Volkswagen, comme tous les autres constructeurs présents en Europe, va devoir accélérer son électrification et ne vendra plus une seule voiture thermique d’ici à 2035 chez nous. Mais plus de dix ans avant l’échéance, la firme possède heureusement déjà une gamme bien remplie, allant de l’ID.3 à l’ID.7, en passant par les ID.4 et ID.5.
Un étonnant combi électrique
Bien sûr, il est impossible de ne pas parler du Volkswagen ID. Buzz, qui fut annoncé pour la première fois en 2021 puis officiellement dévoilé en mars 2022. C’est ensuite en octobre de la même année qu’il arriva en concessions, rencontrant un vrai succès avec plus de 10 000 précommandes en Europe. Il faut dire que que ce nouvel arrivant se distingue par son design, ainsi que son positionnement particulier, comme nous l’avons vu dans notre essai.
Sans réels concurrents pour le moment, en attendant l’arrivée du Volvo EM90 ou de la Denza D9 en Europe, l’ID. Buzz est souvent décrit comme le premier van électrique de la marque allemande. Sauf qu’en réalité, ce n’est pas tout à fait le cas, comme le rappelle le site américain InsideEVs. Ce dernier nous offre un petit cours d’histoire et nous fait découvrir le vrai premier utilitaire électrique de Volkswagen. Et on peut dire que l’attrait de la marque pour ce type de véhicule ne date pas d’aujourd’hui.
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En effet, cette histoire a démarré dans les années 1970, quand le Volkswagen Combi T1 cède sa place au Combi T2. Et c’est ce dernier qui deviendra alors le tout premier véhicule électrifié du constructeur germanique, grâce à un prototype dévoilé en 1972. Celui-ci est connu sous le nom d’ElektroBus et est né dans le Department of Future Research du constructeur, inauguré deux ans plus tôt seulement.
Le but ? Concevoir des véhicules plus propres et respectueux de l’environnement, grâce à de nouvelles sources d’énergie. Et c’est avec l’aide de Bosch, Varta et Siemens que Volkswagen a pu finaliser son premier fourgon électrique, qui prenait initialement la forme d’un pick-up à cabine. Ainsi, la batterie était dissimulée sous la grande benne, de même que le moteur électrique.
Un concentré de technologie
Ce dernier a été développé en premier lieu par Bosch puis le projet avait été repris par Siemens un peu plus tard. En termes de puissance, il délivrait pas moins de 16 kW, soit 22 chevaux en continu, mais il pouvait cependant atteindre les 32 kW, soit 44 chevaux en pic sur une courte durée. De quoi lui permettre d’atteindre une vitesse maximale de 75 km/h tandis que le 0 à 50 km/h était réalisé en 12,5 secondes.
Si la capacité de la batterie n’a pas été précisée, cette dernière était fournie par le spécialiste Varta et possédait une particularité intéressante. Et pour cause, elle pouvait être interchangée, un peu à la manière de ce que propose Nio avec ses stations de battery swapping. Un tapis roulant était chargé de retirer l’accumulateur, pour le remplacer par un autre déjà rempli, permettant au véhicule de reprendre la route sans devoir se brancher.
Mais ce n’est pas tout, car le fourgon était également équipé d’un système de récupération d’énergie au freinage, comme c’est aujourd’hui le cas de la grande majorité des voitures électriques. Son autonomie était comprise entre 50 et 100 kilomètres, ce qui était en théorie suffisant pour effectuer des livraisons en ville. Au total, pas moins de 120 exemplaires de T2 électriques furent construits, sous la forme de pick-up et de camionnettes.
S’ils étaient majoritairement utilisés en Allemagne de l’Ouest, une dizaine ont été envoyés aux États-Unis. La production a ensuite pris fin au début des années 1980, alors que le constructeur avait pris conscience que cette technologie n’était pas encore tout à fait viable.
Récemment, Volkswagen a collaboré avec EV West pour rétrofitter un Combo T2 de 1972 avec une batterie lithium-ion de 35,8 kWh et un moteur de Golf électrique d’une puissance de 134 ch. De quoi annoncer une autonomie de 200 km et des performances presque dignes d’une voiture récente comme le relair The Drive.
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