Existe-t-il une bonne journée dans le monde des Volkswagen électriques en 2023 ? On commence à en douter, avec la cascade de mauvaises nouvelles qui nous arrivent de la marque depuis plusieurs mois. Ça a commencé par des carnets de commande qui peinaient à se remplir, obligeant les usines à tourner au ralenti. On a ensuite eu l’annonce d’un énième report de nouveaux modèles suite à un logiciel qui n’arrive pas à sortir, avant qu’on apprenne que les nouveaux moteurs avaient eux aussi des difficultés de production.
Ces perspectives moroses ont des conséquences bien réelles : des usines pourraient ne pas sortir de terre, et la trésorerie commence à manquer. Les termes de Thomas Shafer, le CEO de Volkswagen, sont on ne peut plus clairs : « nous ne sommes plus compétitifs ». Résultat, Reuters nous informe qu’un plan d’économies de 10 milliards d’euros est sur le pont, et qu’il implique des suppressions de postes.
Des départs en retraite anticipés…dans un premier temps
Gunnar Kilian, le responsable des ressources humaines, l’assure : ces suppressions de postes se feront via des départs à la retraite anticipés jusqu’en 2029, date à laquelle des licenciements purs et simples pourraient voir le jour si la situation ne s’améliore pas.
L’idée ? Réduire les effectifs en se séparant des doublons et des postes considérés comme du « ballast » empêchant la marque d’atteindre ses résultats. Si nous en saurons plus d’ici à la fin de l’année, la marque précise que les 10 milliards d’économies ne se porteront pas que sur la baisse du nombre d’employés. Il faudra probablement s’attendre à une rationalisation de la gamme et des process d’industrialisation, même si la marque n’a pas encore communiqué sur le sujet.
Vers des lendemains qui chantent ?
Il est clair que Volkswagen ne peut pas rester dans cette situation. Dépassé par Tesla et BYD dans le domaine des voitures électriques, la marque doit réagir pour regagner en productivité et en efficacité.
Reste que la marque conserve de beaux projets dans les cartons : on vous parlait hier de l’investissement de la marque en Chine pour y développer des voitures électriques d’entrée de gamme, tandis que l’ID.2 à 25 000 euros reste prévue pour 2025 – avant, peut-être, une ID.1 qui arriverait sous la barre des 20 000 euros, mais dont l’officialisation n’est toujours pas annoncée.
Si vous voulez recevoir les meilleures actus Frandroid sur WhatsApp, rejoignez cette discussion.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix