a été entendu par mon collègue, mais rares sont les téléphones à pouvoir atténuer ce type de bruit. Les consonnes fortes sont aussi un peu trop marquées, sans que cela ne soit rédhibitoire. Dans l’ensemble, le résultat est très correct.
Prix et disponibilité du Vivo Y70
Le Vivo Y70 est disponible en France au prix conseillé de 279 euros chez les revendeurs partenaires de la marque (Fnac, Darty, Boulanger, Welcom », Materiel.net, Auchan, Cdiscount, LDLC et Bouygues). Configuration : 128 Go de stockage et 8 Go de mémoire vive. Coloris : Gravity Black et Oxygen Blue.
Le realme 7 pro à l'air bien sympa mais pas tout à fait le même tarif
J ai testé le vivo et il semble bien optimiser même avec le 665. La photo n'est sans doute pas le meilleur mais on peut faire avec si on est pas trop exigent. J ai pas testé avec Gcam encore. La réception, réseaux m'a l'air dêtre niquel comparé au poco x3 par exemple.
Oui... Est-ce qu'on lit quand on fait défiler l'écran ? Non, alors la superfluidité c'est un peu superflux... Surtout que ça dépend souvent du site, de ce que le JavaScript 'fait'... La taille des téléphones devrait suivre celle des gants. Comment des mains taille 6 peuvent être à l'aise avec des gants taille 9. On est à taille 10 pour tout le monde ! Normal ? 5% de la population mondiale fait du taille 10, 95% des gens sont emmerdés mais c'est un design génialisime... Aucun site pour s'en alarmer.
Afficher des pages web et de temps en temps une vidéo. C'est surpuissant pour un usage courant. Les gamers n'ont jamais été convaincu d'un téléphone normal. Il faut maintenant du ray tracing ! Les gamers sont ceux qui provoque la fuite en avant des téléphones. La majorité des gens espèrent 4 ou 5 jours d'autonomie comme un téléphone des années 2000. Les fonctions additionnelles, ajouté au fur et à mesure des années devraient être à ISO autonomie. Ce téléphone à un tiroir à 3 emplacements, ce n'est même pas un gros plus ! Incroyable... Il est NFC pas commun dans les 200€, là aussi n'est-ce pas un plus... Pour l'étanchéité, l'iPhone (premium, le top du luxe) ne l'est déjà pas car Apple ne garantit rien, n'assume pas. Les évaluations ne sont pas dynamiques, pas de codeurs dans la rédaction ? Les minima par gamme de prix doivent bien évoluer. Note à sa sortie, note actualisée.
Je rencontre un problème avec le vivo y70 il passe en mode avion automatiquement a 23 h alors que je l'utilise très souvent le soir et en ai besoins ,et le fait sonné quand je le trouve pas , obligé de mettre une alarme a sonné à 23h et si je viens a dormir chez quelqu'un risque de réveiller toute la maison !😡
Bonjour, ces applications préinstallées peuvent-elles être désactivées ou supprimées de l'appareil ?
[…] Pour en savoir encore plus, n’hésitez pas à lire notre test complet du Vivo Y70. […]
J'ai acheté ce téléphone dés son lancement. Au bout de quelques mois j'en suis très satisfait. Il a une très bonne autonomie les recharges sont rapides, c'est un point ou il est bien meilleur que ce que j'espérais. J’apprécie les 8 gigas de RM et les 128 Giga de stockage, c'est le 1er téléphone ou j'ai enfin de la place. L'écran est vraiement agréable, il faut coriger un peu la t° de couleur (je n'aime pas quand elle est trop élevée). Le module photo bien que perfectible est au dessus de la moyenne pour le prix. L'objectif Zoom remplace très efficacement une loupe ! (en particulier pour lire les marquages minuscules de certains produits). Quand aux manque de puissance relevé par certain je ne m'en suis jamais aperçu. Dans chaquune de ces catégorie il n'est pas le meilleur, mais est toujours bon. Pour moi c'est un smartphone qui un excellent rapport qualité prix. J'oubliais un détail, c'est la surcouche VIVO: elle a un énorme mérite elle se fait oublier d'autant plus qu'il n'y a que trés peu d'applis pré installées en plus de google.
Pour l'avoir testé et hésité avec le realme 7 pro ( qui est bien meilleur et de loin), l appareil photo du vivo y70 est vraiment moyen, images trop sombres, mauvaise gestion de la dynamique, au soleil l'écran était clairement moins lumineux que le realme 7 pro et j'ai mis plus de 3 h pour copier 40 go de données sur le stockage interne du y70!! Le processeur est très important car sans parler de performances brutes, celui ci interfère directement dans l'efficacité du traitement photo (ISP), la connexion réseau, gps etc...un snap 720 ou 690 aurait été un mininum. Enfin le clone chinois du y70 s'appelle le vivo v20 se, et il possède en plus un capteur ultra grand angle de 8mpx. Clairement la version EU a été dévalorisée. Pas très judicieux pour une entrée sur le marché.
Bien sûr que ça compte, mais ce que je veux dire c'est que les gens s'en fichent du modèle de processeur qui est utilisé (surtout à 250€). Ils veulent juste que ça soit fluide et stable dans leur utilisation quotidienne, que ça rame pas, et ça a l'air d'être le cas ici, peu importe le processeur utilisé.
Le processeur compte pour 90% quand même, c'est lui qui va tout gérer.
Rapport qualité prix prometteur ? Vivo est passé chez Frandroid à ce que je vois... Un snapdragon 665 à 250€ c'est non. La faible configuration photo, encore pire.
Tu l'as testé pour dire ça ? Je pense pas que le processeur soit la priorité des gens qui achètent un téléphone à 250€... Par contre l'écran c'est quelque chose qu'on voit tout de suite en essayant un téléphone pour la première fois, et pour le coup c'est le seul à disposer de l'AMOLED à ma connaissance à ce prix là. Et si en plus l'autonomie est bonne, c'est sûrement ce que recherchent les gens en priorité. Android stock en plus. Certes ce n'est pas le téléphone le plus puissant mais pour moi, il coche les bonnes cases, c'est ce qui m'avait intrigué lors de sa présentation. Un smartphone ne se résume pas simplement à son processeur ...
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