S’il y a une gamme que l’on peut conseiller pour les petits budgets de 200 à 300 euros, c’est bien celle des Xiaomi Redmi Note. L’an passé, son prédécesseur avait atomisé la concurrence avec un écran OLED inédit sur le segment, combiné à une autonomie à couper le souffle et de très bonnes performances.
Forcément, le Redmi Note 11 était attendu au tournant. D’autant plus que Xiaomi a même musclé son jeu sur certains domaines, pour un prix toujours aussi agressif : entre 200 et 250 euros selon la version 64 ou 128 Go de stockage. Voici notre test complet après une belle semaine d’utilisation.
Notre vidéo
Fiche technique
Modèle | Xiaomi Redmi Note 11 |
---|---|
Dimensions | 73,87 mm x 159,87 mm x 8,09 mm |
Interface constructeur | MIUI |
Taille de l’écran | 6,43 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 399 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 680 |
Puce graphique | Adreno 610 |
Stockage interne | 128 Go, 64 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 2 Mp Capteur 4 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 13 Mp |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.0 |
5G | Non |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Poids | 179 g |
Couleurs | Noir, Violet, Bleu |
Prix | 97 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.
Design
Le Xiaomi Redmi Note 11 révolutionne-t-il la gamme Redmi Note en matière de design ? Absolument pas. Le constructeur chinois a conservé sa formule esthétique d’une génération à une autre, en apportant quelques petits changements çà et là. Mais c’est du léger, on vous prévient.
Sur les dimensions d’abord, quelques petits écarts sont à signaler.
- Redmi Note 11 : 159,87 x 73,87 x 8,09 mm ;
- Redmi Note 10 : 160,5 x 74.5 x 8,3 mm.
Comme vous pouvez le constater, notre protagoniste du jour est légèrement moins épais, mais vraiment de peu. Son poids de 179 grammes est sensiblement similaire à celui de son prédécesseur. Et c’est là que vous vous dites : « Mais Jamie, n’est-il pas le frère jumeau du Redmi Note 10 ? ». Non, mesdames et messieurs.
Il faut en effet se pencher sur les tranches du téléphone pour remarquer un aspect plus plat et moins arrondi. L’arrière de l’appareil — tout vêtu de plastique — opte pour un module légèrement revu, où le flash n’est plus exclu du bloc photo, mais bel et bien positionné juste à côté des autres capteurs.
Toujours au rendez-vous, la prise jack ne s’invite plus sur la tranche inférieure, mais supérieure. C’est une petite erreur que Xiaomi commet ici : instinctivement, la majorité des utilisateurs rangent leur téléphone dans leur poche en insérant tout d’abord le front. Dans ce cas, le câble s’enfouirait bien au fond de la poche, et ne resterait pas en surface. C’est moins pratique.
L’emplacement des boutons de volume et d’alimentation reste exactement le même : sur la tranche droite, ce qui n’est pas le plus évident pour effectuer une capture d’écran (bouton du volume du bas + bouton d’alimentation). Pour les petits doigts, ajuster le volume sonore peut aussi s’avérer délicat, sans être rédhibitoire.
La prise en main du Redmi Note 11 est globalement similaire à celle du Redmi Note 10 : dites-vous que vous avez entre vos menottes un smartphone relativement grand, mais qu’au bout de quelques jours, on s’y habitue très vite. L’expérience reste très bonne pour un appareil mobile vendu à ce prix-là.
Notons tout de même l’apparition de traces de doigts à l’arrière, sans que cela ne soit abondant non plus. De toute manière, la coque de protection que vous installerez devrait rapidement régler ce petit défaut esthétique.
Pour terminer le tour du propriétaire, le Redmi Note 11 profite d’un verre Gorilla Glass 3 à l’avant, une protection d’écran datant de 2013. La vigilance est donc de mise. Même constat concernant l’indice de protection IP53, taillé contre l’accumulation de la poussière et les éclaboussures d’eau. Il n’est donc pas totalement étanche.
Écran
En optant pour un écran OLED sur son Redmi Note 10, Xiaomi avait littéralement « tué le game » en 2021. Et puisqu’on ne change pas une équipe qui gagne, le Redmi Note 11 a aussi droit à cette technologie d’écran qui apporte avec elle des contrastes infinis. Pour afficher du noir, les pixels de la dalle s’éteignent pour un noir ultra profond.
La taille de l’écran n’évolue pas d’une année à une autre : 6,43 pouces, en Full HD+ (2400 x 1080 pixels), mais avec un atout supplémentaire dans sa besace. En effet, ce Xiaomi Redmi Note 11 va plus loin en matière de fréquence de rafraîchissement avec un taux de 90 Hz qui offre une plus grande sensation de fluidité à l’écran. Chapeau bas.
C’est simple : pour 200 euros, aucun autre écran ne fait mieux en se basant sur les caractéristiques mentionnées ci-dessus. Le constructeur chinois muscle toujours plus son jeu sur ce domaine et ne laisse vraiment pas beaucoup de chances à ses rivaux. Et à l’usage, ça se ressent vraiment.
La dalle du Redmi Note 11 vous répond au doigt et à l’œil et se montre extrêmement agréable à utiliser. L’expérience proposée à cette gamme de prix est tout bonnement excellente. Comme quoi, vous n’êtes pas obligé de dépenser des mille et des cent pour profiter d’un écran de très bonne facture.
Au niveau de la luminosité, le Xiaomi Redmi Note 11 se situe dans la moyenne sans faire de fioritures. Les mesures récoltées par le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays ont recensé une luminosité maximale de 650 cd/m2, soit grosso modo le même score que le Redmi Note 10. En bref, vous ne rencontrerez pas de problèmes de visibilité, même en plein soleil.
Résultat mi-figue mi-raisin lorsqu’il s’agit de la température de l’écran : avec le mode Intense (qui ajuste les couleurs selon le contenu affiché), la température grimpe à 7664 K. En d’autres mots, l’écran du téléphone caresse gentiment les teintes bleutées, alors que le score idéal se situe autour de 6500 K.
Le mode saturé ne fait pas mieux (7690 K), a contrario du mode Standard (6720 K) qui se rapproche bien plus du résultat voulu. Mais dans ce cas, sachez que les couleurs perdent leur côté pop. On vous conseille simplement de conserver le mode utilisé par défaut, à savoir l’Intense.
Logiciel
Loin de nous l’idée de dénigrer MIUI, mais l’interface logicielle de Xiaomi n’est clairement pas réputée pour être la meilleure du marché. Malheureusement, MIUI 13 (sous Android 11) vient confirmer ce statut. Pire : elle le renforce au regard des multiples bugs rencontrés durant notre essai. Des bugs gênants, frustrants et agaçants.
Point fort du système, le Centre de contrôles inspiré d’iOS est extrêmement utile pour gérer sa domotique. Son ergonomie organisée sous forme de tuiles permet de contrôler la luminosité de ses ampoules connectées en très peu de clics et à une main. Bref, c’est un bonheur à utiliser au quotidien. Encore faut-il que tout marche normalement.
Problème : ce n’est pas le cas. En effet, la jauge de luminosité se bloque systématiquement à un pourcentage aléatoire lorsque vous jouez avec. Si vous forcez, le Centre de contrôles se ferme pour laisser place au panneau de notifications. Ci-dessous, voici une vidéo pour vous donner un exemple concret du problème.
L’autre mésaventure concerne le bouton « Ne pas déranger » des paramètres rapides. Sans trop comprendre pourquoi, l’interface propose deux fonctionnalités « Ne pas déranger » : l’une écrite en entier, l’autre en acronyme (NDP). En cliquant sur la première, le téléphone freeze, affiche un écran noir puis se verrouille.
Le capteur de luminosité ambiante se montre lui aussi capricieux. Par moment, la luminosité se calibre parfaitement, avant de changer d’intensité sans que vous n’ayez bougé d’un poil. Surtout, l’écran devient parfois peu lisible car trop peu lumineux à cause du capteur. Il faut alors reconfigurer le tout manuellement.
Une mise à jour déployée le 14 février 2021 est heureusement venue corriger quelques anomalies. Mais aucune de celles citées ci-dessus. La MAJ a notamment amélioré la fluidité des animations, qui souffraient de nombreuses saccades au moment d’ouvrir ou de fermer une application, par exemple. Tout aussi étonnant, le mode always-on n’en est pas un, puisque les informations affichées à l’écran lors que le téléphone est verrouillé disparaissent au bout de quelques secondes.
Mis bout à bout, ses défauts gâchent l’expérience logicielle et mériteraient un solide correctif déployé par Xiaomi. Le constructeur doit muscler son jeu sur ce terrain pour arriver à la cheville de ses concurrents tels que Samsung, Vivo ou encore Realme. Mettre le paquet sur l’écran ou l’autonomie (voir plus bas), c’est bien, mais l’UX ne doit pas être délaissée pour autant.
Ces nombreux bugs nous feraient presque oublier les traditionnelles faiblesses de MIUI : intitulé de paramètres coupés, activation de l’antivirus après le téléchargement d’une application, multiples bloatwares au démarrage – bien que sur un smartphone à 200 euros, c’est pardonnable.
Rassurez-vous : MIUI reste une bonne interface pour personnaliser à souhait son téléphone. La réactivité du capteur d’empreintes digitales répond par ailleurs présente, alors que la certification Widevine L1 permet de lire des contenus en qualité HD sur les plateformes SVOD comme Netflix ou Disney+.
Audio
Le Xiaomi Redmi Note 11 se dote de haut-parleurs stéréo toujours bienvenus notamment pour la consommation de contenus. Cependant, le volume sonore diffère d’une grille à une autre : celle sur la tranche inférieure est plus puissante, ce qui crée un petit déséquilibre à l’oreille. Sans que ce soit catastrophique.
Pour un téléphone vendu 200 euros, l’expérience sonore est décente mais manque cruellement de basse. Il ne faut donc pas trop lui en demander, même si ce Redmi Note 11 remplit plutôt son travail sur ce domaine-là.
Appareil photo
Quatre capteurs photo ont été intégrés au Xiaomi Redmi Note 11, que voici :
- Capteur principal de 50 mégapixels (f/1,8) ;
- Ultra grand-angle de 8 mégapixels (FOV de 118°, f/2,2) ;
- Capteur macro de 2 mégapixels (f/2,4) ;
- Capteur de profondeur de 2 mégapixels (f/2,4).
Un capteur principal décent
Le capteur principal du Xiaomi Redmi Note 11 offre des clichés décents, avec un niveau de piqué honnête pour ce prix-là. La colorimétrie est globalement intéressante, bien que certaines images paraissent parfois un peu ternes.
Ce qui coince en revanche, c’est la gestion de la plage dynamique. Sur la seconde photo, tout le premier plan est sous-exposé. On aurait préféré que ces zones d’ombre soient davantage débouchées. En situation de contre-jour, ça s’empire.
Disons que ce capteur principal remplit son job sans non plus exceller. Pour monsieur et madame tout le mode n’ayant pas d’exigences trop élevées en matière de photo, cela fera l’affaire. Pour les autres, il faudra peut-être investir dans un meilleur photophone.
Ultra grand-angle, une petite surprise
Le capteur ultra grand-angle se comporte étonnamment bien comparé à d’autres. Premièrement, la gestion de la dynamique monte d’un cran : les zones d’ombres le sont beaucoup moins, ce qui apporte une meilleure cohérence visuelle.
Mais comme tout capteur ultra grand-angle qui se respecte, les images perdent légèrement en netteté et en détail. Bien que les bords et les coins ne souffrent pas beaucoup de ce phénomène pourtant très courant.
Si l’on veut chipoter, notons une importante incohérence colorimétrique par rapport au capteur principal, avec des couleurs globalement moins pop. Jusque-là, rien d’étonnant. Quelques aberrations chromatiques sont enfin visibles en zoomant.
Nuit
Prendre des photos de nuit est généralement un exercice difficile pour un téléphone, qui plus est entrée de gamme. Ici, le bruit numérique se fait ressentir sur les deux premiers clichés, qui restent relativement exploitables.
Sur le dernier, le Redmi Note 11 se concentre essentiellement sur les sources lumineuses artificielles et délaisse complètement le reste, plongé dans l’obscurité la plus totale. On ne peut pas non plus tout demander à un smartphone de 200 euros.
Un mode 50 mpx inutile
Le mode 50 mégapixels n’a pas grand intérêt tant le niveau de détails reste presque le même avec ou sans. Il faut en plus l’activer dans le panneau de fonctionnalités de l’application appareil photo.
Même chanson pour le capteur macro
Ne vous faites clairement pas avoir par la quantité de capteurs présents sur ce Redmi Note 11. Certains font surtout office d’artifice. Et celui dédié à la macro participe activement à cette petite mascarade, puisqu’il ne sert strictement à rien comme la plupart des objectifs macro que l’on croise sur les téléphones.
Un mode portrait en difficultés
Le mode portrait ne produit clairement pas les plus beaux effets bokeh de la terre, la faute à un découpage relativement grossier et parfois peu précis (le petit bout de bras sur la photo n°1). Les photos manquent bien souvent de détails dès lors que le sujet est un peu trop proche de l’objectif.
Mais encore une fois, il convient de mettre en perspectives ces observations avec le petit prix de l’appareil.
Des selfies inégaux
Le capteur avant de 13 mégapixels a tendance à lisser la peau et à rendre votre teint parfois pâle. Mais surtout, le mode HDR (qui n’est pas activé par défaut) se troue complètement sur certaines scènes, sans raison apparente.
Les deux premières images ont par exemple été prises à 1 seconde d’intervalle : sur la première, la dynamique est bien gérée, sur la seconde, le ciel est complètement cramé.
Le Xiaomi Redmi Note 11 est capable de filmer en 1080p à 30 FPS. Ce n’est donc pas le roi de la vidéo.
Performances
Évolution tout en douceur d’une génération à une autre en matière de performances : le Snapdragon 678 a été mis au placard pour être remplacé par le Snapdragon 680 tout juste plus puissant et toujours épaulé par 4 Go de RAM. Les usages n’évoluent donc pas vraiment en un an.
Le Redmi Note 11 se cantonne à des activités classiques : navigation, musique, petit jeu, réseaux sociaux ou encore consommation de contenus. Les gamers invétérés et adeptes des jeux 3D gourmands en ressources peuvent passer leur chemin : cet appareil mobile n’est pas taillé pour supporter de telles expériences.
Malheureusement, nous n’avons pas pu installer Fortnite, non pas pour une question de configuration, mais pour des raisons qui semblent plutôt liées à un petit bug logiciel.
Modèle | Xiaomi Redmi Note 11 | Xiaomi Redmi Note 10 | Realme 8 | Xiaomi Redmi Note 10S | Xiaomi Poco M4 Pro 5G |
---|---|---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 249999 | N/C | 355877 | 325504 | 351344 |
AnTuTu 8 | N/C | 222912 | N/C | N/C | N/C |
AnTuTu CPU | 83900 | 95513 | 97435 | 86829 | 105783 |
AnTuTu GPU | 38305 | 30651 | 100164 | 98344 | 83161 |
AnTuTu MEM | 67417 | 47396 | 61104 | 55048 | 67133 |
AnTuTu UX | 60377 | 49352 | 97174 | 85283 | 95267 |
PC Mark 2.0 | N/C | 7036 | 9655 | N/C | N/C |
PC Mark 3.0 | 7627 | N/C | N/C | 6683 | 8765 |
3DMark Slingshot Extreme | 1345 | 1441 | 2611 | N/C | 2634 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 1175 | 1250 | 2612 | N/C | 2515 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 2730 | 3100 | 2607 | N/C | 3154 |
3DMark Wild Life | 440 | 480 | 1469 | N/C | 1231 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 2.70 FPS | 2.90 FPS | 8.8 FPS | N/C | 7 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 4.9 / 3.2 FPS | 5.2 / 3.5 FPS | 11 | N/C | N/C |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 7.2 / 8.2 FPS | 7.7 / 9.3 FPS | 18 / 20 FPS | N/C | N/C |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 20 / 23 FPS | 21 / 25 FPS | 29 / 33 FPS | N/C | N/C |
Lecture / écriture séquentielle | 923 / 509 Mo/s | 497 / 221 Mo/s | 527 / 187 Mo/s | 499 / 369 Mo/s | N/C |
Lecture / écriture aléatoire | N/C | 32408 / 29427 IOPS | 38434 / 44054 IOPS | 28797 / 31960 IOPS | N/C |
Au jeu des benchmarks, le Xiaomi Redmi Note 11 se fait bien souvent dominer sur AnTuTu, qui juge l’expérience globale du téléphone. Des concurrents comme le Realme 8, le Poco M4 Pro voire même le Redmi Note 10s lui volent la vedette.
Plus étonnant encore, il ne semble pas tenir la marée face au Redmi Note 10 sur 3DMark, qui se concentre sur les performances graphiques du téléphone. Mais ces écarts relativement faibles ne devraient pas changer beaucoup de choses à l’usage.
On aurait enfin aimé que les applications s’ouvrent un poil plus rapidement : un petit temps d’attente se fait parfois ressentir après avoir cliqué sur une app.
Autonomie
Un champion de l’autonomie, un vrai ! Avec sa batterie de 5000 mAh et un processeur visiblement peu énergivore, le Xiaomi Redmi Note 11 ne vous laissera clairement pas tomber au plein milieu d’une journée. Bien au contraire : son endurance lui permet de tenir deux beaux jours avant de devoir passer par la case recharge.
Ce constat vaut pour une utilisation mixte et semi-intensive. Pour les plus modérés d’entre vous, tenir deux journées et demie est envisageable. Pour les plus actifs (mais vraiment les plus actifs), vous devriez atteindre la journée et demie sans trop de problèmes. Bref, sur le global, vous vous sentirez rassurés en matière d’autonomie.
Niveau charge, la puissance n’évolue pas d’une année à une autre et se limite à un pic très honorable de 33 W. C’est ici largement suffisant pour recharger votre téléphone en un court laps de temps. Dites-vous que certains téléphones haut de gamme – le Galaxy S22 pour ne pas le citer – se cantonnent par exemple à 25 W.
Vitesse de recharge du Xiaomi Redmi Note 11 :
- 10 minutes : 23 %
- 20 minutes : 39 %
- 30 minutes : 53 %
- 1h : 91 %
- 1h15 : 100 %
Réseau et communication
La 5G n’est pas d’actualité sur ce Redmi Note 11, qui n’aura d’ailleurs pas droit à une déclinaison 5G dans sa version classique comme ce fut le cas sur le Redmi Note 10. Pour profiter du dernier standard de communication, il faudra se tourner vers le Redmi Note 11 Pro 5G. L’appareil est sinon compatible avec le Bluetooth 5.0 et le Wi-Fi 5.
Concernant les appels téléphoniques, c’est grosso modo un sans faute. Le téléphone parvient à parfaitement gommer les nuisances sonores ambiantes sur un boulevard fréquenté par exemple, sans pour autant compresser votre voix qui reste très intelligible pour votre interlocuteur. Les bruits de klaxon peuvent se faire entendre, sans gêner l’échange.
Trouver son chemin avec Google Maps n’est pas un problème sur ce Redmi Note 11. Quelques petites imprécisions de localisation peuvent survenir comme sur de nombreux autres téléphones Android, sans que cela ne vous perde pour autant.
Une puce NFC fait son apparition pour le plus grand bonheur des amateurs de titres de transport dématérialisés et de paiements sans contact. C’est une nouveauté qui était absente sur le Redmi Note 10.
Prix et disponibilité
Le Xiaomi Redmi Note 11 est disponible sur le site officiel de la marque au prix de 199,90 euros en configuration 4 + 64 Go, contre 249,90 euros pour la version 4 + 128 Go, ainsi que sur plusieurs plateformes e-commerce.
Les questions les plus courantes
Xiaomi Redmi Note 11Quelles sont les différences entre le Redmi Note 11 et le Redmi Note 12 ?
En termes de design, le Redmi Note 12 affiche des formes plus angulaires et un écran légèrement plus grand de 6,67 pouces par rapport au 6,45 pouces du Note 11. Tandis que les modèles de base sont protégés par le Gorilla Glass 3, les versions Pro bénéficient d’une protection supérieure avec le Gorilla Glass 5. Les modifications esthétiques se remarquent également au niveau du module photo, qui change de forme tout en conservant son positionnement.
Au niveau des caractéristiques techniques, les différences sont plus prononcées. Le Redmi Note 11 et le Redmi Note 12 4G/5G présentent des changements significatifs en termes de taille, de résistance à l’eau (tous deux certifiés IP53), et de spécifications de l’écran, avec le Note 12 proposant une meilleure luminosité et un taux de rafraîchissement plus élevé. Le chipset évolue également, passant du Snapdragon 680 au Snapdragon 685 pour le Note 12 4G et au Snapdragon 4 Gen1 pour le modèle 5G, offrant ainsi des performances améliorées.
Bonjour, Vous dites que ce redmi note 11 est équipé d'une dalle Amoled, cependant c'est malheureusement faux.... Cette option n'est pas dispo pour le premier redmi note 11 de la gamme, seulement pour le pro et pro+. La preuve en est que dans vos caractéristique vous notez dalle IPS. Pouvez vous me confirmer cela ? Merci bien
Alors par contre j'ai un bug! Je tapote, ok l'aide s'allume 10 secondes, mais ensuite tu peut tapoter autant que tu veux, rien... Il y a donc bien un bug, dommage, ça aurait pu être pratique...
Le AOD qui s'éteint au bout de 10 secondes (et qui se rallume 10s dès qu'on touche l'écran), ce n'est pas du tout un bug mais une fonctionnalité pour économiser de la batterie, et est donc désactivable ! Ce n'est pas très sérieux ça Grégoire 😉
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